Branleur né - X

Dimanche 29 mars 7 29 /03 /Mars 15:49



Le p'tit tripp presque anodin de vendredi dernier m'a plongé dans une sensation zarbi. J'y ai pensé pendant les deux nuits. Souvent dans la journée. J'me calme en faisant des séries au sac ou en galopant à la corde. Pour faire clair, j'sens que j'suis entré dans l'antichambre d'un monde ki me dépasse encore. Mais alors complètement.



Ces derniers temps j'ai pas trop raconté de trucs ici. Parce que rien me faisait explorer des nouveaux territoires. Bien sûr, ya mon petit tarba que j'ai reçu à noël. Mais c'est trop facile, trop connu. Le traiter en larbin à mon service, l'humilier, lui faire sentir ki est le prince et l'utiliser. J'dis pas ke c'est pas agréable, loin de là. Mais c'est du gagné d'avance et ça m'apporte rien d'émotionellement transcendant. Rien que je ne sais pas déjà faire. J'veux dire ke ça m'amène pas à la frontière de moi même. Avec lui, je suis chez moi. Avec elle par contre, je me sens très loin de la dar, au bord d'un précipice.



En lui racontant comment j'avais vécu notre petit kiff commun, elle m'a fait sentir profond en moi que j'avais regardé dans une direction déroutante. Comme un royaume nouveau à ajouter à mon empire. Mais avant ça, une bataille pleine de pièges, d'embuches, de sables qui de dérobent et emprisonnent. Une victoire improbable surtout. Mais une victoire ki attire.



Jamais j'ai pu me soumettre à une femme. En fait, j'étais sûr de jamais m'en relever. De jamais triompher. Mais avec son petit défi de vendredi, elle m'a fait toucher de la langue le goût de ce que ça pourrait être. Et je crois ke je suis envoûté par l'idée.



Du coup, j'y pense. J'y pense et j'y repense. C'est là. Comme cette vallée à dévaller vers un château que je pourrais aussi bien prendre. J'ai pris ça pour de l'excitation. Extrême. En fait, c'est de la peur. Mais j'ai mis du temps à l'identifier. Je tremble à la veille d'un combat que j'ai jamais si peu maîtrisé d'avance.



Quel bonheur de connaître la peur. Je crois que c'est l'humanité qu'il me manquait. Avant d'entrer sur un ring, j'avais le trac bien sûr. Mais j'avais mis la peur trop loin pour la sentir. Je maîtrisais. Je connaissais les règles, les enjeux et les risques. Et toujours très bien l'adversaire, ou je savais que j'aurais le temps de l'observer. Là, c'est à prendre ou à laisser. Quitte ou double.



Ce qu'il y a à doubler, je l'entrevois déjà. Explorer le coté obscur des femmes pour l'éclairer. Pour connaître et pouvoir revenir plus tard au bord du précipice, les boyaux apaisés, sans trembler comme aujourd'hui. Eteindre ma peur en l'affrontant, la dépasser.



Mon petit défi de vendredi m'a donné envie de m'engager plus loin. Mettre encore une fois mon corps en jeu pour comprendre le monde. Risquer de sauter pour apprendre à atterrir. Se perdre pour connaître et maîtriser.



Est-ce que je retournerai la voir pour me présenter devant elle, désarmé. Connaître cette absinthe qui coule dans le corps jusqu'à posséder ? Vais-je choisir de le vivre ailleurs qu'avec elle, comme une expérience atténuée, moins terrifiante ? Ou vais-je renoncer à traverser le plus ultime taboue qui me semble exister ?



L'effroi, un royaume, un chevalier, une fée.



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Vendredi 27 mars 5 27 /03 /Mars 23:23

 
      Ca avait commencé l'air de rien, par une petite discussion trankil.

      Alors qu'on avait déjà un peu dérapé, et qu'on parlait de combat, elle m'a demandé si c'était "techniquement possible" de se branler avec des gants de boxe. En précisant, coquine : "c'est pas pour que tu le fasses, c'est juste pour savoir si c'est possible".

