C'est important que tu dises ça, grand... Inutile que tu t'inquiètes. Le simple fait de se poser des questions montre que l'on est sur la bonne voie...

Alors, au tour d'un père de te donner quelques idées. Les touts petits ont besoin que l'on s'occupe d'eux sans en avoir l'air... Autrement dit, c'est de l'attention dont ils ont besoin, mais avec un maximum d'autonomie. Alors, simplement, veille à leur préparer un environnement que leur permette de s'épanouir SEULS, au lieu de t'occuper trop d'eux.

Je vais prendre un exemple galvaudé : Il ne s'agit pas de jouer à la marchande avec ta fille, mais de lui bricoler un petit coin avec tout ce qu'il faut pour qu'elle puisse y jouer. A la marchande. A la cliente. Et "t'inkiet", elle saura que c'est son papa qui a préparé, en pensant à elle... Ce qui se rapproche un peu de l'exemple de Fiso avec son grand-père.

Je ne peux que te conseiller un livre, si tu réussis à le trouver (je date un peu...) : "Fais ce que je te dis" de Roger Cousinet.   Ce n'est pas un gros livre, mais il est plein d'enseignements pour de jeunes parents...

Crois-moi, WajDi... De grands bonheurs sont à venir...

Je commencerai par une pirouette. Wajdi, ta fille est très active, mais comment veux tu qu'elle soit autrement avec un père qui sue de l'énergie par tous les pores de sa peau et même ailleurs ??

Félicite toi qu'elle soit ainsi. C'est qq fois bien difficile de voir ses enfants être autrement que comme nous les souhaiterions. Au moins elle ce sera une battante. Accompagne là, déblaye le terrain devant elle des obstacles inutiles, évite les contraintes parasites, donne des contraintes qui structurent (des limites à l'action autrement dit, parce que tout n'est pas permis), sois juste et ferme, aime tes enfants et tu trouveras la voie qui leur convient . Passe le maximum de temps avec eux, joue beaucoup, sois vigilant,  attentif et surtout à l'écoute, discute beaucoup avec eux de tous sujets. Et fais leur confiance mais garde toi la possibilité du contrôle. Il ne peut y avoir de confiance que s'il y a contrôle. Voilà ce qui me vient à l'esprit là maintenant.

Si tu appliques ces petits conseils de toute façon ils te reprocheront plus tard de n'avoir pas fait ci ou bien ça. Si tu le sais d'avance tu n'auras pas de surprise et ce sera moins dur.

Pour ceux qui n'ont pas eux d'enfants parce que les circonstances l'ont voulu pouvez vous, à défaut d'expérience, nous faire part des choses que vous auriez faites ou de celles que vous auriez évitées si vous aviez eu des enfants, au regard de l'expérience de votre propre enfance et de l'éducation que vous avez reçue .  Ca peut être très interessant même si les circonstances n'ont pas fait que vous puissiez les mettre en pratique. 

En tout cas Wajdi élever des enfants est un métier très difficile auquel nous ne sommes jamais assez bien préparés. Mais quel bonheur de les avoir ! Je n'imagine pas ma vie sans mes trois enfants. Tu as eu les tiens jeune et peut-être un petit manque de maturité. Maintenant la tendance est d'avoir des enfants plus tard et je ne crois pas que ce soit forcément mieux. Les parents travaillent souvent à deux et ont tendance à surcompenser  le manque de présence par un peu plus de cadeaux et/ou un peu plus de faiblesse.  Alors je ne sais pas ce qu'il y a de mieux.

Nous en reparlerons. Je te souhaite le meilleur. 

Je reviens sur ce billet puisque Dan nous y invite (très sympa, d’ailleurs, Dan, ça me touche).

Je commencerai par rejoindre le point de vue de Karim et Superebeu, à savoir que c’est pas parce qu’on a pas eu de tendresse qu’on ne saura pas en donner. Toi, WajDi, tu dis que tu as grandi dans le néant intellectuel, ça a pourtant fait de toi un homme d’une profondeur et d’une intelligence qu’on reconnaît tous ici. C’est ce que dit aussi Superebeu de la tendresse qui vous a manqué et qui a pourtant –ou justement - fait de vous des hommes sensibles. Donc, comme je l’ai toujours pensé, notre vie, c’est nous qui la faisons, quel que soit le bagage initial.  En fait, un adulte s’accommode des blessures de son enfance en reproduisant ou en évitant. Donc quelqu’un qui a eu un manque de tendresse va soit avoir beaucoup de mal à en donner ou alors au contraire être très tendre pour que son enfant ne ressente pas la même chose. Dans mon cas, ayant justement souffert d’un manque de tendresse, je pense que j’en donnerais beaucoup. Donc, la première chose qui me tiendrait à cœur si j’avais un enfant, ce serait qu’il se sente aimé et accepté pour ce qu’il est. Plus facile à dire qu’à faire, parce que quand on fait un enfant, on projette plein de choses sur lui. J’essaierai d’être attentive à ne pas utiliser les mots qui « tuent » et à ne pas reproduire les travers de notre société qui encense l’action, l’ambition, la réussite financière, la compétition voire la violence. Pour cette raison, je me poserais la question d’une vie ailleurs parce que je ne fais pas confiance à l’éducation nationale pour lui transmettre cela. J’essaierai d’en faire un homme ou une femme libre, je le ferai voyager  et le mettrai en contact avec d’autres cultures, d’autres façons de penser pour que ses choix soient nombreux et qu’il ait toujours envie d’aller vers l’horizon. Je l’encouragerai à exercer son esprit critique, à se rendre utile, à s’investir dans les causes qu’ils jugent justes même et surtout si ce ne sont pas les miennes. Parce que plus que les erreurs, ce sont l’inaction et les regrets qui rendent malheureux. Tu vois, Dan-Oméga, je ne manque pas d’idées pour une femme qui n’a pas encore d’enfants (mais qui ne voit pas sa vie sans eux, qu’elle les aie portés ou adoptés). Désolée de ce long commentaire, WajDi, c'est un sujet qui me tient à coeur.

Salut Fiso,

"Ma réponse, c’est que de la théorie. La pratique, c’est autre chose et rarement ce qu’on avait prévu."

On ne peut pas dire plus juste ! L'important à mon sens c'est d'avoir qq lignes directrices, mais ne pas oublier de les adapter avec modestie selon les circonstances et les individus. Et faire cette révision à été ce que j'ai trouvé de plus difficile dans ma vie de père. Parce que les parents ont un devoir de protection de leurs enfants, qq fois contre eux mêmes. Mais jusqu'où ?

Biz 

C'est qui le connard de droite de service ici ? T'en connais un Wajdi ?

Moi qui croyais faire partie des presqu' amis, ca m'a l'air mal emmanché.

les gosses... (tjrs pas au sens canadien!) ca c kelke chose! pour te repondre moi je pense que tu les as eu au bon age car dans tout les cas au tout debut c'est vraiment la mere qui s'en occupe donc tu te considere mure et pret a en avoir au moment ou il en on besoin donc y a pas de soucis! 

ske je te conseillerai, c de reflechir un minimum kan meme aimer c gosse c clair c le must mais dans ce monde tout informatiser, televisé, connecté et systemik on laisse facilement les petit recevoir de movaise choses a l'enfance, des graines malefik de connerie ki grandisse avec le temps! pour ca jte fait confiance jpense tu fais pas confiance au systeme seul pour bien s'en okkuper c ski fait de toi un bon pere, mais c'est sur que gerer les difference entre 2 de ses enfants voir kil  ya un blem et pas reussir a le resoudre c vraiment.......

J'ai un conseil pour toi! si kan tu caline son frere tu vois dans ses yeux qu'elle a besoin de ca mais que quand tu lui fait elle te rejette, tente une approche differente fait avec elle une activité que tu fait pas avec son petit frere, comme ca elle le prendra pour un "calin" mais le calin special pour elle! ca peut etre de lui lire un boukin chak soir, de faire son lit avec elle, de lui confier une petite responsabilité a réalisé avec toi, bref tu dois trouver une maniere de lui montrer ke ton affection d'une facon adapter a elle