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Publié dans : Divers
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Commentaires

mdr....
commentaire n° :1 posté par : domeki le: 29/09/2007 à 16h01
lol l etai bien golri ta vidéo!
commentaire n° :2 posté par : nikola le: 29/09/2007 à 16h43

ce blog commence à tourner en eau de boudin


Entre wadji qui dit maintenant ne pas se sentir homo, et ses interlocuteurs attitrés(sa cour?) qui déroulent leur science, leur goût de s'écouter écrire, leur susceptibilité pour un mot mal compris et qui , là encore, en font des tonnes pour s'expliquer, dire leur ressenti et tutti quanti..


on se prend trop la tête ici! Prenez plutôt vos bites et vos culs!!

commentaire n° :3 posté par : jmaster75 le: 01/10/2007 à 11h25

Ce blog tourne pas en eau de boudin. Il connaît une petite panne passagère, comme une respiration. Et j'aime pas tes insultes, jmaster75. En matière d'exutoire, je préfère celui que m’avais suggéré Wajdi, il y a quelques temps : la branlette.


Et ne te déplaises, je m'autorise ce soir une petite contribution, qui se veut un coup de pouce à Wajdi, parce que je l'aime, et à son blog, parce qu'il rassemble des gens biens qui l'aiment tout autant, tel qu'il se montre et tel qu'il est.
 
Ce texte, Wajdi, je l'ai écrit comme un petit détour – à la façon de cet été – vers l’un de mes plaisirs préférés… l’eau. Dans sa version natation.
Et comme chaque fois que j'ai déposé des coms sur ton blog, je le fait avec du respect pour toi et tes lecteurs. Même si j'ai le sentiment de risquer d'en décontenancer plus d'un... Voilà de quoi il s'agit :


Si toi tu as de tout temps vécu avec un corps de prince, à en jouer et à en jouir, j’ai, moi, attendu mes 30 ans pour m’intéresser à mon corps, pour m’y attaquer, et essayer d’en faire quelque chose. En fait, quand me sont apparus des enjeux de séduction. Et je l’ai fait – concours de circonstances - en m’initiant à la natation, puis en devenant, peu à peu, un pratiquant aguerri.


Ce que j’aime, en nageant, c’est la sensation de glisse que cela procure, sensation qui, avec le temps, au fil de tes progrès dans la coordination des mouvements, de la puissance que tu acquières, devient ludique, intuitive, finalement jouissive. Mais c'est un long apprentissage.


Au début, tu t’y mets par la brasse, parce que c’est la nage que t’as appris à l’école, parce que la poussée croisée des jambes et des bras te permets de ressortir fréquemment la tête de l’eau, de reprendre simplement ta respiration. Quand tu t’essayes au crawl, au début, tes mouvements sont rapides, saccadés, incohérents, ils t’essoufflent : les jambes vivent leur vie, incontrôlables, et t’épuisent à ton insu. Tu es fier de tes premières longueurs, mais tu sens bien que tu perds une énergie folle dans une agitation stérile. Alors tu repars à la brasse, pour reprendre le contrôle de ton souffle. Puis tu y reviens, tu t’y essayes encore, puis encore, peu à peu, tu perçois au milieu de tes mouvements impétueux deux ou trois poussées à l’efficacité nouvelle, tu cherches à comprendre d’où elles viennent, à les cerner, à les reproduire, tu te concentres sur elles, tu commences à ressentir « la chose ». Tu la sens entrer en toi. Après plusieurs semaines, tu prends goût à ainsi danser le crawl dans le bassin, tu règles ta respiration, tu l’alternes, un coup à droite, un coup à gauche. Les nageurs confirmés continuent à te dépasser, leur vélocité reste un mystère, mais tu éprouves déjà des sensations de glisse qui deviennent agréables, tu deviens maître de toi et de l’eau.


Pendant 10 ans, j’ai ainsi nagé presque chaque jour crawl et brasse, découvrant avec mon corps, au fur et à mesure, les inflexions et les cambrures qui permettaient d’allonger les mouvements, les ondulations qui procuraient des sensations aériennes. A Budapest, je nageais au petit matin, dans un grand bassin extérieur, en toute saison. Et ces sensations éprouvées sous la lumière des projecteurs, quand la neige tombe et se mêle aux volutes au dessus de l’eau, restent à jamais imprimées sur ma peau. J’ai vu ainsi mon corps se transformer, au point de parvenir presque à l’aimer.


