Samedi 8 décembre 6 08 /12 /Déc 04:45
 
    
 
     Je prends conscience ke je suis depuis toujours celui ki peut encaisser les coups sans broncher. Le brave. Le courageux. L'endurant ki ne se plaint jamais. Et même aux yeux de mon entourage, celui ki ne sent rien. J'ai d'ailleurs apris a ne rien sentir, pour tenir mon rôle.
 
 
     Cette nuit j'ai mal, et comme toujours personne n'a d'oreilles pour entendre ma plainte.
 
 
      Désolé pour les nouveaux ki arrivent sur le blog en ce moment. J'ai pas la pêche.
Publié dans : Blogothérapie
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Commentaires

Ne sois pas désolé, WajDi, ni pour tes nouveaux lecteurs, ni pour tes anciens... Qui vient te voir pour y chercher "la pêche ?" Bien sûr, tes joies sont communicatives, et il est plus agréable de t'entendre heureux que de te voir déprimé. Mais on vient te visiter pour t'entendre tel que tu es, au moment où tu l'es. La faiblesse du champinon fait partie du champion. Rappelles-toi du remède que tu m'as donné, pas plus tard qu'hier : tu sais soigner les saignements.
Je sais ce que c'est, ne pas trouver d'oreille pour écouter sa plainte. Ca peut faire mal à mourrir. Les dents serrées n'y suffisent pas toujours.
Dans ton billet d'hier, tu évoques ces potes de l'intime. Pendant longtemps je n'en ai pas eu. Je n'en avais pas quand j'étais seul face à moi-même, pas de blog pour décharger mes nuits blanches, pour évacuer la douleur. Je m'interroge depuis quelques jours sur pourquoi, quelqu'un comme moi, socialement très "inserré", me suis engouffré dans des amitiés si fortes, si fulgurantes, en l'espace de quelques semaines sous l'effet de ton blog, puis d'autres. Au point que ces nouveaux ami(e)s, à commencer par toi, occupent dans ma tête la place d'amis beaucoup plus anciens. Et la réponse est là, tu l'as nommée : les potes de l'intime. Nous sommes devenus amis à partir des angles les plus intimes de nous-même. Ca fait de nous, respectivement, les seuls avec qui il n'y a pas de tabous, aucun, d'aucune sorte. J'ai plaisir à voir quelqu'un comme Fiso (puisque elle, je peux la voir) à la fois pour ce qu'elle est, et pour cette liberté que j'ai avec elle d'évoquer sans honte un plan Q ou une petite branlette entre deux recettes de pot-au-feu. Les potes qu'on se fait dans la vraie vie n'ont jamais accès à ça. Les miens en tout cas. Alors toi, vous, vous comptez aujourd'hui plus que le raisonnable, et ce n'est pas à cause d'une addiction au virtuel, comme je l'ai pensé un temps, mais bien à cause de ça : nous sommes des potes de l'intime.
Tu as maintenant cet autre problème : c'est que ça fait aussi de nous des ballons qu'on n'arrive pas à attraper, et pour lesquels on peut pleurer toutes les larmes de son corps. C'est ce dépassement-là auquel tu es confronté aujourd'hui, la nouvelle étape, ce "kelkechose k'il te manque encore :  ke (tu) puisses (t)'accorder cet amour la à (toi)-même."
Ton blog retrouve du tonus, du sens, du rayonnement.Tes lecteurs n'ont jamais été loin, ils étaient à l'affût. Tu vas pouvoir en dire, p'tit frère, sur ton bilan de un an de blog. C'est pour bientôt, non ?


 

commentaire n° :1 posté par : Oh!91 le: 08/12/2007 à 09h39

J'étais trop fatigué hier au soir pour rester devant l'écran. Combien je le regrette ! Mais je ne fais pas ce que je veux, en ce moment...


Aujourd'hui samedi, je vais essayer d'être plus libre. Viens, si besoin. Il suffit que tu sonnes, bien fort... Si je suis dans le coin, j'entendrai.


