Dernière heure : Lire chez Oh ! une otre démonstration k'une place, ça se prend



 


 
      

Ca m'a fait plaisir de lire ca chez Shams :


"Sport. Si il y a bien un mot que je detestais c'était celui là. Au collège, tous les pretextes étaient bons pour rester sur le banc, oubli de vêtements, ramadan, maux de têtes. J'étais toujours dans l'équipe des nuls. J'étais souvent le dernier choisi. Je ne faisais aucun effort. Parfois, on se cachait avec une copine derrière un arbre et personne ne remarquait notre absence. (...)

Pourtant aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Depuis deux mois, c'est une heure tous les soirs. C'est devenu vital. Il me faut mon heure quotidienne ou alors je ressens un manque. Je trouve ca tellement bénéfique, d'abord d'un point de vue psychologique, ca permet de decompresser, d'évacuer le stress. Puis physiquement quand on voit le resultat au niveau du corps, c'est toujours agréable"
.



 


    
Sérieux, j'suis content pour lui. J'crois k'on peut pas vivre équilibré sans le sport. J'vois pas comment. Et kan quelqu'un contacte le plaisir k'on y trouve, ca me fait toujours du bien.

 

     Avant, c'était différent. L'équipe des nuls dont il parle, elle était aussi à mon collège, et on la charriait comme il faut. C'était trop marrant. Et pour rien au monde on les aurait aidé à grandir sur ce plan là. Vu k'on voulait k'ils restent nuls.


     C'était trop bon d'avoir des nuls. On pouvait les frapper gratuitement. Se valoriser à bon compte. Les mettre minables pour se glorifier. Les plus malins sauvaient leur gueule en se faisant discrets. Et puis faut reconnaître k'ils nous le rendaient bien dans les matières plus intellectuelles.
Les nuls et bêtes, par contre, s'en mangeaient grave. Même pas assez vif d'esprit pour s'écarter kan j'arrivais. - Tiens ! prends ça, c'est gratuit, ça me fait du bien !


     Oh, c'délire. C'était kan même bien le collège. On n'avait pas encore appris à respecter les autres.
 

     Merci les nuls, on vous aimez bien en fait. Même si on vous frappait.

 

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       Mai, c'est toujours comme un deuxième printemps. Ca file la trique. Ca donne plaisir à chasser.

       Une panthère est venue rôder par ici. Sur mon territoire, et pas qu'à la lisière...

       Pleine de naïveté revendiquée, faisant mine d'incompréhensions, simulant l'
incapacité à se nourrir, elle fait l'ingénue comme pour attirer un fauve qui serait fier de lui trouver du gibier.

       Elle tombe nikel, j'ai de la rage et de la tendresse à revendre. Une sorte d'instinct de procréer. Une envie de saisir, de chevaucher. J'ai pris la température chez elle, flairé son territoire, laissé quelques traces, intéressé. Et l'animal m'a bien capté.

       J'entreprends donc de la draguer ouvertement. Pas seulement pour ce plaisir qu'elle semble partager avec moi, mais pour m'en faire une alliée. Une panthère qui sait bouger, douce, soyeuse et passionnée, ça ne se laisse pas filer.


 

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    Voila, on a décalé l'annonce du palmarès du Festival de l'intimité cachée, pour ne pas faire d'ombre à Cannes. Malgré les pressions de la FFT, on n'a pas attendu la fin de Roland Garros, jugeant k'ils exagéraient sur l'ombre k'on leur faisait, vu ke c'est pas le même domaine.

   
     Voici le compte-rendu des débats écrit à l'aurore par Xelias, Président du Jury :


La délibération fut longue et studieuse. Fiso était absente mais nous avons tenu compte des avis qu’elle nous avait fait parvenir. Chaque film fut étudié et discuté sans a priori et les échanges furent fructueux au point que chaque membre du jury en vint à revoir son jugement sur tel ou tel film. Ainsi Freunde prit une importance qu’il semblait ne pas avoir au départ, Starcrossed fut mis de côté en dépit de son thème assez fort et le scénario de Petite Faiblesse parut peut-être plus subtil qu’il n’y paraît…

La répartition des prix fut un moment d’âpres discussions, et même de négociation. Il ne s’agissait pas de plaire à tout le monde mais d’arriver à une solution cohérente et qui reflèterait l’état d’esprit général du jury. Certains auraient préféré d’autres films ou d’autres prix mais au final, le palmarès fut approuvé par l’ensemble du jury.



