Lundi, j'étais parti avec l'idée de discuter avec Jason, comme la semaine dernière, histoire de capter un peu plus le gars. Mais avec la contrainte de Yohan (j'raconterai après), j'le sentais plus comme ça.

 

        J'lui ai dit bonjour et j'me suis occupé dans mon coin. J'ai plus tchatché ke travaillé. J'avais du mal a etre dans cke j'faisais. J'ai arreté plus tot. Et en me rhabillant avant les otres, j'vois Jason ki rentre dans les vestiaires, ki sort un sachet de son sac et ki me le file. Il me dit juste : "tiens ! c'est un cadeau...".

 

         J'ai failli faire mon dur et lui repondre sechement. J'ai failli aussi lui demander en kel honneur c'etait. J'avais eu mon premier cadeau de fete des peres la veille, Le premier de ma vie. Ca m'a fait drole d'enchainer avec le sien. Et finalement, j'ai réussi a me taire. Paske yavait rien d'otre à faire. J'ai su me contenter de dire merci et de recevoir. Il s'est barré sans s'attarder en me demandant de l'ouvrir plus tard. J'ai glissé le sachet sous un fuseau, dans mon sac, un peu comme si je devais le cacher.

 

          Vraiment, ce mek m'etonne. Le p'tit frontiste ki me fait un cadeau... C'est un peu désarmant. J'crois ke c'est le style de ce keum. Avec en surplus l'impossibilité de savoir où flotte son intelligence.

 

          J'aurais tout aussi bien pu trouver ca ridicule a donf. Mais la, j'avais ma sensibilité exacerbée, et ça m'a touché. A cause de tout ce ke ca disait, sans le dire.

 

           Ki j'représente pour ce gars ? Avant, il me kiffait de loin, secretement, et puis j'l'ai forcé a s'exprimer. Il a fait, mais il a toujours rien dit. J'l'ai maltraité et il s'accroche, mais sans ke ce soit lourd. Ni k'il ait l'air géné. Il m'intrigue et a réussi a exister de plus en plus : maintenant, kan il passe derrière moi, je sais k'il est là. Alors qu'avant il etait transparent.

 

           J'ai ouvert le sachet dans le métro. En réfléchissant autant ke j'pouvais. Un cadeau maintenant, ça veut dire k'il veut pas k'on se perde avec l'année ki s'termine. Il espère une suite. A part ça, j'vois pas kelle suite.

 

            C'était un t shirt, blanc, avec deux lignes bleues sur le coté. Plus dans mon style ke dans le sien ; ca aussi ca m'a touché. J'me suis appuyé sur l'arrière du siège, j'ai matté la meuf en face. J'avais l'impression d'etre redevenu ado. Kan deux keums sans mots se disent k'ils comptent l'un pour l'autre, pour des raisons k'ils sont incapables de comprendre, encore moins d'expliker. 

 

  Lire la suite sans s'taper tout le blog !

 

Voir les 9 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Branleur né - X

 

         Il s'est passé trop de choses ces derniers jours. 

  

         Depuis l'article sur ma reum ke j'ai ecrit, j'me sens fragile et tout prêt à peter un cable. Mais en meme temps j'réalise plein de trucs. J'suis en train de me réapproprier ma puissance. Et ça, c'est trop bon. J'me suis rendu compte ke c'est comme si elle n'avait jamais été a moi, comme si elle appartenait à mes parents, et selon les périodes, à un de mes frères, à mon entraineur, etc. Comme si j'l'avais construite pour eux, pour servir. Aujourd'hui ke j'distingue ça, j'me reprends. Et j'goute au plaisir de s'appartenir.

 

          Par contre coup, j'me livre entièrement à Yohan, mais en comprenant cki se passe. J'suis son objet, volontairement, le temps d'un plan, et ça me libère. J'me mets entre ses mains comme j'étais entre les mains des otres.

 

          J'ai eu la preuve ossi ke ma meuf m'aime comme une personne et non pas comme son objet. Elle me voit pour ki je suis. Et réciprokement. C'est pour ça ke c'est très fort entre nous et ke ca va durer surement encore longtemps. On se respect, c'est énorme. Ca donne envie de faire l'amour comme des fous.    

 

         A coté de ça, j'me suis dit pas mal de trucs ki peuvent sembler débiles mais ki sont fondamental pour moi. Comme par exemple ke j'ai le droit a avoir une intimité.

 

 

         Sinon, lundi ya eu deux evenements special blog :

 

Après avoir discuté une heure trankil avec Yohan, il m'a filé une contrainte pour la journée, et ca faisait parti du plan ke j'doive le raconter sur le blog après. Donc j'y reviendrai.

 

Puis à l'entrainement, j'ai croisé Jason et là aussi ya du neuf. Donc ca fera encore un article.

 

L'aspect étrange de ma vie va plus vite ke mon ecriture. Mais j'ressens le besoin de le partager.

 

 

 

 

Voir les 3 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Blogothérapie

Bilan de 6 mois de blog - 3eme partie.

 

 

                  Si ya bien une chose ke j'ai foiré dans ce blog, c'est d'intéresser les filles. Trois commentatrices au total, dont une seule vraiment lucide sur cke j'avais écrit. Et ki s'est découragée au bout d'une semaine.

 

                En même temps, j'suis pas dingue. J'vois bien ke j'leur ai pas fait de place ici. J'ai un peu conçu mon blog comme un vestiaire de garçons, avec ses conversations de garçons. Comme en plus, j'ai plutot étalé ma partie homo... ca fait qu'ya pas trop de biscuit a mordre pour une belette.

 

Rue Bricabrac, bdsm, dominateur

 

              Pourtant, j'vous aime les meufs ! C'est ossi paske ca s'passe bien avec vous ke j'ai moins besoin d'en parler. J'sais pas pourkoi mais raconter mes explois au pieu avec ma femme me procurre pas le même kiff. J'crois déjà ke c'est paske comme c'est moins clandestin, c'est aussi moins marrant d'en parler. C'est le classique ki s'oppose au marginal, l'acceptable au secret.

 

             Et puis ce blog, c'est  ma fenêtre pour respirer mon ambiance secrète. Evidemment k'avec mes srabs et mes srabes, j'parle exclusivement de ma meuf, de mes soucis ou mes plaisirs avec elle. Rien sur mes plans avec Yohan ou Cyprien. Les rares ki savent, ne savent finalement rien de la profondeur k'il ya derrière les cinq frases ke j'ai pu leur dire. Vous oui. Mais vous ignorez la surface : un mec assez ordinaire, à peine surprenant, "hyper-conformiste" à en croire mon frère ki milite sans relache pour ke j'me lache.

 

            Si j'parlais de mes gosses, ça interesserait peut-être les filles. Ca va peut-être arriver d'ailleurs paske, j'y arrive moyen en ce moment avec les gamins. J'me sens pas assez disponible pour eux. Entre le taf, le sport, les potes et l'ordinateur pour le blog... J'passe à coté. J'sais ke c'est une période comme ça. J'courre après la compréhension de quelque chose. Kan j'aurais trouvé, j'serai de nouveau là, comme avant, pour les serrer plus longtemps dans mes bras.

