Olala k'elle a l'air chaude celle là...
 
                Elle arrive sans k'on l'attende, discrétos elle laisse un com sur un article oublié, l'air de presque pas y toucher. J'laisse prendre, puis j'lui fait une ouverture, direct elle s'engouffre. Mais c'est une maline, elle a pris le temps d'étudier le terrain. Et ça se sent d'entrée ke c'est pas un p'tit gibier. Style de meuf k'on arrive a attraper ke si elle le veut bien. En tout cas, elle est là, vive à réagir.
 
                 Yaura donc une suite a notre petit délire érotik. Et j'sens d'emblée ke ca va me tenir en éveil pendant les longs mois d'hivers. Désolé si ça vous fait moins bander ke moi, mais un blog c'est ossi fait pour s'amuser. J'dois reconnaître ke l'ambiance k'elle a lancée me plait. Donc je suis la trace. Et deja j'me rends compte k'écrire de la fiction, c'est pas comme écrire cke j'ai écrit jusqu'à présent. Sans pouvoir dire cki change.
 
 
 
                 Voila donc la p'tite réponse de celle ke j'appelle deja "ma biche" : (suite de ma p'tite variante)
 


Pauline : Un frisson m’a traversé le corps. J’ai senti comme un mouvement dans l’air, une caresse à peine perceptible sur ma peau nue juste couverte de soie.
 

Il semblait n’avoir rien remarqué et continuait à me parler, d’une voix nouée par la nervosité. Emu comme moi, de se retrouver là, juste séparés par la table basse. L’air s’était réchauffé mais mon cœur s’est mis à battre à toute vitesse. Je sentais une présence inconnue et inquiétante, une intensité magnétique qui électrisait mon corps. Ce n’était pas ses yeux pleins de douceur sur mon corps familier. C’était le poids d’un regard qui détaille et dévore,  la tension d’un corps à l’affût de tous mes gestes pour cacher sa présence. Un inquisiteur qui guette le mouvement de mes épaules pour caler sa respiration sur la mienne, se nourrit de l’énergie de mon corps tout proche, laisse ma voix résonner en lui pour reprendre des forces, entre chaque silence. Un prédateur qui, en se coulant à l’intérieur de moi, à mon insu, me fait déjà sienne.


Affolée, j’ai dit à M. : « Attends, tais-toi une seconde, laisse-moi me retrouver ». Un silence troublant s’est installé, juste interrompu par la fumée de cigarette exhalée entre ses lèvres. D’une main mal assurée, j’ai pris le verre et bu une gorgée lentement, comme la biche, prête à bondir, qui boit paisiblement pour relâcher l’attention du chasseur.L’alcool m’a brûlé la gorge. J’ai retenu mon souffle et tendu l’oreille. Mes yeux se sont lentement déplacés vers la porte, sans que ma tête bouge, attentifs à identifier dans la pénombre la raison de mon trouble. C’est alors que j’ai saisi ton souffle suspendu et t’ai entendu déglutir. Tu étais accroupi dans le coin du meuble, près de la porte, en diagonale à 2 mètres de moi. Le haut de ton corps était caché dans l’obscurité. Je ne voyais que tes mains aux articulations saillantes et tes cuisses moulées dans un jean sombre. Il ne pouvait pas te voir. A mes yeux fixes et mon souffle devenu court, tu as compris que je t’avais démasqué. Trouble du prédateur devenu proie. Eternité d’un instant où chacun jauge l’autre et tente de retrouver son appui. Tu t’es plaqué au mur, comme si tu voulais fuir.


   


J’ai senti de l’électricité me parcourir l’échine. Etait-il ton complice ? Tu étais trop jeune pour être un de ses amis. Et l’épisode du club libertin m’avait montré qu’il n’aimait pas me partager. Ta peur palpable me fit penser que tu étais un intrus. Voyeur ou dangereux ? En tout cas sacrément  téméraire ou rendu inconscient par l’excitation.


Il fallait que je trouve un moyen de te faire bouger, que tu te dévoiles un peu plus pour que je sache si le jeu en valait la chandelle. Et si tu étais là malgré lui, et que je décidai que tu devais rester, je devais m’assurer que tu avais assez de maîtrise pour ne pas nous griller tous les 2.


Il commençait à s’impatienter de mon silence, tandis que les questions se pressaient dans ma tête. Je devais prendre une décision, et vite. C’est lui qui a décidé pour nous. Il m’a demandé d’enlever les vêtements qui lui cachaient mon corps. J’ai exigé plus d’obscurité. Comme je l’espérais, tu as profité qu’il tourne le dos pour te rapprocher de moi. En un bond souple, tu t’es caché derrière le fauteuil, presque à mes pieds. J’ai contrôlé ma frayeur et cherché ton regard. Tu semblais avoir aussi peur que moi. Tes yeux noirs se sont accrochés aux miens et j’y ai lu comme une supplique. Quand tes lèvres pleines ont esquissé un sourire, comme pour me rassurer, j’ai eu l’impression de te reconnaître. Je t’ai trouvé beau et fragile, comme submergé par une émotion incontrôlée, à genoux devant moi, . Est-ce ton sourire un peu triste ou le fait de te dominer qui m’a rassurée ?


Je n’ai pas eu envie de décevoir tes yeux brillants de gourmandise.


J’ai posé mes mains sur le premier bouton, au creux de mes seins ; contre mes doigts tremblants, mon cœur battait à tout rompre.


