Je prends conscience ke je suis depuis toujours celui ki peut encaisser les coups sans broncher. Le brave. Le courageux. L'endurant ki ne se plaint jamais. Et même aux yeux de mon entourage, celui ki ne sent rien. J'ai d'ailleurs apris a ne rien sentir, pour tenir mon rôle.
 
 
     Cette nuit j'ai mal, et comme toujours personne n'a d'oreilles pour entendre ma plainte.
 
 
      Désolé pour les nouveaux ki arrivent sur le blog en ce moment. J'ai pas la pêche.
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          J'étais pas un fan de la médiatisation, mais j'avoue ke j'kiff avoir des srabs. Des potes de l'intime. Ceux ki vous connaissent par toutes les faces.
 
          Parmi eux, j'compte 4 blogueurs ki ont confié un peu cke ca leur fait de me connaitre. C'est instructif pask'on n'a jamais ce retour de l'entourage ordinaire.
 
          Et puis j'dois dire c'est une peitte victoire pour moi dont on aime le blog sans aller jusqu'à oser le mettre dans sa liste de préférés. Une petite métaphore de ma vie réelle : j't'aime, tu me subjuges, tu m'intéresses ou tu m'impressionnes. Mais pas dans ma maison.
 
 
 
          Le dernier en date : Quand il a mal, c'est moi qui saigne... Un petit portrait très fraternel. Où si j'ai bien compris, on lit ke la République me pousse plus à cramer des voitures k'à être un bon citoyen.
 

Petit extrait : Il y a que parfois, il en a marre de jouer des rôles, d'être stoïque, de faire semblant. Comme tout le monde, quoi ? Oui bien sûr comme tout le monde. Sauf que lui - c'est ça que j'ai compris, que je veux te faire comprendre - c'est tous les jours. Tous les jours que des regards lui dénient son parcours. Tous les jours qu'on l'enjoint de gravir à nouveau les barreaux de l'échelle. Tous les jours qu'un signe, un hochement d'épaule, un sac à main comprimé contre un sein lui rappellent d'où il vient, quelle gueule il a et qui il est. (...) Et c'est si fort, si quotidien, si intimement intériorisé, que quand une main se tend, pleine de tendresse, sans s'en rendre compte il la met à l'épreuve. Maladroitement, violemment, comme pour savoir jusqu'où cette main est capable de donner de l'amour. Ca l'empêche d'être simplement gentil. Ce que je sais de lui, c'est qu'il ne caresse qu'à rebrousse poil, et que son compliment est forcément rugueux. Et que ça peut même le rendre con.

 



           Avant ca, ya l'article de mon papy : Un rayon de soleil, avec le petit poëme à la fin. C'est officiel ke depuis hier ke c'est mon papy. J'aurais pas aimé l'avoir comme père, mais comme papy ça passe. Et puis comme j'en ai jamais eu des papys, ca m'en fait un.
 

 
            Ya mon p'tit frère parfois tout perdu ki m'admire sans se faire d'illusions, juste pask'il a besoin de ca pour se construire : Le héros qui m'a sauvé. C'est tellement pas simple pour lui, pour nous, de trouver une idendité potable. On se la construit plus lentement ke les otres. Mais à la fin, elle sera solide. Continue de te réfugier sous mon aile kan tu veux, Superluimême.
 
Petit extrait : J’ai alors découvert le plaisir de connaître quelqu’un qui m'est étranger…La démarche me touche profondément : cette fenêtre ouverte sur sa vie laisse s'échapper une enorme bouffée d'air dans la mienne.. le tout fait avec une profonde honnêteté…

Je me sens à l'aise dans  lieu si rare où il est interdit de tricher... Je constate avec soulagement qu'il existe un monde dans lequel il y une place pour la foi ET la famille ET  le sexe ET les vices ET la sincerité...Il ne s’agit pas simplement de briser des tabous…Il ne cherche pas à plaire et de là réside peut être tout son charme. Il prend le risque à chaque billet de nous exposer ses failles…Il EST tout simplement…

(...)
J'ai le sentiment que nous avons grandit plus ou moins dans le même environnement mais lui s'en est sortit d'une tout autre manière...tout comme moi il s'en est sortit seul... 