 

            J'aurais pourtant cru k'yavait des filles ki cherchaient à comprendre l'autre sexe. J'ai même essayé de les captées avec mon article : dans la tete d'un keum. Résultat inverse. Pas de chance vraiment.

 

             Je sais bien pourkoi j'aimerais lire vos comments les filles. C'est pour tester cke ca donnerait si un jour j'balancais à ma meuf ke j'kiffe les keums presk'autant ke j'la kiffe elle. Vu vos non réactions, je me conforte dans mon idée de base : c'est inentendable ! Et ça me condamne du même coup à être prisonnier de mon ambivalence. A perpétuité. Une partie de moi ke je vis comme une richesse, mais ki ne peut se dire.

 

 

 

 

 

 

       

Voir les 28 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Blogothérapie

 

Bilan de 6 mois de blog - 2eme partie.

 

 

Moi, sur les murs de la chambre de Jason, mdr :

Avatar

 

          Certains de vos derniers comments me dessinent déjà en super-héro. Je parle même pas de la lueur dans l'oeil de Jason. Pourtant j'ai l'impression d'être qu'au tout début de mon eveil. Pour le moment, j'me  sens plus Peter Parker ke Spiderman.

 

         Je suis seulement en train de convertir mon habileté physik au combat en force réelle. J'étais un tireur evidemment doué, mais immensément fragile à l'intérieur. Je me construits derrière ma muraille. Je me remplis enfin. Je vais devenir un combattant de la vie.

 

         Avec ce putain de blog, j'avance vite. Ossi gràce à mon préparateur mental ke je revois depuis trois mois. Yohan dit ke "préparateur mental" c'est un cache-sexe pour pas dire "psy". C'est carrément vrai. D'autant plus ke je n'ai plus de compet à preparer. En tout cas, si j'étais tout seul pour comprendre, j'avancerai pas si vite.

 

         Avec lui, j'ai compris ke je ne m'appartenais pas encore. Une fois où j'ai eu un flash, j'ai dit à Yohan, mais je crois pas k'il l'a retenu, ke ck'on faisait ensemble, c'etait en lien avec ma mère. Ma mère dont malgré tout ce ke je t'ai dit sur ma vie Yohan, je ne te parle jamais. Pas plus ke j'en parle ici. Mais à l'épok, j'en savais pas plus. 

  

         Ma reum ki sans jamais etre venu me voir boxer a fait de moi un magnifik guerrier. Ma mère ki se nourrit de moi par son regard ki fouille jusk'au plus profond. Ma reum ki fait le tour de ses copines le lendemain des matches, pour leur montrer les tofs prises par mon reuf, son espion. "Regarde ! mon fils comme il est beau !!!!" en montrant mon sang ou celui de mon adversaire sur mon épaule ou sur ma face. Comment elle s'emporte dans ces moments, tellement fière. "La télé elle a dit que c'était un champion..." comme une preuve. Ca fait cinq ans k'elle a plus dit ca la télé, Youm. Mais tu le sors encore à chaque fois.

 

         Voila, le magnifik à ses yeux, c'est moi. Au milieu de mes otres frères ki me l'ont assez reproché. Elle m'a couvé comme son trésor et m'a appris à savoir l'être. Dan Oméga parlait de magnétisme ke je dégage ; c'est elle ki me l'a activé. J'ai apris à être son Prince. Au détriment de mon existence, de ma vie, de ki je suis vraiment. Keske t'avais à faire de mes états d'âme ? De mes embrouilles ? De mon désespoir parfois. Tu me plaignais kan je pouvais pas manger tes makrouds kan tous les otres se gavaient devant moi pour me fouttre la haine. J'étais fier de faire ce sacrifice, de suivre ma discipline, pour être le guerrier parfait ke tu chérissais tant. Un guerrier sans sucre et sans douceur.

 

           J'aurais pu crever en martyr ke ca t'aurait fait plaisir au fond de toi. Car tu m'aimes aussi peu ke tu es folle de moi : une belle image k'on montre à ceux k'on veut rendre jaloux, pour TE valoriser de l'éducation ke TU m'as donné et du fils ke TU as reçu d'Allah. Un bel objet. Rien de plus.

 

           J'aurais pu jamais me remettre d'un KO. Tu m'aurais gardé dans le coma, près de toi, a ta merci. J'aurais été à toi à vie !

 

           Tandis ke là je vais m'extirper de ton piège, je me prépare pour mon dernier combat, celui contre l'adversaire le plus perfide ki soit. Le plus coriace. Celui ki lachera jamais prise avant ke je l'égorge. Je vais t'éclater la tête et je m'y prépare. J'aiguise mes lames. J'affute mes griffes. Et kan je serai vraiment prêt, je t'exploserai pour en finir. Je sais ke c'est ta façon de m'aimer, mais j'en veux plus maintenant ke je suis lucide. Donc j'vais te faire ravaler ton amour maladif et j'vais reprendre ma liberté. J'en finirai d'être un objet pour toi pour devenir un homme, comme j'ai commencé à le faire depuis ke je vis en couple. 

 

         Ca m'a déchiré ma race de prendre conscience ke je suis le champion de ma mère. Elle ki avait l'air d'être la moins concernée par tout ça. Mon père loupait jamais un combat. Mais elle voyait à travers lui. Putain, j'ai mal en l'ecrivant. J'ai de l'amer dans la bouche.

 

     

          Voila. J'y vois pas plus clair pour l'instant. Je suis assez serein pour être patient. Je ne sais pas si vous pourrez m'aider sur ce coup la, mais j'vous écoute si vous avez des idées. Mon intuition, c'est peut-etre ke je dois m'appuyer sur toi Kamel... A cause de cke tu m'as dit sur ce vieux post ke t'as ressorti de derrière l'armoire (RéconciliaFion). Paske je sais k'au fond tu es un ange. Et k'on a tous besoin d'appuis pour vivre. Ou bien toi Karim, ossi métisse ke mon fils, et toujours tellement sage. Ou bien toi, M. , mon vrai frère, ki ne lira jamais ce blog mais ki pourrait comprendre ce texte mieux ke moi encore.

 

         Je vous aime tous, pour votre soutien et votre générosité. Paske vous êtes des etres humains, avec vos défauts et vos qualités et ke vous pouvez me montrer la voie pour devenir autre chose k'un objet parfait, lisse, sans émotion et sans âme.

                

Voir les 14 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Blogothérapie

 

     Un blogolecteur anonyme m'a envoyé cette tof sur mon adresse de contact en me disant k'il pensait k'elle me plairait (Merci à lui mais j'attends de savoir ki il est) :

    

 

 

      Je l'orais pas choisi mais ya de l'idée. La relation inégalitaire me fait triker, un objet d'un coté, un gars ki jauge de l'autre, ki l'apprécie sans lui attacher d'importance. C'est sur ke ca fait parti de mes trips d'en ce moment.

