Tiens Xelias, en plus de ma réponse à ton comment. J'kiff plus trop le bonhomme, mais sa chanson me fait toujours pleurer alors j'la partage :

 

Extraits audibles d'une chanson de Faud'erch.

 

Je ne connais pas ce soleil qui brûle les dunes sans fin,

Je ne connais pas d'autre terre que celle qui m'a tendu la main,

Et si un jour je pars d'ici, que je traverse le désert,

Pour aller voir d'où vient ma vie, dans quelles rues jouait mon père,

Moi qui suis né près de Paris, sous tout ce vent, toute cette pluie.

Je n'oublierai jamais mon pays, jamais mon pays.

 

Trop de souvenirs gravés, de cours d'école et d'été,

Trop d'amour pour oublier que c'est ici que je suis né !

Trop de temps abandonné, sur les bancs de ma cité,

Trop d'amis pour oublier que c'est ici que je suis né !

 

 

 

Je sais, c'est con, mais j'suis un sentimental...

 

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       En match, kan je sens ke j'ai le dessus sur l'otre et k'il faut l'achever, je n'hésitais pas une seconde. Jamais mon bras, ni ma jambe, ni tout ce k'il ya de legal a utiliser n'a été retenu kan j'avais l'occasion de finir en KO. Paske c'était la règle, ke l'otre en face l'avait acceptée, ke ça aurait pu etre moi, à egalité.

   

       Par contre, j'ai jamais eu de plaisir, ni même l'envie de rajouter un coup a un homme à terre. Grace a Dieu, c'est interdit dans la boxe. Domage k'il ya pas la même rigueur en politik.

 

        Et oui, les pulsions de l'homme, et au moins depuis Rachida Dati de la femme, ne sont pas toujours très belles. Mais on les a. Il faut leur faire une place, les reconnaitre, meme les pires, pour éviter de céder dans le réel.

 

         Sur cette vidéo, Mme Dati nous montre comme ça l'enthousiasme de se sentir puissante. Comme c'est bon de dégainer avec un gros karcher. Le probleme c'est qu'en face, les soi-disant racailles ke nous sommes n'ont pas signé pour ce combat, inégal.

 

 

         Tout compte fait, je sais pas si à la justice c'est mieux...

         Un Etat, c'est bien plus puissant k'un gun... Que les Français fassent ke ces pulsions (acceptables) ne se transforment pas en passage à l'acte politique !

         Merci pour la France, my bled.

 

         

 

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    Bon c'est pas la peine de s'mentir, de s'voiler la face, de faire celui qu'aurait des sentiments et tout, j'ai grave envie de le niker.

 

     J'ai approché un peu ce soir avec lui, c'est pas encore convainquant mais j'avance vers la clairière. J'raconterai ça dès ke j'pourrai.

 

      Et ce soir, j'ai juste grave envie de le ken !

 

   

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Suite de Hassal en flag :

 

 

         Quand on entraîne quelqu'un, on le connait.

 

         Hier j'ai fait grimper Jason sur le ring pour le chauffer vingt bonnes minutes. Son entraîneur était pas d'accord pour k'il travaille avec moi. Il trouvait ke c'était trop tôt. Moi j'suis pas d'accord. Jason, il est pas trop dans la réalité et il a besoin de redescendre sur terre. On dirait k'il fait de la boxe pask'il aime l'idée de faire de la boxe. Mais il aime pas la boxe. Il est pas à l'aise dedans. Ca se sent à sa façon de pas engager son corps dans le combat. Il reste en retrait. Du coup il se fait souvent mal. Donc j'voulais lui démontrer k'il était loin du but. Juste bloquer ses illusions et lui donner envie de travailler. Sans le décourager.

 

         Et puis surtout, j'voulais jauger ck'il a dans le ventre. Savoir à ki j'ai à faire, vu le plan k'il a fait dans mon dos (voir l'histoire) ; la fin de l'année approche et j'me suis rendu compte ke si j'voulais conclure un truc, j'avais pas tant de temps ke ca à perdre. Le plus rapide pour le connaître, c'était de le boxer.

 

         Il est monté, il s'est casqué, j'ai direct senti k'il était impressioné. Au début, il se la jouait mais incroyable. J'l'ai laissé faire le beau sans mener d'attaque. Il a dû vite se sentir con en comprennant ke s'il s'amenait pas, il se passerait rien. Alors il a osé avancer un peu, s'exposer.