Je me suis octroyer le droit de puiser dans sa force, pour mener mes propres combats car j'en ressentais le besoin depuis tellement longtemps.
Son énergie me paraît intarissable et je souhaite pouvoir partager avec lui ce que j'ai à donner…
 
 
 
 
        Difficile de faire encore le mal aimé. D'autant ke tout ca est renforcé par l'article de Fiso, ki avait sonné comme un coup de foudre réciprok : ambivalence.
 
        Plus tous ceux ke je n'oublie pas ki m'ont soutenus ici plutôt que chez eux : Erasmus, Dan, et tous les autres...
 

 
        Peut-être ke c'est cette validation que je cherchais avec ce blog. Je l'ai maintenant, c'est clair. Je fais le blasé, mais fo dire k'elle m'avait beaucoup surprise au début. Pourtant, je sens bien k'il me manque encore kelkechose : peut-etre ke je puisse m'accorder cet amour la à moi-même.


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     Kan j'etais p'tit, avec le centre social, on était aller voir un spectacle. J'devais avoir 6 ans ou pas loin. A la fin, les acteurs ont distribués des ballons gonflés au gaz. Direct, ca a été la ruée de rapaces. Les accompagnateurs ont pris les devants en prévenant ke yen n'avait pas pour tout le monde. J'ai pas réussi à en choper.
 

     J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps.
Ca a l'air con, mais c'est super intime de raconter ca pour moi. Comme mon reuf en n'avait pas eu non plus, il a pas pu me consoler. Et c'batard m'a traité de bébé sur la route du retour paske je chialais pour un ballon. J'lui ai menti en disant ke j'pleurais pas pour ça, mais paske j'avais reçu un confetti dans l'oeil.
 

     Ce jour-là, j'crois ke j'ai décidé ke plus jamais j'serai celui ki a pas eu de ballon. Et de fait, kan il fallait, j'étais devant.
 

    
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      J'en ai marre des plaintes de mon entourage ! Kan ils esperent ke j'mette 600€ pour acheter une caisse, là être caution pour la quatrieme fois d'un loyer, au bout du bloc où j'devrais intervenir pask'un fils est en train de décrocher... Comme si j'étais à la fois banquier, rentier et éduc spé. Avec bien sur une sorte d'interdiction de refuser.

  
       C'est pas pask'on s'en sort mieux ke les otres, k'on leur doit du blé. Ya un moment, fo arréter de charger la barke, paske ca devient franchement lourd !

 
       Allez vous faire fouttre et laissez-moi vivre !
 

       J'ai une grosse, grosse, grosse envie de décevoir. Mais j'sais même pas comment on fait.
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      Apparemment, Xelias en pouvait plus d'attendre la suite. Il a pris en main notre bonne histoire de cul. En me filant un rôle ke j'aurais pas osé me donner mais ki me fait surement du bien, à en coire ma trik dans son texte.

Voir le début de la série de Pauline

Et la deuxième partie

 

Te voilà donc dans cet appartement inconnu, en train de mater ce mec et cette nana que tu ne connais pas. Ca te fait bander comme jamais, en plus ils se déshabillent maintenant, tu mouilles mais tu ne sais pas quoi faire. Le mec est pas trop mal dans son genre : grand, barraqué, plus musclé que tu ne l'avais cru. Lui aussi il bande déjà, quand il enlève son calebut sa queue se redresse comme un ressort, de taille raisonnable et très épaisse. La fille, elle, dépasse toutes tes espérances : brune sportive, cambrée, les seins magnifique, un ventre musclé tout en lignes qui descendent jusqu'à sa touffe. Tu rêves d'y mettre la tête.