 
 
 
             Ca cognait dans mon thorax, comme les prémisces d'un combat. L'impératif d'immobilité m'empêche de chasser mon stress. Maintenant si près de toi sans avoir eu le temps de m'y préparer, je mankais d'air dans un piège ke je me suis curieusement tendu. Tout chez moi est en alerte, prêt a bondir s'il le fallait. Tout, sauf la zone de mon bassin ki semble s'écarter. Comme si ma teub et mon corps ne suivaient plus la même logik depuis ke j'ai croisé votre sillage.
 
              Mon corps est sur la vigilance, sa raison tente encore de me kestionner sur ce ke je fais ici, à terre, entre les pieds du fauteuil et les tiens, à l'abri inkiétant de ton amant. Tandis ke mon sexe, retenu par le jean, pousse vers toi comme attiré par un aimant ki me dépasse. A travers les tissus, son parfum arrive à mes narines et se mêle au tien. Je reconnais ma drogue. L'ensemble me grise au point de perdre la raison ki me dicte pourtant de fuir. Je suis comme prisonnier de ma sensation. Et voir tes doigts dégrapher les boutons près de tes seins me rend encore plus humide. Assister sans pouvoir toucher ni dévorer, voila le supplice dans lekel je me débats sans mouvement. Comme pour me mettre à l'épreuve d'une tentation interdite. Cette folie de ma contradiction ki se matérialise dans la scène. Mon agileté immobile. Ma force tenue et rendue fragile par excès de témérité. La raideur de ma teub brisée par la position et l'entrave du jean. Je me sens pris dans une cage invisible.
 


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         J'avais pas encore mis ce texte à la place k'il merite.
 
         Puiske tu me dis ke ca t'a excité de l'écrire, Pauline, j'espere ke ca te donnera un orgasme de plus de le relire. J'aime ton coté pantère patiente et ton amant raffiné, mais je dois reconnaître ke j'ai pas cette patience la. Il me faudrait une sacrée raison pour pas me jeter sur toi trois quart d'heure plus tot ke ton expert en montée de sensations et de ferormones. Alors j'ai proposé une petite variante à ton histoire, histoire de voir si ca debouche sur kelkechose. Bisous.
 


Pauline : Mon amant, je ne le vois que toutes les 2 semaines environ, mais depuis plusieurs années déjà. Même pendant le Ramadan, l’envie de me baiser le fait braver l’interdiction. La première année, il a craqué, depuis il n’essaie même plus de résister. Quand il vient me chercher à la gare, je ne dois pas le toucher jusqu’à ce qu’on soit chez lui. Il ne me touche pas non plus. Il dit que dès qu’il me frôle, ça le rend dingue et qu’il ne peut plus s’arrêter.
 

Dans la voiture, parfois, je désobéis et lui caresse la nuque pour le plaisir de le sentir tressaillir. Il exige que je sois en robe ou en jupe alors j’écarte un peu les jambes, il jette des coups d’œil anxieux vers moi. Je vérifie que son membre est déjà dur et merveilleusement moulé dans son pantalon.  
 

Arrivés dans son parking, je descend de la voiture et sens son regard qui détaille mes courbes et savoure déjà ce qui va suivre. Je monte l’escalier devant lui, lentement. Je sais qu’à cet instant, il a les yeux fixés sur mes fesses qui bougent en cadence et que l’envie de me pénétrer fait déjà monter une chaleur vibrionnante dans son ventre. Mais il aime prendre son temps. Avec lui, j’ai appris à savourer lentement les heures passées ensemble et à ne pas céder à l’envie impérieuse de le sentir bouger en moi.
 

Quand la porte de son appartement se referme, le rituel commence. Il installe des coussins sur le lit, le long du mur. Il nous sert un verre de vin, parfois du rhum et allume des bougies et de l’encens, pour couvrir l’odeur de la cigarette qu’il fumera lentement en me dévorant des yeux. Puis il s’installe de l’autre côté de la table basse, sur un pouf en cuir.
 

Moi je sais ce que je dois faire et je m’exécute, docile. Une tension délicieuse envahit mon bas-ventre et me tiraille les tripes.  J’enlève mes chaussures à talons et ma veste et je m’assois en face de lui, sur le lit. Parfois, je porte un décolleté plongeant, parfois une chemise en mousseline transparente. Il aime deviner mon corps. J’imagine sa bouche chaude et humide qui se referme sur l’aréole brune et dilatée de désir et je sens la pointe de mon sein se durcir instantanément à cette pensée. Assez vite d’ailleurs, il me demande de lui montrer mes seins. Je m’exécute, lentement, j’enlève les boutons un a un et mes seins blancs jaillissent de la dentelle, tout dressés d’excitation. Lui a libéré sa belle bite et commence à la caresser en me fixant. Je sens la salive envahir ma bouche au souvenir de sa douceur mais je contiens mon émotion.
 


Très vite, il me demande, d’un air suppliant : « Enlève ta jupe ». Je joue un peu les timorées, c’est un jeu entre nous. Quand je suis en string et en bas devant lui, je vois dans ses yeux que mon pouvoir augmente peu à peu. Son souffle devient court, il fixe mon entrejambe et dit « Montre-moi. S’il te plaît. » La première fois, j’ai été très gênée de sa demande. Je me suis exécutée, vaguement mal à l’aise, croyant que ça ne durerait pas longtemps et que, comme d’habitude, la pénétration viendrait très vite. Mais il a violé ma pudeur, sans concession ; il m’a admiré longuement, fixement. Il n’arrêtait pas de répéter que ma chatte était magnifique et charnue comme il aimait. Je ne m’étais jamais offerte comme ça au regard d’un homme. Avant de le rencontrer, je ne pensais pas être différente des autres femmes, et surtout, je ne trouvais le sexe féminin – donc le mien - ni beau ni laid. Peu à peu, devant son bonheur émerveillé, mon corps s’est relâché, mes jambes se sont ouvertes un peu plus pour le laisser me scruter et j’ai commencé à mouiller abondamment.
 