 

          J'suis venu poser tout doux le cuir de mon gant sur les endroits k'il protégeait pas, pour l'inciter d'abord à soigner sa garde. Intérieurement j'lui disais : "concentre-toi Jason, oublie ke t'es beau, oublie ke tes potes te regardent". A la boxe, ya pas besoin de parler. Quand tu penses un truc dans ta tête, l'autre peut le lire dans tes yeux.

 

          A force de sentir mes poings le taquiner dans ses ouvertures, il a commencé a se regrouper un peu. Yavait encore trois fois la place de passer mais j'ai fait comme si j'pouvais plus : j'frappais sur sa garde pour lui faire croire k'il parait. Fallait ke je l'surprotège si j'voulais k'il se détende. Il a enfin compris ke j'allais pas le massacrer (en fait j'y pense seulement maintenant, il pensait peut-être ke j'voulais lui faire manger son coup des fringues dans les vestiaires), il s'est décrispé, et il a contacté le plaisir de s'engager.

 

          Du coup, il s'est mis a attaquer comme un mort la faim. J'ai stoppé ses attaques. Il s'épuisait ; je sais pas ck'il cherchait pendant cette période là ; il a dû croire k'il pourrait m'atteindre. Kan j'ai souris, il a compris ke c'était pas la bonne voie et il s'est mis à réfléchir. Ca y'est j'avais allumé une lueur d'intelligence dans l'oeil de Jason, il y était enfin. Kan il lâchait son inkiétude sur son apparence, il se mettait à réfléchir. C'était un bel exploi de lui avoir fait sentir ça. Il commençait à prendre du plaisir dans notre petit combat. Chaque fois k'il exposait un point vital, j'lui signalais par une caresse. J'amenais vite mon poing ou mon pied sur la touche et je stoppais l'élan juste sur sa peau. J'adore faire ça, frôler le point ke je vise avec la pointe de ma chaussure, ça excerce ma précision et ça m'entraîne ossi même kan l'otre est une brel comme là. Et puis ca m'amuse. Une petite touche griffée au foie, un appui léger au plexus, une touchette à la tempe, un uppercut à la barbichette, tout doux mais malin. K'il comprenne k'il échappait en deux minutes à deux KO et deux coups ki défoncent bien.

 

          Son entraîneur sur le côté ki s'énervait sur son placement, sa garde, ses appuis... il y était pas du tout l'entraîneur des bébés. J'avais pris les choses en mains et Jason l'entendais plus. Il avait accroché mon regard et j'lui ancrais la logik par mes gestes et la concentration ke j'lui imposais. Kan il se démobilisait, j'allais direct le vexer un peu en appuyant mes coups un chouia plus, ça le remettait dans l'excercice.

 

           Puis j'l'ai laissé longtemps chercher une faille chez moi, sans l'aider. Et j'l'observais pour comprendre ki il était. Il est timoré, mais j'voulais comprendre de kelle façon. Là ca apparaissait très net. Il s'enthousiasme à la naissance du mouvement, mais à l'arrivée, il hésite, au plus mauvais moment... Sa grosse faiblesse, même kan il sera bon, c'est ce doute dans la finition. Cette conviction ki s'effondre à la fin. Son petit côté pd bien caché ? Peut-être ke là c'est moi ki m'emballe. En tout cas, c'est surement ça k'il admire chez moi : la force de finir sans se poser de question, d'imposer ma marque sur le corps de l'otre. Ce k'il aimerait savoir faire. Mais pour l'instant, trop fragile le Jason.

 

            "Alors Jason ? Kes tu cherchais dans mes fringues ? Tu voulais savoir koi ? C'était naïf ou c'était trash ?... Mon eau de toilette ou des traces de mon intimité ?... Kes tu t'es dit kan t'as trouvé des trucs compromettant ? paske t'en as trouvé, j'suis pas un être sans tâches". Voila toutes les questions ke j'me posais entre les mouvements, kan j'sautillais sur place en l'attendant. Et d'otres questions encore, en le laissant venir au corps à corps pask'il commençait à fatiguer : "Qu'est-ce ke t'admires chez moi ? Ma part masculine, ma force, ma façon d'habiter mon corps ?... Ou bien ma part feminine, ke t'aurais capté mieux k'un autre pask'elle te parle, pask'elle résonne avec la tienne ? ". Il se colle à moi, il protège tout son thorax contre le mien pour ne plus s'exposer aux coups. Je ne lui frappe pas les flancs ; je pose mes mains dessus. Je calme. J'attends k'il se replace et comme ca vient pas, je le repousse après un contact ki a duré le maximum possible sans devenir équivok aux yeux des otres. Deux secondes de plus et c'était vraiment chelou, trois secondes et je devais l'insulter d'un geste pour pas attirer la suspicion. Mais je note : c'est moi ki doit le repousser. Comme si cette proximité le troublait au point de pas pouvoir se décoller. J'en ai la confirmation l'instant d'après dans son regard. Ce regard entre nous Jason, personne d'otres peut le capter. C'est ça l'intimité de la boxe. On a beau te voir d'autour, ce ke tu vis, ce ke tu vois, on est les seuls à le partager.

