Mardi 6 novembre 2 06 /11 /Nov 08:37
 
 
              Faut rendre hommage régulièrement à ckon a inventé de mieux depuis k'on a un corps : toutes les disciplines ki le mettent en mouvement.

 
              Le corps ki bouge dans l'air, ça fait du vent. Les accélérations du mouv, ça fait comme un massage à l'intérieur. Ca essore les liquides ki le composent. Moi j'kiff de sentir la sueur ki refroidit ma peau, la caresse de l'air... ou de l'eau comme mon blogpote Oh! ki explike mieux ke moi l'avantage de s'y mettre :

 
 
 Oh!91 : Si toi tu as de tout temps vécu avec un corps de prince, à en jouer et à en jouir, j’ai, moi, attendu mes 30 ans pour m’intéresser à mon corps, pour m’y attaquer, et essayer d’en faire quelque chose. En fait, quand me sont apparus des enjeux de séduction. Et je l’ai fait – concours de circonstances - en m’initiant à la natation, puis en devenant, peu à peu, un pratiquant aguerri.

Ce que j’aime, en nageant, c’est la sensation de glisse que cela procure, sensation qui, avec le temps, au fil de tes progrès dans la coordination des mouvements, de la puissance que tu acquières, devient ludique, intuitive, finalement jouissive. Mais c'est un long apprentissage.
 

Au début, tu t’y mets par la brasse, parce que c’est la nage que t’as appris à l’école, parce que la poussée croisée des jambes et des bras te permets de ressortir fréquemment la tête de l’eau, de reprendre simplement ta respiration. Quand tu t’essayes au crawl, au début, tes mouvements sont rapides, saccadés, incohérents, ils t’essoufflent : les jambes vivent leur vie, incontrôlables, et t’épuisent à ton insu. Tu es fier de tes premières longueurs, mais tu sens bien que tu perds une énergie folle dans une agitation stérile. Alors tu repars à la brasse, pour reprendre le contrôle de ton souffle. Puis tu y reviens, tu t’y essayes encore, puis encore, peu à peu, tu perçois au milieu de tes mouvements impétueux deux ou trois poussées à l’efficacité nouvelle, tu cherches à comprendre d’où elles viennent, à les cerner, à les reproduire, tu te concentres sur elles, tu commences à ressentir « la chose ». Tu la sens entrer en toi. Après plusieurs semaines, tu prends goût à ainsi danser le crawl dans le bassin, tu règles ta respiration, tu l’alternes, un coup à droite, un coup à gauche. Les nageurs confirmés continuent à te dépasser, leur vélocité reste un mystère, mais tu éprouves déjà des sensations de glisse qui deviennent agréables, tu deviens maître de toi et de l’eau.

Pendant 10 ans, j’ai ainsi nagé presque chaque jour crawl et brasse, découvrant avec mon corps, au fur et à mesure, les inflexions et les cambrures qui permettaient d’allonger les mouvements, les ondulations qui procuraient des sensations aériennes. A Budapest, je nageais au petit matin, dans un grand bassin extérieur, en toute saison. Et ces sensations éprouvées sous la lumière des projecteurs, quand la neige tombe et se mêle aux volutes au dessus de l’eau, restent à jamais imprimées sur ma peau. J’ai vu ainsi mon corps se transformer, au point de parvenir presque à l’aimer.

J’ai attendu d’avoir 40 ans pour me mettre au dos crawlé, découvrir ses vertus relaxantes et équilibrantes. Et au papillon : ma fierté. Cette nage, si dure à dompter, si dévorante. L’apprentissage fut laborieux. Observer, reproduire, se noyer sous l’effort, recommencer, observer encore, éprouver, ressentir, un mouvement, puis trois, puis cinq, 10 mètres, 25 mètres, finalement 50 mètres - qui te mettaient à plat, mais tu les avais fait ! Renouveler l’exploit, une fois encore, chaque jour une fois, puis chaque jour deux fois, puis une séance entière, dédiée. Et là, tu deviens comme un seigneur du bassin, le mouvement est ample, il embrasse toute la ligne, l’eau ne peut plus rien contre toi, c’est toi qui la domines et qui domines ton corps, c’est la mer qui s’ouvre devant toi. Et ton corps connaît sa deuxième métamorphose, t’y acquières des muscles que je ne saurais pas nommer, mais tu découvres qu’ils te permettent de mettre le turbo dans toutes les autres nages.