Prix du meilleur acteur :

Johnatan Reyes, pour sa prestation dans « Mon Copain Rachid » de Philippe Barassat (1997). C’est lui le copain de Rachid. Une fois tous les films visionnés et passés en revue, c’est son visage, son jeu et sa voix qui ressortent le plus clairement parmi tous les autres acteurs. (A noter qu’il a entamé une belle carrière depuis puisqu’il a joué dans de nombreux films et téléfilms.)

Prix du meilleur scénario :

Arnault Labaronne
, pour le scénario de « Petite Faiblesse » (2005). L’aspect un peu démonstratif et romanesque du film ne doit pas cacher la force et la profondeur des sentiments mis en jeu, et dont tous les lecteurs du blog de Wajdi ont déjà pu avoir un aperçu. (A noter que Labaronne a également réalisé « Du même sang », court métrage assez violent sur l’homophobie, et qu’il a réalisé un long métrage avec un téléphone portable qui a été diffusé au Centre Pompidou…)

Prix de la meilleure réalisation :

« Mon Copain Rachid »
de Philippe Barassat, pour son inventivité, son mélange d’imaginaire et de réalisme, et de tendresse et de crudité.

Prix spécial du jury :

« Freunde – the whiz kids »
de Jan Kruger (2001). Il n’y a pas vraiment d’histoire, juste les scènes d’une amitié particulière entre deux ados, mais ces scènes-là justement sont empreintes d’une vie, d’une poésie qu’on voulait primer, même si la violence de la conclusion nous paraissait trop gratuite pour mériter un prix académique."


Xelias, Président du Jury du Festival de l'intimité cachée 2008 (First Edition).

   



    Prix du public :

    Vous avez été super présents pour donner votre avis. Merci, ça compense un peu vos attitudes de batards kan vous passer ici sans même lacher un comm. Ca coute pas cher de cliker sur un bouton, c'est vrai, mais ça veut kan même dire ke vous vous etes tapé tous les films. Et j'sais ke pour certains, ça a été dur.

    Vous avez kan même été 69 à vous prononcer, sans parler de tous ceux qui ont râlé pask'ils avaient pas eu le temps, et ceux ki ont pas compris comment il fallait faire.

    Le prix du public est attribué à "Mon copain Rachid", de Philippe BARASSAT




Le garçon à sa maman 11.59%
Petite faiblesse 17.39%
Blue 1.44%
Un qui la filme 1.44%
Dirty slapping 1.44%
Freund 13.04%
Mon copain Rachid 31.88%
Starcrossed 21.73%
69 personnes ont répondu à votre sondage



    Merci à tous ! à l'année prochaine !

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Plaisir de trouver sur mon corps les traces d'une nuit d'amour...

Les yeux intenses de rêves, de ta beauté, de ton désir.

Les lèvres soignées par la douceur, et tes baisers.

Le souvenir conquis du goût de ton sexe. Jusqu'à trouver le mien, inscrit profond dans ta bouche.

Ma main ki tient ta nuque, le frolement de tes seins... Un frisson sur mon torse encore nu.

La teub, humide de toi, contre ma ceinture, rhabillée. Vibrante de sentir ton sexe s'ouvrir. Encore.

Ma peau ki s'éloigne, en réclamant tes griffes.

S'aimer parfois... Frémir.





 Lire la version initiale, sur le blog de DSP 






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        En muay thai, le mongkon symbolise le respect k'on doit à son entraineur. Entourant la tête du nak dans les instants qui précèdent le combat, il le protège en attirant la clémence de Dieu. Kan on le porte, pendant la danse, ça nous permet de prendre conscience de notre force et de croire à notre invulnérabilité. Pour bien combattre, j'ai toujours eu besoin de me sentir le serviteur d'un club ou d'un entraineur. De disparaitre en tant ke personne. De devenir un autre. Le mongkon aide à cette métamorphose.
 

