Mardi 30 octobre 2 30 /10 /Oct 16:23
 
                Olala k'elle a l'air chaude celle là...
 
                Elle arrive sans k'on l'attende, discrétos elle laisse un com sur un article oublié, l'air de presque pas y toucher. J'laisse prendre, puis j'lui fait une ouverture, direct elle s'engouffre. Mais c'est une maline, elle a pris le temps d'étudier le terrain. Et ça se sent d'entrée ke c'est pas un p'tit gibier. Style de meuf k'on arrive a attraper ke si elle le veut bien. En tout cas, elle est là, vive à réagir.
 
                 Yaura donc une suite a notre petit délire érotik. Et j'sens d'emblée ke ca va me tenir en éveil pendant les longs mois d'hivers. Désolé si ça vous fait moins bander ke moi, mais un blog c'est ossi fait pour s'amuser. J'dois reconnaître ke l'ambiance k'elle a lancée me plait. Donc je suis la trace. Et deja j'me rends compte k'écrire de la fiction, c'est pas comme écrire cke j'ai écrit jusqu'à présent. Sans pouvoir dire cki change.
 
 
 
                 Voila donc la p'tite réponse de celle ke j'appelle deja "ma biche" : (suite de ma p'tite variante)
 


Pauline : Un frisson m’a traversé le corps. J’ai senti comme un mouvement dans l’air, une caresse à peine perceptible sur ma peau nue juste couverte de soie.
 

Il semblait n’avoir rien remarqué et continuait à me parler, d’une voix nouée par la nervosité. Emu comme moi, de se retrouver là, juste séparés par la table basse. L’air s’était réchauffé mais mon cœur s’est mis à battre à toute vitesse. Je sentais une présence inconnue et inquiétante, une intensité magnétique qui électrisait mon corps. Ce n’était pas ses yeux pleins de douceur sur mon corps familier. C’était le poids d’un regard qui détaille et dévore,  la tension d’un corps à l’affût de tous mes gestes pour cacher sa présence. Un inquisiteur qui guette le mouvement de mes épaules pour caler sa respiration sur la mienne, se nourrit de l’énergie de mon corps tout proche, laisse ma voix résonner en lui pour reprendre des forces, entre chaque silence. Un prédateur qui, en se coulant à l’intérieur de moi, à mon insu, me fait déjà sienne.


Affolée, j’ai dit à M. : « Attends, tais-toi une seconde, laisse-moi me retrouver ». Un silence troublant s’est installé, juste interrompu par la fumée de cigarette exhalée entre ses lèvres. D’une main mal assurée, j’ai pris le verre et bu une gorgée lentement, comme la biche, prête à bondir, qui boit paisiblement pour relâcher l’attention du chasseur.L’alcool m’a brûlé la gorge. J’ai retenu mon souffle et tendu l’oreille. Mes yeux se sont lentement déplacés vers la porte, sans que ma tête bouge, attentifs à identifier dans la pénombre la raison de mon trouble. C’est alors que j’ai saisi ton souffle suspendu et t’ai entendu déglutir. Tu étais accroupi dans le coin du meuble, près de la porte, en diagonale à 2 mètres de moi. Le haut de ton corps était caché dans l’obscurité. Je ne voyais que tes mains aux articulations saillantes et tes cuisses moulées dans un jean sombre. Il ne pouvait pas te voir. A mes yeux fixes et mon souffle devenu court, tu as compris que je t’avais démasqué. Trouble du prédateur devenu proie. Eternité d’un instant où chacun jauge l’autre et tente de retrouver son appui. Tu t’es plaqué au mur, comme si tu voulais fuir.


   


J’ai senti de l’électricité me parcourir l’échine. Etait-il ton complice ? Tu étais trop jeune pour être un de ses amis. Et l’épisode du club libertin m’avait montré qu’il n’aimait pas me partager. Ta peur palpable me fit penser que tu étais un intrus. Voyeur ou dangereux ? En tout cas sacrément  téméraire ou rendu inconscient par l’excitation.


Il fallait que je trouve un moyen de te faire bouger, que tu te dévoiles un peu plus pour que je sache si le jeu en valait la chandelle. Et si tu étais là malgré lui, et que je décidai que tu devais rester, je devais m’assurer que tu avais assez de maîtrise pour ne pas nous griller tous les 2.


Il commençait à s’impatienter de mon silence, tandis que les questions se pressaient dans ma tête. Je devais prendre une décision, et vite. C’est lui qui a décidé pour nous. Il m’a demandé d’enlever les vêtements qui lui cachaient mon corps. J’ai exigé plus d’obscurité. Comme je l’espérais, tu as profité qu’il tourne le dos pour te rapprocher de moi. En un bond souple, tu t’es caché derrière le fauteuil, presque à mes pieds. J’ai contrôlé ma frayeur et cherché ton regard. Tu semblais avoir aussi peur que moi. Tes yeux noirs se sont accrochés aux miens et j’y ai lu comme une supplique. Quand tes lèvres pleines ont esquissé un sourire, comme pour me rassurer, j’ai eu l’impression de te reconnaître. Je t’ai trouvé beau et fragile, comme submergé par une émotion incontrôlée, à genoux devant moi, . Est-ce ton sourire un peu triste ou le fait de te dominer qui m’a rassurée ?


Je n’ai pas eu envie de décevoir tes yeux brillants de gourmandise.


J’ai posé mes mains sur le premier bouton, au creux de mes seins ; contre mes doigts tremblants, mon cœur battait à tout rompre.


 
 
 
             Ca cognait dans mon thorax, comme les prémisces d'un combat. L'impératif d'immobilité m'empêche de chasser mon stress. Maintenant si près de toi sans avoir eu le temps de m'y préparer, je mankais d'air dans un piège ke je me suis curieusement tendu. Tout chez moi est en alerte, prêt a bondir s'il le fallait. Tout, sauf la zone de mon bassin ki semble s'écarter. Comme si ma teub et mon corps ne suivaient plus la même logik depuis ke j'ai croisé votre sillage.
 
              Mon corps est sur la vigilance, sa raison tente encore de me kestionner sur ce ke je fais ici, à terre, entre les pieds du fauteuil et les tiens, à l'abri inkiétant de ton amant. Tandis ke mon sexe, retenu par le jean, pousse vers toi comme attiré par un aimant ki me dépasse. A travers les tissus, son parfum arrive à mes narines et se mêle au tien. Je reconnais ma drogue. L'ensemble me grise au point de perdre la raison ki me dicte pourtant de fuir. Je suis comme prisonnier de ma sensation. Et voir tes doigts dégrapher les boutons près de tes seins me rend encore plus humide. Assister sans pouvoir toucher ni dévorer, voila le supplice dans lekel je me débats sans mouvement. Comme pour me mettre à l'épreuve d'une tentation interdite. Cette folie de ma contradiction ki se matérialise dans la scène. Mon agileté immobile. Ma force tenue et rendue fragile par excès de témérité. La raideur de ma teub brisée par la position et l'entrave du jean. Je me sens pris dans une cage invisible.
 


Publié dans : Branleur né - X
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