A 42 ans, je n’ai jamais aussi bien nagé, jamais aussi vite ni avec autant de fluidité et de puissance mêlée, et je n’ai jamais autant accepté mon corps.
Il y a aussi dans l’eau une autre magie : celle de ces corps qui se côtoient, qui se frôlent, qui s’impactent parfois quand la promiscuité est trop forte, mais qui le plus souvent se caressent à peine quand, le temps d’un dépassement, ils se faufilent entre deux. Les corps sont beaux en général dans l’eau. Même quelconques, l’extension et l’apesanteur leur donnent une certaine majesté. En fait des corps chorégraphiés.
 
 
 

 
               J'crois ke bouger, ça rend intelligent. Ca apprend l'équilibre, l'esquive, l'exigence de la protection, la lecture de l'otre. Apprendre et progresser, c'est l'étape la plus constructive, la plus motivante.
 

              Et puis au bout d'un moment, fo trouver la motivation dans des choses plus subtiles. Comme un musicien ki fait ses gammes, on répète des enchainements a l'infini. Pour lustrer les réflexes. Le corps est prêt mais les neurones désapprennent. Fo les réactiver encore et toujours. Pour gagner le centième de seconde ki fera la différence dans le combat.

 
              Mon kiff, c'est la boxe. Peut être paske je sentais pas assez mon corps pour k'une caresse suffise à le faire exister. Mais cki compte, c'est les heures k'on passe ensemble. A se fritter, se chambrer, se contacter... se soigner ossi, pask'on laisse jamais un collègue dans la misère.
 
 
La bande  anti-molusques :
 
 
 



 
 
 
               L'entrainement, c'est un moment où tu partages. Avec des personnes ke tu verrais pas forcement ailleurs. Une sorte de mixité pas donnée d'avance. On apprend à se connaitre, se comprendre et se respecter. A voir autre chose ke la face k'on montre. Il ya kelkechose de doux dans ces instants là.

 
               Kan le rythme monte, tu prends de plus en plus confiance en toi. Tu te concentres. T'es vraiment là au lieu d'etre dans tes soucis et tes pensées.
 
 
               Et kan t'es au bout de toi-même, t'es forcé de faire voir vraiment ki tu es. Le sang, la douleur, l'asphyxie, ca te donne plus la force de mentir. Tu apparais au monde, aux autres. Et tu te rends compte avec surprise, k'ils t'acceptent comme tu es.
 
 
                Après si tu kiffs pas donner ou prendre des coups, tu peux te limiter aux assauts. C'est ke du style, sans appuyer les frappes. C'est moins authentik, mais c'est beau comme une danse et tout aussi interessant sur le plan technik :

 


 


                Bonne pratik à tous !



Publié dans : Des corps ki bougent
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Commentaires

à Damien : décidément, on a du mal à communiquer ! Quand je dis que tu es passé à côté, je ne parle évidemment pas de cette phrase. Ce n'est pas le rapport au sang ou à la douleur qui compte ici. Vas chercher au delà, vas voir plus loin, essaies de percevoir ce qui se cache derrière.


Tu es passé à côté de WajDi tout court, je crois. A côté de son intelligence, vive, redoutable et généreuse. L'intelligence de ses actes, l'intelligence de ses mots, l'intelligence de son jeu. L'intelligence de cette langue surtout, si bizarre pour moi au début, qu'il sort de sa cité, qu'il confronte, qu'il s'approprie, qu'il transmet, qu'il fait évoluer en la faisant aimer. Et à côté de sa fragilité, qu'il livre pour avancer et pour se situer dans la condition humaine.


Quand tout ça te sera accessible, et que tu ne t'en tiendras plus à des jugements de valeurs, alors oui tu seras prêt à "rencontrer l'autre".