        Le Ram muay permet aussi de renforcer la concentration
ki va servir dans le match. En tout cas kan on aime exécuter cette danse. Je crois k'elle est magique : celui ki entre le moins dedans perd toujours le combat ; elle assome celui ki se demande en dansant ce ke ses copains pensent de lui. La boxe, c'est la discipline, l'humilité, la disparition de l'ego. Et un soupçon de bluff, bien placé.
 

 
 



 


 

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En attendant les résultats du festival de l'intimité cachée, j'vous propose des trucs un peu zarbis. Avant-hier, poussé par une blogueuse, j'ai essayé de faire du littéraire, et aujourd'hui, avec Petit Beur, on a retrouvé un vieux dialogue qu'on avait eu et k'on n'a jamais publié. La suite de celui-là

Donc pour les nostalgiks de la saison 1, voici un p'tit billet anachronik :
 
 

 
 

 

Petit beur : Au fait Wajdi, comment tu avais commencé à vivre ta sexualité. A vivre des expériences (avec des filles par ex) et surtout comment as-tu ressentis l'attirance pour les mecs?


Wajdi : Ma sexualité, c'est clair ke c'etait d'abord la branle. J'adorais, c'était ouf. Comme on etait plusieurs dans la piaule, c'est une intimité k'on était forcé de partager, sauf à se cacher, ckon ne faisait pas. Moi, fallait ke j'crache mon sperme au quatre coins du lit. Souvent je crachais dans ma main et j'léchais. Les autres fois, c'etait dans les draps et j'm'endormais à coté. Dans la nuit, j'm'en collais partout ; ça me gênait pas. Cki me caractérisait le plus, c'est ke j'avais aucun dégout pour ma sève de vie. Et dans la chambre, j'étais clairement dénoncé comme le plus halouf. J'en étais ni fier ni honteux, et j'aurais pas changer ma relation à ma bite pour rien au monde. J'étais amoureux de mon odeur et j'aurais reconnu celle de chacun de mes reufs entre mille. Franchement c'etait la belle vie à c't'epok. Vers 15 ans, 16 ans. J'en garde des souvenirs impérissables. J'etais déjà très à l'aise avec mon corps en fait, et comme à cet age là, c'est pas courant, ça me donnait un avantage ki compensait mes complexes sur d'otres plans.

Kan j'me branlais, j'pensais au moins autant aux keums k'aux filles. Mais jamais j'ai eu peur d'etre homo. Ca m'a toujours semblé évident ke j'aimais les deux. Pour des raisons différentes. Les mecs : une amitié ki déborde vers un partage intime ki te relie dans le secret. Un lien fort, comme si t'avais commis un crime à deux, mouillés à la même hauteur. Les femmes : la douceur, la tendresse, l'émerveillement, la fraîcheur... l'amour, la différence. Et plus encore.

Mais dans les fait, kelkechose blokait avec les meufs. Alors ke mon reuf les enchainait, moi j'ramais, et j'suis resté puceau jusqu'à 19 ans. J'avais la rage de pas y arriver. D'autant ke je l'voulais vraiment. Mais j'comprennais rien à comment ca marchait. J'étais vraiment dépassé. J'm'aimais trop j'pense ; yavait plus de place pour elle.

Donc j'me rabattais sur les meks. Ca me semblait tellement plus simple. Pourtant j'évitais sagement les lieux pour ca ; j'draguais au lycée, dans la ville, pas trop au club. C'etais d'autant plus intéressant ke c'etait riské et pas gagné d'avance. Mais cki me plaisait c'était la difficulté. Donc yen a pas eu beaucoup, mais ils ont tous compté. Comme Sam par exemple. J'l'avais habitué à me sucer on va dire. Il aimait pas particulièrement, mais j'suis sûr k'il y trouvait son compte. J'aimerais bien le revoir pour en discuter. Savoir ck'il y trouvait. A l'épok, j'm'en battais. Il me suçait, j'me frottais sur lui, c'est cke j'voulais. J'etais un grand espoir de la boxe, le prince de mes parents ; j'trouvais normal d'avoir mon écuyer. Kelle mentalité kan j'y repense ! Mais j'avais pas moyen à c't'epok de penser autrement.