Aujourd’hui, je prends un plaisir inouï et totalement impudique à m’offrir à son regard. Je me sens belle devant lui. Magnifique, même. A chaque fois que j’ouvre les cuisses, la même émotion m’envahit. Il reste d’abord de l’autre côté de la table et fixe ma chatte en fumant une cigarette et en buvant un peu d’alcool. Il se caresse doucement en me souriant et plisse les yeux  en disant qu’il est ému de ma beauté.
 

Par moments, il vient déverser dans ma bouche le rhum qui a tiédi dans la sienne. Je bois le liquide de ses lèvres viriles, puis je prends possession de sa langue pour en sentir le goût de tabac. Il s’arrache à regret et retourne s’asseoir, en tirant sur sa cigarette de plus en plus nerveusement.
 

J’aime tout chez lui, sa peau d’une douceur incroyable, ses poignées d’amour attendrissantes, son odeur, sa bouche, sa voix chaude, sa bite fière et magnifique. Je pourrais l’embrasser, fouiller sa bouche et mordiller doucement ses lèvres pendant des heures.
 

Au bout de quelques minutes, il bondit vers moi, fébrile, et s’agenouille devant mes cuisses ouvertes en gémissant. Son souffle tiède et haletant fait frémir ma chatte et y met le feu. Il passe d’abord la pulpe de son doigt sur le contour de ma vulve soyeuse, tout doucement, comme sur une petite chose fragile et délicate. La première fois, il m’a demandé de m’épiler intégralement et depuis, j’y ai pris goût. Pour qu’il puisse me lécher partout où il le veut et que je sente sa langue dans les moindres de mes replis. Son regard émerveillé me bouleverse. Il parle d’une voix étranglée par le désir, me demande si je sais à quelle point je suis belle, et comme mes seins sont magnifiques. J’adore sa voix, elle m’excite déjà terriblement au téléphone. On ne se voit que toutes les 2 semaines environ et je me suis branlée souvent en l’écoutant me décrire tout ce qu’il me ferait à notre prochaine rencontre.   
 

Après m’avoir caressé avec dévotion, il pose délicatement sa bouche au creux de mon aine. Puis il passe son index sur la crête violacée de mes lèvres qui s’entrouvrent comme les pétales d’une fleur sous la chaleur du soleil. A cet instant, je sais que je mouille abondamment. Une fontaine de désir. Lui est heureux, comme hypnotisé. Il fait glisser son doigt de haut en bas de ma vulve mouillée et lèche son doigt en gémissant de bonheur et en me disant à quel point il aime mon goût et mon odeur.
 

Le moment où il referme ses lèvres sur les miennes me fait presque défaillir. Il tire doucement sur mes lèvres et les suce en me regardant dans les yeux. Il me demande de regarder ce qu’il me fait et comme il y prend du plaisir. J’ai du mal à le fixer à ce moment là. Je préfère me renverser en arrière sur les coussins et me cambrer sous ses coups de langue de plus en plus rapides et autoritaires. Il me lèche très longtemps, s’arrête régulièrement pour me regarder et jouer avec ses doigts partout à l’intérieur de moi. A ce moment-là, j’ai une envie folle qu’il me prenne, tout de suite. Je le lui dis « Prends-moi » mais il refuse, presque suppliant de le laisser me donner encore plus de plaisir. Nue devant lui, je me sens puissante. Je le tiens dans ma main, il est à ma merci, dévoué à satisfaire tous mes désirs. Il me demande souvent ce que je veux qu’il fasse, de quoi j’ai envie ; il dit qu’il fera tout ce que je veux. Alors je lui dis ce qu’il doit faire. Il effleure la pointe de mes seins de sa main puis sa bouche chaude les lèche et les mordille. Moi je mords ses épaules et son cou. Il se met debout et me présente sa bite, comme un trophée offert à ma sensualité. Je recueille d’abord du bout de la langue la goutte de semence qui perle sur son gland soyeux et vulnérable, débarrassé du prépuce. Il est entièrement épilé aussi pour que je le lèche partout. Je dépose des baisers légers sur son gland et son frein d’une douceur irréelle avant de les lécher puis sur toute la longueur de sa verge, longtemps,  en le regardant dans les yeux. Je sais qu’il aime me regarder le sucer comme une chienne lubrique. Quand j’ai le goût de sa queue partout sur ma langue, je l’enfourne dans ma bouche, d’un coup, en lui arrachant un cri de surprise. Il s’allonge sur le lit et je me mets à quatre pattes pour qu’il me caresse pendant que je le suce, j’adore ça. Ses doigts fins pénètrent, seuls ou à plusieurs, dans ma chatte dilatée de plaisir et sa main est toute mouillée. Je le suce longtemps, j’adore sentir sa bite au fond de ma gorge et l’avaler tout entière. Elle est longue et belle, on dirait qu’elle a été faite sur mesure pour ma bouche. Au bout d’un long moment de va et vient entre ma chatte, mes seins et sa queue, et plusieurs orgasmes pour moi – ça peut durer jusqu’à 1 heure – il donne enfin le signal « J’ai envie de te prendre maintenant ». La plupart du temps, je lui offre mes fesses, bien cambrée et écartée devant lui dans une des positions que je préfère. Je sens derrière moi son membre dur et chaud qui s’enfonce et me lamine. Il jouit très vite et lance un cri qui m’impressionne à chaque fois. J’aime ce mélange de virilité et de joie enfantine en lui. Sous ses mains et sa langue, j’ai pris conscience de ma puissance et de mon animalité. Il a fait de moi une femme.
 