J’ai attendu d’avoir 40 ans pour me mettre au dos crawlé, découvrir ses vertus relaxantes et équilibrantes. Et au papillon : ma fierté. Cette nage, si dure à dompter, si dévorante. L’apprentissage fut laborieux. Observer, reproduire, se noyer sous l’effort, recommencer, observer encore, éprouver, ressentir, un mouvement, puis trois, puis cinq, 10 mètres, 25 mètres, finalement 50 mètres - qui te mettaient à plat, mais tu les avais fait ! Renouveler l’exploit, une fois encore, chaque jour une fois, puis chaque jour deux fois, puis une séance entière, dédiée. Et là, tu deviens comme un seigneur du bassin, le mouvement est ample, il embrasse toute la ligne, l’eau ne peut plus rien contre toi, c’est toi qui la domines et qui domines ton corps, c’est la mer qui s’ouvre devant toi. Et ton corps connaît sa deuxième métamorphose, t’y acquières des muscles que je ne saurais pas nommer, mais tu découvres qu’ils te permettent de mettre le turbo dans toutes les autres nages.


A 42 ans, je n’ai jamais aussi bien nagé, jamais aussi vite ni avec autant de fluidité et de puissance mêlée, et je n’ai jamais autant accepté mon corps.


Il y a aussi dans l’eau une autre magie : celle de ces corps qui se côtoient, qui se frôlent, qui s’impactent parfois quand la promiscuité est trop forte, mais qui le plus souvent se caressent à peine quand, le temps d’un dépassement, ils se faufilent entre deux. Les corps sont beaux en général dans l’eau. Même quelconques, l’extension et l’apesanteur leur donnent une certaine majesté. En fait des corps chorégraphiés.


Il m’arrive souvent aujourd'hui d’être le plus rapide de ma ligne d’eau, voire du bassin. Sauf quand des clubs larguent leurs champions et me rappellent aussitôt à une réalité plus humble. Mais laisse moi oublier l’humilité le temps de ce billet.


Entre nageurs, dans l’eau, en se croisant les regards se croisent les premiers, et souvent se comprennent. Les contacts se font moins hasardeux. Parfois naît du désir. Certains recherchent ça, la piscine n’est que prétexte. Ce n’est pas mon cas, et jamais je ne déserte le bassin sans être allé au bout de mon programme. Je compte sur le hasard pour retrouver sous les douches les regards croisés sous l’eau. Ou d’autres regards.


Parfois, quand l’évidence est trop forte, comme vendredi dernier à Roger Legall, au Sud de Paris (à une heure où l’affluence est faible et… où il n’y a pas de mômes !) dans le renfoncement des douches, les sexes se laissent aller au plaisir de la caresse sous l'eau tiède. Ce vendredi, mon compagnon (qui fut, quelques minutes avant, mon rival de bassin) était splendide, grand et athlétique, gueule de motard, regard caverneux, corps fin et sculptural malgré un âge sans doute proche du mien, un petit maillot orange, légèrement lâche, laissant s’échapper en le soulignant chaque muscle des jambes, de l’aine, du basin et de l’abdomen. Quand c’est comme ça, moi, je me désape tout de suite complètement, je choisis l’explicite, et laisse ma bite se dresser au ciel, à moitié caché par l’angle mort de la douche.


Lui, plus discrètement, a sorti son sbib du maillot, face au mûr d’abord comme pour se dissimuler, l’a empoigné d’une main hésitante, et hésitant encore s’est approché de moi jusqu'à venir saisir mon sexe. Furtivement et restant à l’affût, nous nous sommes branlés l’un l’autre, tantôt concentrés sur nous-mêmes, tantôts tournés l'un vers l'autre. Et avons jouit ensemble. C’était court et frénétique. Nous ne nous sommes pas échangés un mot, à peine un clin d’œil complice à la fin. Pour lui comme pour moi, pris par nos obligations, il n’aurait pas fallu que ça dure d’avantage…


Je suis comme ça, et pire que ça : même quand aucun mec ne me plait vraiment autour de moi, j’aime voir ou savoir que certains me reluquent, bandent ou se branlent, recherchent la connivence. Sans avoir vraiment conquis l’assurance totale de mon corps, comme toi, je me rassure presque chaque jour à cette étable-là.


Tu vois Wajdi, il m’a fallu du temps, mais moi aussi je me nourris aujourd’hui des regards qui se portent sur moi, des mains qui se tendent vers moi, comme je me suis nourri cet été des commentaires où certains de tes lecteurs me flattaient ou me moquaient gentiment, pour finalement devenir mes amis.
 
C’est drôle, quand j’ai dit l’autre jour à mon mec que j’aimais nager le papillon, il m’a répondu que c’était normal, puisque j’étais "exhib". J’avais jamais vu le rapport, mais ça doit être ça : je suis  "exhib", j’aime provoquer – ma face sombre, à moi, sans doute.


Bises. Oh!91
 
 


 

commentaire n° :4 posté par : Oh!91 le: 04/10/2007 à 20h02

grave de chez grave le keum!!! jles meme pas senti venir se coup ci la fin! lol

 

RDV au prochain post!

commentaire n° :5 posté par : K le: 04/08/2010 à 12h31

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