commentaire n° :1 posté par : Oh!91 le: 11/11/2007 à 19h40
Désolé Wajdi si je t'ai fait mal. C'était vraiment pas calculé.
C'est juste que je te lis depuis des mois. Et jusqu'à il y a deux semaines tu n'étais pas quelqu'un de vraiment intelligent à mes yeux. Je t'ai découvert via le blog de Superebeu qui t'adule. Et je comprenais pas pourquoi il t'adullait. Ce que je lisais me renvoyait l'image des banlieues du 93 vu par le prisme sarkosyste de TF1. Je te rappelle que j'habite et je travaile à Saint-Denis. Tes premiers articles surtout ceux avec Yohan sont on ne peut plus trash à mes yeux. Je suis très différents de toi. C'était assez choquant au départ de te lire. Et finalement quand je suis revenu à te lire par curiosité, il y a quelques semaines, tu m'as écris que tu avais "évolué". J'ai vu que ton vocabulaire s'était étoffé (ou bien alors avant tu réduisait volontairment celui-ci). D'où mon impression.
Encore désolé si je t'ai fait mal. Ce n'était vraiment pas volontaire.
commentaire n° :2 posté par : Damien le: 10/11/2007 à 01h42

' tain ! j'me sens déjà à la tombe ! mdr.

commentaire n° :3 posté par : Dan-Oméga le: 09/11/2007 à 08h50
Je trouve aussi que Oh!91 parle très bien de l'activité du corps... et non de sport. Moi même je ne me concidère pas comme sportif. Je déteste le foot et j'ai peur des ballons (traumatisme archaîque). Comme ma mère j'étouffe facilement sous l'eau (héritage psychologique). Mais depuis que je ne suis plus contraint de faire du sport (donc depuis 7 ans) je fais de l'activité corporel c-à-d que je fais n'importe quoi pour bouger et me sentir bien. Il n'y a JAMAIS aucune compétition dans ce que je fais. J'aime bien courrir. Ca fait du bien. En ce moment je cours une à trois heures par semaines. Seul et de manière isolée. Je le fais pour moi sans rien prouvé à personne. Parfois je ne le fais pas. Je fais ce que je veux. Cela me fait du bien et me rends plus beau.
commentaire n° :4 posté par : Damien le: 06/11/2007 à 22h44
Comment on peut etre traumatisé par un ballon de foot Damien ? A part en perdant en finale de coupe du monde au tir au but contre des sournois d'Italiens ? J'veux bien ke tu m'explikes ca m'interesse. Peut etre ke ca m'evitera de traumatiser des gens sans le savoir.
réponse de : WajDi le: 07/11/2007 à 11h22

Article intéressant. Tes mots et ceux de Oh!91, je les trouve particulièrement sexuels. Un vocabulaire en apparence opposé pour la même quête : le plaisir. Et malgré que je ne connaisse rien à la boxe, je me suis amusée à vous mettre en opposition.      

 



Celui d’Oh!91 qui découvre et décrit le plaisir solitaire de la nage. Un sport dans lequel le but du jeu est d’éviter le contact avec l’autre et de ne pas le gêner. Relaxation et apaisement.

 



Le sport « idéal » pour le corps, dont on vante sans cesse les bienfaits, accessible à tout âge et toute condition physique. Un sport sensuel, fait de frôlements et de glissements. Ou le corps flotte, allégé et sublimé. Rafraîchi et sculpté sans odeurs, sans douleurs, dans un univers feutré et apaisant. L’extase dans la douceur. Comme un retour au ventre de la mère.  

 



Le tien, WajDi, qui décrit le plaisir avec l’autre (de la boxe). Un sport dans lequel le but du jeu est de toucher l’autre et de l’entraver. Excitation et déstabilisation.   

 



L’un des sports les plus violents pour le corps, dont on avance les répercussions futures et qu’on arrête tôt. Un sport charnel, faits de coups et d’étreintes. Ou le corps s’alourdit, s’affaiblit et s’abîme. Chauffé et baigné de sueur et de sang mêlés, dans un univers de cris. L’extase dans la douleur. Comme une petite mort au milieu de l’arène.  

 


commentaire n° :5 posté par : Fiso le: 07/11/2007 à 18h06
C'est très bo cke t'ecris la. C'etait marant de mettre les deux sports cote a cote.