      J'étais troublé, ma parole, elle faisait du Wajdi là. Le style j'avance avec tout ce k'il faut pour pouvoir reculer. Une insinuation, couplée avec une plaisanterie. Tu choisis ton option mais elle est assurée de garder la face : elle peut toujours soutenir qu'elle plaisantait. Du Wajdi, j'te dis. C'est comme ça que moi, la bouche à deux centimètres de leur oreille, j'avais amené plusieurs de mes potes de lycée à choisir de se faire culbuter. Pas vu, pas pris, on dira rien j'te promets !
 
      J'suis parti dans son sens : "tu kifferais que j'le fasse ?". Une vrai réponse de meuf de quartier : "J'peux pas savoir si j'aime une chose avant d'avoir essayé". Je me suis plus engagé. Une petite proposition ki a juste l'air de déconner : "Demain après mon entrainement, j'm'enferme avec un gant et j'me branle dans la foulée en pensant à toi. Si tu me dis de le faire, j'le ferai".

       Elle me répond cash et trankil : "fais-le".

 
 
       Tout à l'heure à l'entrainement, j'ai tout défoncé. Mais à la vérité, j'ai mis du temps à débloquer mes coups. Ya kelkechose qui me crispait. Je retenais. Et puis à un moment ça s'est lâché. J'ai accepté ke j'étais venu là pour me branler. Pour elle. Parce qu'elle me l'a demandé. Et j'ai pu faire une très belle séance. Vive, intelligente et animée.


        Dans les vestiaires, j'avais reconquis toute mon agilité. J'me suis bloqué dans les chiottes, torse nu, short aux chevilles, coquille à moitié dégraffée. J'ai regardé ma teub qui avait pas attendu pour triquer. J'ai pris le temps de kiffer mon odeur et de m'enivrer. Un parfum sain et mouillé, du mouvement, de l'effort, d'avoir respiré et chauffé. Entre les deux gants d'entrainement, je me suis caressé les burnes et la tige.

        C'était fort comme sensation. Le skaï noir ki frôlait mes abdos, mes cuisses. Puis j'ai effleuré mes flancs et mes pecs avec la surface lisse, fraîche, douce et rembourrée. J'étais le fauve de d'habitude. Mais les griffes rentrées, j'expérimentais mes coussinets.

         Je voulais pas trop m'attarder. J'étais là pour me branler. C'est ce que j'ai fait, la tige calée dans le creux du gant et le pouce en pince. Facile à exécuter.

         J'ai commencé à fantasmer qu'elle était là, qu'elle me regardait. Et alors tout a changé pour moi, à l'intérieur. J'suis devenu ouf, tellement ça me chauffait. J'm'agitais, je retenais. Ca montait grave et ça flambait. Une ambiance de quatrième round. Quand t'es encore lucide mais déjà épuisé ; tu captes le cri d'une supportrice au milieu de la foule ki te lance : "allez, vas y !" Sauf ke là, c'était pour me branler. J'me laissais porter par le tison ardent, la sensation. J'la sentais là, à m'observer ; ça m'excitait tripple. De l'autre coté de la porte, les keums se rhabillaient et déconnaient.

         J'contrôlais plus ma langue qui arrachait sous mon bras mon odeur à lêcher. Puis j'ai dû mordre l'autre gant pour ne pas gueuler. Et tout s'est propulsé, une extase de folie, dents serrées, silence obligé. Un râle kan même, étouffé. Le sperme en giclées sur mon torse qui coulait.

          Laisser retomber la chaleur maintenant. Je me suis assis pour souffler. J'ai regardé mon corps. J'ai pensé à elle, encore. J'ai étalé mon sucre sur mon torse. Lentement. Similicuir noir, liquide blanc, bleuté. Peau moins bronzée à la sortie de l'hivers. Je sais déjà ce qu'elle m'a donné : elle m'a reconnecté au passé. Elle m'a autorisé à revivre la vanité de mon adolescence. Retrouver cette fierté insolente d'être égocentré. Je soupire, sors des chiottes et traverse le vestiaire jusqu'à mon banc, le torse et un gant maculés, non dissimulés. Deux srabs sentent sans le noter que mon odeur n'est pas que celle du combattant. J'ai été au bout de moi-même. Mais ils n'ont pas réalisé. J'ai pas de honte. Juste la fierté du guerrier trankilisé. Le tigre retire ses coussinets et file à la douche. Profondément heureux d'être moi-même jusqu'à l'imposer.