 
 
 
           J'imagine bien ke j'aurais pu vous croiser de front dans le parking. J'aurais pas baissé les yeux c'est sur. L'odeur de votre sillage en disait long sur vos projets. Je vous aurez suivi par l'escalier, quatre à quatre, et j'étais deja là dans l'ombre de la porte. Vous êtes passés sans me voir, grisés par l'épreuve à venir. La pointe de ma shoes a empêché le battant de se claquer complètement.
 

            J'ai entendu le ton de vos voix sans comprendre. Tu étais belle dans la robe k'il t'a demandé de porter. Tes griffes ne l'avaient pas déchirée.
 
 
            L'encens m'a enervé. Comme la fumée de l'incendie arrache et brouille les naseaux du fauve ki suit ses proies à l'odeur. J'ai du m'approcher plus vite ke je l'avais imaginé. Guidé par les vollutes bleu-brouillard, j'ai instinctivement trouvé la braise au bout du baton. Je l'ai écrasée avec mon pouce. Puis j'ai regardé de votre coté, fébrile.  
 


 

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        Allez, faut vraiment ke j'me mette à lire. Ke j'nourisse un peu mon esprit. J'peux plus attendre maintenant, sinon ma cervelle va se changer en bouillie.

 

 

 

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        Fumer, c'est bien !

        Fumer tous les jours, ça craint !

       

 

 


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           C'est zarb en ce moment, j'arrete pas de me mettre mes potes à dos et j'comprends pas cke j'fais pour. J'dis juste cke j'pense, cke j'vis, cki me blesse, et ils me trouvent blessant ou agressif. Et j'vois pas cke j'ai dis de si grave, à chaque fois.

 

           Ca me rappelle kan j'avais la rage a fleur de peau. Kan j'm'emportais d'un coup et ke j'partais en live paske j'avais ete vexé par un truk ki m'avait fait mal. J'frappais comme un déchéné. Après j'regrettais a donf. J'pleurais de rage et de tristesse d'etre impulsif. C'est terrible d'etre impulsif. Les gens se rendent pas compte. Ca fait mal juske dans la moelle kan tu t'es emporté. Après j'me mordais la chair de la main et j'regardais plus personne.

 

           J'ressens ça en ce moment. J'me suis super calmé, j'suis meme devenu posé on dit. Seulement j'dis cke je pense, et ca blesse. Et j'arrive pas a comprendre pourkoi. C'est comme avant, j'maitrise pas l'effet ke j'fais aux otres. Mais en plus, j'comprends pas pourkoi. 

 

 

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Ma façon à moi de kiffer les keums

 

 

YIII

       

 

      Le dire sur un blog anonyme, c'est pas comme le dire en réel. Avant hier, j'ai raconté a mon meilleur pote cke j'ai fais au sauna. Sans les détails et en insistant plus sur le jeu ke sur la force ke ça a pu avoir sur moi. Il a explosé de rire et m'a dit ke j'etais incroyable. Ke j'etais à l'aise avec tout, contrairement à lui. C'etait comme ca ke je voulais k'il le prenne. 

 

        Avant ça, il n'y avait ke deux de mes reufs ki savent ke j'kiffe vraiment ossi les keums. Les seuls en ki j'ai la confiance. Le petit a même compris cke j'fais avec Yohan. Ya kelkes mois, il m'a laissé un petit mot sur mon ordi, pask'il avait peur ke j'flippe ma race de savoir k'il savait :

 

Mon p'tit reuf ke j'aime : "T'inquiête pas [Wajdi], je suis content quand tu te laches. La vie est trop courte. Faut po s'prendre la tête. On est comme la nature nous a fait, et toi ça fait déjà longtemps qu'on sait que t'es un halouf. T'es notre petit halouf à nous. Depuis toujours et pour toujours. T'inquiête pas on t'aime".

 

         Moi, j'dis : kan on a des reufs comme lui, on est le roi du monde.

 

         

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Ma façon à moi de kiffer les keums

 

YII

 

 

 

             J'sais pas trop vous expliker. Kan elles vivent à deux, l'identité homosexuelle écrase l'identité hétéro aux yeux des otres. T'es vu d'abord comme un gay refoulé. Et ton amour sincère des meufs est piétiné.

 

              Ma vision de ma sexualité comme je l'ai dite hier, je la sens comme ça depuis longtemps. Mais j'ai ossi toujours douté. Je craignais de me mentir à moi même. Maintenant, le temps vient dire ke mon kiff des keums, comme mon kiff des filles est stable et continue. Et j'trouve ke j'ai le droit maintenant de dire ke je suis bisexuel, sans k'on me regarde de travers en insinuant ke je suis un PD ki s'assume pas.

 

 


Lire le début du coming out

 


 

 

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Ma façon à moi de kiffer les keums

 

YI

 

 

                 Il est donc temps de faire mon coming out :

 

                 Eh oui, je l'avoue (malgré ke je vive pas ca comme une faute), je suis hétérosexuel. Comme on dit, j'en tire pas de gloire ni de honte particulière vis à vis de vous. J'espère ke vous saurez m'accepter tel ke je suis. Et si c'est pas le cas, je serai triste mais ca m'empechera pas de vivre ce ke j'ai a vivre. C'est comme ça, j'ai pas choisi, c'est vraiment les meufs ke je kiffe pour faire l'amour au quotidien.