 

      J'crois ke j'avance beaucoup sur cette kestion. Ca mature mais c'est pas prêt. Peut-etre ke le vrai sens de ce blog pour moi, c'est de comprendre c'ki m'arrive sur ce plan.

 

 

Voir les 3 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Clin d'oeil - XX

 

 

Mdr ! C'est trop facile aussi kan l'otre il bouge pas.

 

 

 
 
 
 
 
 
 

 Le judo, c'est un art martial où t'engage tout ton corps dans le combat. C'est ça ki est kifant dans les sensations. C'est tout toi ki se bat et tu te protèges pas derrière tes membres.

 

 


Judo
envoyé par veronique2201
 
 
 
 
 
 
Voir les 1 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Des corps ki bougent

  

           Ce soir, j'ai pas trop calculé Jason jusk'au moment où il s'est posé sur un banc. Il a loupé un sac avec son pied et il s'est fait mal a la cheville en retombant. J'ai fini ma série à la poire et j'ai ete m'assoir a coté pour essayer d'en savoir plus sur ck'il veut et ki il est.

 

           J'ai compris quelques trucs. J'voulais savoir ki j'etais pour lui. Il m'a repondu comme un gosse devant une ferrari : "t'es la force !". Ca m'a troué le cul. J'ai direct compris k'en fait, pour lui, j'etais un de ses posters échappé de sa chambre. Une sorte de Jet Li incarné. Une image ki bouge, ki a une chaleur et une odeur. Il a dû me regarder comme on mate une foto. Et moi j'l'ai fait plonger direct dans la réalité. J'm'en suis un peu voulu du coup. 

 

            J'suis habitué ke des gamins de 10 à 15 ans me prennent en modele, me tournent autour dans mon ancien quartier sans trop oser m'aborder, et avoir un sourire jusqu'aux oreilles kan j'leur adresse la parole. Dans le temps, j'profitais de leur admiration. Ca me donnait le sentiment d'exister et, avouons-le, l'impression d'etre un héro, d'etre au-dessus des otres. Ca astiquait ma fierté.  Pourtant, c'était des gamins... Ils etaient super heureux de me connaître et ils parlaient de moi à leurs potes comme si j'étais leur cousin. A ma façon, j'étais une vedette, dans un petit quartier où y'en a pas vraiment d'otres et où toute mediatisation même locale prenait des proportions halucinantes. J'etais à ck'on disait un "modèle positif" au point ke des élus locaux me demandaient d'intervenir kan ca chauffait. Je l'ai jamais fait. En novembre 2005, ils m'ont même harcelé. J'ai eu beau expliker ke kan on quitte son quartier, la réputation ne perdure pas, ils étaient aux abois. Et puis j'étais pour ke ca pete en fait, j'explikerai un jour pourquoi. Bref j'avais la grosse tête. Ca me coute de dire ça paske je sais ke c'est con. J'avais aucune distance. Ca me fout la honte d'ecrire la gloire ke je ressentais à l'épok. J'arrive à etre indulgent avec moi aujourd'hui, alors k'avant, en prenant conscience de ça, j'aurais eu envie de me chiffoner et de me jetter à la poubelle. 

 

            Bref. J'savais faire ma vedette. Par contre, j'étais moins habitué à ça avec un gars de 22 ans. Et ça m'a fait comprendre ke j'y suis pas allé dans le bon ordre avec Jason. On s'est parlé discret mais on s'est parlé vraiment. J'lui ai demandé si il a kiffé ckon a fait. Il m'a dit, oui, surtout la première fois. J'ai demandé s'il l'avait deja fait. Il a dit oui. J'ai laissé entendre k'on allait s'arreter là. Ca engage pas... J'lui ai fait parlé de sa copine k'il voit tous les week-end. J'ai capté aussi ke le couple ke j'avais vu dans l'appart, c'était pas ses parents. C'est son ancienne famille d'accueil ; il est resté chez eux après sa majorité. Avant, si j'ai bien compris, il a été en foyer. Il parlait sans gêne, comme si ckon avait fait été assez normal. Ca m'a même un peu flippé : j'lui ai dit ke c'est pas pask'il trouve ke c'est à la mode de s'branler a deux keums k'il fallait s'en venter. Il m'a dit de pas m'inquiéter mais ca m'a pas vraiment rassuré sur le profil du gars. Inch'allah, j'rectifierai derrière si il faut.

 

             Le bouquet, c'est kan j'lui ai demandé pour ki il a voté hier. Hier, il est pas allé, mais il a cru bon de preciser ke le 22 avril, il avait voté Front national. C'est la deuxième fois k'il me trouait le cul, ça fait beaucoup pour un mek ke j'ai meme pas niké. J'lui ai demandé pourkoi vu ke j'savais k'il saurait pas repondre. Il a repondu : "ben c'est pas contre toi. C'est juste ke vous êtes trop nombreux, tu vois quoi ?" J'voyais trop k'il avait pas forgé ça tout seul dans sa petite tête. C'etait une frase automatique k'il avait dû entendre des tonnes de fois et ki s'etait gravée. Sa famille d'accueil, j'l'avais imaginé comme ça remarque. Mais j'orais pas cru k'il etait contaminé, vu comment il a l'air de m'apprécier. J'ai pas voulu discuter paske j'm'emporte sur ces sujets là. Heureusement ke le vieux s'est pris deux toles de suite sinon, j'lui aurais broyé son reste de cheville au Jason. J'ai kan meme dit ke c'etait plus très à la mode de voter FN. Vu l'animal, c'etait le meilleur argument ke j'pouvais trouver. En tout cas le plus efficace. J'ai dit au debut k'il etait bête a manger du foin, j'etais pas loin de la verité. J'prefere pas y penser trop a ca.

 

            Maintenant, j'avoue ke j'sais pas cke je vais faire de lui. Si j'faisais encore des combats, j'crois ke j'lui ferais porter mes sacs. Ca m'ferait kiffer de charger un âne ki trouve k'on est trop bronzé en France. Ca lui donnerait un peu des raisons de nous détester. Paske, le plus fort, c'est k'il nous déteste pas. Enfin, j'crois ke j'ai encore une fois rien compris à lui.

 

             Reste que, assis l'un a coté de l'autre, dans les moments de silence ou kan on regardait boxer les autres, j'sentais k'il m'attirait, c'etait zarbi. Peut-etre son odeur, j'sais pas. Un truc ki faisait ke j'sentais mon corps se tendre vers lui. Comme si y'avait un contact entre mon épaule et la sienne. Plusieurs fois j'ai maté son survet à l'endroit de la coquille. Et j'l'ai regardé de profil. J'regardais comment c'est fait un mek ki me kiff. Il a une façon d'etre absent tout en etant là, et en même temps il rayonne. Il rayonne de l'absurde, du vide. Mais du vide dense. Il m'interroge et j'comprends toujours pas pourkoi.

 

             En y repensant maintenant, j'ai envie de lui déchirer le fion. De lui faire mal. De m'inscrire à l'intérieur de lui, par l'entrée la plus inaccessible. Mais j'le ferai pas. Je le blesserai pas.   