 
 

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Jeudi 22 janvier 4 22 /01 /Jan 10:54


     J'ai été un peu injuste avec le père noël. Tout compte fait, je suis bien servi. Il m'a amené un bon bâtard. Ma lettre ouverte m'a ramené kelkes candidatures à la fonction de bâtard de Wajdi. Ca a dû bon les blogs pour recruter.
 
     Au total, j'ai sélectionné un prétendant, et j'vais le dresser pour k'il soit conforme à cke j'attends de lui. Il en est tellement fier k'il remue déjà la queue. Voila ck'il m'a écrit pour me remercier de l'avoir distingué :

"Il m'a choisi. Je suis son larbin, son batard et fier de l'être.
Je lui appartient désormais mentalement, je lui suis obéissant, fidèle et disponible.
 
Il disposera de mon boule à défoncer n'importe où, n'importe quand.
Jlui lécherais son gros zeub et jrammasserais ses grosses claques si jle fais mal.
Je boirais son yop bien chaud sans en laisser une goutte à terre.
Je le laisserais m'humilier et me frapper comme un bon batard que je sus.
 
Jveux souffrir pour lui".


     Il me reste à lui trouver un surnom de bâtard et commencer à lui faire subir mon existence. Histoire de m'amuser un peu avec mon nouveau jouet.


     Pour papa noël, j'vais kan même lui compter des indemnités de retard.
 
 


     
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Mercredi 24 décembre 3 24 /12 /Déc 11:46
 
 
batard       Comme tout le monde, j'ai fait ma lettre à papa noel. J'ai demandé k'il apporte dans mes souliers : un bon p'tit batard !

      Un léger, pour pas faire lourd dans sa hot, et pour pouvoir le tourner facile. D'une main, comme un poulet, d'une bonne claque sur la tête, k'il me donne son boule à défoncer.

       K'il se débatte pour m'exciter. K'il suce comme une tasspé, pour ke j'puisse le frapper, lui apprendre à mieux pomper.


batard soumis       Pas un minet s'teu plait. Plutôt un keum dans mon style :
avant de le soumettre, j'crains pas de m'y confronter.

      En résumé : un beau jouet ! Ke j'puisse me déchaîner.


      Rendez-vous près du sapin !



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Lundi 8 décembre 1 08 /12 /Déc 09:03

 
 
       Ca rassure de voir ke kan j'pousse une gueulante j'arrive encore à vous impressionner assez pour modifier vos votes dans mon sens. J'suis sûr ke si j'avais haussé un peu plus le ton, vous auriez signé n'importe koi bande de p'tites tarlouzes.

      Bon c'est clair ke j'me suis pas retenu toute une semaine... mais j'ai réduis ma consommation. Seulement deux branles dans la semaine (trois si j'compte ce matin pour fêter l'aïd). Ma meuf en a profité ossi : c'est elle ki a amorti la restriction. On appelle ça la variable d'ajustement si j'me souviens bien de mes cours de première et terminal.

      Allez, ce soir, faites-moi plaisir. Mangez du mouton !


Une nouvelle victoire sur moi-même ?
J'essaye de pas me branler jusk'à l'aïd.
Tu mises sur koi ?

aucune chance (définitivement) 52.38%
c'est sa meuf ki va trinquer 23.8%
les doigts dans le nez : Wajdi, c'est la discipline incarné 23.8%
42 personnes ont répondu à votre sondage

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Mardi 2 décembre 2 02 /12 /Déc 19:20
 
 
     Ya pas, vous êtes des vrais amis !
 
     Ca fait peur comment vous soutenez mon challenge de pas me branler jusque l'aïd. Sur les premières 24 H, yen a k'un seul parmi vous ki croit vraiment en moi !