 

                 Comme à mon avis beaucoup d'hétéros, il m'arrive d'avoir des pulsions pour des keums. Alors je me tape une branle en pensant à eux (j'adore), ou je me chasse une petite proie masculine, paske dès ke t'es un peu sûr de toi et décidé, c'est vraiment super simple. Contrairement à l'hétéro classik, j'ai pas de tabou intérieur sur l'idée de me frotter à un mek, donc je le fais, plutôt ke de refouler. C'est preske toujours un vrai plaisir de niker un gars, mais ossi d'etre tendre, et plutôt ke d'en ressentir de la honte, c'est de la fierté ke je ressens après l'avoir fait.

 

                  En plus de ca, je ne suis pas dénué d'affectif vis à vis des garçons. Je place l'amitié très haut dans mes valeurs et il m'arrive de dire je t'aime à un gars avec ki je ne couche pas. Je t'aime d'amitié. Cette amitié d'homme me soutient beaucoup pour tout. Elle me rassure face au discours des femmes de ma jeunesse, ki prétendaient ke l'homme (mon sexe) est un monstre égoïste et brutal. Ce ke je suis sûr de ne pas etre.

 

                 

 

 La fin du coming out

 

 

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Ma façon à moi de kiffer les keums

 

V

 

 

        Je ne sais pas pourkoi, mais je pense ke depuis le début, Xelias, tu as capté mieux ke d'otres ki j'etais vraiment dans ma sexualité. Alors j'te laisse faire l'intello de service, car tu le fais beaucoup mieux ke moi. En tout cas, kan j'ai lu ton comment, je me suis vraiment reconnu.

 

Xelias : A mon tour de squatter le blog de Wajdi. De mon point de vue, le débat qui oppose ces derniers temps Wajdi à quelques lecteurs tient dans ce qui constitue le fonds de l'identité de Wajdi. Au fond de lui, est-il plutôt un homosexuel refoulé qui se cache derrière une façade d'hétéro en se refusant aux appels de la tendresse entre hommes ? Ou n'est-il que ce qu'il veut bien affirmer, un vrai bisexuel - c'est-à-dire un hétérosexuel, un homme qui aime les femmes mais qui a besoin de temps en temps des mecs pour vivre des moments plus forts et plus virils ?

J'aime bien les raisonnements psychanalytiques (même si je n'y connais pas grand chose) donc je pourrais très bien aller dans le sens de ceux qui disent que Wajdi n'est pas ce qu'il prétend être. Et pourtant, non. Pour l'instant, dans tout ce qu'il dit - et on peut dire qu'il s'est déjà beaucoup livré - je ne vois pas de quoi remettre en cause sa thèse. J'ai l'impression que vous cherchez à interpréter son parcours en fonction du votre (un long chemin vers l'acceptation et la réalisation de votre homosexualité) alors que son parcours à lui était plutôt l'inverse. Je pourrai comparer avec mon propre parcours : quand j'étais plus jeune, c'était relativement facile pour moi de suivre le jeu social et de sortir avec des filles (quand elles voulaient bien sortir avec moi...) mais rien que l'idée de signifier à un mec qu'il me faisait envie, par un mot ou par un geste, ça me paralysait immédiatement. Parce que ça signifiait trop de choses pour moi, ça me révélait dans toute ma nudité. Déjà à l'époque je me disais que c'était beaucoup plus facile à deux hétéro de se branler ou de faire des trucs ensemble parce que, pour eux, ça n'était qu'un jeu. Alors que pour moi, c'était tout sauf un jeu.

Et Wajdi semble correspondre à ce comportement inversé. Décomplexé envers les mecs (enfin, ce n'est pas le mot, mais disons qu'il n'avait aucun problème pour se faire des jeunes mecs), mais intimidé par les filles, ne sachant pas comment s'y prendre. Non pas parce son hétérosexualité est un tabou qui doit tomber mais parce qu'au contraire, comme tous les hétéro, il ressent pleinement la différence homme-femme mais pour mieux la vivre (et non pour se contenter de l'univers masculin).
Bref, ce n'est pas parce que sa part homosexuelle est cachée qu'elle représente forcément la vérité de son être !

J'ai souvent pensé que, pour certaines personnes, l'opposition actif/passif était plus structurante, plus importante que l'opposition hétéro/homosexualité. Je trouve que ça colle assez bien à Wajdi. Même si l'opposition connu/secret couvre l'opposition hétéro/hommo, quand il "chasse" de la "gazelle" mâle, quand il domine son adversaire/partenaire, il ne descend pas de son rôle de mâle dominant, il continue - avec des mecs - un comportement qui est socialement assez valorisé avec des filles. C'est vraiment quand il est avec Yohan qu'il franchit une vraie barrière - dont il a conscience vue la manière dont il en parle : c'est dans ces plans-là que l'autre Wajdi apparaît véritablement.

Mais ce Wajdi est-il le véritable Wajdi ? Le Wajdi refoulé à cause de tabous qu'il faudrait soi-disant faire tomber ? Ou un Wajdi encore déformé par l'image qu'il veut donner de lui, un Wajdi-écran qui se refuse à laisser aller sa tendresse pour les hommes, seule véritable issue pour lui ? Rien de tout cela selon moi : il y a bien une tension entre les deux pôles de l'identité de Wajdi mais je persiste à penser que, dans son cas, l'aspect refoulé (de moins en moins refoulé puisqu'il le vit dans la réalité avec Yohan et puisqu'il en parle ici...)
n'est pas sa "véritable" identité mais juste une part de lui avec laquelle il doit faire avec.

Pour finir ce commentaire, voici quelques citations tirées d'un résumé de l'oeuvre de Jung (un psychanalyste disciple de Freud mais avec qui il a brutalement rompu), au sujet de "l'ombre" (une des figures de "l'autre" que chacun porte en soi, dans son inconscient - selon mon interprétation le Wajdi homosexuel, et plus précisément le Wajdi soumis) :

"Les figures de l'ombres ont des traits de caractère et des façons d'agir qui sont la contre-partie de la personnalité consciente. Elles sont d'autant plus accentuées que le conscient est davantage unilatéral. En les analysant, on découvre qu'ils incarnent des pulsions refoulées, mais aussi des valeurs que le conscient rejette. Aujourd'hui où le modèle est plutôt celui d'un individu agressif et sexuellement épanoui, l'ombre se forme du côté de la faiblesse et du sentiment. S'il est vrai que l'ombre d'une vieille dame retenue et timide peut être une danseuse de flamenco, une personnalité puissante peut avoir dans son ombre un enfant débile.

Il ne faudrait pas en conclure que l'ombre est l'opposé du conscient. Elle représente plutôt ce qui manque à chaque personnalité. Elle est pour chacun ce qui aurait pu vivre et qui n'a pas vécu. En cela, elle met en scène la question d'identité : qui es-tu par rapport à celui que tu aurais pu être ? Qu'as-tu fait de ton frère ? (no comment...)

Cette question dépasse le refoulement, elle attire l'attention sur ce qui naît à partir d'un choix. On observe, en effet, que chaque position engendre son contraire. L'ombre accompagne l'homme et figure auprès de lui la conséquence de ses choix. (...)

Dans cette dialectique il arrive que l'ombre se projette sur un partenaire concret et déclenche ainsi un attachement qui est l'une des formes de l'homosexualité. Il arrive aussi que l'ombre renverse l'ordre établi et s'empare du conscient de façon temporaire ou provisoire. On assiste alors soit à des comportements contradictoires, soit à un véritable bouleversement de personnalité. La deuxième moitié de la vie connaît de ces "conversions" (exemple : un cadre qui a passé son temps à licencier des gens qui devient bouddhiste à 40 ans, ou qui lâche tout pour une mission humanitaire à l'autre bout du globe).

En général, la prise de conscience de l'ombre provoque des conflits qui mettent en cause les habitudes, les croyances, les liens affectifs et plus radicalement les divers miroirs de la conscience de soi. L'expérience de ce qui a été refoulé ou de ce qui n'est encore jamais venu au conscient désarticule le moi, lui fait perdre ses repères et le plonge dans l'obscurité.

Cette expérience est la porte du réel. le conflit dû à la prise de conscience fait sauter les identifications imaginaires. La connaissance de soi est un processus qui conduit à composer avec l'autre en nous."


A l'opposé de l'ombre, il y a la "personna" - selon mon interprétation le Wajdi public, hétérosexuel, viril, macho sur les bords (et qui déborde sur le Wajdi homo quand il chasse de la gazelle.... décidément je ne supporte pas ce genre de comparaison...)

"On peut dire, sans trop d'exagération, que la personna est ce que quelqu'un n'est pas en réalité, mais ce que lui-même ou les autres pensent qu'il est. Elle résulte d'une mise au point progressive et dure aussi longtemps que les échecs extérieurs ou que la poussée interne de l'ombre ne la mette en question. Le conscient ignore alors jusqu'à quel point il s'est identifié à un rôle et à une image; il n'a pas davantage les moyens de savoir si cette apparence lui convient ou non.

Il ne s'agit pas de supprimer le masque, mais de ne plus s'identifier à lui, c'est-à-dire de ne plus utiliser le rôle social et le langage pour lui tenir lieu de sujet."

 



S'il fallait commenter tout cela en relation avec Wajdi, il y en aurait pour des pages, je suppose. Mais quelques précisions quant à mon point de vue. Déjà, tout cela n'est plus vraiment valide pour Wajdi puisque cette ombre n'est plus inconsciente : il la vit et il en parle. Donc, d'une certaine manière, il a réussi à composer avec elle, à la laisser s'exprimer d'une manière qu'il maîtrise. Ensuite, si j'ai bien compris, Jung prend bien soin de préciser qu'il ne faut ni s'identifier avec cette ombre - pas plus qu'avec la personna - ni les rejeter complètement. l'ombre n'est pas la vérité de notre identité, pas plus que la personne n'est qu'un mensonge social qu'il faudrait renier. Il faut plutôt réussir à établir un jeu dans tout ça (au sens mécanique : quand il y a un peu de place entre deux pièce et que ça bouge, et aussi au sens premier : quand on ne s'identifie pas à un rôle et qu'on peut avoir du recul).

Et je crois que, mine de rien, c'est ce que Wajdi fait au jour le jour en tenant ce blog, en prenant du recul avec tout ce qu'il vit, en réfléchissant sur d'où lui viennent toutes ces pulsions et comment il les vit.

 

      Merci Xelias, c'est sur, t'es un surdoué ! Si tu savais combien d'heures j'ai passé pour comprendre ton texte. Maintenant, j'suis bon pour me réinscrire en fac, directement en thèse mdr.

 

 

La suite du coming out 


 

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Ma façon à moi de kiffer les keums

 

IY

 

 

         J'ai réfléchis longtemps à vos kestions car ce serait bien pour moi ke j'arrive à être sûr de ma façon d'aimer les gars, et de l'affirmer sans honte au monde.

 

Boby : Je ne peux pas croire, Wajdi, quand tu dis : "J'ai commencé ma sexualité avec des gars. C'était beaucoup plus accessibles pour moi. Je me tapais des p'tits keums paske les filles je voyais pas comment j'y arriverai "... Tu présentes les choses comme si tes premiers actes homosexuels n’avaient été accompagnés d’aucune culpabilité. Jamais, tu m’entends, jamais je n’ai rencontré un mec qui n’ait un minimum souffert de la transgression morale et sociale que ceci représente...

          

            J'aurais culpabilisé si je m'étais dit à l'épok "olala ça craint de se branler avec des meks, peut-être ke je suis PD". Mais jamais j'ai envisagé ke c'etait possible. Jamais je me suis identifié à un homosexuel. Je crois ke c'est ce ki explike cela. Dans ma famille, très stricte sur tout, il yavait un etrange espace de liberté. Mes parents étaient aveugles sur cette kestion et ils m'ont transmis ça. Je me frottais a des keums sans voir k'il yavait là koike ce soit d'homosexuel. C'était assez confortable. Si j'prends l'exemple de Samuel par exemple, mon deuxième keum, j'ai fermé ma gueule pour lui. Mais si j'avais parlé, j'm'en serais plutôt venté k'excusé. J'étais fier d'avoir ce keum a ma botte. J'trouvais k'c'était normal paske j'me considérais comme un seigneur. Et j'ai jamais pensé k'il était PD lui non plus.

  

Boby : J’ai du mal à comprendre ton ressenti. Les femmes ne sont ni une piscine tumultueuse, ni un nouveau continent à conquérir. Pour continuer dans les métaphores, elles sont plutôt le sol sur lequel on évolue, un sol prévenant qui empêche les chutes et les foulures... Elles sont partout AVEC nous... Et puis, je l’ai tant de fois constaté : les gays ont très souvent eu une enfance entourée de femmes... Beaucoup plus souvent qu’entourés par des hommes. Je dirais même que, dans un premier temps, ce sont les hommes qui leur font peur. Ils représentent potentiellement tous les dangers... (...) Tu as vécu de drôles de choses. Moi, vois-tu, les " keums " c’était ou bien des proies potentielles, ou bien d’effroyables menaces. Jamais je n’ai pu m’appuyer sur de telles béquilles.

 

             Pas pour moi Boby. Les keums ont été mon oreiller. Je dormais entouré de leur odeur. J'ai vécu avec eux. Et on partageait la meme force. Autour de moi, les femmes étaient dévalorisantes des hommes. Pask'elles en avaient peur. J'ai pu voir à kel point elles se trompaient sur eux. Je n'ai pas cru à leurs mensonges kan elles disaient un coup ke les hommes étaient cruels, égoïstes, un coup k'ils étaient faibles. Moi j'expérimentais l'inverse chaque jour. ILS m'ont recueillis. Les femmes ke j'ai eu autour de moi comprennaient aussi mal les hommes ke Fiso les aime. C'est pour ça ke je la kiffe, et c'est pour ça ke je kiffe ma meuf ki est comme elle sur ce plan là. Des vraies femmes koi.

 

Fiso : tu parles des femmes comme si elles étaient encore un but à atteindre. Or, tu AS une femme, avec laquelle tu écris que tout se passe bien, sur tous les plans. Pourquoi parles-tu de tumulte alors ?

 

             Oui pour moi, les femmes restent toujours à conquerrir. Celles ki m'ont entouré m'ont trop trahis pour ke je leur fasse confiance facilement. Elles sont la différence. C'est ossi ce ki fait leur intéret bien sûr, et leur charme. Boby est encore tout englué dans la fusion maternelle au point de pas s'envisager seul. Il voit les femmes comme une protection et les hommes comme une menace. Ma mère à moi, je l'ai vécu comme nocive. Et depuis mon article sur elle, je vois trop k'elle a rien de supérieur aux autres, contrairement à ck'elle m'a laissé croire.

 

Rob : Je suis d'accord avec toi Wajdi. Les filles ont plus les pieds sur terre que les garçons et plus forte.

Elles représentent en effet la vie, d'ailleurs la quasi des guerres sont le fait des mâles (à l'exception il me semble des massacres au Rwanda).

 

             Je ne sais pas où t'as vu k'on est d'accord Rob, car je pense exactement l'inverse. Ce discours ke tu tiens, c'est celui de ma reum. Tu te rends pas compte combien tu te dévalorises en tant k'homme en le reprennant. L'homme n'est pas un petit poussin fragile ki s'abrite sous une aile de poule. L'homme n'est pas non plus un monstre. Où t'as vu ça ?

 

Fiso : Quelle est cette blessure dans ton coeur qui ne s'est pas refermée ? J'ai le sentiment que tu compenses, avec hommes ou femmes, mais ce n'est qu'une compensation. Il s'est passé un évènement que tu as vécu comme un rejet. Et tu cherches dans le regard des autres une reconnaissance que tu crois ne pas mériter.

 

              La blessure dans mon coeur ki ne s'est pas encore refermée, c'est le sentiment de vivre à la place d'un autre. A part Shadock, je ne vois pas ki peut comprendre cke je dis là, et c'est très bien comme ça pour le moment.

 

 

 La suite du coming out

 


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Ma façon à moi de kiffer les keums

 

III

 

 

 

 

               L'honneur est kelkechose de très fort pour moi. C'est une prison kan on en a peu, kan on passe beaucoup d'énergie à sauver les miettes face au groupe. On se débat, on s'agite d'autant plus k'on est faible. Ca n'a pas été mon cas. De l'honneur, j'en ai distribué aux autres. Même dans la misère. Paske je ne déroge pas à mon éthik. Je me respecte profondément, avant de me faire respecter. 

 
               L'honneur devient alors un jeu. Puissant paske dangereux. Une falaise au bord de lakelle, on s'amuse à aller. J'aime en garder la maîtrise, et parfois m'y perdre, raisonablement.
 