              

 

 

 Lire la suite sans se taper tout le blog !

 

 

 

 

    

Voir les 22 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Branleur né - X

 

      Ce gauchiste de Yohan regarde la télé belge au lieu de regarder TF1 comme on doit faire kan on est un bon citoyen. Résultat, il voit des choses k'on devrait pas voir, et comme il a pas fait son blog, il me les envoie pour faire sa propagande.

 

 

 

 

   Il a l'air d'avoir l'alcool gentil Sarko... Mais c'est ki, constitutionnellement, ki peut l'empecher d'appuyer sur le bouton kan il est dans cet état ? 

 

 

Voir les 13 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Divers

 

Bilan de 6 mois de blog - 1ere partie.

 

 

Erasmus : Je veux te dire que tu as un invraissemblable don pour l'écriture ! Ton style est somptueux et il me fait un effet proche de ce que j'ai ressenti en lisant Jean Genet. Il y a un accord parfait entre ce que tu écris et ce que tu vis. Tes expériences comptent moins pour moi que le récit que tu en fais. C'est sidérant et, j'ose le dire, on peut dire que tu es potentiellement un immense écrivain encore en puissance.

Je suis éditeur et, crois-moi, tu es capable de beaucoup plus encore ! Ne t'arrête pas en chemin !

Si tu le peux, lis "Notre Dame des Fleurs" de Jean Genet : tu comprendras ce que je veux dire et aussi "Le condamné à mort".

 

      Premier réflexe d'un gars comme moi ki découvre un comment pareil : etre a la limite de s'évanouir. Ce message m'a fait tourner de l'oeil, après une putain de bouffée de chaleur ki te fait suer pas bon. Une montée de fierté ke tu baillonnes, mêlée au sentiment de l'impossible.

 

      Deuxième réflexe : tu peux kan meme pas etre KO avec un message, alors tu te reprends mais t'y crois kan même. Et si c'était la vérité cki dit le gars... un éditeur en plus tu t'dis ke ça crédibilise, par rapport aux autres ki m'ont dja dit k'ils aiment. Et t'es tout entouré de p'tites étoiles.

 

      Troisième reflexe, le contre-reflexe : tu cherches l'arnaque. Des compliments, j'en ai eu dans ma vie, c'est pas le probleme. Mais des comme ça, jamais avant ce blog. J'ai dja expliqué ck'on disait de moi a l'ecole. J'me suis accroché pour avoir un vrai bac après avoir doublé deux fois. Et puis tu repenses à trois potes ki s'voyaient deja rappeurs et à ki des Parisiens ont monté le bourichon. Ils leur disaient : "c'est trop bien cke vous faites" en essayant de paraitre cools et décontractés, ouverts à cki se fait en banlieue où ils ne vivent pas mais "savent" ke c'est la k'est la vraie vie. En repartant vers leurs petits privilèges, entre eux, ils commentent autrement et sur un ton détaché, comme tu parles d'une marchandise, genre : "ils sont légers ceux-là" ou s'fouttent carrément de leur gueule, genre : "putain, leurs textes, k'elle daube".

       Ben oui c'est d'la daube leurs textes, vu ke tu vis dans la daube. Ke t'as meme pas lu OuiOui kan t'etais nain, et rien des boukins ki sont sensés suivrent. C'etait mon cas à moi ossi. J'faisais de la persecussion sur ma soeur pour k'elle fasse mes fiches de lecture. Toutes façons, les livres c'etait pas pour les garcons. C'est possible pour les filles, après k'elles ont fini tout ck'elles doivent faire dans la maison. Un jour, mon pere il a trouvé un boukin ki ressemblait pas a un livre de classe dans notre chambre. Il me l'a flanqué dans la tronche ou celle de mon p'tit frere peut-etre j'sais plus trop. Il a dû trouvé ke c'etait pratik pour frapper. Il aimait pas k'on ramene des boukins pask'il pouvait pas savoir de koi ca parle.

       Moi ça me posait aucun probleme vu ke j'aimais pas lire. En fait, c'est meme pas ke j'aime pas, c'est ke j'sais pas. Les boukins c'est trop long. Par contre, j'me suis accroché au journal, et c'est le journal ki m'a sauvé la vie. L'équipe d'abord, ça devrait etre subventionné, paske c'est très bien écrit. Ils ont dû décider un jour ke c'est pas paske ca parle de sport k'il faut ecrire comme un bourrin. Et puis Le monde ke j'ai lu pendant des mois sans rien comprendre au CDI du bahut. J'trouvais ke c'était la class de lire ça. Et puis un jour d'un coup, j'me suis mis à comprendre, et j'ai plus céssé. Enfin, la radio, je l'dirai jamais assez. Si ya un prof ki passe et ki lit ça, fo k'il sache ke c'est France Inter ki m'a tout appris, fo k'il dise a ses eleves comme moi ke dans la radio, t'as tous les codes des puissants. Paske moi cke j'ai compris de l'ecole, c'est ke ca sert surtout a pas te faire evoluer. Plus t'es nul, plus on te parle comme à un nul, comme ça t'es sur d'y rester. Pendant c'temps-là, tu gardes les codes pour toi.

      Je le vois bien aujourd'hui avec les amis de ma meuf. Au début, ça les amusait un vrai rebeu, pas caricatural certes, mais kan meme, si tu regardes pas de trop près tu peux même avoir super peur. C'est arrivé des soirées ki suivaient des matchs ou j'm'étais fait defoncé la tête. J'venais avec la lèvre explosée, l'arcade suturée. J'me souviens d'un nouvel an comme ça. J'étais bouffi. Ils se demandaient vraiment ck'elle foutait avec moi. Ben cet amusement du debut, il aurait jamais tenu si j'avais pas pompé leurs codes depuis si longtemps et ke j'commençais pas à bien les maîtriser.

       Aujourd'hui, j'sais ke j'les interesse sincèrement. Mais c'est pas avec mes codes de banlieue ke j'les intéresse durablement, c'est paske j'maitrise les leurs. J'ai comme ça un besoin vital de dominer. Et dominer, c'est connaître les codes. Sinon, t'es juste ridicule. En combat, j'sais voir vite fait où j'vais devoir frapper pour assomer l'otre ou pour l'erinter. Comprendre sa logique en un demi-round. Etre sûr au troisième de cki le mettra HS. Reste plus k'a appliker sans s'emballer. Dans la vie, c'est pareil. Si tu veux niker ton banquier, fo commencer par l'observer, connaitre son terrain à lui. Sinon ton prêt, tu l'auras jamais. Même si ton dossier est béton. Fo ki s'dise, ce mek là : "j'tiens l'investisseur du siecle". Avec les banquiers, j'sais pas encore y faire. Donc, j'fais sans. C'est plus dur. N'empeche ke ma maison ke j'ai refaite avec un de mes freres (les otres j'les compte pas, ils ont fait ke semblant), elle vaut trois fois ck'on a mis comme tunes dedans. J'ai plus gagné avec ça qu'en salaire. Si j'avais pas ma gueule, c'est sur ke j'aurais dja les sous pour commencer trankilement la deuxième. J'dis ma gueule paske c'est un reflexe de rebeu. Mais j'devrais dire, les codes. Les codes des banquiers et des investisseurs, j'arrive pas à les avoir. Oula, j'dérive...