Tu mises sur koi ?

aucune chance 76.92%
c'est sa meuf ki va trinquer 15.38%
les doigts dans le nez : Wajdi, c'est la discipline incarné 7.69%
13 personnes ont répondu à votre sondage

 
 

        Pourtant, j'me suis branlé k'une fois, et c'était juste après avoir décidé d'arrêter. Genre la dernière cigarette. Allez vous pouvez vous rattraper... J'ai remis les votes à zéro, pour les jours ki restent.


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Jeudi 4 septembre 4 04 /09 /Sep 23:49
(Cliquez sur la toff pour lire sa version à Elle)
 

Ma tête abimée. La lèvre éclatée. Cheveux encore mouillés. Peau dorée par l'été.

Sa façon de se blottir. Cette manière de me couvrir. Ses cils à peine éclairés.

Ma force à réconforter. Une ténacité. De la tendresse cachée. Mon animalité.
    
Un truc compliké : sa façon de m'aimer. Elle m'accepte comme elle est. J'en suis tout troublé.

Ma semence ki s'écoule sans ke je puisse contrôler.

Et son rire d'assoiffée.


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Samedi 7 juin 6 07 /06 /Juin 03:00
 
 
      Bon, voilà ! A force de rôder d'un territoire à l'autre, on a fini par se choper, Incompréhensions et moi :




Incompréhensions :  Absorbée dans mes pensées, je ne t'ai pas entendu arriver. Tout à coup, je sens ton corps qui se plaque contre mon dos, tes mains sur mes hanches, et mon ventre s'enflamme lorsque je sens que tu bandes déjà...
 
 Wajdi :  J'étais là. Dans l'ombre. Et je te regardais... J'imaginais, sans être sûr, ce qui faisait battre ce trouble en toi, depuis que tu m'avais frôlé. Il y avait quelque chose, ça je le sentais. D'instinct. Mais de quel ordre ?.. J'étais contre ton dos pour l'explorer. Je te tenais, c'est vrai. Dans peu d'espace, c'est encore vrai. Respirant ta nuque, tes cheveux, je cherchais... pour comprendre. Comment ce ventre était déjà en flamme ? Je m'inscrivais à peine sur toi.

 Incompréhensions :  Je t'avais cherché, je le savais... je rêvais de cet instant et voilà que tu me l'offrais. Je voulais que ce soit toi, et je savais que c'était toi en te sentant t'imprimer contre moi, avant même de me retourner. Mais pas tout de suite, je veux profiter de cet instant, celui où l'on ne doute plus, où l'on sait que la suite va n'être que plaisir... Je passe une main derrière ta nuque pour te caresser, l'autre se fraie un chemin de ton dos à tes fesses... Ma tête trouve sa place au creux de ton cou, ma poitrine t'est offerte, ton souffle cherche déjà mes lèvres... Envie...

 Wajdi :  Je les respire, je les effleure. Je ne cherche que la surface, tu quêtes en profondeurs. Je te sème, tu te serres. L'odeur de ta peau en conversion : elle est plus sexuelle à chaque mouvement de tes cuisses. Elle me transperce, jusqu'au bassin... frotte mes sens. Je te tiens. Mes cheveux combattent déjà tes seins.



Esquive érotique...



Incompréhensions :  J'aime ces jeux, je te désire, tu me fuis, je m'éloigne et tu m'empoignes... Dans notre étreinte je cherche un mur, ou n'importe quoi pour me soutenir, et tu te plaques contre moi. Je suis comme prisonnière entre le mur et toi. Je sens tes lèvres qui échappent à ma bouche s'emparer de mes seins, tes mains chercher la chaleur de mes cuisses, tes dents qui commencent à titiller ma peau, et ton odeur... celle de ton sexe qui monte jusqu'à moi, jusqu'à m'enivrer... mes mains qui le cherchent, qui te cherchent...
 
 Wajdi :  Tu le frôles mais je l'esquive. Je ne te laisse profiter que de l'odeur de mon corps. Presque je t'immobilise, le dos de ta main plaqué contre le mur, au-dessus de ta tête. Je te regarde ; c'est la première fois. La courbe de ton bras, le profil de ton flanc, délicat. Tes hanches... J'inspire avec un soubresaut. Si je me calme, je chavire. Donc je te plaque plus fort pour ne pas succomber. Ma main cherche. Elle déchire. Tu le savais pourtant que j'étais animal... Je ne te l'ai pas caché ! Alors je prends. Avec les doigts. Ce petit nid humide, ses secrets à livrer.

 Incompréhensions :  Et c'est animal que je te veux, que je te souhaitais déjà dans mes rêves. Je me débat presque, presque pas, je ne sais pas, mes jambes sont en coton, tes doigts sont en moi et m'emprisonnent en même temps. Et tes yeux... cette façon que tu as de me dévisager, de prendre cette première fois avec un regard, de me fixer comme pour me posséder... et mes mains qui te cherchent, s'affolent et griffent tes épaules, je glisse un doigt dans ta bouche pour que tu le mordes, je cherche tes doigts et les suce avidement. Et je ne cesse de te fixer dans les yeux, mais je n'y arrive plus lorsque le plaisir de tes doigts puissants en moi m'envahit...
 
 Wajdi :  Je te resserre sur toi-même. J'enlève mes doigts de ta bouche : un gémissement, comme une surprise. Je les remets, plus profond. En bas, leurs frères se sont bien mieux plantés. Ils font le guet. Te tiennent. Tu le sens. Dans tes yeux je lis que tu le sens. Mon front contre le tien. Je t'immobilise. Il n'y a plus que nos regards et mes doigts. Mon regard et mes doigts. Je les sors. Je les lèche, longuement. Mes yeux se ferment. Et c'est ma tempe, plus douce, plus fragile qui se frotte maintenant à toi.



Soif érotique...


 Incompréhensions :  J'ai le sexe ouvert qui halète, vide de toi, je cherche ma respiration, reprends mon souffle. Je te sens contre moi, tu te fais doux pendant un instant, je sais que c'est juste un répit que l'on s'accorde. Je me fais caresse à mon tour, mes mains, mes lèvres, mes seins, ma peau toute entière, toute ma douceur épouse la tienne. Et puis il suffit d'un effleurement, juste un peu plus fort que les autres pour que je devienne à mon tour sauvage... incontrôlée, je m'agenouille devant toi, cette fois je ne veux pas que tu résistes, je veux sentir ton sexe et tes couilles dans mes mains, sur mon visage, dans ma bouche...

 Wajdi :  Un avant-bras contre le mur, les yeux jetés vers ta crinière, je te regarde déguster. L'un des plus beaux présents que je puisse donner : le goût, le sel de mon intimité. Je te domine comme un soleil. Je te caresse, comme une pensée. Mon corps, agressif à souhait, caresse tes orifices. Un genou sur les seins ; contre ton sexe : ma cheville. Dans ta bouche assoiffée, ma trique à exploser. Le mouvement part de mes reins et se propage comme une onde, jusqu'à ma nuque, jusqu'à nos pieds. J'en oublie les secondes, le peu de temps passé. J'inscris contre ta joue une marque de possession : un signe, une odeur que je reconnaîtrai.

 Incompréhensions :  Je suis marquée par toi. Je te sens en moi, contre moi, tu me possède toute entière et j'ai enfin ton gout dans ma bouche, ton odeur sur moi, ta queue profond dans ma bouche et tes mains sur ma tête qui la guide... Tes mains qui l'instant d'avant étaient en moi et portent encore mon odeur mêlée à celle de ta bouche... Je n'ai plus aucune partie de mon corps qui ne t'a pas touché, qui ne profite pas de ta chaleur, je brûle en sentant ton plaisir monter... j'ai une main qui caresse tes couilles - j'entends tes gémissements et les miens s'étouffent contre ta trique - et l'autre qui glisse jusqu'à ton cul qui s'offre à chaque fois que ta queue s'éloigne un peu de ma bouche...
 

 Wajdi :  Je passe un cap. Celui où la sensation prend le dessus sur la raison. Je ne sais plus pourquoi je suis là. Pourquoi sur toi. La teub en feu. Métallique. En fusion. Elle m'échappe, autant qu'à toi, passe de ta bouche à ton visage. Je m'attendris sur ton désir. Ta soif de moi. Ca me touche, au plus profond. Je tremble comme un violon. Un intérieur au bord des larmes, mais dehors je me déchaine. Parfois violent, presque cruel. 





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Mardi 3 juin 2 03 /06 /Juin 01:02

 
 
          Fallait bien ke j'conclue cette histoire de fion avant la fin de l'année. Après une séance d'entrainement assez intense et percutante, j'étais pas rassasié. Comme un feu ki couvait à l'intérieur de moi. Une envie de mordre et d'écarter.
 
          Déjà à l'entrée des douches, j'ai collé
Jason, sans lui parler. Au lieu des p'tites douceurs de d'habitude, des palpations furtives de fion pour vérifier k'il était toujours à moi. J'lui prenais son espace, devant lui. J'le regardais sans causer.

          C'est mes yeux ki parlaient : "Ce soir, t'es ma pute Jason. L'heure a sonné".
 
nu dans les vestiaires
          C'était dur de pas bander. Ca a fini par arriver, à force d'occuper son espace et de le regarder. Y'avait une pression béton. Une tension qui l'a mis mal à l'aise. J'avais pas envie de rigoler, puisque j'venais pour consommer. C'était bon de le sentir trembler.

         Pourkoi là ? A ce moment ? Qu'est-ce qui m'a décidé ? Peut être le petit exercice de la semaine précédente ke j'tâcherai de raconter. En attendant, il allait vers sa douche et devait me contourner. J'm'assurais k'il comprennait cke je voulais.

          Putain ke j'avais faim. J'étais très concentré sur son odeur, comme si j'voulais les discerner : celle de son fion, celle de sa bite, celle de son corps après l'effort, son haleine inkiète, ses mains dégantées, ses pieds.
 
          Il contournait ; je le heurtais. Jusk'à le conduire à sa douche, sans le toucher. Putain ke j'aurais aimé le ken direct, là, contre le mur. La présence des autres l'a sauvé. Un gars est entré, j'ai laissé mon Jason se tourner sous sa douche, cacher sa trique comme il pouvait, et j'suis allé finir de m'habiller.
 

 
          Il est passé devant moi, comme pour venir chercher des instructions. J'l'ai seulement maté. C'est plus tard, à la sortie, ke j'suis allé le talonner.

          J'ai embrayé à ses côtés, légèrement derrière : sentir mon Jason commencer à flipper, ça faisait kiffer. - "T'as des capotes ?". Il me répond : "Ouais".
J'croyais m'engouffrer dans sa caisse de kéké, mais c'est dans le métro qu'on est entré.

          J'lui ai indiqué où s'asseoir. Il rougissait. J'suis resté debout, à le mater. La braguette pas si loin ke ca de son nez, la bite ensorcellée. Dur comme la barre à laquelle je m'accrochais. Et Jason qui soupirait, kan il arrivait à respirer.
 
           Chez lui, j'ai prié pour k'y'ait pas ses parents... Exaucé ! Après une inspection circulaire du salon, j'l'ai poussé vers sa chambre. Les posters y étaient. Juste quelques coins décollés. J'ai reconnu la même odeur de frais. Presque un an s'est passé.
 
doigtage de fion
            J'l'ai plaqué sur son lit. Trop facile à enlever : le survet et le boxer, d'un trait. J'ai passé mon majeur et l'index dans la bouche, bien mouillés, mais j'ai pas tergiversé à l'entrée. Il a crié... s'est agité. Je l'ai serré.
 
             Sympas les allez-retour de sa prostate à son coccys. Je voulais tout sentir. Comment c'est fait, le trou du fion de Jason, depuis le temps que je devais le sonder. La peau épaisse, chaude et mouillée. Le serrage autour de mes doigts : une protection désespérée...

              J'l'ai chevauché. Un genou appuyé contre chacune de ses hanches. Je choppe un bras : une petite clé. J'ai k'à lever le poignet de cinq centimètres et Jason qui se plie au niveau de l'aine. Ca fait comme un levier. Il choisit pas mais son cul se lève, pour se montrer. Mais là, j'ai pas fait le chien. Au lieu de regarder, j'ai blotti mon visage contre son cou, puis son oreille, trankil, relâché contre mon Jason encore tout stressé.
 