 

         J'frappe un peu plus dur pour le réveiller, k'il quitte un peu cette torpeur dans lakelle il sombre. Mais il revient vite au contact, ça fait preske vingt minutes k'on joue, avec peu de pauses et c'est énorme pour lui. Trop intense. Il n'a plus d'air, alors il revient se coller à moi comme s'il me demandait de l'aide. Et c'est comme si j'lui murmurais à l'oreil à travers son casque : "C'est bon Jason, j'en sais assez, j'ai compris cke tu cherches en moi. Ou cke t'as trouvé. T'inkiet, j'vais pas te balancer. J'te trahirai pas. Mais j'pense kan même ke tu vas me sucer"...

 

         Et comme c'est pas l'endroit pour se faire des calins... j'tape trois fois mon gant sur son dos, et cette fois j'parle :

   - Allez t'es un bon ! un autre maintenant, j'suis chaud !

 

        J'ai la faiblesse de jetter kan meme un oeil pour le voir descendre du ring. Moi ossi ca m'a touché, et j'contrôle peut-etre moins ke je l'crois en fait. J'ai du me reconnaitre un peu en lui, comme il s'est reconnu en moi. Et puis koi k'il en soit, on partage un secret. Le chemin est ouvert vers ma gazelle, mais j'sais pas encore comment j'vais l'emprunter, ni où j'vais la croquer.

         

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         Mon p'tit frere vient de me rappeler quelque chose de kan j'étais gosse. Il s'est souvenu ke j'étais extrêment gentil. Ke j'partageais tout cke j'avais, même si c'etait pas beaucoup. Il m'a dit kan t'avais eu trois bonbons a l'école, t'en mangeais k'un. Tu nous ramenais les deux otres. A lui et à mon frère juste au-dessus de moi. Ca devait être vers 8 ou 10 ans j'pense. Et peut-être ossi avant sauf ke j'ai pas de souvenir. Eux, kan on leur donnait des trucs, ils demandaient ossi à en avoir plus "pour les frères" mais j'crois k'ils les gardaient toujours pour eux. Il m'a dit : "on n'aurait pas eu l'idée de te filer nos bonbons".

 

          Après, j'ai changé. J'ai rangé dans mon placard cette candeur de donner. Pourtant j'pense ke j'aimais bien donner et si j'ai arrêté de le faire, c'était pas par plaisir. On a dû m'apprendre k'il fallait être égoïste. Ke c'etait soit débile, soit faible, soit otre chose encore, de donner ck'on avait. Je sais pas si c'est l'ecole ou le quartier ki m'a mis ça en tête. En tout cas, après j'ai arrêté d'être généreux. Et j'ai arrêté d'avoir ce plaisir ke sûrement ça me procurrait de partager.

 

          C'est d'autant plus con que, aujourd'hui, je manque de rien. Mais j'me rends compte ke j'ai une reticence a donner. Comme si j'allais perdre quelque chose de moi-même. C'est à se demander même si c'est pas la société ki rend les gens plus durs k'ils sont au fond. Pour le malheur de tous. Paske ça sert a koi d'être assis sur un tas d'or ?

 

          J'raconte ça paske kan il m'a dit ça, ça a fait tilt avec cke j'fais avec Yohan. C'est peut-etre tout simplement pour retrouver le plaisir d'être généreux. Quitte à me sentir humilié de donner autant de moi. Se peut-il ke j'ai été particulièrement gentil, particulièrement dans l'envie de faire plaisir à l'autre. A mes freres surtout. Et ke je retrouve ça dans l'obéissance, la soumission aux demandes. Kelle drôle d'histoire ke ma vie. Faut vraiment ke j'y pense paske c'est con de pas donner kan on peut le faire, k'on aime le faire, et k'on se respecte en le faisant. J'hallucine de découvrir jour apres jour combien on se bride. Pour rien, sans doute.