 


Petit beur : La première fois, je pense que je devais avoir 12 ans et je ne sais pas ce qui a pu traverser mon esprit mais quelque chose me poussait à baisser mon pantalon et me toucher... Je ne comprenais vraiment pas mais le fait de se toucher me procurait une sensation de bien-être jusqu'à la jouissance. C'était extra, parce que tout mon corps, tout mon coeur, s'excitait pour entrer joyeusement dans une folle palpitation. J'en tremblais même ! Mais c'est un peu plus tard que j'ai commencé à comprendre, notamment que j'étais homo.


Je me souviens, il y avait en face de mon immeuble un autre garçon. Je devais avoir 14 ans et lui 17/18. Il devait être yougoslave, les cheveux bruns, la peau blanche, les yeux légèrement en amande. Tous les jours je regardais par la fenêtre avec le doux et secret espoir de le voir, l'apercevoir.

En été, parfois il faisait tellement chaud qu'il sortait la tête, et je pouvais le voir torse nu ...

Je n'arrivais bien sûr pas à mettre des mots sur ces émotions. Je ne pouvais pas l'aimer, c'était impossible. Je ne pouvais pas l'apprécier car je ne le connaissais pas. Je ne pouvais pas l'envier ou le jalouser c'était improbable. Non j'avais juste envie d'être près de lui, dans une espèce de relation schizophrène, ni trop proche, ni trop loin.
De son coté, bien entendu il ne me regardait pas, il n'a d'ailleurs jamais du remarquer qu'il était sujet de mon attention. Cela a duré jusqu'à ce qu'il déménage.
J'ai très triste ce jour, mais je ne pouvais pleurer ce qui n'existait pas, ce qui n'était pas vécu et donc valoriser dans ma mémoire. J'ai juste triste d'avoir perdu mon miroir, mon image de la "masculinité"..
.


 

Wajdi : Mon modèle à moi, c'était mon reuf, celui juste au dessus de moi. J'l'observais beaucoup, y compris de près. J'le vénérais, peut être comme toi ton voisin. J'sais pas pourkoi paske objectivement, j'avais pas grand chose à lui envier, mais j'l'idéalisais. Sa force par rapport à moi, c'etait de se foutre pas mal de ck'il faisait et de son image. Il s'en battait de se manger 10 rateaux de suite pask'il savait k'à la onzieme tentative, ça marcherait. Moi j'etais beaucoup plus fermé et plus susceptible. Pareil par rapport au racisme : il trouvait pas ke les gens étaient racistes, alors ke j'etais parano sur ce plan là. Globalement, j'détestais k'on s'foutte de ma gueule. Ca me limitait beaucoup par rapport à lui. J'prenais pas de risque sur le plan narcissique. J'en etais pas capable. J'pouvais pas etre médiocre ; fallait ke j'sois le prince ki brillait dans les yeux de mes renps. Ca motivait, mais ca cassait en meme temps.


Par contre, on délirait pas mal lui et moi. On etait super proches. Et toutes les fois où on s'mettait pas sur la gueule, on était collés l'un à l'autre. Niveau branle, on a partagé pas mal de trucs ossi. J'me souviens d'une fois où on s'etait mutuellement fait une trace en diagonale sur notre torse, avec le sperme de l'autre. Comme si on avait échangé nos substances. J'l'ai gardé la soirée. C'etait un samedi et on est sorti en boite. J'avais sa marque sur moi. Lui s'etait douché. J'étais sûr ke toutes les meufs allaient tomber. N'importenawak ! Comme tu vois, j'étais pas près à m'emballer une fille. J'croyais k'elles kiffaient ma teub autant ke moi. J'oubliais ke c'est moins simple ke ça.

 


Petit beur : Tes expériences ont donc été riches et précoces, en tout cas par rapport à moi. Il m'a fallu attendre longtemps pour que je commence un peu à comprendre les choses, par exemple que les filles ne m'attiraient pas plus que ça... C'est surtout au lycée, quant je voyais tous mes potes fantasmer sur des magazines de cul, tous se comporter limite comme des animaux devant une foufoune (en image bien sur lol) que je me suis dis que je n'étais pas comme les autres.