               On est resté bien un quart d'heure comme ça. Bandés. C'était trop doux, presque mignon. Mes doigts dans son fion, mais sans bouger. Comme un calin. J'retrouvais les sentiments de l'été dernier. Nos souffles qui se mêlaient. Mes pectoraux contre son dos. Mais, kan même, ma mâchoire près de son gosier. J'avais même pas envie de me faire sucer.



#   #
#



                  - "Allez Jason ! elles sont où tes capotes ?" J'l'ai relâché ; c'est moi ki suis allé les chercher. J'lui ai demandé de se désapper, complet. Putain, ça m'excitait !

                  Assis sur
le lit où il m'avait sucé, j'lui ai ordonné de venir s'asseoir sur moi et de "prendre son pied". Kel requin je fais ! : en deboutonnant mon jean, en sortant ma teub chaude et mouillée, j'lui faisais dire k'il voulait se faire défoncer. Puis j'l'ai gifflé. Au début, avec retenue... mais il en redemandait. Alors, j'me suis lâché.
 
                  J'ai enfilé le préservatif (là j'raconte pas, j'ai merdé) et j'l'ai pris comme un oreiller. En le chopant par derrière à l'épaule, j'pouvais le ramener comme je voulais. J'le bloquais sur moi comme un capuchon. J'm'y mettais en entier, jusqu'au pubis. Il se retenait de gueuler. Ce kiff, wallah ! Qu'est-ce que c'est bon de le limer. Au point que j'ai dû recommencé. La deuxième fois, à quatre pattes. Pour la capote j'étais rodé.
 


                   Sérieux, j'comprends pas pourkoi j'ai attendu si longtemps...




Se taper le mec en entier (un an kan même pour en arriver là)
 
           
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Lundi 14 avril 1 14 /04 /Avr 01:10
 
 
         Un p'tit gars style : direct, m'a gentiment envoyé des photos coquines en se disant k'elles me plairont. C'est gentil à lui pask'en ce moment, j'ai pas trop le temps ni l'envie d'en chercher sur le net. Bon, clairement, ça correspond pas à mon kiff, vu ke j'aime pas cki est surfait. Mais l'intention est touchante. Alors merci pour le cadeau, c'est pas si souvent k'on m'en fait. Certaines m'ont rappelé des p'tits kiffs d'avant.

 
 
   J'vous balancerai les autres demain. Pour aujourd'hui, j'ai retenu celle-là, à cause du sac de frappe. C'était fréquent après trois quart d'heure de défonce ke j'm'accroche à lui, épuisé.
 
    Bon j'etais pas dans cette tenue c'est sûr (sauf malheureusement
le jour où ya eu un imprévu), mais sous mon fuseau, mon survet ou mon short, il se passait la même chose...
 
 
   J'aimais bien le contact du cuir contre mon torse et mes avants-bras, kan j'm'agrippais. Ca faisait comme un corps à corps ke je prolongeais. J'serrais fort le sac chaque fois en reprenant mon souffle. Et en refroidissant un peu, j'déserrais légèrement l'étreinte. Comme si j'devenais tendre. Ca me foutait la trique.
 
     A rester collé à lui, à rêvasser, à sentir mon corps, j'avais pas besoin de me frotter longtemps pour éjaculer dans mon boxer. Je finissais souvent mes séries comme ça kan il m'arrivait d'être seul dans la chambre. C'était la plénitude. J'restais debout contre le cuir. J'le marquais avec l'humide qui traversait les deux étoffes, comme j'marquais mon lit et mon oreiller le soir. C'etait vraiment à moi ce sac, au milieu des espaces et des choses k'on partageait. Et je le faisais savoir.
 
 
     Après, j'm'allongeais sur mon lit. J'restais un peu dans ma sueur et ma jouissance. Je prenais le temps de sentir mes muscles récupérer et se libérer des toxines. Je sentais mon corps se construire. J'enchaînais parfois par une seconde branlette, sans enlever mes gants, en me nourissant des éfluves de la première.
 
 
     J'ai beaucoup fait ça à 17 ans. A 20 ans, je le faisais encore souvent. A 23 ans, ça m'arrivait parfois. Pourkoi je ne le fais plus aujourd'hui ?
 
 
 


  
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