Ils sont à poil mais ils continuent leurs jeux érotiques, en se caressant, en se frôlant, en se défiant du regard. Tu hésites à intervenir même si les regards de la fille t'y invitent. C'est alors que tu fais tout merder : tu veux changer de position à cause des fourmis dans les jambes mais tu perds l'équilibre et tu tombes en arrière sur un meuble qui se renverse dans un bruit qui te semble énorme. Le mec se retourne et saute sur toi avec une rapidité surprenante : n'importe qui aurai d'abord eu peur et se serait rapproché avec prudence. Sans que tu aies le temps de réagir, te voilà collé au sol par le mec qui te tord le bras, tu ne peux pas bouger.

L'homme : "C'est quoi ça ! Qu'est-ce que tu fais là, toi ?Tu nous mattait ? Ou t'es un voleur ? Pénétration dans un domicile avec préméditation de vol, tu sais ce que ça veut dire ? En plus avec ta tête de rebeu, t'as déjà dû te faire prendre non ? T'aura droit à une peine plancher de récidive !"

L'homme aussi est rebeu, mais il est surtout flic. Pas de chance Wajdi, t'es dans la merde.

L'homme se tourne vers la fille : "Qu'est-ce que je fais, je l'emmène au poste tout de suite ?" Mais la fille ne veut pas, elle veut baiser, c'est maintenant qu'elle est chaude, qu'il te laisse partir et c'est bon. Mais l'homme ne veut pas te laisser partir. "Ouvre mon sac, là, oui, c'est ça, regarde sur le côté, tu devrais y trouver des menottes, c'est bon, tu les as ? Amène-les".

Toi tu ne dis rien. Tu détestes tellement les flics que tu ne veux pas leur donner ce plaisir, tu restes calme, tu analyse la situation, tu calcules tes chances, tes possibilités, mais pour l'instant l'homme te tient fermement. Il a deux paires de menottes : avec la première il te menottes les deux mains dans le dos, puis il te traîne un peu plus loin pour t'attacher avec la deuxième au chauffage. Il doit un peu te relâcher pour faire ça alors tu essaies d'en profiter pour lui filer un coup de boule et t'enfuir mais il réagit très vite et t'éclates l'arcade sourcilière contre le chauffage puis se redresse et te bourre le ventre de coups de pieds. La fille se précipite sur lui pour le retenir. Ils sont toujours à poil et toi t'es toujours habillé. T'as mal, ton sang glisse sur ta joue jusqu'à tes lèvres et pourtant à aucun moment tu n'as arrêté de bander. En se baissant pour t'attacher au chauffage le mec le remarque. Il éclate de rire.



"Mais c'est qu'il bande ce petit con ! Ca t'excite de te faire menotter par un flic ? T'aimes ça hein, petit pédé ? C'est pas la fille que t'es venu mater en fait. Regarde-moi ça ! T'as vu ?" La fille se penche et regarde la bosse de ton pantalon. "Oh, il y a même un peu de jus qui traverse le jeans" fait-elle avec un air coquin. L'homme change alors d'attitude : "Ecoute mon gars je suis dans un bon jour. Après tout, je vais baiser cette super fille devant toi, c'est normal que t'en profites un peu !"

Il s'agenouille devant toi, tu as peur mais il ne te frappe pas. Il s'approche pour te déboutonner le jeans. Tu sens la chaleur de son corps nu près de toi. Lui ne bande plus mais ça t'excite quand même, même si tu gardes bien de le montrer. de toute façon ta bite parle pour toi. Il ouvre ton jeans avec délicatesse et baisse ton pantalon en prenant ton boxer avec. Cette fois tu te laisse faire et tu l'aides du mieux que tu peux. Ta queue pleine de bave sort de ton boxer juste devant sa tête, ça le fait marrer. Te voilà maintenant les jambes nues et la bite à l'air mais toujours en chemise. "Et pour que tu puisses te branler, je vais aussi te relacher une main, mais t'as intérêt à jouer le jeu." Il te libère une main puis se recule et se tourne vers la fille. "Bon on peut continuer maintenant. Tu vois, je n'ai pas été trop sévère."