Ce que que je voulais c'était pas de la "meuf", dessert idéal après le "cheeseburger". Ce dont je rêvais c'était d'un garçon, un complice, un ami, un "grand frère", quelqu'un qui vive avec moi des choses inédites, secrètes. Un homme capable de sécher mes larmes, de me voir pleurer sans me juger, quelqu'un qui soit capable de me prendre dans ses bras, de me câliner... Quelqu'un que je puisse toucher sans dégoût, ni honte, ni peur, que je puisse aussi prendre dans mes bras, à qui je pouvais faire l'amour et tout simplement aimer.

Mais ça au lycée, c'était juste pas possible, dans ma cité, c'était totalement impossible, pour mes proches c'était impensable !

 

 
Wajdi : Ben moi j'trouve kan même k'on est des animaux. On ose ou pas le montrer, mais kan on se retrouve seul, de toutes facons, on a plaisir à etre avec nous-meme. Entre le lycée et le club, j'avais du temps a tuer. Dans les couloirs du metro, j'm'arrêtais, debout contre la balustrade. En frottant ma trik contre la barre, a travers mon survet, j'finissais par gicler. Putain c'etait tellement bon le moment où ca se propulse, ke j'm'en foutais si yen avait plein mon survet.


J'dois avoir une sorte d'inhibition en moins par rapport aux autres. Une lobotomie d'un bout de cerveau. Cki semble sale à d'otres, j'le trouve doux, puissant. Ca fait ke j'ai pas été géné par mon corps, et ça, j'crois ke c'est un mega atout. Ca fait ke tu te poses kelkepart et tu te sens légitime d'y etre, corporellement. L'espace t'appartient. Meme les profs, style tout gringalés, tout inhibés, j'les dominais sur ce plan là. Ca les mettait mal à l'aise de voir un ado ki s'accepte tel k'il est.

 


Petit beur : Ouais des animaux je sais pas vraiment même si j'ai envie de te dire que tu as raison parce que j'ai vu le plus des autres c'est souvent leur coté animal voire animalier... Mais en même temps l'optimiste perdu que j'ai encore envie d'être se refuse à croire qu'on n'est que ça, ou du moins principalement ça...


C'est vrai que ça fait du bien de se lâcher, d'être dans ce rapport instinctif au corps, à la chaire, au plaisir. D'être dans une folle immédiateté.

Je faisais parti moi de ces "gringalets" que tu cites, des gens complexés par leur corps, par leur apparence. Il m'a fallu beaucoup de temps pour arrêter de me déconsidérer, vraiment beaucoup. Et je n'y suis pas arrivé tout seul.

C'est justement lors de mes relations sexuelles avec mes exs que j'ai appris à m'estimer, surtout quant ils me disaient que j'avais un beau corps et qu'ils passaient du temps à me caresser. Je voyais très bien que ce n'était pas du pipo, que ce n'était pas un moyen de "m'avoir" mais qu'il y avait bien une bonne dose de sincérité.

C'est dans leurs regards que je me voyais sous une autre forme, plus désirable, plus sensuel, mes partenaires ont été ces yeux qui m'avaient toujours un peu manqués.

Et toi comment voyais-tu tes partenaires hommes?


Wajdi : J'crois ke kan on nait, on est forcément bien dans son corps. Mais après on le critique, on le juge, paske les otres arretent pas de nous chambrer. J'pense surtout à la p'tite ecole là. Pour moi c'est ca ki casse. Kan on me traitait, j'devenais en rage et j'bastonnais direct. Si bien k'on me sortait ke rarement des insultes. J'laissais pas faire. C'etait vital. J'etais susceptible et la critique me détruisait. Y compris la critique soi-disant constructive des profs. Moi ca me démontait.