 

 

 

 

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          En fait, j'pense à ça. Yavait une grosse difference entre chez nous et chez les otres meskins du quartier. Chez les otres, yavait des tonnes d'objets. Des trucs à même pas deux balles, en general tout nikés. Ils avez bo pas avoir de tunes non plus, leurs renps ils leurs achetaient des gadgets au marché, des bonbons pas chers ki pourrissent les dents, des jouets ki font pas deux heures mais ki restent longtemps en position cassée, jusk'a ce ke tu l'eclates sur la tête d'un de tes reufs.

     

          Chez nous par contre yavait rien.

 

          Pas un bouquin, même style k'on a jamais rendu a la bibliotheque de l'ecole. Pas un jouet. Pas une fringue en trop. C'etait le vide. Mais j'crois k'en fait c'etait salutaire.

 

          J'devais avoir 7 ans sûrement et j'me rappelle ke j'avais une vieille télécomande. J'sais pas d'où elle venait. Je jouais à tout avec ça. Ca pouvait être une voiture, après c'était un vaisseau spacial. Après c'était un ordinateur, ma calculatrice d'épicier. Des fois ça devenait même un personnage ki devait se battre contre un otre truc issu du même genre de décharge. C'était même devenu mon ours. J'crois ke j'dormais avec. J'devais avoir peur k'elle finisse au panier si ma reum elle la chopait.

 

          J'trouve ke ça nous a développé les idées. On est devenu créatifs paske yavait du vide autour de nous. J'pense ke c'est lié. A l'époque ça nous faisait braire de rien avoir. Mais kan j'vois tous les jouets de ma fille et ck'elle en fait, j'suis pas sûr ke ca aurait été mieux d'être entouré de trucs à deux balles.

 

          Plus tard c'était pareil. On avait toujours rien. Le sac de frappe dans ma piaule c'est le club ki me l'avait filé. J'en prenais soin mieux k'un blairot s'occupe de son auto. Il est toujours chez mes parents, avec les trophés. On voulait des fringues de marque mais à la maison c'était pas la peine. Encore à 18 ans, kan j'mettais un truc un peu brillant ke j'achetais avec mes primes de match, mon père il m'appelait le recelleur. En fait, on avait un siècle de retard sur les otres meskins du quartier. Ca fait k'on paraissait encore plus meskins qu'eux.

 

          J'sais pas trop cke mon pere il faisait du fric des allocs plus son salaire. Faudrait ke j'enquête. Il dépensait rien non plus, il buvait pas, j'crois pas k'il jouait, en tout cas pas aux chevaux. Autant, il a un chateau au bled et on le sait même pas. Kesk'il a fait du fric ? Mystère.

 

          Ben aujourd'hui en fait, j'regrette pas. Mon plus petit reuf il en a eu plus ke nous. Ben j'le trouve pas plus heureux au contraire. C'est peut-être pas lié mais je l'trouve superficiel. Très intéressé par le fric. Pendant ke moi j'construis ma maison, il flambe. Il a besoin de ça pour exister. Moi j'ai besoin de construire : ma maison, mon corps, ma famille, la solidarité avec mes potes. J'construis tout. Pour remplir le vide d'avant si ca se trouve. J'ai appris à voir du dense là où on croit k'il ya rien.

 

  

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       J'reviens d'une après-midi d'entraînement et de combats bidons au corps à corps. Mais les matches me manquent. J'ai envie de retrouver les sensations de l'extrême. C'est trop dur pour moi d'avoir arrêté la compet.

 

       A l'entrainement, t'es constament en retenu. Tu t'exerces, tu fintes, les erreurs n'ont pour ainsi dire pas de conséquences. La concentration flotte. Putain ke je manque des vrais combats. Kan tout en toi se tend dans l'objectif de mettre l'otre a terre, de lui faire manger la poussière. Et ke les coups ke tu prends te laissent des traces de 10 jours. La brulure des cordes, l'ambiance du public, la musique. Là, tes erreurs s'inscrivent dans ton corps. Tu vois la peau de ton adversaire changer de couleur, son souffle peine, on s'écroule l'un sur l'otre, à bout de soi. Tu trébuches sur des obstacles invisibles ki ne sont ke le reflet de l'épuisement. Tu déchires dès ke tu peux, tu assomes, tu cherches à broyer en finesse et en style.

 

       Rien au monde me fait vibrer avec cette intensité. Ke le combat. L'instant du mensonge impossible. La franchise absolue. Le dénuement. Où tu veux lire mieux les failles les plus intimes de quelqu'un qu'en le combattant ? Où tu cherches plus à masquer les tiennes ? Le combat est une relation de fraternité miraculeuse, à travers l'extrêmité de la douleur et du risque.

