Bilan de trois mois de blog - Deuxième partie.

 

 

             Un autre truc de ouf : Yen a ki veulent me comprendre juske dans ma moëlle. Jusk'a se prendre la tête pendant des heures pour saisir ma personnalité, jusqu'a savoir si j'mets ma teub a gauche, au centre ou a droite kan j'ai fini de pisser. Incroyable comment ça réfléchit un intello. Comment ca veut tout decortiquer.   

 

             Mais d'abord, merci pour vos commentaires. Déjà, à ceux qui me ressemblent paske c'est pour vous ke je continue d'écrire aujourd'hui, après trois mois d'expérience. Paske j'pense ke ya cinq ans, j'aurais aimé lire un blog comme ça, pour comparer avec cke je vivais. J'ai l'impression d'être un "grand frère" et ça, c'est un rôle ke j'connais par le sport mais pas trop par la discute.

 

Samad : En tout cas, pour moi le message est passé: ton but c d'avancer, de faire évoluer les choses, t un battant et on sent ke t pret à aller ossi loin ke tu le pe, et sa, ça fé vachement plaisir Wajdi (...) O fond kd je t'analyse bien, je trouve ke ta bisexualité a été provoquée. Et y en a bcp com sa, parce ke voilà, ta grandi ac t frangins ds la mm chambre, pa d'intimité dc voilà sa commence, et pui ossi parce ke les filles etaient pa tres accessible, peut etre parce ke le meufs pensent plutot avec leur coeur k' ac leur sex.

Kamel : wajdi tu est un model pour tout ton entourage et pour certain tu incarne la force,mais come zidane tu est aussi un etre hummain qui a besoin de decevoir et je pense que c'est important pour l'equilibre d un hummain pour pas sombrer dans la folie.
un hummain ne deviendra jamais un heros.
 

       Merci les gars, vous êtes trop des anges de me dire tout ça. Si y'avait pas dja Brahim Asloum ki avait gratté son maillot a Zizou, j'orais pu dire ke j'suis le Zidane de la boxe. A part ke moi, j'ai des cheveux. mdr. Et ke j'les teinte pas en blond, hein Brahim ?

 

Thomas : Salut Wajdi.Je suis un mec gay de 20a sportif métis céfran-kabyle. Moi aussi j'ai eu la Hchouma comme toi mais pas aussi grave.A 17ans, je revenais de ma compett de Lutte que j'avais remportée (inespérée cette victoire)ctre un Serbe (fort le mec).
J'étais aux anges. je suis allé ds la salle de bain toucher, regarder mes muscles et je commence à avoir la barre. je me désape et reste en boxer et putain ma teube elle sort grave. Voilà que mon Père entre ds la pièce pour y déposer un truc... Ohhh là je suis resté paralysé. Il a bien vu ma tete et ma teube. Il m'a juste souri et il est reparti. Le soir au diner il est resté scred graaave sauf à un moment il m'a juste fait un clin d'oeil.Putain j'ai un Père formidable... Voilà la tite histoire ;-) Salaam

Walid : Mdr t pas le seul a avoir ce vice c juste que tu oses en parler. BEn moi c pareil jle faisai rarement mais ct tro bon quand tu t'ennnuis en cours, c 'est une bonne occupation à part quand la prof se doute de cke tu fé mais bon c plus exitant !! elle c approchée de moi javais encore la main ds mon survet jlenlevé delicatement mais jvoyais c yeux ki se baissait pour suivre ma main MDR mais bon c des bon souvenir et sentir sa bite mouillé sur son nombrile sa n'a pa de PRIX hein WAJDI. 

   

        Ca fait trop du bien de savoir k'on est pas seuls. A plusieurs on dechire le double. Des fois on culpabilise d'etre trop des Haloufs. En fait, c'est les otres ki acceptent pas la dimension sexuelle de leur être. Leur côté animal. (Mdr Walid, j'sais bien ke ta teub elle va pas jusk'à ton nombril, espece de ptite bite !).

 

          Après ya ceux ki font des putains d'analyses de ki je suis. A chaque fois je suis petrifié ke vous arrivez a synthétiser trop bien comment je suis et tout. Juste a partir de quelques textes et une ambiance ke j'laisse planer dans mon blog avec les toffs. Bravo les meks, vous m'impressionnez, vous êtes trop psychologues.  

 

Xelias : (...) tu es un très bon cas d'école, si je peux me permettre ! Une des conclusions à laquelle j'étais arrivé c'est que pour beaucoup de gens, ce qui est le plus important, c'est pas de savoir s'ils sont hétéro ou homo, c'est s'ils sont actif ou passif (ou dominant/dominé). C'est ton cas si j'ai bien compris : peut importe si c'est avec un mec ou une femme, l'important, c'est que tu es quelqu'un de très actif, très dominant. Et bien sûr, les phantasmes sont toujours à l'opposé de l'image qu'on donne de soi. Tu es plutôt viril et dominant - donc ton phantasme c'est d'être passif, d'être traité comme une chienne. C'est contradictoire en apparence mais ça va ensemble, les deux opposés vont ensemble. Et plus tu seras dominant avec les meufs ou avec les mecs que tu baises, plus tu ressentiras le besoin de retrouver Yohan, ton maître. Y'a pas de mal à ça, au moins tu es lucide et, grâce à ce blog, tu en as pris conscience.

Et surtout, tu as pris conscience d'un autre aspect de ta personnalité : la tendresse, tu aimes en donner mais pas en recevoir. Déjà les seules personnes avec qui tu peux être tendre, c'est ta copine et tes amis (ça aurait tendance à me faire dire que tu es plus hétéro qu'homo). Et en plus tu n'en reçois presque pas. Je pense que si tu veux évoluer, c'est sur ce point qu'il faut travailler. Tu fais de la boxe donc on t'a appris à ne jamais désarmer, à toujours être sur tes gardes. Mais l'amour, c'est justement l'inverse, c'est s'ouvrir à l'autre, c'est échanger des caresses et non plus des coups, c'est accepter que quelqu'un entre dans ton intimité, partage tes souffrances. C'est accepter d'être passif : pas dans le sens où tu te mets à genoux pour obéir à Yohan, mais dans le sens où tu te laisses caresser, tu te laisses embrasser - et pourquoi ne pas te laisser pénetrer vraiment.

Ce n'est peut-être pas ce que tu veux pour l'instant, tu te sens peut-être trop jeune et tu veux d'abord continuer à explorer tes fantasmes et tes jeux, tes rapports de force avec tes partenaires sexuels. Mais pour avancer, il faut savoir baisser la garde, faire tomber ses masques et ses gants de combats, savoir se montrer nu et vulnérable.

(...)

Je suis content de vos réactions ! lol. Mais j'aurais une question : j'ai cru comprendre qu'il n'y avait jamais eu de pénétration (à part celle de la matraque). Pourquoi ? Est-ce Yohan qui ne veut pas ? Wajdi ? Vous ne voulez pas jouir ensemble de peur de voir naître des sentiments de tendresse ? Wajdi penserait-il que se faire pénétrer, c'est juste "pour les pédés" et pas pour lui ?

(...) 

 Le fond de la question est bien là : pour quoi tu n'aimes pas l'idée de te faire mettre ? Puisque tu as l'air de bien kiffer le fait de te faire mettre par un baton de crs ??? Mais ça veut dire quand quand vous vous voyez, Yohan ne fait rien ? Il ne te penètre pas ? Il ne jouit pas ? Ou il se masturbe en te matant t'humilier ? C'est vraiment une relation assez singulière...

 

    Mais des fois, trop, c trop Xelias. J'ai dja repondu a la question en disant ke j'repondrai pas (voir ton comment). Sur un ring, y'a plusieurs places et plusieurs distances. Le keum ki occupe le centre domine, l'otre essaye de le deloger, de le pousser vers les cordes paske par là tu t'epuises plus vite, et dans les coins t'es à la ramasse paske t'es coincé, t'as plus d'espace pour esquiver. Tu penses bien ke j'vais pas te laisser m'amener comme ca dans les cordes...

 

    Je répète ke j'ai pas envie de me faire mettre. C'est ma limite. Yohan respecte ça et trouve sa façon a lui de tripper et t'inkiete pas pour lui. Il est cho et charnel donc il trouve. Il est pas froid et distant. Maintenant, j'ai dit k'on avait un secret en plus, et t'insistes. Ca le fait pas ça... Tu veux m'envoyer dans des parties du ring où j'irai pas.

 

    J'ai peut etre pas ta capacité d'analyse. Ou alors tu vas trop vite pour moi. Mon evolution je la fait en la vivant, pas en raisonant. Et j'ai pas l'intention de dire cke j'ai decidé de garder pour moi. C'est pas paske j'suis Beur ke j'vais m'étaler sur une tartine. 

 

    Sur un ring, ya des places et des distances, j'disais. Si t'es loin, tu peux m'observer, si tu t'approches t'es à portée d'une pointe au visage, plus près j'peux te toucher aux jambes. Si t'approches encore, j'ai mes poings pour frapper. A moins de me mettre KO va falloir accepter de pas tout savoir Xelias.

 

 

      Enfin, ya Dan, le fou furieux du comment, le recordman de la longueur. Dan si tu pouvais me disséquer au formol, j'crois ke tu le ferais. T'es celui ki a le plus interragi puiske t'as failli changer notre relation à Yohan et moi. En me vexant, t'as réussi a me faire sortir mes trips et j'ai ecrit des trucs ke j'aurais pas ecrit sinon (voir les Rabzas en force). C'était malin. T'as pu experimenter ossi ke je monte vite kan on me cherche sans pour autant etre rancunier. Ca ossi c'est mon caractère : franc et fidèle. 

 

      Mais là franchement, tu poses trop de kestions. J'peux pas suivre. Tu me poses des kestions comme si j'avais les réponses. T'es marrant toi. Si je savais pourkoi j'suis passé inaperçu a l'ecole... Possible k'on le comprenne plus tard mais là franchement j'ai pas les données.

 

      Alors tes questions tu te les gardes au cho. Je serai pas etonné ke t'ai ta reponse un jour, mais je vois pas comment j'peux y repondre avant de savoir moi-même. A moi d'en poser une (une, pas quarante) : pourquoi tu veux savoir tout ça, si vite ?

 

      Peu importe ke j'reponde pas puiske tes questions font avancer la blogothérapie comme a dit un gars sur kelma. Quant à l'analyse, elle est tellement travaillée ke tu mérites de faire le bilan de ces trois mois de blog à ma place, vu ke j'suis incapable d'etre bavard comme toi :

 

Dan Omega : Je relis pour la X eme fois "ReconciliaFion"
 
A chaque fois que tu décris ces scènes avec Yohann je suis saisi d'un sentiment contradictoire : celui d'être un voyeur de ton intimité et j'en suis très gêné (bien que j'en éprouve du plaisir) et d'autre part le désir d'en savoir plus pour essayer de répondre à ton interrogation.  Pourtant je ne te connais pas beaucoup et tu ne me connais pas. Alors pourquoi ? Je ne sais quoi répondre : un coup de coeur, une résonance avec mon propre vécu ? Mais ça n'a pas trop d'importance pour toi, donc oublions.
 
Je m'interroge aussi comment un garçon comme toi aussi riche et dense dans ses écrits et dans sa pensée à pu passer inaperçu à l'école. Parce qu'enfin tu as travaillé dur sans trop de résultat et sans être reconnu par tes maîtres et tu manipules et maîtrises la langue avec beaucoup de puissance, de justesse, de sensibilité très contenue (trop à mon point de vue, mais j'y reviendrai sûrement), d'à- propos, un vocabulaire très précis et concis que tout le monde en est confondu. En plus tu dis ne pas lire souvent ! Mais explique donc comment tu fais !! Je me régale toujours à te lire même lorsque tu dis des choses qui ne me plaisent pas.
Un peu d'analyse. (Je ne suis pas psy alors j'ai droit à l'erreur ! J'ai déjà subi un orage que je n'oublierai pas de sitôt, alors je prends qq précautions oratoires ce qui ne m'empêche pas de dire ce que je pense)
Il semble y avoir eu comme un blocage au niveau de l'école et de ton entourage et tu as bâti comme une sorte de cuirasse que tu as voulu impénétrable et insoupçonnable pour te présenter sous un aspect plutôt "inoxydable". Etre droit dans tes bottes et investi d'un devoir inébranlable, peut-être un peu surhumain, pour résister à la fois à la pression familiale qui exige la réussite que eux n'ont pas eu, la pression du groupe de copains qui attend que tu leur ressembles et que tu adhères à leurs valeurs, la pression de l'extérieur qui attend que tu acceptes aussi ses valeurs, la pression de l'institution (école, administration, police peut-être, ....) qui te demande de te conformer aux règles. Et puis le rejet par certains de ce que tu es, d'un bord ou de l'autre, pas vraiment Français, plus vraiment Arabe. Une tête de bougnoule qui voudrait bien faire comme tout le monde et vivre comme tout le monde. Ni plus ni moins ! 
--Entre parenthèses, en y réfléchissant,  combien nous les "gawli" avons été bêtes de ne pas comprendre et aider, et combien vous les "Rabzas" avez été assez aveuglés par votre différence pour vouloir nous le faire payer plutôt que d'essayer de participer. Bien évidemment tu me ressortiras que je te demande l'inacceptable : vouloir être comme nous les "gawli". Bien sûr qu'il y a des gens qui le pense ! Moi non, je suis persuadé que la différence doit enrichir. Personnellement je pense que c'est encore trop tôt. Ca se produira un jour mais dans l'apaisement et le respect de tout le monde. Il me semble que les choses bougent un peu en ce moment.  (Il faudra bien un jour que tu me dises ce que signifie "gawli".) Pourquoi faut t-il que nous les humains commencions toujours par la guerre avant de pactiser ?--
Eh puis un jour la cuirasse, durement édifiée, est devenue trop étroite, trop étanche, elle a fini enfin par craquer, juste un peu, et l'air s'est infiltré pour régénérer les tissus trop comprimés. Il était juste temps et pas trop de dégâts irréversibles. Tu as rencontré un mec qui s'est servi d'une matraque comme d'un pied de biche et s'est attaqué à la cuirasse pour écarter les renforts et faire sauter quelques verrous. Pourtant tu avais peur de te sentir exposé ainsi à l'air libre et tu as résisté parce que tu pensais en crever de te sentir sans cette protection construite à grands coup de souffrance , d'efforts, de renoncements, d'orgueil, d'amour aussi . Cette cuirasse c'était TOI mais c'était aussi ta prison et elle te rassurait. Cependant tu t'es interrogé sur sa pérennité et tu t'es rendu compte que tu pouvais peut-être en souffrir plus que la sécurité qu'elle t'offrait. Alors tu t'es abandonné de plus en plus à Yohan pour qu'il te fasse payer par l'humiliation tous les efforts que tu avais consentis pour te construire un personnage qui n'est pas vraiment toi et ne correspond pas tout à fait a ce que tu es dans le fin fond de ta tête. Pourquoi l'humiliation ? parce que finalement tu ne t'aimes pas tellement que ça tel que tu t'es construit et cela peut être très difficile à supporter. Evidemment la cuirasse actuelle à belle allure, tu es beau, tu es généreux, tu es un pilier pour ta famille, un héro en boxe et dans la famille que tu as faite, tu es courageux en paroles et en actes, tu es fier et très orgueilleux aussi. Mais tu aspires au repos du guerrier et dans le même temps, sans ta cuirasse, tu crains une remise en cause complète qui t'amènerait , de nouveau, à subir ce que tu as déjà connu à ta construction. Et là tu ne te sens pas encore prêt. Pourtant tu dis que "globalement tu t'aimes" : la contradiction n'est qu'apparente : tu aimes ce que tu as réussi à faire de toi malgré toutes les difficultés , c'est le signe d'un grand tempérament,  d'un mec fort doté d'un caractère bien trempé. Pourtant tu te demandes si tu as construit le bon personnage et tu es assailli par les doutes.  Alors, tu as commencé à mépriser le personnage que tu t'es forgé. Il y a au moins une chose dont je suis persuadé c'est que le jour où la cuirasse tombera en entier il restera le même mec fort avec du tempérament, au caractère bien trempé avec en prime la capacité de recevoir et de donner toute la tendresse dont il est capable. Comme le disait si bien un de tes interlocuteurs : "Mais l'amour,......, c'est s'ouvrir à l'autre, c'est échanger des caresses et non plus des coups, c'est accepter que quelqu'un entre dans ton intimité, partage tes souffrances....." Tu auras des hauts et des bas dans cet apprentissage mais tu as déjà bien commencé le travail. Alors continue parce qu'il n'y a rien a jeté dans ce que tu as fait, seulement greffer un injecteur de tendresse et d'amour, compris et acceptés, venant des autres et de toi. Aussi,sans doute, à limer un peu les angles pour qu'on ne se blesse pas à ton contact. Peut-être une goutte d'humilité dans la vie courante, juste pour introduire une dose de doute, salutaire pour s'interroger. Et voilà l'homme presque parfait ! Celui que je voudrais que tu sois comme je t'en ai parlé une fois rapidement et d'une manière incomplète, ce qui t'a permis ironiser sur la hauteur de la barre toujours inatteignable. Dailleurs, tu n'as fait que ça ta vie durant de viser encore plus haut pour avoir ce que tu as maintenant. Alors poursuis !
Il y a une dernière chose que je voulais dire en évoquant l'orage cité plus haut et comme le texte était publique, l'explication doit l'être aussi. Les termes qui ont déclenché  ton ire portaient sur ta presque incapacité à aimer. Je dois reconnaître que j'ai forcé un peu le trait à ce propos. Ceci t'a permis de te justifier. Dont acte.
Il me semble qu'à travers tous ces événements, il y a quelque chose d'important et de très positif : ta capacité à réagir et à infléchir la route du navire 'Wajdi'. Tu as pris conscience de tout cela et la réaction viendra forcément compte tenu de qui tu es. Réaction tranquille ?? Ce serait souhaitable. Et puis tu gardes la tête sur les épaules, tu connais tes responsabilités. Et puis encore cette cohabitation avilissement et ta vie de chaque jour ne semble pas te troubler plus que ça. Le cloisonnement parait assez étanche pour que tu n'en sois pas gêné. D'aucun ne pourrait pas vivre cette contradiction (je dis ce mot sur la pointe des pieds...), toi, ça semble bien se passer !!!? J'en suis heureux pour toi.

Il y a peu je t'ai dit que ton image se troublait au fur et mesure que ton blog se bâtissait. Je n'avais pas d'explication à donner, c'était juste un ressenti instantané. J'ai une piste que je livre comme ça : Yohan es invisible, mais présent partout, alors que toi tu occupes tout l'espace avec ton vécu mais tu livres assez peu de tes pensées intimes dans tes textes, en dehors de ton sentiment de honte. Tu as comme une sorte de réticence à t'expliquer sur toi même, à dire ce qui se passe dans ta tête dans ces moments là. C'est vrai, comme l'a dit un autre intervenant, que je me suis demandé pourquoi vous n'étiez pas passés à une pénétration charnelle, Yohan et toi, après tous les instruments de distance que vous utilisez. J'ai lu ta réponse sur ce sujet et, si intellectuellement elle me satisfait, sur un plan plus humain je reste sur ma faim. Maintenant que les limites sont posées je m'en accommoderai. Yohann, quelle est ton interprétation et comment te positionnes tu par rapport à Wajdi,  si je n'empiète pas trop sur le domaine personnel ? Wajdi explique que vous avez un domaine réservé et je le respecterai si vous ne souhaitez pas répondre. Pourtant, dans un tel blog cela peut paraître un peu bizarre, surtout quand on cherche, entre autres,  à exciter le fantasme. Lol.
Tout au long de ton blog il y a qq mots qui reviennent très souvent : violence, haine et mépris. Pourquoi ? Tu as juste effleuré le thème de tes rapports avec les autres garçons et tu dois en parler bientôt. Pourquoi ces rapports sont-ils toujours des rapports de force, du moins pour ce que tu as déjà écrit. Les garçons tu les aimes pourtant mais tu les traites mal, tu gagnes toujours, là tu es le maître. Sont-ils toujours consentants ? Les niques tu et bye bye ?
Dans ce cas tu es le maître et eux les esclaves et ils n'ont droit, me semble-t-il, a aucun égard. Je suppose qu'eux n'ont pas droit à te toucher. Doivent-ils payer pour quelque chose ? Quoi donc ? Sont-ils juste un exutoire ? N'as tu aucune espèce de considération pour eux ? Pourquoi tant de mépris. Représentent-ils tout ce que tu méprises en toi ?
Là je n'ai pas d'avis à donner, je n'en sais pas assez. Peux tu expliquer Wajdi ? 
Je reviens sur l'image trouble que tu donnes, à moi en tout cas. Tu dis tout, tu campes des situations criantes de vérité avec beaucoup de sincérité mais j'ai toujours l'impression que tu ne dis pas l'essentiel. J'en veux pour preuve ton dernier post "L'ambiance de ma piaule". Tu avais déjà abordé ce sujet ambigu et là tu parles de pauvreté, de territoire, de solitude et de chaleur, de fraternité. Le vrai problème, quelle qu'en soit la cause, n'est-il pas simplement la promiscuité qui vous révèle, aux uns et aux autres, ce que vous êtes avec les défauts et les qualités et surtout qui t'oblige à garder secrètes tes vraies pulsions, celles qui viennent du plus profond de ton ventre, qui désire, et de ton cerveau qui émet un signal d'alarme, celles qui ne sont pas avouables à cette période de l'adolescence, celles qui donnent un très fort sentiment de culpabilité.
Tu es un personnage très complexe et le vrai Wajdi reste encore à expliquer.

YOHAN
Et maintenant il y a un autre personnage, qui n'est pas central, mais qui occupe beaucoup de place, je veux parler de : Yohan que je qualifierai d'éminence grise, omniprésent, peu loquace mais qui n'en pense pas moins. Il intervient quand on le lui demande ou pour fournir une précision. Mais il n'en dit jamais trop, plutôt pas assez. Il exerce une petite dictature du non dit mais on sent son ombre planer sur les débats. Peu de textes où le nom de Yohan n'est pas cité. Mais qui est cet important personnage ? Yohan je tiens tout de suite à préciser qu'il n'y a rien de péjoratif dans mon propos, plutôt de la sympathie, mais je suis assez intrigué.
Wajdi raconte et décrit dans le détail  certains de vos trips avec le talent qu'on connaît. Cependant, que fais tu pendant ce temps à part donner des ordres ? Es tu une sorte de zombi imperturbable juste dédié à une tâche à accomplir ? Es-tu fait de marbre, n'as tu aucune manifestation normalement humaine visible ? Tel que Wajdi le raconte j'ai l'impression que tu ne ressens rien. Je suis certain que non. Alors pendant ces séances, puisque Wajdi ne le dit pas, que fais tu, que vis tu, comment se manifeste tes émotions physiques et mentales, comment considères tu ton esclave, que fais tu pendant les longues périodes d'attente, dans quelle tenue es tu pour avilir Wajdi, ressens tu de la jouissance à l'avilir ?  Pourquoi Wajdi n'en parle-t-il jamais ? Est ce une convention entre vous deux ?
Voilà une série de questions que je me pose et que j'aimerais bien voir éclaircies par toi et par lui. Parce qu'enfin tu joues un rôle essentiel dans cette histoire et il me semble que tu aiderais à sa compréhension en étant plus transparent, sans attendre ton futur blog annoncé.

 


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Bilan de trois mois de blog - 1ère partie.

    

 

         Un truc de ouf kan on y pense : j'ai lancé ce blog pour raconter mes plans avec Yohan, c'est vite devenu autre chose. Un truc ki m'échappe complet. Qui fait que je change de jour en jour. Je remets tout à plat. Je me façonne autrement.

 

         Vos commentaires me font chaud au corps. Ils soignent une blessure qui date de l'école. Ils me renforcent du coté où je me cache. Ya deux ans, j'étais convaincu d'être un idiot. Avec ce blog, je finis d'entrevoir ke j'pourrais bien être plus malin ke je croyais, y compris sur des matières de l'école.

 

         A l'école, j'ai repassé plusieurs fois ; j'ai vraiment bavé pour arriver au bac et pour l'avoir ; j'ai flippé ma race kan j'ai passé l'oral de rattrapage ; j'étais super fier kan j'ai vu mon nom sur la feuille. Je me suis emballé. Un gars de ma classe m'a recalé direct : "Tu sais, avec le bac t'as rien. C'est juste une clé pour la suite". Ca m'a calmé ! j'en ai preske pleuré, tellement ça avait l'air de ne pas avoir de fin. Mais j'avais le diplome et pour moi c'était énorme.

      

         A la fac j'me suis latté complet. J'crois ke ce serait différent aujourd'hui.

 

          Vos compliments, je les ai pas entendus kan j'etais élève. Soit k'on me les a pas dit, soit k'on m'a pas aidé à les entendre. J'en veux aux profs ki ont pas su trouver avec moi une voie entre l'apitoiement et le mépris.

 

          L'appitoiement, ça vexe toujours. Ca te replace dans ton trou. T'es le mek k'on va aidé, k'on va sauver, donc aujourd'hui tu vaux rien. Et le prof a le pouvoir de te rendre valable. C'est insupportable à vivre kan tu te débats déjà avec ta fierté.

 

           Le mépris ça fait mal. Surtout dissimulé derrière l'hypocrisie. Je me souviens la fois où je suis venu le lundi au bahut avec la levre éclatée et un beau titre espoir en boxe, gagné le week-end. Tous les keums etaient autour de moi depuis le matin huit heures. Et au fur et a mesure des cours ça montait. J'etais le héros du jour. Le prof d'éco l'a bien senti kan il nous a recupéré à 11 heures. Il s'est dit k'il ferait pas un cours trankil s'il consacrait pas du temps a l'evenement ki rampait dans la classe. Il a demandé cki se passait et tous les regards se sont tournés vers moi. A commencer par le sien. Le prof d'éco ki s'interesse à moi... je le crois pas. Il nous fait parler moi et la classe, les keums, les meufs, kesk'elles en pensent et tout, est-ce ke je suis plus séduisant maintenant, humour et compagnie. Il fait le mek ki s'interesse au sport, l'ami des jeunes ki sait tchatcher de tout, décontracté. Et sans doute une vraie pointe d'admiration dans le regard. Là tu te sens d'autant plus exister ke ça t'arrive jamais. Mais alors k'il me felicite avec un drole de sourire pour en finir avec la parenthèse et reprendre les choses sérieuses, je lis dans le fond de sa tête une frase k'il m'envoie d'un battement de cil : "C'est bien pauve débil... Mais t'as vraiment pas choisi la bonne option dans ta vie..."

 

         On est tous des débils mon grand, chacun dans son style. Keske j'me branle ke tu doubles ton salaire de prof en bourse si a 40 ans t'as mal au dos paske tu comprends pas ton corps... Mais ce genre de défense, j'étais incapable de l'avoir à l'épok. J'prenais tout en pleine face. Sans distance et sans mesure.

 

Christophe : J'aime beaucoup tes articles. J'en suis sur le cul tellement c'est beau et de la manière dont tu écris.

D. : Tu devrais faire un bouquin de tout ça, c'est dingue comme tu écris bien.

 

 

 

 

 

         Mort de rire. Moi, écrivain ! J'entends tous mes profs de français rigoler à la file. Et avec eux, mes potes de classe, comme ils rigolaient déjà kan un de mes profs lisait ma rédaction tout haut. Ce genre d'humiliation, c'est gravé dans ma tête pour la fin de mes jours. A choisir, j'préfère cent fois les dérouillées de mon père.

 

  Cette toff est là juste pask'elle m'évoque la haine amer et la déchirure ke j'renssentais à ct'épok.

        Peut-être ke j'étais trop fier. Peut-être même ke j'etais arrogant. Peut-être ke je représentais quelque chose ke vous aviez envie de casser. Ca vous donnait pas le droit de jouer avec moi là où vous etiez les plus forts. Aujourd'hui, j'peux pas m'empêcher de comprendre kan un keum pète les plombs en classe et défonce son prof à coup de chaise. Tout le monde plaint le prof. Moi je plaints "l'agresseur". J'ai toujours su contenir sauf la fois où j'ai explosé la table devant moi. Les gens m'ont pris pour un ouf paske l'altercation avait eu lieu plus d'une heure avant, dans un autre cours. J'avais ruminé longtemps. Mais combien de profs j'ai eu envie de défoncer... Quand t'es là, et que le mec te montre comme il est intelligent. Il fait son spectacle, il parle tellement vite ke tu le comprends pas. Avec des mots ke tu comprends pas et k'il utilise pas d'ordinaire en cours mais k'il utilise là pour t'assomer avec sa culture ke t'as pas. Tu cherches en toi pour lui répondre. Mais c'est vide. Complètement vide. En toi, ya rien pour lui répondre. Alors il reste là, fier mais silencieux, c'est le pire. Sans compter k'il s'est servit de toi pour assoir son autorité sur tous les autres. Toi tu bouts ; tu le défoncerais bien mais la loi le protège. Toi, tu peux crever. La loi, elle calcule pas ke tu subis la violence à longueur de journée. Toi t'es seulement nul. Tu comptes pour zéro. J'pouvais rien dire, mais j'me souviens. Et j'me souviendrai toujours.

 

         J'ferai pas un bouquin de tout ça D. Déjà paske la taille d'un post ça me va. Mais un bouquin, c'est trop long d'un coup. J'peux déjà pas le lire, alors l'écrire laisse tomber. Ensuite paske je serais devant un éditeur comme j'étais devant un prof. Avec ma tête de pauvre pour pas dire ma tête d'Arabe. Et mes complexes. Donc il me verra même pas. C'est l'avantage d'internet d'avoir accès à tout le monde, sans intermédiaire. Sans meks ki te bloquent paske c'est eux ki décident si t'es valable. Internet, c'est comme si yavait pas de videurs à l'entrée des boites ki t'empechent d'accéder aux meufs.

 

           Donc voila, pour toutes ces raisons, vos comments me font du bien. Mais je vous rassure, je m'emballe pas pour autant. J'prends comme message de sagesse le commentaire de Hakim sur le forum de Kelma, ki me dit de pas prendre à la lettre les commentaires positifs qu'on me fait, en notant ke c'est pas mon style littéraire ki est bon, mais seulement cke je raconte. Kel démoralisateur ce Hakim... T'es pas prof au moins ? Bref, ya encore du taf avant d'ecrire mon bouquin... Mais j'prends plaisir à écrire ici, à relire pour améliorer, à changer des frases pour faire plus beau. Avant c'etait grave une corvée. Maintenant j'y prends plaisir, donc j'apprends. J'apprends tout ce ke les profs ont pas su m'enseigner.

 

           La semaine dernière, ma fille revient de l'école traumatisée(elle est en maternelle). Apparemment, sa maîtresse l'a puni en l'envoyant sous le bureau. Depuis, à la maison elle joue a envoyer tous ses doudous à tour de rôle, "punis sous le bureau". J'peux toujours pas supporter les profs. C'est ma meuf ki s'occupe de l'école. Moi j'peux pas. J'supporte même pas d'y rentrer.

 

            J'suis content k'il ya des profs ki lisent mon blog, comme neferka ki laisse des comments (voir quand je me branle en cours). J'espère ke vous me direz cke vous pensez de cke je dis là. Paske une des consequences inattendues de ce blog, c'est d'avoir des retours de gens différents. Ca me fait tellement comprendre de choses et progresser. J'aime pas généraliser et je sais ke je généralise kan je dis ke je hais les profs ou les keufs. J'demande k'a avoir des contre-exemples. Et même, ça me va de faire l'amour avec une prof pour fêter la reconciliation. Les meks, allez vous gratter !

 

            Suite et fin du bilan 

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Pour illustrer c'ke je raconte dans Mes reufs et moi, l'amour, la haine, la force...

 

 

       16 m² à quatre. Ca veut dire proximité constante dans la piaule.

       Tu peux déployer tous les efforts ke tu veux pour t'isoler, tu dois te faire une raison : t'es coller à l'autre.

 

 

        Tu le vois sans le vouloir. Si tu te caches à droite, t'es vu à gauche. Tu vis sous des regards ke tu finis par oublier. Tu vois l'intimité de tes freres avec la même indifférence ke la tienne. Une attitude que tu ne retrouves jamais ailleurs, et qui me donne tant de difficulté à me distinguer d'eux encore aujourd'hui. Comme si on etait le meme individu à plusieurs.

 

         Au fond de toi, tu sais ke cette proximité est synonyme d'un mot ke tu rejettes : Pauvreté. Chaque soir, en entrant dans ta chambre, ce mot s'ancre en toi sans ke t'en aies conscience, insidieusement. Et chaque lendemain, tu le traînes à l'interieur. Tu te débats avec. Tu t'épuises à faire le fier. Désespérément. Mais le mal est à l'intérieur.

 

         Kan tu postules pour un taff, kan tu te présentes devant un prof, kan un keuf te pose une question, tu as ce mot qui creuse dans ton ventre, qui fait foirer toutes tes reponses. Tu rentres chez toi plus sale encore ke t'en es sorti. Et tu te réfugies dans la chaleur de ceux ki partagent ton sort, dont pourtant tu voudrais tant te séparer.

 

        Alors, ya une façon, saine mais tragique, de dire à l'autre : tu n'es pas moi !!! C'est le harponnage, la baston. Ca fait un peu mal mais tu te sens bien après. T'as rejeté l'autre à l'exterieur de toi. Tu t'es redistingué ; ta peau redevient la limite de ton corps.

 

        Puis tu te laisses à nouveau envahir, par desir ou par confusion. Tu retapes.

 

       Tu bloques, tu coinces, tu fais admettre, tu t'imposes. Pour sauver ta gueule et ton territoire.

 

 

 

        A l'age où tu te rends compte ke t'es plus un gosse, t'as besoin de regarder comment t'es fait. Tu te sens changer alors tu veux comprendre et admirer ton corps d'homme en devenir. Mais tes frères sont là et regardent avec toi. En silence, respectueux, ou en commentaires stimulants. A toi te pas te laisser insulter. Mais ils te regardent changer, k'ils aient de l'avance ou k'ils te suivent. Ca leur rappelle leurs questions, ça les prépare à ce ki les attend. Ils te scrutent. Parfois t'en surprend un dans la nuit, curieux, ki s'est bizarrement approché de toi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       Il ya tous les moments où t'es trop heureux d'être à plusieurs. Kan ça te donne une force. Cette solidarité aussi tu l'emmenes avec toi. Elle donne confiance face aux autres. Mais elle empeche de les rencontrer vraiment, comme une amarre ki te retient au quai.

 

       Ces moments-là sont chauds. Tendres. Francs.

     

 

          Parfois plus humides. Complices.

 

 

         Parfois plus ambigüs. Limites.

 

 

 

         Et t'es tout seul pour savoir jusqu'où tu peux aller. Tous seuls. Tout seul...

 

 

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        Je suis le frère sur lequel on peut compter kan on a besoin d'une couverture. Du moins kan il s'agit pour une de mes soeurs, de voir le bogoss qu'elle a dans la tête.

 

        Je suis partisan de la franchise et je préfère en general ke les choses se disent. Je n'aime pas mentir a mes parents par simplicité. Mais fo reconnaitre ke sur ce theme, sans mensonge, ya pas d'issue possible.

 

        C'est le drame de nos renps, je crois, de préférer k'on leur mente, plutôt ke de savoir. Kel manque d'ouverture ils ont sur nos fréquentations... Je trouve ke nous, les frères, on n'est pas obligé d'être aussi cons k'eux sur ce thème. Sinon, c'est évident k'en voulant se controler les uns les autres, on ne fait ke s'éloigner et se mentir.

 

        J'ai imposé a mes parents le choix de ma meuf avec laquelle je vis. Première pilule a avaler : elle n'est pas musulmane. Deuxième : il n'est pas question qu'elle se convertisse si c'est pas son desir. Troisième : on fait des gosses hors mariage. Quatrième : je ne suis pas sûr de circoncire mon fils, j'y réfléchis (mais j'ai droit à une question ou une allusion à ça à chaque visite).

 

        Dans mon style et mon assurance, ils sentent ke c'est à prendre ou à laisser. Ke j'entends pas les laisser diriger ma vie. En échange de ça, j'accepte de leur épargner mon kiff pour les meks. Ca les tuerait littéralement. Ils comprendraient pas. Aussi je sais ke je le nierais, même s'ils me surprennaient en train de défoncer un keum.

 

         C'est plus dur pour mes soeurs d'imposer leur vision de la vie. Je la trouve pourtant bien soft : "un mari ki m'aime et ke j'aime, des enfants...". La soeur avec ki je m'entends le mieux, on a ce lien ki nous rapproche. Elle sait que je la couvre dès k'elle veut voir son pelo. Ca m'a vallu la dernière dérouillée paternelle de ma vie (pour le principe) voir Les Rabzas en force !

 

         C'est elle aussi ki avait tout preparé, la premiere et la seule fois ou j'ai amené une fille a la maison, pendant ke les parents étaient chez des cousins. Elle m'avait parfumé les cheveux et les draps à la fleur d'oranger, je l'oublierai jamais. C'est elle aussi ki me faisait des tatouages au hénée sur la cuisse, avant chaque grand combat, à un endroit ki ne pouvait pas se voir sur le ring, mais ke ma meuf aurait le privilège de découvrir plus tard dans la nuit ou le lendemain. "Comme ça, tu déchireras deux fois !" elle me disait, avec toute l'affection et le sourire complice d'une soeur. 

 

         Qu'est-ce qu'on aurait été l'un sans l'autre ? C'est aussi elle, avec sa douceur et son équilibre, ki m'a un peu appris à parler. C'est elle qui m'a rassuré sur les femmes, sur leur sincérité, ke par dépit je ne voyais plus. "On est francs, elles sont hypocrites", c'est des paroles d'homme blessé...

 

          Dans la merde sociale où on était, on aurait pu se déchirer. Se battre pour les miettes comme des meskins qu'on étaient. Au lieu de ça, on a su se tenir par les coudes, même si là, j'idéalise un peu. Mais cet exploi-là (je le dis pour Walid et Samad) n'était pas dû au hasard ou la magie. On a su se voir tels qu'on était les uns les autres, différents, et respecter cette diversité dans la même fratrie, au lieu de fantasmer qu'on était tous pareils.

 

           Hymne aux corps libérés.

 

          Vous êtes belles mes soeurs et mes cousines ! kan vous laissez vos corps au naturel, bouger et ressentir au rythme de la danse ou de l'amour sauvage.

 

          A 26 ans, je peux me permettre de faire le grand frère maintenant : Vivez votre sensualité ! Laissez votre corps jouir et parler. Kesk'il ya d'haram là-dedans ? C'est l'Amour !

 

         Si vos frères vous font chier avec ça, c'est sûrement k'ils n'arrivent pas à prendre leur pied avec leur teub et leurs corps crispés. Conduisez-les vers la douceur, l'échange... Faites confiance à l'ouverture, au respect. Non pas au respect de principes débiles, incompris, mais au respect de Soi et de l'Autre. Tout le monde préfère la douceur du coton à un matelas de clous.

 

         Lorsque chacun et chacune aura libéré son corps au lieu d'en avoir peur. Le monde sera plus beau. Au nom de quoi j'interdirais à mes soeurs le plaisir et l'amour ? 

 

         La série de fotos en clin d'oeil n'est pas là pour choker ! C'est ma façon à moi de rendre hommage à ki vous êtes, mes soeurs et mes cousines, dans votre plaisir et votre sensualité. Vous les verrez peut-être comme des putes, mes frères, je les vois comme des femmes. Voir les photos de meufs arabes nues

 

 

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     J'suis pas un grand lecteur mais j'me suis branlé des tas de fois sur cette histoire k'un inconnu avait déposé sur Bab el Houria. Je suis pas un zappeur comme gars. Je suis tres fidele en amitie comme en amour. Je ne m'épuise pas avec les gens ke j'aime. C'est pareil avec cette histoire ki me chauffe a chaque fois.

 

Amadou et la sécurité du supermarché.

 

J'avais fini faute de mieux par accepter cette place de surveillant dans le magasin Ed du marché Dejean. Pas de tout repos parce que ici y a des bandes de loubards, pas beaucoup de ronds, et les tentations sont grandes de piquer. Ca risquait de ne pas être de tout repos. Je ne me doutais pas que j'en tirerais très vite des plaisirs inattendus.

C'est l'autre surveillant,un grand noir baraqué, genre culturiste, dont la puissance physique me rassurait, au cas où il y aurait de la castagne, qui m'affranchit. Très rapidement, on avait sympathisé : il assumait pleinement son rôle de protecteur et moi je lui apportais mes connaissances en français, en histoire, en culture occidentale. Il était curieux de tout et très chaleureux; et au bout d'une semaine, on était vraiment potes et complices.

Peu à peu, j'appris qu'il s'appelait Alioune, vivait dans un foyer et que la vie de famille, il aimerait bien mais c'était pas la peine d'y penser. Il commença par me parler de son regret d'une femme, puis des ressources manuelles, la branle quoi, et pour finir il avoua, un peu honteux, qu'il se faisait parfois des mecs, mais toujours actif, protestait-il avec cet orgueil du mâle qui ne veut pas, vrai ou faux, laisser croire s'être fait baiser. J'eus d'autant moins de mal à lui dire que moi au contraire, actif ou passif, j'assumais pleinement mon goût des mecs, que c'était une façon de lui dire "tu me bottes et si tu as envie, n'hésite pas!". Après un moment de gêne, il avait fini par se détendre et dans nos relations amicales se glissait une nuance de familiarité érotique.

Dans le magasin ou de notre observatoire, le petit local entouré de miroirs sans tain qui nous permettait non seulement la surveillance des écrans de la vidéo mais l'observation directe, Il lui arrivait de me toucher la fesse sous prétexte d'attirer mon attention sur un client suspect, de se pencher sur moi en me tenant le cou. Il me laissait entendre aussi que ces fonctions de contrôle avaient leur bon côté: des voleurs pris sur le fait avaient des complaisances dont on pouvait tirer parti.

Une fille, qui avait volé des bas et qu'il avait emmenée dans le local pour faire le constat, s'était d'elle-même mise à genoux devant lui, l'avait déboutonné et lui avait fait une pipe. Il l'avait laissé partir et elle s'était sauvée en le remerciant,racontait-il en rigolant!


Un jour, il me montra deux petits mecs 16 ou 17 ans, dont l'air dégagé et les allées-venues montraient l'intérêt qu'ils portaient aux caméras de surveillance, sans savoir qu'on était juste à côté d'eux à les regarder."Mignons non? Ils te plaisent pas?" Et comment ils me plaisaient!  j'étais si fasciné par eux que je n'avais même pas compris leur manège, ravi qu'ils aient la bonne idée de passer et repasser devant mes yeux éblouis. Le plus grand, près d'1m80, c'était un noir, fin comme tout, d'allure, de traits, d'attaches : un cou, des poignets d'une extrême délicatesse et de longs cils courbés sur des yeux très doux. Dans cette sveltesse, deux débordements qui la soulignaient et qu'elle soulignait, promesses de plaisirs intenses. Le pantalon de toile beige, qui flottait ailleurs, galbait des fesses rebondies, presqu'arrogantes, sous les reins très cambrés; et de l'autre côté le tissu tendu par les fesses, moulait un sexe aussi nettement que sous un maillot de bain : long, large, il remontait en oblique vers la ceinture et paraissait sans proportion avec la finesse des autres membres. Il me rappelait Amadou, la biche sénégalaise, qui m'avait tant séduit, mais un Amadou tel qu'il devait être ado. A croquer!

De son copain, maghrébin, marocain sans doute car ce sont les marocains qui ont souvent cette peau mate et lisse, on distinguait moins le corps car il avait un polo et un pantalon larges, dissimulant les formes; mais il avait belle allure -1m70 environ, des épaules larges et un beau port de tête; son visage était un régal et donnait envie de voir le reste : teint mat, éclat des yeux clairs presque verts, cheveux frisés brillants, bouche charnue et comme "Amadou" des cils invraisemblables.

"Tu ne réponds pas! Ils ne te plaisent pas?"

"Au contraire, je suis fasciné" "

J'en étais sûr; moi aussi ils me plaisent bien... Ils sont déjà venus la semaine dernière pour observer. C'est les piles qui les tentent. S'ils les prennent, on se les fait. Ok?"

Je laissai un "oui" glisser tandis que mon coeur se mettait à battre la chamade : Amadou venait de s'interposer entre la caméra et le rayon et le petit beur de prendre deux packs de piles et de les glisser sous sa ceinture, sans doute dans son slip.

"On les tient. Tire les rideaux pour cacher les glaces et prépare l'appareil photo!"

dit Alioune en sortant de la cabine. Avec cet appareil numérique, on était censé faire une photo du voleur et des objets volés. J'allai le prendre dans le placard, un oeil sur la scène du magasin; je savais ce qu'Alioune qui s'était placé entre la sortie et les jeunes gens leur dirait; c'était toujours la même chose :

"Inutile de résister, vous avez été pris sur le fait et filmés. C'est une broutille et résister aggraverait votre cas. Entrez par la deuxième porte" 

C'est comme si je l'avais entendu. Je vis les jeunes se regarder, hésiter puis se diriger vers le local. Je les vis entrer l'un derrière l'autre, la tête basse;

"bonjour"

Ils relevèrent la tête

"Bonjour, monsieur!" "

Alors, on chaparde?"

Pas de réponse, et un air gêné. Alioune venait de refermer la porte, et de tourner la clé dans la serrure.

"Vous avez le choix : coopérer et il n'y aura pas de drame; résister et c'est la police, procès-verbal, casier et tout le tintouin, sans compter les parents prévenus. A vous devoir. Vos noms?"

"Amadou"

J'eus un sourire amusé

"Abdelaziz" "

Placez-vous là côte à côte"

dit Alioune en leur désignant le mur du fond devant lequel était une longue table étroite.

"Debout, les mains appuyées en arrière sur la table...C'est pour la fouille"

"C'est pas la peine; voilà ce qu'on a pris"

dit Abdelaziz en esquissant un geste vers sa ceinture.

"Stop! dit Alioune. Tu t'imagines qu'on va se contenter de ce que tu voudras bien montrer. Mais je note que tu as reconnu avoir caché quelquechose là. C'est un bon point. Ne bouge plus! Prends une photo, Edouard!" Aussitôt dit,aussitôt fait, et sur l'appareil apparut  le photo du jeune mec la main dans le sac, en l'occurrence dans le pantalon et sans doute le slip. La collection allait commencer.

"Allez. En position, les mains en arrière sur la table" Ils obéirent sans trop rechigner et nous regardèrent pour tenter de déchiffrer nos intentions. "Occupe toi d'Amadou; je prends Abdelaziz, dit Alioune. Tu n'as pas l'habitude, fais comme moi."

Dès lors l'appareil posé sur la table, à portée de main, je fis tout comme lui. Je pris le tee-shirt  et le remontai jusqu'aux aisselles où il se coinça, mais continuai à le tirer vers le haut par le milieu en le tordant pour coiffer la tête d'Amadou. Ils étaient maintenant tous deux torse nu et aveuglés par leur tee-shirt. Abdelaziz avait protesté "C'est quoi ce machin?" et voulu se dégager la tête, mais Alioune lui avait replacé les mains sur la table : "Tu préfères les flics et la publicité?" Et il avait cédé.

Amadou lui n'avait rien dit et j'avais cru voir un mouvement sous la braguette quand j'avais, en remontant le tee-shirt, effleuré ses deux pointes de sein avec une lenteur concertée. Apparemment réceptif! Maintenant je dégrafais la ceinture et déboutonnais la braguette, lentement. Je prenais mon temps pour admirer le spectacle et  voir les réactions. En dégageant les deux pans de l'ouverture, je fis apparaître un slip jaune gonflé par une bite qui s'était mise à bander et dont le gland commençait à repousser la bande élastique de ceinture. Déjà comme ça elle faisait au moins 20 et semblait avoir encore de la ressource.

Alioune en était au même point mais Abdel ne bandait pas vraiment, ce qui ne l'empêchait pas d'avoir un slip gonflé par une bite épaisse au semi repos et par les paquets de piles; il me fit signe, un doigt sur la bouche pour m'inviter à la discrétion, de prendre l'appareil. Je cliquai en toussant pour masquer  le bruit : une de chaque slip gonflé. Je cliquai aussi quand Alioune descendit le slip du marocain: l'une près des autres, une belle pine qui commença à se déplier avec la liberté retrouvée et les deux packs de Duracell.

"Bon, ben ça y est; vous les avez!"
"Doucement! rien ne garantit qu'il n'y a rien d'autre..."

"Et où je l'aurais mis?"

C'était pas la question à poser... A mon tour j'avais baissé le slip d'Amadou. Il ne cachait, mal d'ailleurs, que sa bite qui me sauta quasi au visage quand je descendis l'élastique; mais quelle bite! 21 ou 22 sur plus de 5, et toute tendue. Les attouchements ne laissaient pas Amadou indifférent et je ne cessai d'effleurer, caresser, soupeser sous prétexte de fouiller. Il coopérait même, écartant les jambes lorsque je glissai ma main entre ses cuisses et sous ses couilles pour verifier s'il n'y avait rien dans le fond du slip. La main gauche portant littéralement les couilles, je réussis à faire un cliché macro de la main droite, et fus ravi du résultat; outre la splendeur des objets en gros plan, la complaisance du mouvement crevait les yeux. Ca pourrait servir.

Pendant ce temps, prenant de l'avance sur moi, Alioune qui avait récupéré les piles, avait baissé le slip et le froc d'Abdel, fouillé ses chaussettes et lui disait de se retourner...

"Tu sais sans doute où les mineurs cachent les diamants qu'ils volent en Afrique? Qui sait si tu n'as pas fait pareil... Penche toi!"

Abdel venait de comprendre :

"Non! je ne veux pas"

Mais Alioune était très fort et Abdel empêtré dans ses vêtements. Il le coinçait les mains dans le dos et la tête appuyée contre la table : "Non seulement si tu ne te laisses pas faire, tu auras affaire aux flics avec tout ce que ça veut dire, mais en plus je fais circuler les photos où on te voit le slip gonflé par ta bite et les piles, puis la bite sortie à côté des piles volées. Ta réputation sera foutue, tu pourras plus te montrer nulle part. Mieux vaut une petite honte privée vite passée qu'une humiliation publique non?" Abdelaziz, frappé par l'évidence de la menace, avait cessé de bouger et ne disait rien. Quant à Amadou, il s'était laissé retourner sans résistance, soit que les arguments aient porté pour lui aussi, soit qu'il ait eu des goûts qui le rendaient plus disponible, ce dont j'étais quasi certain.

Je pris une dernière série de photos des culs offerts sans prendre cette fois la peine de couvrir le déclic. "Gel et capote maison, me dit Alioune en me les passant. C'est plus agréable et plus prudent malgré leurs airs innocents." Il ouvrit sa braguette et sortit une bite énorme de plus de 23 sur 5 ou 6. C'était pour moi une découverte et il commenta "Elle te plait, Edouard?" Je pris un air admiratif en dégaînant la mienne tellement plus modeste avec ses 18x4. "Tu devrais l'assouplir avant, dis-je inquiet pour le petit marocain" "T'inquiète!" et il commença à entrer son doigt enduit de gel chauffant dans le cul d'Abdel qui sursauta mais ne dit rien. Il s'était fait une raison.

Moi je me mis aussi à masser le cul d'Amadou avec du gel, mais à ses mouvements et à ses soupirs on voyait qu'il aimait. Je fus le premier à m'enfoncer et il poussa un gémissement, mais de plaisir. Je le ramonai consciencieusement et lentement en lui pinçant les seins parfois, en lui tâtant les couilles. " Je jouis en lui quand Alioune pénétra Abdel et son cri fut couvert par le gémissement d'Amadou qui avait sans se branler éjaculé en même temps que moi. Je me retirai doucement tandis que je voyais à côté Alioune s'enfoncer peu à peu, et que j'entendais Abdel, la surprise initiale de l'effraction passée, souffler à chaque coup de boutoir. "Tu peux te branler" lui dit Alioune.

C'était une astucieuse tentative de le faire coopérer; elle réussit : Abdel commença à se branler un sexe qui durcit très vite, 19 seulement mais très épaisse, 6 à la base, en forme de pieu. Et du coup il sembla coopérer davantage, prenant  lui aussi son plaisir. Alioune se mit à râler et poussa un 'ooohhh!" de jouissance. Abdel accéléra le mouvement de sa main et jouit 30" plus tard, envoyant comme Amadou une giclée sous la table jusque sur le mur du fond. Il faudrait nettoyer.

Pourl'instant, les queues. Les deux "petits" avaient dégagé leur tee-shirt mais Adbel surtout n'osait pas lever les yeux, tandis qu'Amadou les levait par moments d'un air subreptice, apparemment moins gêné pour lui-même que pour Abdel auquel il jetait des regards sans réponse. Alioune avait attrapé un rouleau de Sopalin, saisi le sexe d'Abdel et le lui essuyait avecdélicatesse, en lui demandant "Alors, c'était si difficile? tu n'as pas aimé?" L'autre, qui se laissait faire, ne répondit pas. "Tu as eu mal?" "Un peu, au début" "Et après, tu as aimé, non?" "Un peu, forcément! mais j'aurais préféré pas..."

Je ne savais s'il aurait préféré ne pas se faire mettre ou ne pas aimer. Sans doute les deux. Pour Amadou, la question ne se posait même pas; je lui avais aussi essuyé le sexe avec une attention et des caresses presqu'amoureuses et il se laissait faire complaisamment. Tandis que je le laissai se rhabiller, j'allai griffonner mon téléphone et le lui glissai discrètement. Il me regarda avec un semi sourire amusé, empocha le papier sans un mot

 "Je peux sortir? Je devrais être chez moi depuis un quart d'heure. Je vais me faire engueuler." "Moins que si t'étais revenu avec unPV et une amende! Oui tu peux sortir." "Tu viens, Abdel? ou on se retrouve au sport cet après-m?" "A cet après-m; je suis pas prêt"

Il était tout songeur en reboutonnant sa braguette. "Pourquoi vous m'avez fait ça? C'est dégueulasse. J'ai honte de moi et devant mon copain en plus." "Mais ton copain, tu t'es jamais rendu compte qu'il aime ça? il a pris son pied, lui; et au lieu de souffrir d'un orgueil mal placé, tu ferais mieux de regarder les choses en face. Si ça t'as déplu, c'est pas un drame;  tu recommenceras pas, et personne n'en parlera plus. Si ça t'as plu, à ton service... C'est peut-être ça qui te dérange. Ca t'a pas entièrement déplu, hein?"

Son silence valait acquiessement. "En plus, je me moque quelquefois d'Amadou à cause de ça, et là il vient de me voir enculer" "Ca, ça t'apprendra! tu devrais plutôt t'en vouloir d'avoir fait chier ton copain avant! Assume et excuse-toi! Ca vaudra mieux" "J'oserai plus regarder les gens en face!" "Pourquoi? tu crois que ça se voit que tu as eu le cul troué par une bite? non seulement, ça ne se voit pas, mais en plus y a pas de honte à ça. Pas plus pour une nana de se faire baiser ou pour un mec de mettre sa pine dans la chatte ou le cul d'une meuf. Quand tu croises les gens, les flics, ou tes profs, ou même ta famille, tu vois pas qui baise qui, où, quand et comment!! Et si les gens te regardent sortir d'ici, c'est à cause du vol qu'ils vont te dévisager, pas parce que tu as une tête d'enculé!"

J'avais pris le relais d'Alioune pour le décomplexer et ces mots brutaux le gifflaient. "Tu as trop longtemps accepté de prendre ce mot pour une injure et maintenant tu te l'appliques. Enculé, c'est pas une tare. Et encore une fois ça regarde personne comment toi, ou n'importe qui, vous prenez votre plaisir. Allez! vas-y! t'as pas de honte à avoir. Si t'as envie d'en parler, tu viens et on cause. Inutile de te dire que si t'as envie de le refaire, Alioune, qui n'est pas plus pédé que toi du reste, se fera un plaisir; et moi j'aimerais bien tater d'un si beau mec" Là il leva les yeux, interloqué de la tournure des choses. "Ca m'étonnerait. Au revoir".


Trois jours plus tard, j'avais Amadou dans mon lit. Il avait appelé "C'est Amadou. Vous êtes libre?" "Quand? maintenant?" "Oui" Je lui avais donné l'adresse et six minutes après il sonnait. On se voit maintenant régulièrement au moins une fois par semaine. Quant à Abdelaziz, un jour lui aussi m'a téléphoné. "C'est Amadou qui m'a donné votre numéro. Il m'a dit que vous étiez très sympa et compréhensif. Est-ce que je peux vous voir?" "Qu'est-ce qui t'arrive? Un problème?" "Non, mais j'ai besoin de parler. Vous voulez bien?" "Ok, ce soir, vers 18h" Il était arrivé pile et on avait parlé de ses désirs passagers pour le sexe mâle et de sa honte. Il était resté; pendant la nuit, on avait varié les rôles; mais celui qu'il préférait était clairement celui qui lui faisait le plus honte : enculé. Il est revenu trois fois, et il me semble qu'il s'assume mieux.

         Bab el houria

 

       Dans la realite, je suis contre l'abus de pouvoir et le viol evidemment. Mais le chantage et le fait de se sentir impuissant me file la trique a mort.

 

      Avec Yohan, c'est dans les moments où je me sens le plus vulnerable ke je jouis le plus. Les couilles rassemblées et attachées a la rembarde de l'escalier par exemple. Ca je kiff. Ca me repose de ne plus pouvoir faire le chef.

 

 

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Suite de Proximité, chaleur, ambiguïté...

 

 

       Mais bon, si le controle des uns et des autres empêchent les débordements, d'une façon relativement militaire faut dire, on a toujours deux possibilités : s'isoler, mais alors on s'exclut du groupe...

 

 

      ...ou rêver qu'au sport et dans la vie, chaque keum accepterait mieux sa sexualité, sa tendresse, sa bisexualité... On serait moins coincés, moins frustrés et donc sans doute moins violents, plus détendus et plus joueurs, plus frères et solidaires. Mais pour ça, faudrait qu'on arrête de se critiquer, se comparer et se juger, pour aller vers l'acceptation, la coopération, l'ouverture et l'Amour.

 

       J'ai encore eu la preuve la semaine dernière qu'un otre mek de mon club, sans l'avoir encore identifié, trippait sans le montrer sur des kiffs aussi bizarres ke les miens : j'ai retrouvé mes affaires intimes pas assez discrètement déplacées (peut-être renifflées, en tout cas scrutées...) !

 

 

       Voila les vestiaires tels que je les rêve, lorsque les masques tombent :

 

 

Le petit contrôle médical d'après combat, si soft dans le réel pourrait devenir plus libérateur...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

       L'admiration secrete et honteuse k'un keum a pour ton corps se transformerait en geste de tendresse, et tu lui donnerais en retour tout cke t'as de toi-même...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       ...dans une infinie tendresse...

 

 ...une caresse de queue.

 

 

...ou de doigts.

 

 

 

 

 

        

 

 

 

       Dans la chaleur des corps ki se trouvent... 

 

 

 

 

 

 

 Ou le torride d'un combat... 

 

 

 

 

 

 ...Et l'offre de soi-même, comme un kado.

 

 

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       Vous trouverez pas mieux ke cette video, a part de vous inscrire dans un club de boxe, pour ressentir ce ke peut être le kiff de survoler du nez et des yeux la proximité du corps en alerte d'un autre. Le fond de son oeil pour y lire ses intentions et son âme de guerrier, l'odeur de sa sueur pour connaître son émotion, le mouvement de son buste et le rythme de son souffle, hyper intime.

 

       Kan tu te bats, tu ressens ton corps 100 fois plus ke kan tu glandes. 10 fois plus ke kan tu fais l'amour. Tu perçois l'autre par tous les pores de ta peau. Tu le sens énergétiquement. Tu le perçois, du frôlement au mégachock, tu trembles de chaque direct ke tu lui donnes et de chaque crochet ke tu reçois.

 

       Les gros plans te font un peu sentir ce kiff...

 

       Une petite pensée pour Karim ki rêve tellement d'un plan avec moi dans la douche d'après combat. Trop tard khoya, j'ai raccroché les gants... Mais j'trouve ke j'ai des plus belles fesses ke lui, lol. Il a trop un cul d'Espagnol ! 

 

 

 

 
 

 

 

 
 
 

 

        Parait-il il s'appelle Lucious Lucio, et il est Espagnol comme son cul le montre... Pour ma part je le connais pas et à mon avis, c'est un parfait inconnu. En boxe en tout cas (en streap tease je sais pas) même s'il semble evident kil a fait de la boxe vu kil a pas trop une technik de chevre.

 

      Si vous kiffez la boxe, matez ossi les videos de mon petit cours de muay thai. Et le post le sport, je kiff trop !

     


 

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       Eh oui, je sais c'est décevant, mais il se passe jamais rien de sexuel dans les vestiaires. C'est peut-être pas plus mal, paske kan on va au sport, en principe c'est pas pour baiser, et kan t'es dans l'action faut reconnaître ke t'y penses pas. Ou alors, c'est ke t'es pas dans l'action.

 

       Par contre, c'est vrai ke ya une ambiance ki est cool. La proximité de l'autre, jusqu'à sentir le dégagement de chaleur de son corps, son odeur, l'air chaud et humide kil déplace en bougeant. Kan t'es désapé et ke ca bouge autour de toi, tu sens en permanence sur ta peau des mouvements de chaud et de froid à mesure ke les uns passent et s'éloignent. Pour moi c'est ça les vestiaires : un massage de chaleur et de présence des autres, dans un moment d'intimité.

 

       Chacun a sa façon de lutter ou non contre cette douceur, de la rejetter. En France, ça lutte beaucoup contre, en parlant fort, en déconnant, en cassant le rythme, en tout cas, quand on est a oilp. Comme si il fallait pas laisser s'installer l'ambiguïté. En Thaillande, j'ai expérimenté l'inverse : ça traine, ça lutte pas contre la proximité ; les combattants y sont plus pudiques mais ils sont plus authentiques. Alors qu'en France, on se met plus facilement a oilp mais on se cache derrière une attitude. J'aime sentir comment chacun se débrouille pour se cacher kan il est nu : celui ki s'expose à outrance pour ne pas se laisser voir, celui ki n'y pense plus, naturel, celui ki choisi le moment le plus creux ou le plus plein pour passer inaperçu, celui ki passe très vite du slip à la serviette.

 

        A cause de la circoncision, j'ai toujours eu l'impression d'être plus nu ke les autres. A l'ecole, ça me traumatisait. Au sport non pask'on est une majorité de circoncis, et puis je suis moins pudique aujourd'hui. Mais j'y pense souvent, à cette impossibilité physique de cacher la partie la plus sensible de mon corps, et ki du coup la met plus en avant. Quelque chose entre la fierté et la honte. Comme une impudeur dont je ne suis pas responsable. Aussi une marque d'allégeance au groupe, comme un tatouage ou une scarification.

 

        Une fois rhabillé en bas (le torse nu n'est pas vécu comme de la nudité en boxe) les choses sont différentes. La complicité, la proximité et le contact deviennent plus autorisés. Là c'est le plaisir d'être entre nous. Sans les meufs ; putain ça fait tellement du bien ! Je dis pas ke le niveau est élevé, mais ya vraiment une sorte de trankilité, de franchise. Cette impression kon ne se trahirait jamais de façon grave. Et aussi l'acceptation de l'imperfection de l'autre, donc de soi.

 

          Kesk'on est pas obligé d'inventer pour vivre des corps à corps autorisés :

 

 

  

        Petit exemple d'être ensemble dans la simplicité grâce au sport (c'est du sanda (de la boxe chinoise) ça intéresse personne ici je sais, mais c'est pour montrer l'ambiance) :  

 

 

 

 
 
 
         Tout ça pour dire k'il se passe rien de sexuel dans les vestiaires. Toute l'envie de contact est sublimée dans les regards ou dans les gestes. S'il en était autrement, le groupe aurait vite fait de te ramener vers le code, par son contrôle automatique. Les rares moments où l'ambiguïté était très forte, c'est paske j'étais seul avec un autre. Et si ça va jusqu'au passage à l'acte, ça se fait forcément en dehors des vestiaires, loin du club, loins des yeux...
        
 
      
         Voila une petite serie de ckil est possible de faire au sport malgré tout. Pour moi c'est deja genial, presque suffisant :
 
 
     1, Etre ensemble.
 
 
 
 
 
 
 
    2, Se chambrer. Ca fait surtout marrer les jeunes.
 
 
 
 
 
 
 
 
        3, Discuter en faisant le bogoss, notamment en compet entre les combats, pask'on sait ke des gens du public nous matent et ça rend sûr de soi :
 
 
 
 
 
 
 
   
          4, Se faire ausculter, par un toubib de la fédé ou par le kiné.
 
 
 
 
 
 
       5, Proposer ou se faire proposer un massage. Mais alors sans s'isoler. Au milieu du groupe. Et un massage physique, pas un massage de gheisa. Encore plus facile : se faire enduire de baume du tigre là où on a mal, et le visage de vaseline avant les combats.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
    6, Se battre réglo (habillé bien sûr). Mais kan on se bat, on bande pas. La preuve par l'image :
 
 
 
 
 
 
 
 
      7, Délirer seul dans son coin pask'on a trouvé une salle ki ferme (la salle de pesée par exemple, à côté de la table du kiné) ou dans les chiottes, scred. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
        8, Etre le seul à bander au milieu des autres. Pendant un temps ca m'arrivait souvent, sous les douches. Ya moyen de le gérer pour ke ça passe auprès des otres : il faut inverser le rapport de force, laisser entendre ke t'es pas dans la position de faiblesse. Un jour faudra ke j'en parle en detail paske ça demande un sacré jonglage. Mais c'est un truc bon à connaître, pour pas se taper la honte ou passer pour un PD.
 
 
 
 
 
 
 
 
         9, Juste savoir k'on est bogoss
 
 
 


envoyé par SensationGay

 
 
        Voilà, ça se limite à ça le concret des vestiaires. Après c'est du fantasme, et des fois, j'aimerais bien k'il se passe plus de trucs... Suivra un post illustré sur cke j'aimerais bien ki se passe aussi.
 
 
 
 
  
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     C'est con, j'avais fait ce blog pour tout dire, et j'me rends compte ke j'commence à avoir des réticences. Comme j'discute avec certains d'entre vous depuis, j'ai l'impression de devoir garder la face pour pas décridibiliser cke je dis de sérieux par ailleurs. J'pense notamment à Walid, Karim, D., Osman dernièrement, et surtout Samad qui trouve ke j'devrais pas raconter tout ça.

     Je sais ke je vais vous choquer. Je pense que vous préfèreriez pas lire ce ki suit. Mais l'intéret de ce blog au départ, c'était kan même d'accepter l'idée de décevoir pour dire tout de soi-même (sous couvert malgré tout d'anonymat).

      Là, il s'agit de dire qu'on peut assurer un max sur un plan : être un modèle dans la vie pour plein de gens, être un pilier pour sa famille, être admiré par sa meuf... Et, par ailleurs, kiffer s'abandonner dans une soumission des plus humiliantes, style totale déprave.

 

  

 

     Mon espoir n'est pas seulement de me libérer d'un poids, mais ossi de comprendre gràce à vos retours keski m'incite à aller si loin. Kelle haine profonde de moi-même me pousse à ramper si bas dans l'avillissement ? Globalement on peut dire ke je m'aime. Mais kelle partie de moi mérite, à mes yeux, un tel mépris ?..

 

     Vendredi, c'était mes retrouvailles avec Yohan, après l'épisode de l'article un peu franc ke j'avais publié sur ce blog et ki a donné lieu à une série de commentaires inattendus (Le plus fort n'est pas celui qu'on pense). J'avais rien a me reprocher à propos de cet article. Néanmoins, je me suis présenté à lui pour expier. Je venais chercher ma punition et l'entendre me dire : c'est bon ! tu es dignes de rester mon petit batard.

     Pour reconquerrir cette "dignité", j'ai abandonné toute ma pudeur pour être au mieux son objet. Et entendre son doux sourire de tendre mépris.

 

     Il m'a demandé de me fouttre en slip, et d'enfiller le fuseau de boxe ki etait dans mon sac. J'ai mis le bleu, et pas le rouge ke je préfère, mais pour moi, faire ce plan en tenue de boxe, c'était comme aller salir la partie de moi-même ke je considère comme la plus pure. C'était souiller toute la fierté ke j'ai de savoir me battre comme un fauve agile. C'était cracher sur mon palmarès, pour les beaux yeux de Yohan.

     Ca sentait deja fort la bite, et cette sueur de l'appréhension de début de soumission. Le moment où la honte est la plus forte. Pourtant, j'étais toujours couvert... mais savoir que dans les minutes ki suivraient je serai  sans possibilité de dissimuler... c'est toujours une sensation lente, extatique. Le moment où progressivement, on abaisse le regard, on penche la tête pour ne regarder ke le sol.

     Il m'a fait mettre à quatre pattes. Comme j'allais vers le lit, il m'a plutôt indiqué le sol. Ca me va très bien ; à la limite je préfère, dans ces moments là je m'y sens plus à ma place.

     Il m'a dit : "allez, vas-y !" avec sa douceur torride. J'ai fait glisser les bretelles du fuseau pour dégager mes fesses. Puis j'ai présenté mon fion à Yohan, comme il m'a appris à le faire. Je suis resté un long moment comme ça, pour sentir peu à peu à kel point je lui appartenais. Bien sûr ma teub était tendue à blok, chaude, mouillée ; des fils de mouille en coulaient régulièrement jusqu'au sol. L'avantage d'être par terre pour un batard, c'est k'il ne fait pas de tâches. Il peut lécher le sol après l'avoir mouillé.

 

     Après cette longue exposition, j'ai dû sucer un gode jusque profond dans la gorge, et le pousser d'un coup sec dans mon fion sans autre lubrifiant ke ma salive bien sûr. Ce moment d'écartellement est toujours intense pour moi. Source de gémissements ou de cris incontrôlés. Et cette fois-ci de douleur.

     J'étais heureux d'obéir.

     J'ai dû écarter mes fesses avec les doigts pour montrer les bords de mon fion sur le gode, qu'avec l'attente, tout mon cul commençait à téter. Je me sentais limé, et dans l'excitation, je faisais des excuses. J'implorais presque et mon humiliation n'a eu comme limites que le tact de Yohan, ki m'épargne davantage ke je ne le ferais dans les mêmes conditions.

     Je le sentais, en me montrant ki je suis, m'obliger à ravaler mes justifications de propos homophobes que j'ai tenu récemment sur ce blog. Puis me sortant les couilles et les empaquettant avec l'entrejambe du slip, pour les isoler et les exposer, je ne pouvais plus la ramener.

     Avec les couilles relevées, les coups de limes dans mon fion m'ont fait exploser, de ces longs jets k'il n'est pas question de retenir et qui s'étalent impudiquement sur le sol.

     J'ai reçu l'ordre de lécher. Je l'ai fait consciencieusement. Sans me demander si j'aimais ou non. Pour le plaisir d'obéir, de se soumettre, d'être vil pour les yeux brillants de Yohan.

     J'ai relevé mon fuseau en gardant le gode bloqué dans le fion, comme il m'a demandé. Deux ou trois heures comme ça me feraient réfléchir à la loi du plus fort. C'est sur qu'avec 20 cm de cahoutchouc dans le cul qui s'écarte bien, t'as pas envie de la ramener. T'es doux comme un agneau.

    Je débandais pas. De profil, ma teub déformait le fuseau d'une façon outrageante. A l'arrière, on devinait nettement ke j'avais un truc entre les fesses, et à mes yeux, on savait k'il était imposant.

    Yohan a compris ke j'avais besoin de jouir à nouveau comme une meuf, sous peine d'exploser. J'ai repris ma position, mais sur le lit cette fois. Un nouveau coup de lime avec un supplément dans la bouche... Les mêmes gestes ont produit les mêmes effets : des gémissements cette fois étouffés, un cul en flamme ki mord le gode jusqu'à provoquer le plaisir, un écoulement intense et libérateur qui vient souligner la facilité ke j'ai à jouir par le fion et le plaisir ke j'y prends.

    Puis le nettoyage, avec ma langue de bâtard.

    Y'a pas Yohan, si je suis physiquement le plus fort, tu es le plus dominant. Ma force, ma puissance, mon corps façonné pour le combat par des heures d'entraînement et d'abnégation, je les place au service de ta volonté. Pour ke tu en disposes comme bon te semble, en échange de ta douce bienveillance.

    C'est ma façon à moi de recevoir ta tendresse, quitte à devoir piétiner mon orgueil.

 

 

 

    Bien sûr, on a déjà fait des plans plus trash, notamment ceux où j'ai dû me pisser dessus. Mais celui-là était pour moi l'un des plus violents, paske c'est mon estime ke j'ai sodomisé vendredi, et j'ai passé le week-end à y réfléchir.

    J'espère k'on pourra passer un jour à autre chose. Pour le moment, j'ai besoin de ces étapes pour me comprendre, pour aller jusqu'au bout de moi-même. Cerner la partie de moi ke je rejette pour apprendre à l'aimer, plutôt ke l'éventrer de cette façon. J'apprendrai alors à être fier de toutes mes dimensions.

      Mais j'en suis loin. Pour aujourd'hui, Yohan m'a donné un gage : il a choisi le slip ke je dois mettre (blanc bien sûr), et m'a demandé de me mettre dans le fion un petit tube ki sert normalement à enrouler les bandes k'on met sur les articulations des carpes et metacarpes avant de mettre les gants. Un petit tube de la taille d'un tube d'aspirine. Une contrainte humiliante. Que j'exécute. Pour me souvenir toute la journée ke je lui appartiens. 

  

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       Vers 11 heures du mat, ya toujours un moment où j'métire et ça me file la trique. C'est comme un deuxième réveil, c'est trop bon.

       Comme la plupart du temps, à cette heure-là, t'es en compagnie, ça pose souvent des petits problèmes.

       J'suis content de voir ke je suis pas le seul à ki ça arrive :

 

 1, T'es bien.

 

2, Tu sais bien ke tu bandes, mais tu jettes quand même un oeil pour te faire une idée, si ça se voit ou pas. Bien sûr ke ça s'voit...

 

3, Et même bien.

 

4, Tu la remets droite paske, pliée, ca commence a faire mal. En essayant d'etre un minimum scred.

 

5, Putain, ça craint ! Tu tentes de moins te faire capter. C'est pas ke t'as honte mais bon...

 

6, "Ca va bien finir par passer..."

 

7, Ca passe pas.

 

 8, Va falloir se branler discrètos, par la poche...

 

9, ...et supporter d'avoir le slip un peu mouillé (jusque vers 15 heures).

 

Bravo au fotographe ki a capté ce moment d'intimité, délicieux ! 

Lire ma technik perso dans ces cas là : Un de mes p'tits vices constant

 

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        Plus ke l'esthétik, cke je kiff chez un keum, c'est  sa façon d'être dans son corps. Dans ses sensations.

        Ca se révèle dans la façon de bouger, de se poser, de s'étirer... Dans les moments les plus naturels, kan on joue, k'on se réveille...

 

 

 

 

 

 

      A l'heure de la sieste : d'un coup, t'es bien et t'as les cuisses ki s'écartent. Surtout après le sport si t'es cho.

       Là tu te mets à sentir le contact de tes fringues sur tes tétons et sur ton corps. Alors que trois minutes avant, t'en avais pas conscience.

 

 

 

       S'gratter sous les couilles, c'est bon ossi !

       Après tu peux sentir tes doigts, ça te donne une idée de ton état de santé.

 

 

      T'étais trankil au soleil, et t'as un pote ki vient te chambrer. T'es obligé de te marrer, et de te redresser d'un coup. Ca te donne comme une petite claque ki te fait sentir tout ton corps.

 

 

 

       S'taper une branle trankil bien sûr, en t'abandonnant à la sensation plutôt que s'astiquer trop vite.

 

 

 

 

 

 

 

       Même kan t'as bu et fumé, ça fait planer de se toucher.

 

 

 

 

 

 

 

       Mater ta teub et la trouver belle.

       Et puis, rêveur, tu frolles ton gland avec ton doigt pour voir s'il est mouillé, en regardant tes fringues restées en vrac sur le sol.

 

 

 

 

 

 

 

       Délirer avec un pote et avoir peur d'être surpris, ça calme ! et souvent ca t'eloigne de la sensation en attirant ton oeil ailleurs.

       Pas trop le bon plan, mais c'est marrant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       Faire l'amour avec la plage pour sentir tout son corps bouger comme un félin.

 

       Mais tu peux arreter de t'regarder dans sable maintenant, on l'a vu k'te bo...

 

 

 

 

 

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       Wallah, comme j'aimerais dire tout ce ke je ressens et faire passer par des mots l'intensité de ma douleur. J'ai comme un poignard dans mon coeur.

       Oui je m'aime beaucoup et pas seulement physiquement. J'aime l'éthique ke je me suis donné et la fidélité que je lui voue. Mes principes ne sont pas bâtis, sans les comprendre, sur ma religion. Je les ai construit un à un à la force de mes poings.

       Le sport ke je fais m'a fait voyager sur trois continents. Jamais j'aurais eu cette chance sans la boxe. Ces voyages m'ont ouverts les yeux. Ils m'ont permis de relativiser les choses. De comprendre que l'Islam n'est pas la seule religion au monde et que rien ne lui confère un statut supérieur aux autres. Voir qu'on pouvait, en Thaïlande, sourire cent fois plus qu'en France où on fait la gueule en permanence alors kon est bourré aux as.

       Cette note est une réponse aux commentaires de l'article : le plus fort n'est pas celui kon pense. Mais elle concerne tout le monde puisqu'elle parle de la domination des puissants sur les pauvres.

 

       Dans mon cas le puissant c'était l'autre. Le Gawli. Le From. Le Français de souche et en particulier mes profs, les keufs, les fonctionnaires ki te font mariner simplement pask'ils peuvent le faire, le douanier ki te doigte pask'il te trouve mignon ou ke ça l'amuse de t'humilier.

       Bien sûr, ils sont gentils ces Français de souche... Ils sont là pour t'aider, pour t'élever, pour t'éduquer, pour faire de toi un bon Français comme eux. Ils y mettent beaucoup de coeur et de conviction. Mais au fond, t'as aucune chance. Ils ont le même ton ke toi, Dan, dans ton commentaire et leur message est le même : "Oublie ki tu es, et tu seras mieux. Tu seras comme nous".

 

Extrai du commentaire qui m'a énervé :

Dan Omega : "(...)la manière de le dire est très malsaine. J'y vois là le retour au règne animal. N'es tu pas d'abord un homme comme tout le monde ? C'est à dire plus intelligent que l'animal et qui règle ses problèmes non pas a coup de poing mais avec sa tête. Où se trouve ta supériorité ? (...) Je suis plus que surpris que tu fasses étalage de ta supériorité physique. T'es pourtant loin d'être un imbécile ! Alors c'est quoi ce délire ?"

"Maintenant j'attends le commentaire de Wajdi. Il faut qu'il sache que ce que j'ai dit n'est pas une agression contre lui mais une observation d'un "ami" qui ne lui souhaite aucun mal.

 

        Je suis replongé dans mon passé. C'est mon prof du CM2 ki me fait la morale paske j'ai encore bastonné un élève. Je suis "bougnoule", mais j'ai un beau sourire. Alors il pense qu"on fera quelque chose de [moi], pas comme [mon] frère qui finira en prison", le pauvre, seulement pask'il sourit moins.

        Il a des raisons de moins sourire mon reuf puisk'à l'époque, il passe six fois plus de temps ke nous enfermé à la cave. Sans raisons compréhensibles. Chaque séjour à la cave etant précédé d'une dérouillée. Mais on est des durs dans la famille, Dan, tu comprends pourkoi ? Le prof du CM2, lui, l'a jamais compris. Faut dire aussi qu'on lui a pas expliqué. On se taisait.

       

        Il ya un seul truc que je ne peux pas te laissé dire, Dan. C'est kan tu affirmes : "tu n'aimes presque personne".

        Demande à mon reuf si je l'aime ou pas. La fois où je l'ai porté sur 600 mètres, dans mes bras comme un bébé. Je croyais kil allait mourir d'une overdose. L'air était glacé ; j'avais l'impression ke mes larmes gelaient sur mon visage. Des potes d'un autre de mes frères étaient venus sonner pour nous dire : "ton frère s'est effondré dans le local poubelle du bloc C, si vous nettoyez pas on le bazarde dans le container". C'était avant l'invention du karcher en banlieue. Mais c'etait le même genre de fachos, version rebeu. Hamdoullah, c'est moi ki a ouvert ce soir là et pas mon frère aîné ou mon père.

        Demande lui si je l'aimais ou pas, kan la semaine suivante, je l'ai sequestré dans la chambre pour le sevrer, alors ke mon père voulait le jeter dehors comme il avait déjà fait. Je campais dans l'embrasure de la porte pour l'empecher de sortir. Et pour empecher mon pere de rentrer. J'avais 20 ans. J'l'attachais la nuit pour pouvoir dormir. Sevrage à la dur, Dan. T'as déjà vu les yeux d'un tox a l'hero, en manque, kan il te supplie de le laisser sortir ? Si j'avais été tendre ce jour là, Dan, il serait mort aujourd'hui au lieu d'être ki il est. J'avais un combat important la semaine suivante ; ma soeur, avec la complicité discrète de ma mère, m'apportait à manger dans mon embrasure de porte. J'avais qu'un sac de frappe pour m'entrainer.

        Demande à ma soeur si je l'aime ou pas, kan je la couvrais pour kelle puisse aller voir son mek. Mort de rire, kan mon père l'a su. Il m'a frappé avec sa babouche. Il était tellement déçu ke je puisse le trahir... J'avais 21 ans, mais il me frappait comme un gosse. Je me revois encore par terre à côté du canapé, comme si je faisais ma prière, à moitié mort de rire. Il avait tellement de peine... Je me suis laissé frapper comme avant. Ca me faisait rien du tout.

        Demande à mon autre reuf que j'héberge depuis plus d'un an, si je l'aime ou pas. Combien je le soutiens.

        Demande à ma fille qui m'émerveille si je l'aime ou pas. Elle m'halicine, à trois ans, elle maîtrise le subjonctif. Il m'a fallu 20 ans pour l'utiliser. Après avoir quitté l'école. La différence entre elle et moi, c'est la qualité de langue qu'elle entend parler à la maison. Les autres élèves apprennaient sans efforts. Moi je ramais. J'bossais dur mais j'retenais pas grand chose. Chez moi on parlait mal. Yavait pas un livre, même pas le Coran. Kel courage il m'a fallu pour pas decrocher complet. J'm'accrochais pour faire plaisir à mes parents ; j'avais du mal, j'en chialais ; et c'est pas l'école ki m'a soutenu. J'ai l'impression de m'être fait contre elle plutôt qu'avec elle.

        Demande à mon père si je l'aime ou pas. Lui ke les trois quart de ma famille méprise. Mais ki m'a tellement apporté, tellement tenu en me cadrant à la dur. Mon premier salaire mensuel, si j'ajoute les primes de match, était supérieur au sien après 30 ans de travail. Physiquement il est détruit. Il finira sûrement aveugle. Kan j'lui ai dit combien je gagnais, il a fait un long oui silencieux avec sa tête. Je crois k'il était fier. Ca compte tellement pour lui.

        Demande aux jeunes que j'entraine si je les aime ou pas. Demande à mon pote qui arrive pas à se caser si je l'aime ou pas. Demande lui si j'étais présent ou absent les jours ki ont suivi la mort de son frère sous les balles d'un jeune keuf. Une bavure restée célèbre quelques jours. Le flic a fait trois mois de prison. Mais moi chaque fois kan je passe sur le parking où il a été buté, j'ai encore des larmes dans ma gorge.

        Demande à ma meuf ke des fois je "nike" et à qui des fois je "fais l'amour", Dan, si je l'aime ou pas. Elle en tout cas, elle aime autant l'un que l'autre. Elle doit tripper sur ma "contradiction".

        Enfin, Dan, demande à mes potes de mon ancien quartier si je les aime ou pas. Ils te diront : "Nardin a mouk ! Wajdi c'est un traitre, ils nous a lâché !". Eh ouais, j'avais pas envie d'être fidèle à leur désespoir. Mais le tragique k'ils vivent me parle plus ke me parlera jamais le tien. Parce qu'ils sont comme moi au fond : des Rabzas qui apprennent à vivre dans un pays ki est le leur sans être celui de leurs parents, et ke j'aurais pu rester comme eux. Et j'te promets, Dan, qu'au fond de moi, j'les aime de tout mon coeur.

 

        C'est par fidélité à ces potes là que je garde ce qui te dérange en moi. La capacité à être dur, tranché, intransigeant. Et par fidélité à ma vie ke je n'ai pas l'intention de piétiner, pour adopter tes valeurs. Je suis Français et je n'attends pas d'un autre qu'il me dise comment c'est d'être Français. Je l'invente à ma manière, dans le respect de moi-même et de ce que je crois juste. J'ai été très fier de représenter ce pays dans un sport de combat. Mais je suis aussi Maghrébin et musulman. Voila peut-être la première "contradiction" ki me caractérise... Je l'assume comme j'assume toutes les autres :

        Oui, Dan, comme tu l'analyses très bien, je suis bi et homophobe. Je suis tendre et dur - je ne connais pas de vrai dur ki ne soit pas tendre au très profond de lui-même. Je hais les keufs et je reconnais l'importance de leur fonction. Je suis un homme et comme tout homme je crois, j'ai une part d'animal en moi, d'instincts et de pulsions. Je les laisse vivre à l'intérieur de moi-même. Ma violence je l'ai acquise bien avant ma tempérance et je ne la renie pas.

        Ces contradictions, ce sont des ponts entre les uns et les autres. Elles me permettent de comprendre toutes les parties du monde : les hétéros et les homos, les Rabzas et les Français, les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres, les intellos et les sportifs, les gentils et les méchants. Je suis entre tout le monde et je m'y sens à ma place, profondément bien, complet. Je conçois que ça dérange, mais je n'ai pas l'intention d'en bouger. 

        Voila l'histoire d'un rebeu contradictoire ke beaucoup de gens ont voulu "sauver" parsk'il avait un beau sourire... Mais on me prend en entier ou on ne me prend pas. C'est le sourire et le rebeu, ou rien du tout. Je ne me partage pas. 

 

 

 

         Voila ma réponse Dan, Yohan et les autres. Merci à D. de m'avoir soutenu dès le départ, de cette façon si intrigante.

          Ne croyais pas ke c'était simple pour moi d'écrire ce texte. J'y dis des choses que Yohan savait même pas. J'y ai passé la soirée et les trois quart de la nuit. J'ai utilisé un dictionnaire (pour embrasure). Mais j'ai compris des choses, moi aussi, en l'écrivant...

       

 

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     AC le feu, après leurs cahiers de doléances, suite à la mort de Zyed et Bouna à Clichy. Ecouter l'interview.

 

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Vous êtes belles kan vous vous lâchez !

 

Illustration de l'article : Libérons nos soeurs, elles nous le rendront... 

 

 

      Les fotos qui suivent, paraît-il, choquaient trop pour rester dans la catégorie soft : Wajdi.

 

      C'est dommage pask'elles sont belles. Elles montrent ke l'amour est un plaisir, pour lui comme pour elle.

 

 

 

     Notamment celle là, kan tout le corps vibre de la tête aux pieds et fait faire des choses k'on aurait pas pensé la tête froide.

 

 

 

          

 

 

       Le plaisir de se donner...

 

 

 

 

      Et de recevoir, ce k'un homme a de plus intime à donner.

 

 

  

   

 

 

 

 

     Et puis s'abandonner à la sensation... Se laisser être sauvage.

 

              

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Goûter le plaisir...

 

 

 

 

 

    Ou faire plaisir...

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Trop fort !



Pateauger dans l'eau kel kiff !






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