Bises. Olivier a dit l'essentiel. Inutile que j'en rajoute...

commentaire n° :2 posté par : Boby le: 08/12/2007 à 13h21
Je confirme, je ne suis pas sur qu'il faille en être désolé, au contraire. Il est bon pour toi d'ouvrir les vannes quand tu as mal. Exprimer ce qui te touche à en pousser une plainte (touchante) ne peut qu'être bénéfique. Aller Champion, accepte d'être fatigué pour mieux te relever ensuite.
commentaire n° :3 posté par : Bougrenette le: 08/12/2007 à 16h29
Ce blog avait commencé par des histoires bien chaudes et on finit sur des confessions nocturnes qui ont visiblement plus trait à la vie familiale que sexuelle, et pourtant, si le registre est différent, la problématique, elle, n'est-elle pas la même ? Toujours ces masques, ces images que l'on donne de soi - des images belles, fortes, sans faille, inébranlable, et qui finissent par devenir des carapaces d'où l'on ne peut plus sortir. Les humaines devraient pouvoir muer comme les insectes, certains le font d'ailleurs, mais ce n'est pas toujours facile.

Pour ta vie sexuelle, tu "compensais" ton attitude machiste et de prédateur par tes relations avec Yohan, et ton blog a permis de comprendre un peu comment se passait le lien entre les deux. Et plus ce côté-là est exploré, plus tu nous parles de ta vie familiale, a priori faite d'un peu de machisme teinté d'amour et de tendresse mais où finissent par se révéler des pressions sociales et familiales où tu t'englues.

Ces difficultés-là sont pourtant moins originales que ta vie sexuelle secrète : bienvenue dans la vie de père de famille, de "desperate husband", bienvenue dans cette société où, derrière les sourires, les amitiés et les solidarités familiales, tout le monde attend que tu tiennes ton rôle et que tu n'en déroges pas.
commentaire n° :4 posté par : xelias le: 08/12/2007 à 19h37

Vivre est dur...


...même pour un guerrier comme toi

commentaire n° :5 posté par : Jeremyra le: 08/12/2007 à 21h45
Bloguer récent, découvrant cet étrange exercice du lecteur comme du tenancier du blog. Olivier (sur les propos duquel je n\\\'ai rien à ajouter et encore moins sur vos relations intimes entre potes et potesses ) m\\\'intrigue comme un chien de chasse en alerte, sur ces \\\"potes de l\\\'intime\\\". Qu\\\'est-ce que je cherche en venant consulter certains blogs? Attention ça va être molto serioso... Revenez plus tard...
Je constate que je suis attiré par la sincérité de ton, et une juste distance quand même, en ce qui me concerne, à l\\\'intimité de chacun. Je me doute en retour que l\\\'art du blog n\\\'est pas si aisé et comprends les conseils de \\\"Nicolas\\\"! Mais je suis réticent à faire un blog ou cette manière de faire retour sur soi, à plusieurs en quelque sorte. Si d\\\'être voyeur en lisant des blogs, ne m\\\'intéresse pas non plus, je ne cherche pas plus de héros, ni de grand frère; Wajdi peut donc se reposer tranquille, se la couler douce, quitter son piédestal et avouer sans honte les faiblesses de l\\\'armure ripolinée. Nous, millions de lecteurs assoiffés de sang, sommes prêts à pleurer sur la tragédie des Ben Hure jusqu\\\'à noyer le portable... Basta, assez plaisanté. Ces faiblesses sont précisément ce qui fait qu\\\'on a de la sympathie pour tel ou tel blogger parce que vous le dites vous-mêmes, la parole du blog puise (peut puiser pour certains) dans l\\\'intime, ce qu\\\'on ne dit pas ou jamais en effet, permet une parole de demi sommeil, d\\\'entre deux, de rêve debout, un murmure qui suinte sous nos allures fières du jour, ou attitudes obligées, complexes, écart silencieux, secret, moins aveux que regard sur soi, en face de soi, aimé ou non, et parole entre-soi, confiante en lieu et place des lettres d\\\'autrefois, à plusieurs donc: cercles des promeneurs de l\\\'intime, les errants. Mais bon, ce que j\\\'en dis... peut-être des conneries à 2 balles. Merci Wajdi de ne pas avoir la pêche! Tant pis, de toute façon je suis sourd. Le passant vous salue bien affectueusement. Senpai par ci, par-là.

commentaire n° :6 posté par : senpai le: 08/12/2007 à 21h50

"Je me doute en retour que l\\\'art du blog n\\\'est pas si aisé et comprends les conseils de \\\"Nicolas\\\"! "


 


Tu parles de moi là ??

commentaire n° :7 posté par : nikola le: 09/12/2007 à 02h20
Sempai (ou bugaud, ou klinbug, on s'y perd avec toi, choisis un pseudo une fois pour toutes, si tu veux persévérer dans cet exercice de blogolecteur). Je te lis, et je me vois, moi, dans mes premières semaines de lecteur du blog de WajDi. C'était en mai et juin dernier. Mêmes questions, mêmes tensions, même hargne à me faire toucher par les faiblesse. Fas gaffe tu vas devenir accroc. Mais qu'est-ce que c'est bon...
commentaire n° :8 posté par : Oh!91 le: 09/12/2007 à 11h26
Inch'allah, on verra bien. Senpai.
commentaire n° :9 posté par : senpai le: 09/12/2007 à 12h37
A Nicolas:"Je ne dis pas que c’est facile. Moi-même…"
PUBLIÉ PAR NICOLAS À L'ADRESSE 13:24

LIBELLÉS : CONSEILS DE BLOGAGE (by Nicolas)
Senpai.
commentaire n° :10 posté par : senpai le: 09/12/2007 à 12h46

"Personne n\\\'a d\\\'oreilles pour entendre ma plainte"....


Voilà 1 conseil que j\\\'ai trouvé sur le blog de super rebeu :


"Essaye de parler aux gens de cke tu vis, à ta famille par exemple. Tu vas être surpris. Yaura du nouvo dans ta vie"


Cela te rappelle qq chose? ou qq\\\'1?

commentaire n° :11 posté par : Yves le: 09/12/2007 à 13h25
Bien vu...
réponse de : WajDi le: 09/12/2007 à 18h58
Toi aussi tu souffres. Ferme un moment les yeux. Demain ce sera bien. Je te le jure.
commentaire n° :12 posté par : Dan-Oméga le: 09/12/2007 à 13h53
Sorry, je ne le ferai plus, Olivier and Co, je ne sais plus ou j'en suis avec mes 100 moi; à mon âge, et idiot de nature, je ne sais plus, ayant 4 et 94 ans, tout se brouille. Merci de votre rappel à l'ordre. Enfin! Bon ce sera finalement Albert ou Bebert si vous préferrez? Je l'jure , je ne change plou du tout... Albert, ex senpai, ex... ex... ex...
commentaire n° :13 posté par : Albert le: 09/12/2007 à 14h24

Je suis rarement là ces temps-ci même si je te lis toujours, ami invisible !


C'est étrange de se sentir en harmonie avec quelqu'un dont on ne connait que les mots ! Et savoir que tu n'es pas en forme me touche !


Sache que même silencieux ici je suis proche de toi, proche et fidèle à toi, ami invisible !


Sois fort !

commentaire n° :14 posté par : Erasmus le: 09/12/2007 à 17h11
 senpai j''compren rien a s'ke tu raconte ms bn j'men bat les couilles...sinn on a ts d movaiz' periode ms tu verra ds 2-3jours sa ira mieu, y a tjs un truk ki te redonne le souvenir !
commentaire n° :15 posté par : nikola le: 09/12/2007 à 18h03

Oui, Wadji, tu as mal et tu penses que personne n’entend ta plainte. Est-ce bien vrai, étant donné le nombre de commentaires avant le mien ?


Face à la douleur, je n’ai pas de réponse. Je ne peux seulement que témoigner de ma propre expérience. Et j’ai le recul d’un nombre certain d’années de vie et de beaucoup de douleurs au compteur.


La douleur n’est pas à éviter, mais à confronter (tu es un lutteur, non, je crois ?), à traverser. En l’évitant, elle est  moindre sur le moment. Mais demeure, demeure… revient, revient…, lancinante, angoissante. Comme la vague qui vient buter sur le roc de la falaise et la mine au lieu de mourir sur le sable de la plage.


Oui, l’idéal, c’est d’avoir une oreille, une personne, qui entend sa plainte et la reçois sans juger. C’est un métier que celui là. Celui des psys, et plus particulièrement du psychanalyste.


Ayant une longue pratique du divan, je peux dire simplement que lorsqu’on est étendu sur un divan et qu’on veut dire sa douleur, c’est extrêmement difficile car on doit être soi-même capable de l’entendre. Ce qui n’est pas toujours évident. Et puis, l’écoutant doit avoir du métier car il doit être capable de TOUT entendre, même ce que l’on croit être LES PLUS GRANDES HORREURS, sans porter de jugement.


L’analyse, c’est le cadre idéal pour dire sa douleur. Mais tout le monde n’entreprends pas cette démarche. Ou cette oreille n’est pas disponible au moment où la douleur vous submerge tel un tsunami.


Un second cadre, c’est l’écriture. Et plus particulièrement l’écriture automatique. Ecrire  tout ce qui passe par l’esprit, toute sa douleur, sans crainte des énormités, des horreurs, des fautes de styles et de syntaxe, sans crainte de l’éventuel lecteur. On écrit et on ne se relit pas. Du moins à chaud. On n’écrit pas forcément pour être lu. Mais pour dire sa douleur. La mettre en mots pour réduire ses maux. C’est l’écriture d’un journal intime. Ce journal très intime peut être publié dans un blog. Oser tout dire à des inconnus peut faire peur. Je le comprends tout à fait. Ce dernier choix, vraiment très intime, dépend du blogueur. Car là, il n’y a pas une seule paire d’oreilles, mais plusieurs.


Il a sûrement d’autres cadres, à chacun de trouver celui qui lui convient le mieux.


En terminant, tu te dis désolé pour les nouveaux arrivants car tu n’as pas la pêche. Crois-tu que tes lecteurs ont toujours la pêche ?


Moi pas.


Ce que je peux te dire simplement c’est que te lire me grandit. Tu m’apprends. Je ne te connais pas dans « la réalité », je ne te rencontrerai peut être jamais, mais je grandis en te lisant. Tu m’enseignes.


Je témoigne. Je ne te conseille rien. Le chemin se découvre ne marchant.
commentaire n° :16 posté par : Jacques le: 09/12/2007 à 20h45
Juste pour toi !
commentaire n° :17 posté par : Erasmus le: 09/12/2007 à 22h56

Avoir mal et l'admettre n'est certes pas une preuve de faiblesse mais une preuvre d'humanité. Quant à être entendu par les autres, beaucoup n'aiment pas se retrouver face aux difficultés des autres cela occculte les leurs.


Maintenant il faut aussi savoir leur parler, au moins à ceux qui te sont très proches !


Et à défaut au moins nous on t'écoute ! Bisous !

commentaire n° :18 posté par : lorenzo le: 10/12/2007 à 11h29
juste une ligne, p'tit frère, pour t'épargner les pages entières qui me submergent : tu es si grand dans l'admission de ta détresse.
commentaire n° :19 posté par : Oh!91 le: 10/12/2007 à 23h36

etre en proie a la peine de son ame et ne pouvoir le dire a personne pour preserver limage parfaite que tout le monde a de toi, je connais bien ce genre de sentiment, c'est dure et parfois ca terni le moral , en tout les cas tu n'as pas a etre désolé! désolé de quoi? d'etre un homme ! d'avoir un coeur! tinkiet pas WajDi on te comprend et on est la!

 

RDV au prochain post

commentaire n° :20 posté par : K le: 04/08/2010 à 13h56

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