Juste une precision, en general, on n'arrête pas specialement tôt la boxe. Au contraire, c'est un sport où il est pas rare de briller après la trentaine. C'est bien pour ca k'on comprend pas autour de moi pourkoi j'ai raccroché les gants si tôt.
réponse de : WajDi le: 08/11/2007 à 13h09
Comme je te l'ai déjà dit nous ne sommes vraiment pas similaires. J'ai écrit que c'était archaïque. Ca veut dire que c'est très ancien pour moi et que cela m'est arrivé très tôt dans ma vie au point que je ne sais plus pourquoi j'ai peur. J'ai peur c'est tout. A la différence de toi, moi j'ai toujours été la proie des kaïds. Je viens de la campagne donc le kaîdat n'est pas non plus d'un grand grand sadisme. Très tôt je me suis mis aux jeux dit de filles (marelles, poupées, vaiselle, jardinage des fleurs, corde à sauter, dance... ) en évitant absolument de me battre. La "petite pédale" (je cite) a due être martyrisé par des coups de ballons de foot car c'est la balle la plus courante en France à la campagne. C'est archaïque je répète, donc je ne me rappelle pas. Je suppose car il me reste quelques images dont des coups de ballons.
Comme tu le vois on est vraiment différent. Tout le monde ne se durciit pas face à un traumatisme. Je ne dis pas que c'est mieux ou pire, c'est comme ça. Aujourd'hui cette peur ne m'handicape pas au point de devoir faire une psychothérapie curative. J'habite à Saint-Denis mais je m'emporte aucunement lors des match au Stade de France.
commentaire n° :6 posté par : Damien le: 07/11/2007 à 23h00
J'adore les gens differents de moi. C'est avec eux ke j'aime discuter ici. Car je pretends jamais ke mes choix sont les meilleurs.

On a kan meme bcp d'activités en commun, lol. J'adore danser, la corde a sauter, c'est un element fondamental de l'entrainement du boxeur pask'il developpe la coordination epaule/pieds, et l'endurance rapide, j'crains pas de jardiner mais plutot les arbres, tu vois, ca fait bcp de rapprochements.

Sinon, les ballons j'aime, et c'est toujours marrant de l'envoyer en pleine gueule de kelk'un. Bon j'te rassure, je le fais plus, encore ke, a un bon pote peut etre. Mais c'est clair ke j'aurais pu etre un de tes persecuteurs, comme j'aurais aussi pu etre un de tes protecteurs, va savoir. Mais pour continuer notre petit debat : keski fait ke tu fais pas assez confiance a ton corps pour accepter l'idee k'il puisse se manger un coup de ballon sans se casser ? Pourkoi tu te crois plus fragile ke tu n'es ? Paske personne n'est jamais mort d'un coup de ballon a cke je sache.
réponse de : WajDi le: 08/11/2007 à 13h21
Un vrai beau mec le ga sur la tof   
commentaire n° :7 posté par : ikin le: 08/11/2007 à 13h27

"on n'arrête pas specialement tôt la boxe. Au contraire, c'est un sport où il est pas rare de briller après la trentaine. "


La trentaine, c'est tôt pour moi ;) Mais c'est parce qu'on a pas le même âge ... à 36 piges, je dois être en pré-retraite pour toi, non ?


:p

commentaire n° :8 posté par : Fiso le: 08/11/2007 à 23h42
lol, j'paralis par rapport à d'otres sports, comme la gym par exemple.

Biz
réponse de : WajDi le: 09/11/2007 à 09h47
J'ai pas eu tord de t'écrire Wajdi. Soit tu as vachemement évolué depuis tes premiers articles,  soit tu te donnais un genre racaille analphabète au départ (style les sauvageons de TF1). Je t'aime bien finalement.
Oui on a quelques points en commun, quelques points seulement. J'aimerais bien te rencontrer en vrai.Je présume que tu ne dois pas habiter très loin de chez moi.Ce ne sera pas pour des relations sexuelles mais pour parler. De toute manière je ne suis pas ton genre de mec.
Sinon pour répondre à ta question. Je ne connais pas non plus d'enfants qui soit mort d'un coup de ballon dans la tête. D'ailleurs c'est étonnant car vu la violence du coup ! J'ai une tendance au péssimisme par moment même si on dit souvent de moi que je suis cui-cui-les-petits-oiseaux. Lorsque je conduis je pense toujours aux morts sur la route. Je suis donc très vigilant en voiture. Ce qui m'a évité beaucoup d'accident. Je n'en ai eu qu'un de mon propre chef en 11 ans de conduite (j'ai commencé à 16 ans). Sur les terrains de foot je vois le SAMU, le sang, les cris, les ivrognes et bien peu de joie profonfe (pour moi une équipe qui gagne provoque de la joie superficielle). Je le répète, je n'aime pas le foot et le sport en général. Par contre j'aime bien les sportifs avec leur mines sympatiques et leurs corps aux muscles bandés. J'aime bien Michalac, Poitreneau, Chabal (un peu), Thierry Henri, Anelka...
commentaire n° :9 posté par : Damien le: 09/11/2007 à 11h25
Ya des choses k'on prend dans la gueule ki font cent fois plus mal k'un ballon. Par exemple ce genre de frase : "Soit tu as vachemement évolué depuis tes premiers articles,  soit tu te donnais un genre racaille analphabète au départ (style les sauvageons de TF1)".

