Mardi 18 septembre 2 18 /09 /Sep 08:48

 

Ma façon à moi de kiffer les keums

 

 I

 

 

 

 

          Sur ckou là, vous m'avez filez du fil a retordre. Il a fallu du temps pour pouvoir répondre a vos kestions (Mon pote Oh!). Ke j'fasse des nouvelles expériences, avec des nouvelles sensations pour etre vraiment sur.

          

           J' vais prendre kelkes articles pour expliker ma façon à moi de kiffer les keums. Voici le premier.

 

 

           Je me suis plongé dans les gorges de l'enfer. C'est comme ça ke j'imaginais avant les saunas gays. J'étais sûr ke je serai maté par tout le monde, en particulier des vieux vicieux ki ne mouillent plus ke des yeux. Ke je serai super mal à l'aise. Recrokevillé dans mon coin. C'est tout l'inverse ki s'est passé. J'étais aussi à l'aise la ke dans les vestiaires de mon club. Le temps de prendre ma douche et j'ai direct engagé la conversation avec un keum. Même pas eu le temps de me faire mater, juste me rendre compte ke j'etais un mec normal au milieu de gens normaux.

 

            J'pense ke j'ai foncé paske j'voulais être celui ki décide. Lui n'aurait pas engagé la conversation. Il attendait k'on le choississe.

 

            J'sais pas cki m'a guidé vers lui... mais surement pas le hasard. Il avait un corps ke je connaissais : 12% a vu d'oeil sur une balance impédancemètre.

 

            On s'est touché amicalement en discutant, puis sensuellement. J'étais subjugué d'apprendre k'il faisait de la boxe. Vous aviez beau me l'avoir dit (Combat !) j'coyais pas ke yavait des boxeurs gays en dehors de moi. Puis on s'est isolé.

 

            J'ai été à l'aise avec lui comme je l'aurais été avec moi. Une immense envie de le respecter. J'ai été dense dans mes caresses et mes calins. Il s'est abandonné complètement. On a du passer trois ou quatre heures a faire l'amour ou se caliner. Il s'est endormi dans mes bras.

 

            C'était très fort pour moi. J'ai ressenti pour lui une amitié intense. Il aurait pu etre un pote de longue date. Exaltés par le désir et la force du sentiment, trankils de complicité installée, de confiance ki a résisté à l'épreuve du temps, nous aurions passé à l'acte à cet instant-là. Pour nous prouver jusqu'où notre amitié était capable d'aller.

 

              Seulement voila, je ne connaissais rien de lui. Tout cke j'imaginais ne pouvait être ke faux. Kelke part, il était exactement moi-même, avec deux ou trois ans de moins, un autre job, une autre vie.

 

              Ce moment a libéré des choses en moi. C'est vrai. Il m'a touché. Extrêmement. Et s'il fallait ke je tombe un jour amoureux d'un homme, ça aurait pu être de lui. Il m'a dit ke ça faisait longtemps k'il avait pas été aussi bien dans les bras de kelk'un. En plus du reste, je l'ai embrassé et sucé, ce ke je ne fais jamais avec les garçons.

 

               J'lui ai dit ke j'aimerais rester en contact avec lui, il n'a pas su dire k'il ne le voulait pas. J'étais vraiment dans la relation, j'avais envie de le découvrir, le connaître. Il voulait l'éviter absolument.

 

                Le soir, dans mon pieu, j'étais trop bien avec ma meuf contre moi, tout ck'on partage, la connaissance réelle de l'otre, pas des films k'on se tape dans la tête. J'peux dire k'on se connait vraiment même si on a nos secrets l'un pour l'autre, c'est ke des demi-secrets.

 

                 Lui, il semble déjà condamné à rester seul, même avec kelk'un. J'ai eu le sentiment k'il cherchait de l'impossible. Ke probablement il le trouve régulièrement. K'il était là comme dans un rêve et ke ce rêve ne doit surtout pas devenir réel. J'imagine k'il est tellement différent dans la vraie vie ke ce k'il a été dans mes bras, contre mon coeur. Et k'il sait ke demain ou la semaine prochaine, ou dès k'il aura du temps libre, il pourra rêver à nouveau. Moi, je retournerai dans cet endroit, mais ce sera pas demain. Car le souvenir de lui va me nourrir encore longtemps. Je crois avoir emmené avec moi tout le concret ke je pouvais en retirer. Je veux dire son sang, ses os et sa chaire, son énergie. Pas son image.

 

                 Je me suis vraiment laissé vivre ce moment. Mais je ne suis pas dupe. Ce n'est pas de lui ke j'ai été amoureux. Lui ke je ne connais pas. C'est de moi-même. Il était vraiment mon double. A travers lui, c'est moi ke j'ai kiffé.

 

 

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Publié dans : Blogothérapie
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