 

        Quatrième reflexe : après ta monté d'émotion narcissik, tu raisonnes enfin. Bon d'accord, Erasmus, il s'emballe... peut-etre juste paske je l'fais bien bander avec mes histoires. Il confond sa trik avec son sens littéraire, c'est pas méchant, mais fo ke j'reste réaliste. Et puis y'en a ki te remettent vite dans la realité : 

Milan : les comparaisons avec Jean Genêt et les envolées lyriques d'Erasmus, ca me paraît exagéré, on va pas s'exciter, hein. On va lire, déjà, pour commencer.

 

         Et ossi kan tu te mets à chercher des trucs sur Jean Genet sur internet, t'es calmé direct : tu vois bien ke ya des mots ke tu comprendras jamais (voir le texte réservé aux intellos)

         Mais d'un otre coté, comme t'as beaucoup de retour positif, tu te dis : aller ! j'vais désancrer de ma tete l'idée ke j'suis un naze en ecriture et reconnaitre mon modeste tallent. Cool.

 

         Dernier reflexe, tu dis à tes lecteurs : "OK pour vos compliments mais maintenant, va falloir argumenter un peu plus ke juste dire c'est magnifik". Moi j'veux des vraies études de textes, comme à l'école, avec moi comme écrivaint ! mdr.

 

Voir les 18 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Wajdi - Soft et malin
 
 
 
  
Chaque fois, c'est trop bien vu...
 
 
 
 
 
 
 

Les Lascars "baston de regards"
envoyé par ninho08
 
 
Voir les 1 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Divers

  

 

P.S.: Après, j'arrête de raconter cki se passe avec Jason en direct paske j'trouve pas ça clean vis à vis de lui. Par contre, j'continuerai à dire cki me concerne.

 

 

          J'aurais pas manké le rendez-vous. J'tenais le mur, trankil, assis sur le bord de la fenêtre en bas de son blok. Il a garé sa voiture ki clignote juste en face de moi, sur la place handicapé ce p'tit vicieux. Il ferme sa portière sans la claquer. Sa caisse, c'est tout pour lui et il doit avoir peur k'elle s'effondre. Et puis il a l'air tellement fier de ses nouvelles jantes alu.

    

          J'le regarde venir. Il est souple. Ca fait un point commum avec moi, et ossi avec Cyprien. Ca nous distingue tous les trois. C'est a se demander si ya un lien entre la souplesse et le kiff des meks.  Je me dit k'en fait il brillerait plus en capoeira k'il brille en boxe ; j'peux plus m'empecher d'avoir un avis de ce genre maintenant kan j'regarde l'allure d'un keum. Son physique, son mental, avec l'habitude, j'trouve ke l'un se lit sur l'otre. En tout cas, elle bouge bien ma gazelle. Le soleil met du doré dans ses cheveux. Ca le rend flamboyant et ça m'allume. Un blond sous le soleil, pour moi, ça fait comme un prince. Il prend son sac et son bleu dans le coffre et saute sur le rebord à coté de moi. On se dit quasiment rien :

 - Salut !

 - Ca allait le taf ?

 - Ca allait.

      Heureusement, le match de foot d'hier nous branche sur des trucs à dire. Et puis au bout de dix minutes, genre dix frases et beaucoup de silence, j'propose kan même de monter. Il répond pas mais il y va. Dans l'ascenseur, on est obligé d'être proches. C'est comme si nos mains se prenaient, mais elles ne le font pas. Il s'est pas douché après le taf. Son odeur me dérange pas. Elle est franche. Saine.

 

      Ya ses renps dans l'appart. Il me présente et il a l'air super content de le faire. Comme s'il leur avait déjà parlé de moi. Il est marrant. Ses parents m'accueillent pas spécialement. Pas plus ke lui ils me proposent à boire malgré la chaleur. Ca aurait ete inconcevable chez les miens. Il m'emmène dans sa chambre. J'ai la demi-trik du bien-être, les bras ki s'écartent imperceptiblement, les mains prêtes à saisir. J'me sens bien. J'le mate comme s'il été deja a moi. On échange au moins douze frases, un record. Dans chaque frase k'il prononce, ya : "tu vois quoi ? " ou "tu vois quoi !", comme un tic verbal. Moi j'voyais pas toujours koi, mais j'l'ai laissé parler. J'lui ai demandé s'il a kiffé ckon avait fait. Il m'a dit : "ben oui, c'est à la mode, tu vois quoi ?!" Non, j'vois pas. "A la télé, on voit ke ca. Les meks entre eux, tu vois quoi ?". J'comprends décidément rien au gars. Mais si ça peut le rassurer de croire k'il est dans la norme, ca m'arrange. J'l'ai envoyé me chercher à boire. J'aime voir ses jambes et son corps bouger. Son boule ossi, son dos.

 

      Pendant k'il me laisse seul, j'ai des doutes, renforcés par les posters au mur. J'imagine k'il pourrait disjoncter complet, faire le vicieux. Si ca se trouve il est assez con pour me griller sans l'faire exprès. J'cloisonne mal mes plans et ma vie quotidienne. A part avec Yohan. Mais dans le contexte de la boxe, j'ai eu k'une seule occase en plus de dix ans de pratik, et encore, c'était pas un gars de mon club, c'était un Hollandais de passage. Ca date, j'l'avais oublié. J'ai un moment de panik en fait. Puis j'me raisonne. J'me dis ke j'saurai bien le calmer si il fo. K'aujourd'hui, j'suis assez sûr dans ma tete pour nier et le faire passer pour un mito. En plus, j'm'en fous plus aujourd'hui k'avant. L'idée de me faire griller me terrorise pas par rapport à avant kan c'était maladif. Même ce blog, des fois j'me dis ke j'prends des risks de ouf même si j'ai l'impression de blinder cke j'dis. Kan il revient, j'me rassure. Et puis ya l'appel de la bite kan c'est le printemps et k'il fait cho comme au bled. Et ca, ca rend fou. Ca donne des ailes.   

 

     Assis sur le lit, mais dans le jour cette fois, j'lui caresse les cheveux.

 

     J'lui dit avec mes yeux k'il va bien me pomper, comme la dernière fois, k'il va aimer, k'on va le faire sans bruit pour pas alerter ses parents. Il détourne le regard parsk'il a du comprendre.

 

     Il me dit : "tu veux pas k'on s'branle ?" J'lui réponds ke j'suis venu pour ça. Il ouvre son armoire et pioche deux livres de cul au hasard dans une pile. Il m'en tend un et garde l'autre, s'allonge sur le coté, la tête pas loin de ma cuisse et mate les meufs a oilp ki s'ecartent la chatte. J'le regarde. Il sort sa teub et se touche. C'est beau à voir. J'ai toujours aimé l'intimité d'un garçon et celui-là, j'commence à l'kiffer serieux.