La fille te regarde avec un petit sourire encourageant puis suit le mec dans sa chambre. Ils laissent la porte ouverte pour que tu puisses tout voir.

(à suivre...)"

 

 

Voir le début de la série de Pauline

Et la deuxième partie

 

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        Une des capacites les plus dures a acquerrir, parait-il, au nivo mental en boxe, c'est celle ki permet d'achever un gars deja tres endomagé.
 
 
        Ca n'a pas ete une difficulté pour moi. Au contraire, un adversaire ébranlé me déclanche une sorte de pitié inversée, ki me rend pressé de le finir.
Sentir l'otre défaillir me redonne du jus pour nettoyer la place du faiblard ki l'occupe.
 
 
        Comme c'est doublé d'un don pour lire dans les mouvements de l'otre les appuis ki lui mankent, donc ses failles, et ke j'insiste sur les blessures, j'ai j'avais dans mes combats, une réputation de "sans-pitié".
 
 
        L'hésitation ne fait pas partie des règles de la compétition en boxe. Sur cette vidéo de K.Os. de muay thai, on lit bien, sur certaines séquences, l'acharnement tactiquement intelligent du combattant (matez deja la première séquence : destruction en règle du col du fémur).
 

 

 

 


 
        J'ai pas de culpabilité pour ma capacité de cruauté dans le cadre de la boxe. En dehors, par contre, je suis doux comme un agneau...
 
 
 
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       Si ya un truk ke j'continue de kiffer, c'est kan l'amitié frôle le plus possible sa propre limite. Sans passer de l'otre côté. Kan "l'interdit" est suggéré mais reste une barrière, solide. Un respect profond de l'otre, de la limite de son corps, de sa différence.
 
 
 

 


   Comme l'intimité du partage de kelkechose.




 
      Le délire d'un jour sans suite....


 


...ou l'envie de goûter son pote...


 
...le sentir entièrement.






 
 

 
 
 
 
 
 
 
 Se montrer par un geste dérobé k'il compte ce putain de keum ! Et ke si on se laissait être fragiles, on pleurerait peut-être dans les bras l'un de l'otre.
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     Je cherche si ca existe un boukin avec l'integral des contes de Grimm. J'les veux tous, pas seulement les plus connus. Pas seulement pour les lire a mes gosses, mais pour commencer la lecture au tout debut. J'crois ke j'suis pres d'y arriver. Meme si fodra un jour passer des textes courts aux vrais livres.

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        Le septieme round du match d'hier a fini d'effacer la France du premier rang, vu ke notre dernier champion du monde francais en boxe anglaise est tombé, sur un putain d'uppercut et une tempe. Une sorte de Hold up de Haye, ossi mobile dans le tableau des catégories ke sur le ring, ki perd 15 kilos pour venir le chopper et ki se barre direct après.
 
 
       Ca fait d'la peine pour Jean-Marc... Kan j'pense ke j'disais encore ya une semaine a Fiso k'on n'etait pas vieux, jeune, à la boxe.
 
 


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              Kelle belle idée la liberté ! Mais k'elle illusion kan elle cache l'incapacité a rentrer en contact avec l'otre.
 
              Au bac, en philo, j'ai eu un sujet sur la liberté justement. J'ai pas trop brillé si j'me souviens bien ma note ke j'dirai pas ici. Mais j'vais essayer de me rattraper.
 
 
Damien Libre : Désolé Wajdi si je t'ai fait mal. C'était vraiment pas calculé.
C'est juste que je te lis depuis des mois. Et jusqu'à il y a deux semaines tu n'étais pas quelqu'un de vraiment intelligent à mes yeux.
 