Une fois ado, c'etait plus pareil. Paske j'faisais la loi. Et on critique pas l'acné du chef. Ceux ki m'ont fait mal à c't'epok s'en souviennent encore. Restait à mater les profs. Intouchables. Et ca c'etait plus dur pask'il faut faire sans le corps, sans les poings. Avec leurs armes, c'est à dire le regard, le jugement, le mepris. Mais si j'avais pu, j'aurais préféré les marave ke les mépriser. La baston, c'est l'inverse du mépris. C'est dire à l'otre : j'suis pas d'accord avec toi, mais j'te calcule. Kan le mépris c'est : j'te calcule pas, t'es rien, tu sers à rien ! Aujourd'hui, j'comprends les gars ki petent un cable et ki s'attaquent à un prof. J'ressens encore ck'ils vivent au moment où ils frappent. J'cautionne pas mais j'comprends la logik ki mène à ça. Moi c'est paske j'etais agressif k'on m'a fait passer du hand à la boxe. Pour me canaliser. Ca a marché. J'ai arrêté de me mordre au sang la chair entre le pouce et l'index. Mais l'institution scolaire, elle, elle m'a proposé koi pour sortir de ça ? Wallou !


Alors comment j'voyais mes partenaires masculins ? Pas comme les regards ke tu décris. Plus comme des partenaires de jeu. D'otres animaux avec ki on peut s'rouler dans l'herbe. Comme des p'tits tigres. Et comme j'etais dominant, c'est moi ki cherchait à mener le jeu.


C'est cke je faisais ki construisait mon estime. Pas cke les otres en pensaient. L'action. Les ballons ke j'ramenais devant ou ke j'faisais passer entre les blousons k'on avait mis pour faire des buts. Les trucs ke j'construisais : des chateaux forts en cubes jusqu'aux maisons ke je retape. Mon blog, plus ke ce ke les lecteurs en pensent ou en disent. Et bien sûr, l'adversaire amené gentiment jusqu'au sol, par une tactik ke peu de gens pouvaient lire, plus ke la foto du combat dans Punch mag le mois suivant. Donc avec les keums c'etait pareil : kan j'm'étais fait pompé, j'étais fier. Si ca avait été difficile d'y arriver, j'etais encore plus fier. Et l'autre c'était le partenaire avec ki je partageais ce jeu. Un complice respecté et respectant.


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Bon, moi ossi j'ai fait l'exercice de Zoridae et sa bande. Ecrire comme si j'étais
dans la peau d'une meuf. Franchement, c'était pas facile. J'avais pas d'idées. Ke des clichés ki me venaient. Et puis finalement j'ai fait ça. Ca m'a bien fait marrer, mais forcément, vu ke j'connais ma soeur.
 
 

 

     J'attends et je tremble... J'attends dans leur chambre et ce n'est plus comme avant. Ses affaires me dégoutent. Je ne les vois plus pareilles... Leur odeur me dérangent.

 

     C'était le plus loyal de mes frères à mes yeux. Je l'aimais bien. Il me rassurait. En tombant sur son blog. Ca m'a tout détruit de lui. J'ai pas compris wallah... J'ai pas compris. Comment il peut être sale comme ça à l'intérieur. Un truc de malade, wallah !

 

     J'ai été sûre tout de suite... L'intuition. Et puis il y a eu les preuves. Quand il parle aussi de moi. Quand je reconnais l'histoire de notre enfance. La fois où je l'ai surpris, par derrière l'épaule de maman. J'avais pas tout compris à l'époque ; maintenant, je sais tout. Je suis servie... j'ai eu tous les détails sordides. Un truc de malade !

 

     Que c'est sale ce que j'ai lu de lui. Qu'est-ce qu'on a fait... Qu'est-ce qu'on n'a pas vu?.. Quand il laisse entendre qu'il faisait ça avec K et M, pendant qu'on dormait dans la chambre d'à côté. Si ça se trouve, mes autres frères sont encore plus dégueulasses. Et moi j'ai rien vu, wallah. Pendant vingt ans de vie chez nous, j'ai rien vu de sa puanteur ; je n'ai vu que son allure ; je n'ai vu que sa parure. Un monstre en habit de lumière qui s'est éteint dans mon regard de soeur.


     J'ai le coeur qui s'emballe à l'idée de lui parler. J'ai préféré l'attendre dans la chambre. Je ne voulais pas rester avec sa femme, ça m'aurait donné envie de pleurer. C'est trop grave là. J'suis choquée ! wallah !

 


     Avant, j'aimais bien le prendre dans mes bras. Devant la télé, c'est lui qui venait se blottir contre mon sein. Le temps qu'on a passé l'un contre l'autre. Il était encore pur, j'en suis sûre. C'était mon petit frère. Après, je l'ai trouvé réfléchis. Sage. Moderne c'est sûr, mais pas au point d'être déjanté. Les images du blog me reviennent : un truc de malade. J'ai la nausée. Ses fringues, son lit me dégoutent. Je n'ose pas m'y asseoir. Le cuir de son blouson là me retourne le coeur. J'ai l'odeur de son ancienne chambre qui revient à mes narines. Le matin, quand ils y avaient dormi tous les quatre. Je venais aérer. Je crois que je vais vomir.


     C'est un garçon que je sens dans mon ventre. Il ne sera pas comme lui, hamdoullah. Il ne sera pas comme eux. Les hommes de ma famille sont des tarés. Et Wajdi, c'est le diable de la bande ! Je n'arrive pas à y croire.

 

     Cette grossesse m'éloigne de mon corps alors qu'elle devrait m'en rapprocher. Je le sens qui bouge déjà. Il doit sentir le stress. Je ne vais pas les laisser en faire un monstre à leur image. Je le protègerai du vice.


     Mon frère est un lubrique et j'ai rien vu. Il raconte au lieu de le cacher. La honte sur lui pour cinq générations ! C'est tellement obsène de raconter quand ça devrait pas exister. C'est horrible. Il n'y a plus d'amour dans ce qu'il est devenu. Quand je pense que je lui ai présenté mes amies les plus chères, avant qu'il rencontre sa femme... Il me semble si loin quand on était si proches.


     Je vais lui faire avouer. Je veux voir ce qu'il va dire ce zwamel. J'espère qu'au moins il n'a jamais joué le rôle de la femme... Ca me dégoute ! J'veux le faire sortir de moi. Qu'il ne fasse plus partie de la famille. Le zaper. Détruire le blog pour que ça n'existe pas !


 

     Je tremble de ce moment mais je veux lui parler. J'ai la haine contre lui. C'est ce qui me donne cette envie de vomir. Je suis triste de le perdre. Mon petit prince. Ce monstre de frère. Je ne voulais pas qu'il soit autrement !

 

 

     J'entends ses pas, comme si c'était le diable... Les yeux vers la porte, déchirée de l'intérieur. Mon mascara a coulé sur ma joue. Pour la première fois je crois, le regard de mon frère me fait peur.



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      Pour finir, un sujet aukel je suis sensible.




Catégorie : La vie sans ça


Starcrossed
de James Burkhammer
 




 
 

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Catégorie : Avant la vraie sexualité.

 


Mon copain Rachid
de Philippe Barrassat





 
 
 

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Catégorie : Avant la vraie sexualité.





Freunde - The whiz kids
de Jan KRUGER




 
 
 

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Catégorie : la vie sans ça.




Dirty slapping

d' Edouard Molinaro




 


 
 

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Catégorie : Intimité chez les ch'tis.






Un qui la filme
de Jean-Baptiste Delannoy






 
 
 

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Catégorie : la vie sans ça.



Blue
de Remy Schepers








Constitution du jury du festival :  Nous constituons le jury ki filera les prix aux huit courts metrages en compett. (Ca fait sérieux on dirait k'on est 15 à gérer ce blog). J'ai déjà Xelias comme président du jury, et deux membres : Fiso et moi. Il nous faut encore deux membres.
La seule contrainte : voir les huit court-metrages, et participer à un débat msn à 5, entre le 20 et le 30 mai. Donc si ca vous dit, soyez pas timides. Faites le moi savoir par comm ou par mail en cliquant sur 'contact' tout en bas de cette page.


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Catégorie : la vraie vie, les vrais sentiments.
   

Petite faiblesse
d'Arnault Labaronne









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Trop fort !



Pateauger dans l'eau kel kiff !






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