 

       Il me regarde pas mais je sais ke ma présence compte. Je crois k'il me fait un cadeau. Cette proximité me touche jusk'au plus profond. D'autant k'il est le seul à avoir la teub à l'air. Je la regarde au bout. Je le sens plus craintif ke tout à l'heure, moins frimeur. J'viens toucher son prépuce avec mon index. Ca m'intrigue et c'est beau kan le gland surgit lentement. Je joue à ouvrir en prenant le prépuce entre deux doigts. Une sensation etrange autant k'étrangère. C'est la première fois ke je joue avec un prépuce depuis ke j'ai six ans. Avant, je m'en souviens plus mais c'est forcément arrivé, à l'épok, kan j'l'avais encore. Chez Jason, ça m'émerveille. J'remarke k'il est sec, alors ke je suis mouillé depuis deja longtemps sous mon jean.

 

       Ca me fascine la finesse de la peau ki recouvre son gland. Ca a l'air fragile et en même temps sa protège. J'essaye de capter l'odeur mais je la distingue pas. Trop loin, trop mélangée à son aisselle, au reste de son corps. J'ai pas l'intention de m'approcher plus.

 

      Je sors ma teub et j'le prends tout de suite par les cheveux. Je l'amène à moi. Il y va sans faire d'embrouilles, mais sans plaisir particulier. Je regarde sa peau sur son visage, son oreille, son oeil.  Ses lèvres ki m'aspirent. Il tient ses boules plus ke sa teub entre les bords ouverts de son jean. Je devine son caleçon kaki, style tenue de kamoufflage, mdr. On a enlevé le minimum pask'on est pas seuls dans l'appart. Je le choppe par la mâchoire et je commence à bouger dans sa bouche. Puis je lui tourne le visage, la nuque sur ma cuisse, pour le limer à revers. Mon gland déforme l'intérieur de sa joue. C'est kiffant à mort de le regarder de haut dans les yeux pendant k'il me pompe. J'sens mon agressivité ki monte direct d'un cran.

 

      Et là j'prends le risk de tout faire capoter. Maintenant j'm'en veux mais sur le coup j'étais trop dans le truc. Je le tiens ferme et je le préviens : "Jason, tu vas pas recracher après..." Et j'ai envie de rajouter : "tu vois koi ?". Il répond rien mais faut reconnaitre k'il a pas trop la possibilité. "Tu vois, tu vas sentir couler dans ta gorge. J'comprendrai ke tu m'dis après ke t'as pas aimé. Mais pour moi c'est fondamental ke tu recraches pas". Rien ne vient de lui. Je ferme les yeux pour profiter des derniers instants, pour laisser monter. Je me sens puissant. Je le tiens par la nuque et la tete. Il est calé contre mon axe. Sans violence, mais sans issue. Je resserre pas l'étreinte malgré la jouissance ki commence, mais je ne lui permets pas de reculer. Puis ca gicle trankil, sans nervosité, des jets longs, surement abondants. Je ne relache pas d'un milimètre. Je gemis dans un silence absolu, la tete en extension. Putain, c'est bon... Doublement bon. Mon pouce, sur sa trachée, attend de compter trois déglutissions. Je sais alors ke je peux lacher ma prise. J'l'ai batisée comme il faut le Jason. Il reste un moment sur ma cuisse. J'ai gardé ma position d'extase, les yeux fermés, ma main posée sur sa tete. Je respire profond. J'suis fier.  

 

 

        J'ai recalé notre histoire dans un ordre ke je maitrise : je prends cki me plait, j'impose cke je veux. C'est propre, je sais faire et ca me rassure. J'suppose k'il a pas eu ck'il espérait. Mais à cet instant, j'm'en branle total.

 

        En m'éloignant de chez lui, j'imagine ce k'il fait. Il se lave ? il se branle ? il rêve ? ou les trois en même temps ? Moi, en tout cas, j'me sens le Roi de la jungle. Ca me remet la trik dans le metro, gratuit. J'me nourris discretos de mon odeur. J'rigole tout seul. Et puis j'pense k'en rentrant, j'vais l'écrire ici dès k'ya moyen. Pour crier au monde : ke j'suis trop fort !!!

 

 

 

 

 Lire la suite sans s'taper tout le blog !

 

 

    

 

Voir les 12 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Branleur né - X

 

       Ya pas mieux pour l'epanouissement ke les RTTs de printemps.

 

       Lundi, j'avais besoin de me rassurer après l'épisode avec Jason. J'ai posé deux jours de récup et j'ai appelé Cyprien (j'en parle là). Avec lui, c'est simple et sans embûche. J'l'ai vu dans l'après-midi, il est arrivé déjà cho. J'l'ai choppé et j'l'ai retourné. J'me suis plaqué longtemps habillé contre lui, pour lui faire sentir ck'on allait faire, dans l'immobilité de l'attente. K'il monte en température. Et moi, la rage de la nike. Je le tiens ma souris. Il bouge un bras pour se dégager, je le rebloque. Je bande à mort. Comme si j'allais le violer pour la trentième fois, avec toujours le même plaisir chez lui et chez moi.

 

       Cke j'kiff avec Cyprien, c'est k'il se cambre jamais kan j'suis derrière lui. Il se donne pas ; c'est à moi de le prendre. J'ai besoin de toute ma vivacité pour le bloquer, lui baisser le jean, enfiler la capote d'une main sans le voir m'échapper. Il joue toujours le jeu et si je manque de concentration, il file. Je le rechoppe avec plus de plaisir encore. Je le pénètre avec une determination sans faille. Je le sodomise comme j'élargirais un trou dans la terre avec la keu d'une pioche. Il se relache. Le mouvement de mon bassin le fait osciller comme une vague sur la moquette.

 

 

       Mes coups le font ramper au sol. Mes muscles l'agitent. Ca dure. Je kiff. Il est dans son monde, son extase. On n'est plus vraiment ensemble jusk'a ce ke je crache. Là je reprends la chaleur de son dos contre mes pecs et mon ventre. Je le tiens toujours mais c'est plus la même énergie : c'est ma joue contre ses omoplates. Je l'écoute jouir à son tour, je sonde son kiff avec ma teub encore en lui.

 

         Là où on est pareils lui et moi, c'est k'on aime vraiment le contact, le corps, le sexe. Kan on se retrouve, on n'a pas des tonnes de culpabilités ki nous empêchent de sentir le plaisir. On lache la pensé et on devient chacun un animal.

 

         Le soir avec Jason.

 

         Après ça, j'étais plein de punch pour aller m'entrainer et me frotter à Jason s'il fuyait pas pour toujours cette ambaince dans lakelle il s'est jamais fondu. Il etait là. J'l'ai salué trankil. J'ai fait mes trucs de mon coté mais j'etais attentif à lui. J'savais kan son regard allait vers moi. J'l'ai senti plus proche.