              Eh oui, Damien, bien ke pas intelligent aux yeux d'un homme Différent et Libre comme toi, j'ai réussi à avoir mon bac, avec deux ans de retard c'est vrai, mais avec une immense fierté et à la force de je sais pas kel troisième poing ke je me suis construis spécialement pour l'occasion. Un poing, on va dire, ki reflechissait un peu plus ke les deux autres, incapables bien sûr de la moindre intelligence. Kan a mes jambes, à part des chassés et des fouettés ki pouvaient au choix friser ou défoncer la moustache ou la gueule des potes de la boxe avec une précision k'ils jalousaient tous, elles ne me servaient k'a envoyer des ballons-boulets dans la gueule aux petits pète-cul comme toi. Un peu comme Remi, le gars de la video ki demontre philosophikement depuis des mois, k'on devient n'importe ki kan on fait n'importe koi.
 

Damien Libre : le genre de truc qui ne me fait pas rire du tout. Je suis un mec traumatisé par les balles de foot à cause de mec comme lui. C'est d'un sadisme à toute épreuve. Le cycliste, il est pépert avec son vélib' dans un parc et l'autre il va lui niquer son pantalon et probablement lui fouttre du gravier dans les mains ou les genoux (ce qui fait hyper-mal).

 
 
           Le style de chambrage de Remi, j'dis pas ke ca vole très haut, mais c'est léger. C'est rigolo. Et ça vient dire à l'otre : "tu comptes pour moi, puiske je te calcule, je te vise, je joue avec toi". Après, en me coursant, tu me reponds ke toi ossi, tu me calcules, me vises et joues avec moi. Ca s'appelle de la relation sociale, ki surgit dans un espace où tout le monde s'ignore habituellement : la rue.
 
 
           Toi, t'y vois du sadisme ; j'y vois du jeu, du chaud, de la relation. Tu préfèrerais l'indifférence ? La même ke celle, j'en suis sûr, ki fera ke tu passeras ton chemin alors k'un mek se fait attaquer dans la rue, ou k'une meuf se fait violer dans le wagon d'a coté. Ce ki fait plus "hyper-mal" ke des graviers dans la main. La même ke celle ki fait fouttre son pere à l'hospice, pour etre libre de partir en vacances ? Moi, j'interviens kan kelk'un se fait agresser dans la rue. Je l'ai fait à chaque fois ke ca s'est présenté. Je me suis pas dérobé. Je me suis pas senti libre de fuir à ce moment là. Et je pense ke toi ki te dis "LIBRE"
, tu tourneras ta tête, tu fuiras le contact. Tu iras chercher ta liberté dans un espace moins riské, et tu laisseras crever celui ke tu ne connais pas, en te trouvant des excuses genre : toutes les façons, il est pas très intelligent puisk'il se fait attaker. Mais t'as raison, il est surement libre de crever apres tout.
 
 
           Tout ca pour dire ke ta liberté, c'est du foin pour les vaches. Ta liberté, c'est une forme d'indifférence, de sentiment de supériorité. Etre libre, c'est surement otre chose ke se deconnecter du réel et des otres, et d'attendre k'ils soient a ton kiff pour les trouver frequentables. Pour moi ton attitude, c'est pas un choix. C'est une illusion. T'as tellement peur de tout ke tu brandis ta liberté pour ne pas perdre la face. Mais t'es seulement libre d'aller où ta peur t'autorise à aller. Donc la ramène pas avec ta liberté de décider si kelk'un est intelligent ou non.



 

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              Faut rendre hommage régulièrement à ckon a inventé de mieux depuis k'on a un corps : toutes les disciplines ki le mettent en mouvement.

 
              Le corps ki bouge dans l'air, ça fait du vent. Les accélérations du mouv, ça fait comme un massage à l'intérieur. Ca essore les liquides ki le composent. Moi j'kiff de sentir la sueur ki refroidit ma peau, la caresse de l'air... ou de l'eau comme mon blogpote Oh! ki explike mieux ke moi l'avantage de s'y mettre :

 
 
 Oh!91 : Si toi tu as de tout temps vécu avec un corps de prince, à en jouer et à en jouir, j’ai, moi, attendu mes 30 ans pour m’intéresser à mon corps, pour m’y attaquer, et essayer d’en faire quelque chose. En fait, quand me sont apparus des enjeux de séduction. Et je l’ai fait – concours de circonstances - en m’initiant à la natation, puis en devenant, peu à peu, un pratiquant aguerri.

Ce que j’aime, en nageant, c’est la sensation de glisse que cela procure, sensation qui, avec le temps, au fil de tes progrès dans la coordination des mouvements, de la puissance que tu acquières, devient ludique, intuitive, finalement jouissive. Mais c'est un long apprentissage.
 

Au début, tu t’y mets par la brasse, parce que c’est la nage que t’as appris à l’école, parce que la poussée croisée des jambes et des bras te permets de ressortir fréquemment la tête de l’eau, de reprendre simplement ta respiration. Quand tu t’essayes au crawl, au début, tes mouvements sont rapides, saccadés, incohérents, ils t’essoufflent : les jambes vivent leur vie, incontrôlables, et t’épuisent à ton insu. Tu es fier de tes premières longueurs, mais tu sens bien que tu perds une énergie folle dans une agitation stérile. Alors tu repars à la brasse, pour reprendre le contrôle de ton souffle. Puis tu y reviens, tu t’y essayes encore, puis encore, peu à peu, tu perçois au milieu de tes mouvements impétueux deux ou trois poussées à l’efficacité nouvelle, tu cherches à comprendre d’où elles viennent, à les cerner, à les reproduire, tu te concentres sur elles, tu commences à ressentir « la chose ». Tu la sens entrer en toi. Après plusieurs semaines, tu prends goût à ainsi danser le crawl dans le bassin, tu règles ta respiration, tu l’alternes, un coup à droite, un coup à gauche. Les nageurs confirmés continuent à te dépasser, leur vélocité reste un mystère, mais tu éprouves déjà des sensations de glisse qui deviennent agréables, tu deviens maître de toi et de l’eau.

Pendant 10 ans, j’ai ainsi nagé presque chaque jour crawl et brasse, découvrant avec mon corps, au fur et à mesure, les inflexions et les cambrures qui permettaient d’allonger les mouvements, les ondulations qui procuraient des sensations aériennes. A Budapest, je nageais au petit matin, dans un grand bassin extérieur, en toute saison. Et ces sensations éprouvées sous la lumière des projecteurs, quand la neige tombe et se mêle aux volutes au dessus de l’eau, restent à jamais imprimées sur ma peau. J’ai vu ainsi mon corps se transformer, au point de parvenir presque à l’aimer.

J’ai attendu d’avoir 40 ans pour me mettre au dos crawlé, découvrir ses vertus relaxantes et équilibrantes. Et au papillon : ma fierté. Cette nage, si dure à dompter, si dévorante. L’apprentissage fut laborieux. Observer, reproduire, se noyer sous l’effort, recommencer, observer encore, éprouver, ressentir, un mouvement, puis trois, puis cinq, 10 mètres, 25 mètres, finalement 50 mètres - qui te mettaient à plat, mais tu les avais fait ! Renouveler l’exploit, une fois encore, chaque jour une fois, puis chaque jour deux fois, puis une séance entière, dédiée. Et là, tu deviens comme un seigneur du bassin, le mouvement est ample, il embrasse toute la ligne, l’eau ne peut plus rien contre toi, c’est toi qui la domines et qui domines ton corps, c’est la mer qui s’ouvre devant toi. Et ton corps connaît sa deuxième métamorphose, t’y acquières des muscles que je ne saurais pas nommer, mais tu découvres qu’ils te permettent de mettre le turbo dans toutes les autres nages.

A 42 ans, je n’ai jamais aussi bien nagé, jamais aussi vite ni avec autant de fluidité et de puissance mêlée, et je n’ai jamais autant accepté mon corps.
Il y a aussi dans l’eau une autre magie : celle de ces corps qui se côtoient, qui se frôlent, qui s’impactent parfois quand la promiscuité est trop forte, mais qui le plus souvent se caressent à peine quand, le temps d’un dépassement, ils se faufilent entre deux. Les corps sont beaux en général dans l’eau. Même quelconques, l’extension et l’apesanteur leur donnent une certaine majesté. En fait des corps chorégraphiés.
 
 
 

 
               J'crois ke bouger, ça rend intelligent. Ca apprend l'équilibre, l'esquive, l'exigence de la protection, la lecture de l'otre. Apprendre et progresser, c'est l'étape la plus constructive, la plus motivante.
 

              Et puis au bout d'un moment, fo trouver la motivation dans des choses plus subtiles. Comme un musicien ki fait ses gammes, on répète des enchainements a l'infini. Pour lustrer les réflexes. Le corps est prêt mais les neurones désapprennent. Fo les réactiver encore et toujours. Pour gagner le centième de seconde ki fera la différence dans le combat.

 
              Mon kiff, c'est la boxe. Peut être paske je sentais pas assez mon corps pour k'une caresse suffise à le faire exister. Mais cki compte, c'est les heures k'on passe ensemble. A se fritter, se chambrer, se contacter... se soigner ossi, pask'on laisse jamais un collègue dans la misère.
 
 
La bande  anti-molusques :
 
 
 



 
 
 
               L'entrainement, c'est un moment où tu partages. Avec des personnes ke tu verrais pas forcement ailleurs. Une sorte de mixité pas donnée d'avance. On apprend à se connaitre, se comprendre et se respecter. A voir autre chose ke la face k'on montre. Il ya kelkechose de doux dans ces instants là.

 
               Kan le rythme monte, tu prends de plus en plus confiance en toi. Tu te concentres. T'es vraiment là au lieu d'etre dans tes soucis et tes pensées.
 
 
               Et kan t'es au bout de toi-même, t'es forcé de faire voir vraiment ki tu es. Le sang, la douleur, l'asphyxie, ca te donne plus la force de mentir. Tu apparais au monde, aux autres. Et tu te rends compte avec surprise, k'ils t'acceptent comme tu es.
 
 
                Après si tu kiffs pas donner ou prendre des coups, tu peux te limiter aux assauts. C'est ke du style, sans appuyer les frappes. C'est moins authentik, mais c'est beau comme une danse et tout aussi interessant sur le plan technik :

 


 


                Bonne pratik à tous !



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Mort de rire !
 

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On aurait ossi pu parler de la gym pour illustrer notre demonstration d'hier :
 

 


 
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     C'est pas souvent ke j'parle de mes gosses. D'ailleurs j'vois pas pourkoi j'en parlerais ici. Par contre j'parlerais bien des difficultés ke j'ai avec eux paske c'est pas simple d'en avoir j'trouve.


 
     J'me rends compte ke c'est pas facile pour moi d'avoir une relation tendre avec eux. Deja paske j'ai pas eu d'experience de tendresse entre pere et fils dans ma famille, ni entre pere et fille. Donc j'sais pas trop comment ca marche. Ensuite paske ma fille, c'est plutot le genre hyperactive ki supporte pas les calins, mais ki donne grave l'impression d'en avoir besoin. Alors kan j'lui en fais, elle me donne l'impression ke j'l'etouffe. Pareil avec sa mere. Et kan on en fait a son frere, elle nous regarde comme si elle aimerait les avoir ossi. Mais elle est pas capable de les recevoir. Moi, j'aimerais lui apprendre a les recevoir, mais j'suis completement impuissant. Alors ca me dechire paske j'ai l'impression k'elle va en souffrir. Mais j'sais pas y faire.
 
 
 
       Des fois je m'dis ke c'est paske j'les ai eu trop jeune. J'me sens seulement maintenant assez mur pour en avoir. Et j'les ai deja. Des fois je m'dis l'inverse. Ke j'réfléchis trop et ke j'ferais mieux de les aimer plus. Pas en intensité paske j'les aime beaucoup mais en temps ke j'passe avec eux. Ce temps, j'leur donne pas. Et j'sais pas trop pourkoi.
 
 
 

 

 
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Trop fort !



Pateauger dans l'eau kel kiff !






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