 
               Pour les méditerranéens, il ya des choses inconcevables. Ca ne veut pas dire k'elles sont interdites, ça veut dire k'elles doivent absolument rester secrètes. Mais ce secret leur donne ossi une force k'elles n'auraient pas dans la transparence. Aimer en secret est kelkechose ki me transperce avec douceur. Alors k'être gay au grand jour, ça m'excite pas du tout.
 
 
                Je ne nie pas, Oh!, mon "homophobie intériorisée". J'ai commencé ma sexualité avec les keums comme je t'ai dit. C'etait facile, et sans le tabou, peut être ke je m'en serais contenter, va savoir. Si c'est le cas, alors, je remercie le tabou. Infiniment. Car j'aurais pas découvert toute la profondeur, la complexité, la force et le régal, de l'amour avec les femmes. Ki reste bien supérieur pour moi à la branle entre potes.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ma façon à moi de kiffer les keums

 

II

 

 

               Cette vidéo parle mieux ke des mots. Pour rappeler le contexte.

 

 

 

 

 
 

 

La suite

 

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Ma façon à moi de kiffer les keums

 

 I

 

 

 

 

          Sur ckou là, vous m'avez filez du fil a retordre. Il a fallu du temps pour pouvoir répondre a vos kestions (Mon pote Oh!). Ke j'fasse des nouvelles expériences, avec des nouvelles sensations pour etre vraiment sur.

          

           J' vais prendre kelkes articles pour expliker ma façon à moi de kiffer les keums. Voici le premier.

 

 

           Je me suis plongé dans les gorges de l'enfer. C'est comme ça ke j'imaginais avant les saunas gays. J'étais sûr ke je serai maté par tout le monde, en particulier des vieux vicieux ki ne mouillent plus ke des yeux. Ke je serai super mal à l'aise. Recrokevillé dans mon coin. C'est tout l'inverse ki s'est passé. J'étais aussi à l'aise la ke dans les vestiaires de mon club. Le temps de prendre ma douche et j'ai direct engagé la conversation avec un keum. Même pas eu le temps de me faire mater, juste me rendre compte ke j'etais un mec normal au milieu de gens normaux.

 

            J'pense ke j'ai foncé paske j'voulais être celui ki décide. Lui n'aurait pas engagé la conversation. Il attendait k'on le choississe.

 

            J'sais pas cki m'a guidé vers lui... mais surement pas le hasard. Il avait un corps ke je connaissais : 12% a vu d'oeil sur une balance impédancemètre.

 

            On s'est touché amicalement en discutant, puis sensuellement. J'étais subjugué d'apprendre k'il faisait de la boxe. Vous aviez beau me l'avoir dit (Combat !) j'coyais pas ke yavait des boxeurs gays en dehors de moi. Puis on s'est isolé.

 

            J'ai été à l'aise avec lui comme je l'aurais été avec moi. Une immense envie de le respecter. J'ai été dense dans mes caresses et mes calins. Il s'est abandonné complètement. On a du passer trois ou quatre heures a faire l'amour ou se caliner. Il s'est endormi dans mes bras.

 

            C'était très fort pour moi. J'ai ressenti pour lui une amitié intense. Il aurait pu etre un pote de longue date. Exaltés par le désir et la force du sentiment, trankils de complicité installée, de confiance ki a résisté à l'épreuve du temps, nous aurions passé à l'acte à cet instant-là. Pour nous prouver jusqu'où notre amitié était capable d'aller.

 

              Seulement voila, je ne connaissais rien de lui. Tout cke j'imaginais ne pouvait être ke faux. Kelke part, il était exactement moi-même, avec deux ou trois ans de moins, un autre job, une autre vie.

 

              Ce moment a libéré des choses en moi. C'est vrai. Il m'a touché. Extrêmement. Et s'il fallait ke je tombe un jour amoureux d'un homme, ça aurait pu être de lui. Il m'a dit ke ça faisait longtemps k'il avait pas été aussi bien dans les bras de kelk'un. En plus du reste, je l'ai embrassé et sucé, ce ke je ne fais jamais avec les garçons.

 

               J'lui ai dit ke j'aimerais rester en contact avec lui, il n'a pas su dire k'il ne le voulait pas. J'étais vraiment dans la relation, j'avais envie de le découvrir, le connaître. Il voulait l'éviter absolument.

 

                Le soir, dans mon pieu, j'étais trop bien avec ma meuf contre moi, tout ck'on partage, la connaissance réelle de l'otre, pas des films k'on se tape dans la tête. J'peux dire k'on se connait vraiment même si on a nos secrets l'un pour l'autre, c'est ke des demi-secrets.

 

                 Lui, il semble déjà condamné à rester seul, même avec kelk'un. J'ai eu le sentiment k'il cherchait de l'impossible. Ke probablement il le trouve régulièrement. K'il était là comme dans un rêve et ke ce rêve ne doit surtout pas devenir réel. J'imagine k'il est tellement différent dans la vraie vie ke ce k'il a été dans mes bras, contre mon coeur. Et k'il sait ke demain ou la semaine prochaine, ou dès k'il aura du temps libre, il pourra rêver à nouveau. Moi, je retournerai dans cet endroit, mais ce sera pas demain. Car le souvenir de lui va me nourrir encore longtemps. Je crois avoir emmené avec moi tout le concret ke je pouvais en retirer. Je veux dire son sang, ses os et sa chaire, son énergie. Pas son image.

 

                 Je me suis vraiment laissé vivre ce moment. Mais je ne suis pas dupe. Ce n'est pas de lui ke j'ai été amoureux. Lui ke je ne connais pas. C'est de moi-même. Il était vraiment mon double. A travers lui, c'est moi ke j'ai kiffé.

 

 

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Trop fort !



Pateauger dans l'eau kel kiff !






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