 

          J'lui ai donné deux trois conseils. J'ai eu l'impression k'il etait plus solide face à la boxe. En douce, j'lui ai dit ke j'avais kiffé sa chambre, ke j'voulais y retourner. On s'est mis d'accord pour jeudi. J'lui ai pincé la joue pour lui montré ke j'étais content.

 

          Mon plan, c'est de conclure vraiment. D'effacer la tendresse de samedi avec mes reins. D'en faire ma meuf, comme ceux d'avant. Et comme j'ai dejà dit, j'ai plus de tendresse avec une meuf k'avec un keum ki joue ce role. Mais j'suis prêt ossi a me laisser surprendre. 

 

          J'ai aimé recevoir vos comments. Ils me donnent des idées à froid. Mais kan je suis face à lui j'y pense plus et je laisse les choses aller comme elles doivent. Je m'en remets au mektoub et à cke vous avez appelé l'alchimie entre lui et moi. Et puis on verra bien jeudi. J'ai pas de mépris pour lui en tout cas.

 

 

 Lire la suite sans s'taper tout le blog !

 

Voir les 7 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Branleur né - X

 Lire tout depuis le début et dans l'ordre

 

 

 

 

 

 

 

 

        J'suis arrivé à la case de Jason, c'est une citée comme chez mes renps, mais sur un autre quartier, avec moins de Rabzas j'pense. J'suis monté vite fait à son étage. Il avait rien a me dire de particulier, il a pas pensé non plus a proposer un truc à boire, alors il m'a emmené dans sa piaule, voir ses posters.

  

        Là, j'trouve tu peux plus te permettre de te fouttre de sa gueule paske à ce nivo c'est patéthique. Les posters au mur, des voitures, des karatetas, des footballeurs... "Putain, c'est pas possible c'est la chambre de son p'tit reuf", j'me suis dis. Ca a failli me bloker, surtout ke j'ai découvert un autre Jason en même temps. Plus passif ke d'habitude, l'air nonchalant presque triste. En survet en plus, Airness blanc avec du orange et noir. J'ai maté la p'tite panthère sur le haut de sa cuisse gauche. j'kiffe tous les félins un peu plus gros k'un chat. C'est pas ke c'était laid le survet, mais d'habitude il est toujours super bien sapé. Et dans une autre dynamik, alors ça m'a fait bizarre. Puis j'ai eu un flash. Sur tout le chemin ke j'ai parcouru en quatre ans.

 

         A son age dans le fond, j'étais pas dans le même genre de prison, mais j'vivais le même emprisonnement. Ma prison, c'était le quartier, la smala, les potes ki te tirent vers le bas, l'échec à la fac. Sa prison à lui c'est sûrement des parents racistes, des voisins lepeniste, des parties de bellote, le ricard du daron ou je ne sais koi. Ou alors j'me trompe mais j'ai ressenti quelque chose de moi en lui. Un pont brutal vers le passé et vers un autre monde, celui des ouvriers et des chomeurs, mais Français de souche. Le même enfermement. Je me suis même dis ke j'étais peut-etre le premier rebeu à rentrer dans cette maison. J'étais tellement foudroyé par le rapprochement ke j'en oubliais ke j'étais venu pour le baiser.

 

        Comment il a pu croire une seconde ke j'allais m'intéresser à ses posters... J'vous mens pas, ça m'a fait bizarre. Style bizarre avec des larmes à l'intérieur. Comme une tristesse mais douce, ki réchauffe le ventre.

 

        Et puis, il me les montrait un par un mais il disait rien, il les commentait pas. Il avait pas de quoi faire les frases avec ses 150 mots de vocabulaire. Et j'me suis souvenu ke moi aussi j'étais muet vers vingt ans. Ke, à la maison, j'avais pas trop appris à parler.

 

         J'me raccrochais a un truc ki me plaisait bien, c'était l'odeur du linge propre dans sa piaule. Genre la mere ki lave avec tripple dose d'ariel. C'était vachement frais pour la piaule d'un gars. J'lui ai souris j'crois. Mais j'avais un truc ki serre au ventre, d'être projeté comme ça dans c't'ambiance ki m'a ébranlé.

 

         Putain, j'y croyais pas. Il me faisait surement une putain de confiance pour me montrer cette intimité là. Ck'il aime, ses posters, j'y crois toujours pas. Moi j'faisais jamais venir aucun pote à la maison. J'crois ke j'avais une distance k'il a pas. J'avais honte moi, de mon univers à l'épok. Pas lui. Et il me faisait une putain de confiance pour accepter de le partager avec moi, et avec autant d'authenticité. Wallah, Jason, tu pouvais pas mieux désarmer le tigre en chasse ke j'étais en arrivant. Avec ta naïveté. J'étais à portée de griffe de ma proie, mais j'étais assomé.

 

         Il s'est rien passé pendant un moment. On a rien dit, mais yavait pas de malaise. On était bien en fait, et on avait pas besoin de parler. J'étais un peu noyé dans mon passé. Et lui j'sais pas trop, des fois il me regardait. On est resté suffisament longtemps comme ça pour s'ennuyer.

 

         J'lui ai dit : "tu veux k'on fasse des pompes ?" Il m'a dit : "si tu veux..." J'ai rigolé. J'ai fait le geste de sucer une teub fictive entre mon poing : "j'parlais de pompes comme ça..." Il sourit, à peine géné : " ah...".

 

         Puis j'suis passé dans la zone sans retour. Kan ya plus moyen de reculer après paske tu t'es engagé et la sortie est ke devant. Mais j'ai senti k'yavait pas de danger. Il a beau avoir ke deux neurones, il devait savoir cke je cherchais déjà depuis un moment.

 

         J'ai insisté sans laisser le truc retomber : "tu cherchais koi dans mes fringues Jason ?" Suit un long silence, mais sans ke la gêne s'installe ni d'un côté ni de l'autre ; puis j'lui dis : "t'es pas obligé de m'repondre en fait... c'est juste ke ça m'a intrigué". Il a rien dit. J'ai eu le sentiment ke ça volait trop haut pour lui. J'crois k'il le sait meme pas lui-meme dans le fond. Fallait plus laisser de blancs :

- "Tu serais d'accord pour me sucer alors ?"

- "Ouais, si tu m'le fais aussi". Malin le Jason, il se place pour la suite. Comme koi c'est pas l'intelligence ki dirige le sexe. Là ça venait de l'instinct. J'ai dis "Ok, mais j'préfère ke tu commences".

 

      Et puis, j'me suis approché, on était debout, et j'lui ai enlevé son tshirt. Jusk'à la, c'était beaucoup plus doux ke cke j'avais imaginé. J'ai eu le temps de le mater un peu. J'l'ai trouvé bogosse dans sa naïveté. Et puis il m'a dit : "j'préfère k'on ferme les volets". Moi j'aime pas baiser dans le noir. Mais j'ai senti ke c'était sa façon à lui de mettre en parenthèse le moment ki allait suivre dans sa vie. Et là deuxième surprise de la journée : des persiennes de HLM qui font vraiment du noir kan tu les baisses. Pas des trucs en PVC ki te mettent juste un peu de jaune dans la pièce. On était vraiment dans la nuit en pleine après-midi.