 

       Comme c'est dur pour moi de renoncer à ca ! Ca me manque jusque dans ma chaire.

 

        Pour vous faire sentir l'ambiance d'un match :

 (kick-boxing)

 

  

 

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          C'etait mon modèle. Mon amour d'enfance. J'avais 14 ans, lui 15. Il me semblait k'il savait tout faire mieux ke moi, à l'aise kan j'étais inquiet, sûr kan j'étais hésitant. Je mettais des fois ses fringues pour me faire croire ke je lui ressemblais. Je l'aimais depuis longtemps jusqu'au plus profond de moi-même, mais je ne m'etais jamais branlé en pensant à lui.

 

           Je le connaissais déjà par preske tous les bouts. Son odeur m'était familière et me rassurait toujours. Elle voulait dire k'il était là, et je n'etais jamais si bien k'en sa présence. C'est surement pourquoi j'etais collé à lui en permanence. Curieusement, ca ne le gonflait pas. Il s'etait habitué à m'avoir à côté de lui. J'etais dans son ombre, il etait mon soleil.

 

            Au collège, on nous appelait les inséparables. Il avait l'air de ne pas comprendre. Moi ça me plaisait ke notre duo soit reconnu. La plupart des gens s'adressaient à lui ou à moi indifférament, pour s'adresser aux deux. On était les terreurs du collège, peut être les plus durs à gérer, pask'il était impossible de nous séparer vraiment. Mais tous les adultes s'y essayaient, mal à l'aise de voir k'on imaginait notre destin lié pour l'éternité. A cette époque, je n'étais pas entier. Il symbolisait le reste de moi-même. De l'extérieur, on ne voyait pas lekel avait un ascendant sur l'otre. Pourtant, à l'intérieur, c'était tellement évident.

 

             Il était rebeu lui aussi, et nos parents se fouttaient éperdument de notre personne. Ils n'étaient rigides ke sur notre destin. Nous étions les pièces d'un puzzle. Le puzzle leur importait grandement, mais comment était faite chaque pièce, ils s'en foutaient. Pour lui encore plus ke pour moi. Je devais être aux yeux de mes parents une pièce importante. Un coin ou une pièce du socle. Lui était une pièce du fond. Elle aurait manqué ke personne y aurait vu à redire. Mais pour moi, ça m'aurait déchiré.

 

             Inséparables, on ne l'était pas ke dans la journée. Et nos parents, tellement inattentifs k'ils nous croyaient encore enfants, nous laissaient dormir ensemble. Comme en plus on n'était pas k'à deux dans la chambre (il yavait toujours en plus le frere de l'un ou de l'autre) ils ne concevaient pas k'on puisse dérapper. Sauf ke le frère en question, il etait plus petit, et kan il n'yavait plus de norme autour de nous, on était fier de faire nous-même la loi. Si bien ke la nuit, nous touchions une liberté inexistante dans la journée. D'autant plus brûlante k'on ne savait pas être libres, puisk'on était fliqués en permanence par nos parents le reste du temps et k'ils nous ont jamais appris à être responsables, seulement à obéir. La nuit donc, nous obéissions toujours, puisk'on ne savait faire ke ça. Mais à personne.

 

             J'ai découvert son intimité par son odeur. Elle était marine autant ke la mienne était urbaine. La nuit plus encore ke le jour, on ne parlait jamais. Je devinais k'il bougeait à côté de moi. Il chauffait et je percevais ce surplus de chaleur ki rayonnait vers ma joue. Puis l'odeur de la pièce changeait : une odeur fraiche et forte ; la jouissance d'un petit mâle encore en construction. Et tout s'apaisait dans la pièce. Elle refroidissait pour l'arrivée de la vraie nuit.

 

             Mais moi, j'étais curieux, et je voulais voir ce ki se passait sous le drap de K. Alors un soir, kan j'ai senti la chaleur, je suis allé vers elle. Sans crainte puisk'elle me rassurait. J'ai descendu le drap, naturellement, puiske j'étais décidé à voir. Et j'ai regardé ce ke normalement on cache. Longtemps. Lui était trankil, il avait du fermer les yeux, sachant sans voir. J'ai regardé couler l'odeur fraiche et forte des jours d'avant. C'était simplement beau. Je ne saurais même pas dire si je bandais. Je suppose ke oui paske c'etait un peu la position naturelle pour moi à l'épok, mais c'était pas le plus important. Le plus important, c'est ke je partageais de l'intime avec mon Dieu.

 

              Surement dès le lendemain, j'ai voulu gouter à l'odeur fraiche et forte, par curiosité, par instinct, je ne sais pas. Kan la chaleur s'est mise à rayonner à côté, j'ai à nouveau baissé le drap. J'ai regardé. Ca me semblait encore plus beau. Et kan j'ai senti venir la substance, j'ai pris le gland de K. en bouche. Le frais est devenu chaud dans ma gorge, le fort est resté fort. C'était ni bon, ni mauvais. C'était comme ça. Le jus de mon amour. 

 

              C'est devenu une habitude entre nous, ki a duré près de trois ans. Un secret puissant d'adolescents. Une marque de fidélité, de loyauté, un pacte du sang fait avec du sperme. Ca nous donnait une force. La culpabilité était absente, mais le risque grand. Le secret devait être total. Il liait les protagonistes et les témoins à jamais. Aujourd'hui encore, il me coûte de le partager, comme si je trahissais quelque chose.

 

 

               Il m'arrive de croiser K. encore aujourd'hui. Je l'aime du même amour, juste un peu plus mûr. Mais je n'aurais ni l'idée, ni l'envie de m'y replonger. Pour lui, c'est différent. Je sais k'il a besoin d'une séparation. Il me le dit de mille façons mais je n'arrive pas à le lâcher complètement. L'idée de ne plus le voir me transperce toujours. Je sais bien k'il voudrait cela. Moi non. Et ni lui, ni moi... personne ne se résigne à oublier k'on a tout partagé.  

 

             

 

 

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         Depuis que j'suis ado, j'suis mouillé dans cette ambiance. J'la kiff, elle me réchauffe. Aujourd'hui, j'baigne la-dedans encore 8 heures par semaine. Avant, c'était facile le double. J'sais pas, ça me manquera kan j'irai plus. C'est pas sexuel, c'est otre chose. C'est le contact, l'odeur, la chaleur, la façon ke j'ai de sentir mon corps, enveloppé par cette buée. C'est comme un berceau. De la peau, des muscles, des corps chauds, du vivant.

 

 

Les regards... les frôlements, les défis, le respect.

 

 

L'équipement, la contrainte des bandes, des gants, des protections. Le gout du protège-dents et sa stimulation sur la gencive.

 

 

 

 

 

    Les vestiaires,

et ce qu'on surprend parfois,

  toujours dans le silence lorsque c'est vraiment compromettant. 

 

 

 

    Comme si on n'avait rien vu. Le secret de la compréhension solidaire. Moi aussi je peux être surpris, un jour, alors j'épargne l'otre. Je tourne la tête avec pudeur et je regarde ailleurs. Je sens dans mon dos de la reconnaissance. Je sors de la pièce plus vite que d'habitude. Mais j'y pense pendant un moment, comme un doux souvenir de fraternité. Et le lendemain, son regard me dit merci,  d'un bref coup de cil. Sa salive ki fait un bruit différent lorsqu'il avale en me croisant.

 

 

 

   L'anxiété de la pesée, ce moment ki ouvre la confrontation et où je me sens si fragile.

 

 

    La peur kan t'es vraiment à la limite du poids, déshydraté, ke tu dois tout virer sinon tu passes pas. Les gens autour. Finalement, ça passe et tu lèves les bras, paske c'est déjà une victoire d'avoir maîtrisé son poids.

 

 

    La concentration ki précède le combat, kan tes potes te gonflent avec leurs fotos. Toi, t'es ailleurs... Déjà hypnotisé.

   

 

     Le narcissisme, discret ou aveuglant. Parfois sans retenu, parfois vécu discrètement, au croisement d'un instant de solitude. Lorsque les otres t'attendent. Tu restes un moment avec toi-même, enfin. Tu regardes tes blessures. Il y en a que tu trouves belles. 

 

  

 

 

 

 

 Et la fierté d'être soi.

 (spéciale dedicace à Yohan a cause de la pose et de la couleur du slip)

 

 

 

    La douche bien sûr. Le plaisir du corps encore chaud et tonique ki se relâche.

 

 

 

 

 

 

 

 

  Parcourir la peau de nos mains mouillées pour apaiser les traces des coups qu'on n'a pas esquivés. 

 

 

 

 

   S'endormir épuisé, et rêver. Des songes où les otres sont plus près. Collés. Plaqués. Pénétrés...

 

 

 

 

 

 

          S'éveiller sans se souvenir. Juste s'étonner d'être mouillé.

 

 

 

 

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         Pendant ma période de silence blog, j'ai eu une petite aventure kiffante ki eveille mon envie de chasser. Ca a commencé par mes vetements au vestiaire k'avaient bougés sur le banc. Peut être ke c'etait déjà arrivé dans les jours avant, mais ce jour là j'ai ete sûr.

 

          Dans les semaines suivantes, j'ai toujours fait bien gaffe a comment j'les disposais, et ca s'est reproduit. J'ai mis du temps a capté ki c'etait. Falait pas ke j'montre ke je cherchais sinon ca aurait bloké le truc. Donc j'matais de loin. Ca ressemblait pas a une action a plusieurs. J'faisais des recoupements kan mes fringues avaient bougé, avec ceux ke j'savais etre restés seul dans le vestiaire. Un vrai agent secret.

     

           J'avais plusieurs idees sur ki ca pouvait être, mais en fait faut pas s'y fier. Faut des preuves. Et puis ya trois semaines de ça, j'ai été sûr. Un keum pas trop degourdi en boxe. Plus frimeur k'assidu, un vrai dragueur de meuf, plutôt bogoss mais bête à manger du foin. Il fait même du tunning sur sa caisse, et il la simonise tous les mois, c'est dire si il est con. Blond, ça j'aime bien. Plutôt spontanné. Bien balancé mais ki s'engage pas trop dans les entraînements, encore moins dans les combats. En fait j'l'aurais pas trop pris comme gibier, mais puisk'il venait de lui-même flairer ma tanière, j'ai commencé a me dire ke ca me plairait bien de le chopper. Deja pour arreter son manege paske j'aime pas k'on trafic mes affaires. Et puis a force de m'y interesser, bah j'l'ai trouvé interessant. En tout cas, j'ai commencé à imaginer des trucs.

 

            Il a un prenom à la Jason, en moins rependu. C'est comme ca ke j'vais l'appeler ici paske ca trahit pas trop ki il est. Kan j'etais sur, j'ai voulu le chopper sur le fait et ca a marché. J'l'ai rejoint discret. J'ai vu par la porte entrebaillée k'il etait allé dans mon coin. J'ai foutu une patate dans la porte, elle s'est retournée d'un coup. Et v'la mon Jason ki devient tout rouge jusk'aux oreilles. Limite s'il avait pas une fringue en main. En tout cas, il avait rien a faire a vingt centimetres de mon sac. Alors là, j'l'ai joué cool et trankil. J'voulais pas l'effrayer ce jour là. Paske dejà k'on comprend pas trop cki vient faire a la boxe, alors on aurait pas compris k'il revienne si j'l'avais trop confondu. J'ai juste dit : "Ah... C'est toi", sans ton particulier. Comme si j'm'en foutais. J'l'ai trouvé spontanément cette frase, mais c'etait la bonne pask'elle l'a pas trop effrayé. C'etait assez ambigü pour lui laisser une chance.

 

           Depuis, j'fais le mort. J'le laisse vivre. J'contrôle mes fringues, elles bougent plus depuis ce moment là. Mais j'le guette. Si il savait comment j'le guette. J'pense à lui de plus en plus souvent. J'me dis "tiens ! keski devient mon Jason ?" J'l'appelle deja mon Jason. Paske j'sais pas encore comment, mais j'sais ke j'vais me le faire. Et ce sera sexuel.

 

           J'suis étonné de ma patience. Ya cinq ans, j'aurais foncé. Ce serait deja fait ou ca aurait foiré. Mais là j'ai pas de mal a attendre, au contraire. J'prends plaisir a guetter. J'sais pas encore trop par kel angle j'vais l'aborder. En fait, j'veux pas le louper. Tout a l'heure, on s'est croisé dans les vestiaires. On n'etait pas seuls, mais j'l'ai maté pendant k'il se changeait. J'me suis assis sur le banc, trankil, le dos appuyé, les jambes abandonnées en avant, bien en face de lui. J'avais pas la trik mais c'etait pas loin. Et j'l'ai regardé se changer. En laissant voir clairement ke je le matais. Il l'a vu bien sûr. Ca l'a géné. Il a rien dit.

 

            Voila où on en est. Ce soir, j'ai planté une graine. J'suis sûr ke yaura une suite. J'me mets à l'espérer. J'ai une nouvelle gazelle. J'sais k'elle existe. Elle est trankil dans la clairière. Elle s'appelle : Jason, elle a 22 ans (j'ai regardé sur le fichier des licences). C'est la pleine chaleur de l'après-midi ; je la suis de loin. Le crépuscule est encore loin. Ma salive monte mais j'suis trankil.

 

Lire la suite sans s'taper tout le blog !

 

 

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       Elle commence à dater, mais c'est toujours un plaisir à voir :

 
 
 
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    Ya pas, les lourds, c'est vraiment les plus bichons :

 

      Meme si des fois y'en a ki sont pas d'accord :

 

 
 
 

    Nous les secs, on est trop nerveux par rapport à eux. On frime grave et on croit k'on doit cacher k'on est des tendres. La preuve :

 

 

     Sinon, il suffit pas de mettre des gants pour savoir boxer, la boxe c'est d'abord une garde, là, yen a tout simplement pas :

 


Taquet
envoyé par zarzaclems

 

          J'ai mis la video paske ca me fait penser au keum ki croit k'il doit absolument pas perdre la face devant ses potes alors k'il sait pas se battre. Il se lance a fond sans reflechir, il courre a sa perte.

 

 

          La dernière j'la mets paske je m'dis en la voyant ke ça devait pas toujours etre marant pour mes freres de m'avoir comme frere. Meme si j'leur dis toujours l'inverse :

 

 

 
 
     Là evidemment c'est gentillet comparé a cke j'leur mettais. J'aimais bien vu ke j'les battais toujours. Et toutes façons, si j'avais mal, je l'disais jamais, comme le lascar du dessin animé. Mdr !
 
 
 
     
 
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      Comme je suis content pour ma poubelle. C'est vrai ca devenait insupportable : elle etait ramassée entre 6H45 et 8H50. Trop approximatif ! Maintenant, grace à Sarkosy, je suis sûr qu'elle sera bien relevée à 6H37 précise. Comme elle aurait toujours du etre. Bref je suis heureux et soulagé.

 

       Pour le reste, c'est moins réjouissant.

 

       Dans l'euphorie de la victoire, le petit chef s'est lâché à aimer sincèrement tout le monde. J'ai même failli y croire. K'est-ce ke ca donnera kan il déchantera ?

 

        On a ensuite compris ke la France n'etait qu'une étape. Roi du monde. Sacré Sarkosy, il changera jamais. A croire ke c'est vraiment l'arrière petit fils caché de Napoléon avec une Hongroise. Du coup, il a donné des leçons aux Américains, aux Européens, aux Africains et aux Méditerranéens qui n'ont jamais su se mettre d'accord, mais ki vont y arriver grace à Sarko. C'est la nouvelle campagne d'Egypte.

 

        J'ai pas compris pourkoi on nous a envoyé des CRS et un Hélico dans mon quartier d'aujourd'hui, et dans mon quartier d'avant. Puisque tout le monde s'aime à Sarkoland.

 

         Tout etait calme, quelques caisses ki cramaient ailleurs. On aurait pas fait la connerie de foutre le feu ce soir. Alors ils sont venu faire un peu de harcèlement, comme ça pour énerver, par plaisir, c'est vrai ke c'est bon d'avoir gagné.

 

          Le pire c'est quand meme l'hélico, paske c'est pas un flic chaud, en chair. C'est un flic glacial, en taule, ki te regarde, distant, inattégnable, puissant, bruyant à faire peur aux gosses qui en font des cauchemards.

 

           C'est clair ke ca m'a donné envie d'aller casser des trucs cet hélico. Mais j'en suis plus là. Alors j'ai serré ma fille dans mes bras et j'ai pleuré pendant longtemps. En sentant combien je pouvais rien faire contre la distance des gens, leur incapacité à comprendre l'autre.

 

            Bonne nuit la France ki a peur de tout. C'est pas un hélico qui changera koi ke ce soit a vos angoisses irrationnelles. Pour guerrir de vos peurs, apprenez à vous appuyer sur les gens, plutôt que de vous en éloigner.

       

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    Un combat se mène dans les règles et dans le respect de l'adversaire. La force sans respect, c'est de la violence, de la brutalité. Et cela sucite forcément la haine et la violence en retour.

 

      Je veux une France ki respecte tout le monde, du riche chef d'entreprise au plus malheureux de ses citoyens.  

 

      Je ne veux pas d'une France ki pense "karcher", qui croit qu'on peut faire avec une partie du monde seulement. C'est le rassemblement ki fait la force.

 

      Je vote pour la Fraternité et l'Humanité. Parce que c'est ces valeurs ki mobilisent pour avancer ensemble. 

 

 

 

 
 
 
 
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Trop fort !



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