J'ai jamais eu rien d'une racaille. J'ai pas de haine contre elles, mais j'en suis pas une. Comme j'estime pas "m'etre donné un genre au depart" ca fait ke j'en deduis k'à tes yeux j'etais une racaille analphabete. Et j'prends ça pour une insulte.

J'sais pas si c'est une provok calculée, de la mechanceté ou de la naïvete, mais comme coup de poing en pleine face, c'est grave efficace.
réponse de : WajDi le: 09/11/2007 à 18h54
Va voir sur mon blog la réflexion continue.
http://damienlibre.blogspot.com
commentaire n° :10 posté par : Damien le: 09/11/2007 à 11h29

Mon avis sur le sport!

Quand j'étais ado j'adorais le sport mais je m'essouflais trop vite vu que j'etais obese. 80 kg a 14 ans c'etait la misere!!!
Je m'essouflais vite et je me faisais pas assez violence...du coup c'est pas grace a moi qu'on gagnait des matchs de foot meme si je kiffais jouer! A l'epoque j'avais pas du tout l'esprit de compétition ( c tout l'inverse maintenant) fo dire ke j'etais trop reveur, trop ds mon monde !!!!

J'pense que le sport c'est comme l'ecole. Moi si j'ai "reussi" c'est parceque des le depart, des profs ont cru en moi et ca m'a donné l'impression d'avoir de la valeur et de pouvoir l'exploiter ( et bosser ce qui n'allait pas )...Pour le sport j'pense peut etre ke c pareil, si ton entraineur croit en toi et te pousse a bout pour t'ameliorer, alors tu t'ameliores parceque tu sais ke dans le fond tu as les capacités....Je sais pas si tu vois ou je veux en venir....



Bref me faire chambrer de gros sac me devenait insupportable ( surtout venant de mes reufs et mes soeurs c la ke ca fait le plus mal ) ...alors j'me suis inscrit dans la salle de muscu de mon quartier.C'est con a dire mais j'ai commencé réellement le sport a cette epoque, pas par passion mais pour pouvoir me transformer et faire cesser les chambrages de mes potes....

Ca a vite marché et plus que tout j'ai appris a me dépasser, ne pas lacher l'affaire face a l'adversité. Quand je regarde ma ptite évolution ki est grave modeste ( on me croit pas kan je di ke j'etais obèse ) , j'me sens fier de moi parcka l'epok serieu on m'appelait "koubiak" en reference o gros mec de Parker Lewis pour ceux ki connaissent et maintenant ben on croit que j'ai toujours été comme je suis maintenant  !!

Enfin voila ca m'empeche pas de m'interesser grave o sport mais j'ai toujours un peu en moi le sentiment d'etre marginalisé....comme avant, comme si le sport ne m'aimait toujours pas! J'ai changé physiquement mais o final j'me rend compte ke ca change pas grand chose! J'suis toujours maladroit dans mes gestes, ca fait marrer les gens...


En tout cas wajdi tu parles bien de sport ! J'aime bien les valeurs ke tu prones, elles sont universelles et j'pense ke si j'avais eu quelqu'un dans mon entourage qui m'avait parlé de sport comme toi je m'y serais peut etre interessé plus tot. Mais comme je disais plus haut, je pense que les gens qui t'entourent ( prof, famille, entraineur) sont super important, c'est a travers eux que tu peut te parfaire, ils ont un regard aiguisé et objectif....Moi je me suis construit a travers ca et a travers des gens que je prends pour modele.

D'ailleurs as tu toi meme des modeles dans le domaine du sport ou ailleurs? Ca m'interesserait beaucoup que tu nous parle de ca parceque j'ai l'impression que tu est quelqu'un de tres interieur et je me demande si toute ton evolution, tes progres dans le sport,  tu les doit seulement a toi meme ou y a t il des gens qui t'ont inspiré ou tout simplement cru en toi etc...

Commentaire tres long désolé mais c le cœur et les souvenirs ki parlent  !

commentaire n° :11 posté par : Superebeu le: 09/11/2007 à 21h44
Olala, sacrées kestions tout ca. Ca mérite de reflechir et de repondre dans un post.

J'savais pas ke t'avais eu comme ca un faible pour le couscous et les patisseries de ta reum... lol.

réponse de : WajDi le: 09/11/2007 à 23h33
lol Y a pas que du couscous que j\\\'ai abusé!!!

Quand j\\\'etais gosse je mangeai carrément la pate des gateaux avant meme kil soit cuits t\\\'imagine le délire !!!

 Je mangeais tout sur mon passage une vraie tornade !!! Mais bon les choses ont grave changé maintenant mais a l\\\'interieur je reste le meme gourmand qu\\\'avant !

J\\\'attends ta réponse a ma question, y consacré un billet c une bonne idée j\\\'ai hate de lire ca.

Damien : je \\\'"n\\\'adule" pas Wajdi. Je crois que t\\\'es pas le seule a croire ca.

 Mais puisque tu te demandes pourquoi je lui accorde autant d\\\'importance, c\\\'est tout simplement parcequ\\\'il incarne selon moi des valeurs fédératrices et dans lesquelles je me retrouve complétement...C\\\'est ma façon de me construire, je le fais avec distance et pudeur puisque je ne connais Wajdi qu\\\'à travers ses mots. Des mots qui ont fé écho en moi dès ma première visite sur le blog.

Je pense qu\\\'il en va de la sensibilité de chacun...

Alors non je ne l\\\'adule pas. De manière générale je n\\\'adule personne. Mais j\\\'ai lui témoigne un profond respect et j\\\'ai pas peur de dire que pour moi c\\\'est un héros.

Un héros on ne l\\\'adule pas, c\\\'est simplement le genre de personne a qui il suffit de penser pour reprendre confiance en ceux qui nous entoure. Un Homme avec des failles mais qui sait rendre notre propre monde cohérent puisqu\\\'il parle avec le coeur et essaie constamment de mener sa quête.

Quand on est rebeu, qu\\\'on kiff les mecs et qu\\\'on essai de se construire...on ne peut pas se racrrocher a quelqu\\\'un de la culture populaire ni même de notre propre culture orientale, tout simplement parceque personne ne correspond à cette description autour de moi, personne.

Je l\\\'ai expliqué plusieurs fois dans mes posts précédents et sur mon blog si tu as bien lu tu devrais comprendre facilement.
commentaire n° :12 posté par : Superebeu le: 10/11/2007 à 11h19

Tout d’abord, pour ceux qui seraient en train de fantasmer, je dois clarifier les choses : ce beau gosse, mis en exergue à côté de l'extrait que tu cites de moi (et dont je te remercie – c’est un beau cadeau que tu me fais !), ce n’est pas moi. Hélas ! Mais je crois bien que nous pourrions nous entendre, lui et moi...
Ce que tu écris est tout simplement magnifique : l'intelligence du mouvement, l'apprentissage de l'équilibre, la lecture de l'autre, les gammes et la recherche subtile de la motivation, la lustration des réflexes, la lutte du corps et des neurones, la solidarité, la douceur du contact et de cette mixité nouvelle, la découverte de l'humilité et de la mise à nu... Tu as trouvé des mots exceptionnels (justes, ancrés, beaux), pour dire le sport dans ce qu'il porte de plus noble.


Tu dis tout, en quelques lignes, des "valeurs sociales et éducatives du sport", dont on parle souvent. Des mots qui n’ont longtemps pas eu de sens pour moi. C’est comme ça, comme Supereubeu, j’étais nul en sport. Je ne comprenais pas pourquoi le dimanche matin, papa voulait qu’on aille courir au parc de Colombes, alors qu’on était si bien au chaud à la maison, et que j'aurais préféré préparer les frittes avec ma mère. A l’école, au hand, j’étais comme Damien, j’avais peur de la balle. On me mettait souvent dans les cages, pour éviter d’avoir à me faire des passes, et quand un adversaire tirait, je me planquais. Puis je me faisais engueuler. Au foot, j’étais transparent. Me faire une passe revenait à refiler le ballon aux adversaires. J’étais rejeté, humilié, au mieux inexistant, et j’en ai souffert. Ca n’est donc pas avec le sport que j’ai appris ce qu’étaient les règles, à reconnaître des valeurs, à exister dans un collectif. Ce chemin-là, je l’ai fait ailleurs, sur des sentiers mieux balisés.


Avant de comprendre que le sport portait en lui des valeurs sociales, j’ai donc d’abord du découvrir, sur le tard, qu’il était source de bien être pour le corps. En suivant un chemin très personnel et très circonstancié.


Pourtant, le hasard de la vie a fait que j'ai été appelé au cabinet d'une ministre de la jeunesse et des sports pour m'y occuper des relations internationales, entre 99 et 2002, en raison de mon expérience à l'international. Au coeur de la mission, y'avait donc ça : la lutte contre le dopage, où la ministre s'était construite une solide crédibilité, et la préservation des valeurs sociales et éducatives du sport, face aux dérives de l'argent, de la violence, du racisme, face au pillage néocolonial des sportifs du sud... Quand la France avait la présidence française de l'Union européenne, en 2000, je me souviens de nuits entières passées à négocier une déclaration qui puisse faire date, aider le mouvement sportif à résister à ces dérives... Les Scandinaves voulaient pas que l'Europe se mêle de sport, les Anglo-saxons voulaient pas que la politique se mêle de sport, certains pensaient que c'était trop tard, l'argent ayant déjà tout pourri, il valait mieux laisser jouer les règles de la "concurrence libre et non faussée", du marché, laisser les clubs entrer en bourse, établir une cloison étanche entre le sport de haut niveau, par essence corrompu par l'argent, et le sport pour tous, forcément pur et valeureux.


Ca a été un dur combat, mais la ministre a tenu bon, et je crois que la résolution adoptée par les Etats au bout du compte était une belle étape pour le sport en Europe (http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/IMG/pdf/Nice-2.pdf). Je nesuis pas sûr en revanche que le pouvoir politique n'a pas baissé la garde depuis. Mais ce que tu dis toi du sport, à partir de ton expérience, me fait penser que ce combat était nécessaire, et qu'il le reste.


Damien, tu ne t'en rends pas compte, mais dans ta réponse, tu continues à t'enfoncer plus que tu ne te justifies. WajDi et  son blog, c'est depuis le début qu'ils sont dans une belle aventure de vérité. Que je sache, WajDi n'a demandé à personne de kiffer ses plans avec Yohan. Mais depuis le début, il cherche à être accompagné et compris dans une oeuvre de vérité. Dans l'élucidation de lui-même. Sans chercher, pour autant que ce soit possible, à se travestir, à fausser son image. "Et kan t'es au bout de toi-même, t'es forcé de faire voir vraiment ki tu es. Le sang, la douleur, l'asphyxie, ca te donne plus la force de mentir. Tu apparais au monde, aux autres. Et tu te rends compte avec surprise, k'ils t'acceptent comme tu es." Cette phrase d'aujourd'hui dit à elle seule la démarche qui l'anime à travers son blog. Et je crois que la force de l'amitié qu'il inspire tient à cela. Dommage que tu sois passé à côté.

commentaire n° :13 posté par : Oh!91 le: 10/11/2007 à 16h26
Le probleme ke j'ai avec toi Oh! c'est ke t'es parfait. lol.
réponse de : WajDi le: 11/11/2007 à 23h14
@Oh!91 Et bien non je ne suis pas passé à côté de cette phrase. Je l'ai lue mais elle n'a pas résonné en moi. Enfin pas comme pour toi. Le sang, la douleur l'asphixie je connais très bien. Je suis aide-soignant  d'une part (5 ans d'accompagnement des mourrants). D'une autre part ma mère est morte de ces maux mes soeurs, mon père et moi lui tenant la main. Je sais très bien ce que c'est.  Je sais très bien.
Je me répète je suis très différent de Wajdi qui finalement ne me connaît guère plus que moi je le connais. Mais il m'intéresse comme je l'ai écrit. J'aime bien la différence.
commentaire n° :14 posté par : Damien le: 11/11/2007 à 02h10

en france on est a la ramasse sur le sujet, que ce soit les allemands, les espanol ou les japonnais tous on compris que le corps devait etre entrainer et approprié par la jeunesse c'est pourquoi dans ces pays il on des cours le matin et que du sport ou des activité creatives l'apres midi! et c'est bien mieu! kan tu voi un terminal peut cumuler 35h de cours par semaine pour 3h se sport.... la misere moi je dit!

 

RDV au prochain post!

commentaire n° :15 posté par : K le: 04/08/2010 à 13h35

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