 

       C'est lui ki est venu vers moi, j'l'ai senti me toucher. C'était maladroit j'crois ; j'ai vachement aimé. On a cherché le lit pour s'y assoir mais pas au bord. On était dessus, les jambes aussi. Il a cherché ma teub ki était pas mal dure, sans voir. C'était lent, clame, yavait pas de précipitation. Il a ouvert. J'ai senti son souffle cho sur mon aine avant k'il la prenne en bouche. Et puis il a sucé longtemps.

 

       J'ai pensé à ma meuf. Et puis j'ai pensé ke c'était lui. Ca m'a fait plaisir. C'était doux. Comme la caressse d'un pinceau. J'me suis mi torse nu, et j'ai appuyé mes épaules sur le mur. Il la pas lâché alors k'il aurait pu.

 

        C'était pas une vrai pipe. Il cherchait pas a me branler. Juste il suçait. Et moi j'me laissais faire, alors ke mon style c'est plutôt de chopper la tête et de la niker sans ménagement. Mais j'crois k'en voulant le piégé, j'étais tombé dans son piège. Il m'avait montré quelque chose de lui ki m'a semblé tellement fragile... j'pouvais plus lui faire mal. J'ai été plus doux avec lui ke j'l'aurais été avec une meuf.

 

         Il a arreté, en kittant comme un baiser sur mon gland. Il s'est assi comme moi, à ma droite. On a bloké comme ca, dans le noir, sans rien dire. Yavait juste nos odeurs, nos souffles, notre chaleur, notre présence. On aurait eu le temps de griller tout une tige jusqu'au mégot.

 

         J'lui ai laché : "Ecoute, j'suis désolé, j'le sens pas du tout de te le faire". Il a répondu, un peu défaitiste : "Oh, j'm'en fous... J'te faisais pas confiance toutes façons". Et puis encore du silence. Toujours du silence avec Jason. Un silence pas pesant pour deux sous.

 

         J'me sentais un peu lourd de pas tenir ma promesse. Mais c'était me respecter paske là j'étais pas du tout d'accord avec l'idée. Ca m'aurait trop troublé, paske j'me suis retrouvé dans un contact ke j'connais pas avec les keums. Les contacts les plus tendres ke j'ai pu avoir, c'était avec mes reufs et c'etait pas comme ça. C'était franc, appuyé, tendre mais pas doux. Et là c'était tout en délicatesse. J'pouvais pas le concevoir d'aller plus loin là dedans.

 

          J'lui ai demandé : "Tu veux ke j'te fasse otre chose à la place ?". De nouveau, il ya eu du silence. Du silence à la Jason. Du silence sans mots. Et puis j'l'ai senti se blottir dans mes bras. Se faire petit et se nicher contre mon thorax, avec la fragilité d'un oisillon. Le gel de ses cheveux sous mon menton, son bras contre mon téton. Tout petit. Son survet contre ma teub, mouillée mais calme. J'ai pas su trop koi faire. J'aurais préféré être encore habillé à ce moment là. Je sais pas pour lui, mais pour moi c'était pas sexuel. Je sentais bien ke sa demande au fond était immense, et k'elle me dépassait complet. J'ai fait ce ke j'ai pu. Je me suis contenté d'être là. Ca a duré des plombes.

 

           

            J'suis pas trop fort pour conclure. J'dirai juste ke j'ai eu le sentiment sur la route du retour d'être tombé dans un piège ke j'avais moi-même tendu. D'avoir chassé un mek, un mâle a retourner, et d'avoir cueilli plutôt un ami. Mais un ami bizarre, pas comme ceux d'aujourd'hui, pas non plus comme ceux d'hier. Un drole de truc ke je comprends pas encore bien.

 

 

          

  Lire la suite sans s'taper tout le blog !

 

Voir les 17 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Branleur né - X

 

       J'ai des scrupules a raconter tout ca en direct, paske j'me dis ke j'aimerais pas etre a la place de Jason. Ca le met en position d'objet d'étude. Et ça laisse croire ke j'suis plus stratege ke j'suis en réalité. Mais cki se passe m'excite, c'est un jeu, une chasse.

 

       J'ai changé son prénom sur le blog, histoire de le respecter plus. Mdr, lundi j'l'ai appelé Jason, au lieu de l'appeler par son vrai prénom. Il a pas compris pourkoi.

 

       J'avais dit ke j'raconterai cki s'est passé, le rapprochement. Lundi, j'ai juste arrêté plus tôt pour synchroniser ma douche avec la sienne. On était plusieurs dans les douches, j'ai occupé le terrain. J'sais pas trop comment expliquer. Dans la façon d'occuper l'espace, tu peux etre là ou pas. Et lundi, j'etais là ; le genre de keum ke tu bouscules pas en le frôlant. C'était un peu mes douches, et les otres étaient chez moi. J'avais une demi-trik ki me génait pas. Et sans le regarder, mon enregie était toute orientée vers Jason. J'étais bien sous l'eau et je sentais physiquement sa présence ; j'lui imposais la mienne.

 

        C'est des jeux de territoire mais j'pense k'il l'a senti. A sa façon de s'faire un peu discret, j'l'ai deviné k'il sentait ma présence comme je flairais la sienne. Des moments où tu prends conscience de tout ton corps kan il bouge, ke tu marches, tu sens tous tes contours et la chaleur de l'otre, paske t'es plus dans ton corps ke dans ta tête a c'moment là. Le même effet ke cke ca te fait juste après un combat.

 

 

         Ca c'était lundi, et puis tout à l'heure, on discutait sur le coté des tatamis. Du p'tit assaut k'on a fait la semaine dernière à deux, du fait k'il venait plus souvent k'avant. Puis il m'a demandé si j'voulais sortir avec eux demain soir, en boite. C'était pas trop mon plan. J'lui ai dit : "t'as pas plutôt des trucs à me montrer chez toi dans l'après-midi ?" J'croyais k'il avait pas compris, mais il a finit par dire : "ouais, mes posters". Va pour les posters ! J'ai pris son portable, son adresse, l'heure. Et puis j'lui ai lâché la grappe. J'y serai, obligé.

 

         J'ai plus k'a l'chopper. Rien ke vis a vis de vous, fo ke j'assure. Sinon, j'vais trop passer pour un chabert. Mais j'ai confiance. J'lis dans ses yeux k'il est cuit. J'espère ça sera bien cho demain, ch'allah. Fo kan même pas ke j'me tape tous ses posters pour rien.

 

 

  Lire la suite sans s'taper tout le blog !

 

 

 

 

 

Voir les 2 commentaires - Ecrire un commentaire - Publié dans : Branleur né - X

Trop fort !



Pateauger dans l'eau kel kiff !






Pros du net

  • Flux RSS des articles
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés