c\\\'est bien ce que je pensais et que j\\\'avais écrit ds un comm précédent qui a suscité des approbations.

nous avons affaire à un nouvel Emile Ajar, qui se la joue cité et beur. Au sein des notes, il y a trop de differences de style, de vocabulaire, voire d\\\'idées;  Il faut avoir plus de maitrise.

pourquoi pas un nouvel Emile ou une nouvelle Pauline Réage, d\\\'autant que c\\\'est bien écrit et plein d\\\'idées et de ressenti?Qt au master Johan, c\\\'est un autre personnage qu\\\' a créé le même auteur! Attention toutefois au risque de shizophrénie.!

Il vaudrait mieux toutefois dire que c\\\'est une fiction, tout serait ainsi clair, sans rien enlever à la qualité du contenu!

cela me fait penser au blog F Mitterrand 2007! 

Bon sang ! Que les gens sont compliqués !

A Manuel je voudrais dire qu'il a le droit de penser ce qu'il veut. Mais être aussi affirmatif me semble insultant. S'il se trompe, il mesure la vexation gratuite qu'il distille ??

WajDi...   "devenir autre chose k'un objet parfait, lisse, sans émotion et sans âme"  J'avais parlé un jour d'un diamant brut. Donc d'un objet... Là où je me trompais, c'est que je disais qu'il faudrait un expert pour le tailler et en faire une merveille. Erreur... Ce sont plusieurs expert qui sont nécessaires.

Yohan en est très certainement un. Il a déjà poli quelques belles facettes qui un jour resplendiront. Il y a sûrement ta femme, qui sans doute dans la discrétion, essaye d'en réussir d'autres.

Les autres experts, tu sauras les trouver. Juste une question de temps. Et ne t'impatiente pas. Le résultat sera à la mesure des efforts accomplis !

Enfin il y aura tes enfants. Eux, ils se contenteront d'ajouter de l'intensité à tes feux... Pour que l'oeuvre soit parfaite !

Bonne continuation.

Ouh là là Wajdi,

C'est un choc de lire ce que tu écris alors que rien ne le laissait présentir. Mais tu es un gars qui aime surprendre, provoquer.

Bien sûr les mots sont très durs pourtant je ne suis pas tellement étonné. A mon point de vue tu viens de te rendre compte que tes parents ne sont plus comme tu les regardais avant, avec le respect qui leur est dû, l'affection dont ils t'ont entouré, leur fierté dans les bons moments, la sévérité dont ils ont aussi fait preuve. Tes parents quoi ! Ils avaient un statut à part.

Soudainement tu te rends compte que tes parents tu les vois avec un recul d'adulte, vite muri, plus vite que d'autres qui attendent la quarantaine pour faire ce constat. Tu viens de te rendre compte que tes parents sont des gens normaux avec leurs qualités, leur bassesse aussi, leurs énormes défauts. Tu viens de voir combien ils sont ordinairement semblables à tous les d'autres.

C'est dur de s'en rendre compte et d'en prendre acte. Mais tout cela est normal. NORMAL. Tu as grandi Wajdi, c'est tout 

Garde dans ton coeur ce lourd secret et agit comme d'habitude. Il te faudra beaucoup de patience pour supporter. Mais si tu éclatais en reproches, dans bien des années tu en aurais peut-être honte. Attends de vieillir un peu et que tes expressions s'arrondissent un peu pour parler lorsque ce sera trop dur. Si tu parles maintenant tu leur fera beaucoup de mal. Le méritent-ils vraiment ? Et as tu vraiment besoin de ça en vérité ? Sois ce que tu es et c'est dèjà beaucoup. Tu sortira de cette épreuve encore plus grand. Crois moi !

Merci de ce beau texte. Il m'a choqué mais vraiment ému.

Est-ce ta mère à qui tu veux exploser la tête, ou ton amour pour elle ? Ce miroir où tu t’es vu devenir héro, mais que tu dois briser parce qu’il est incapable de restituer ta vérité, celle que tu mets à jour aujourd’hui, pas à pas ? Ton texte est hyper violent, inattendu dans ce bilan de six mois, car tu ne nous avais pas préparé à ça, mais au fond pas plus violent que le fameux « tuer le père » de Freud.

Ta mère, ma mère, comme c’est compliqué, comme je l’aime, que c’est dur. On ne voudrait jamais y voir qu’une mère, un lien incassable, infini, avec notre enfance et notre histoire, une sécurité permanente, un berceau. On ne voudrait jamais la voir comme une femme, comme un être à part entière, avec sa propre histoire, son propre besoin - mais tu - de se construire, y compris avec ses enfants comme faire-valoir, ses égoïsmes latents et refoulés, qu’on sait analyser à l’âge adulte et qui nous font mal.

Cette idée de Manuel d’un exercice fictionnel est intéressante. Je n’y crois pas mais elle est plaisante. Elle dit une chose en tout cas, que je découvre dans cette aventure : le blog est un vrai exercice de style : presque comme un genre littéraire neuf. Je ne sais pas si beaucoup d’écrivains ont eu le loisir de s’essayer à ce point à la confrontation en temps réel avec leurs lecteurs. Là, le lecteur s’immisce, honteux parfois de le faire en ce qui me concerne, devient un personnage. La confusion est totale quand Yohan est à la fois un observateur-commentateur, poussé à s’exprimer d’avantage par l’autre partie du public, et une figure centrale de ton histoire. Un genre interactif total, où reste – préserves-le surtout, quitte à alimenter les élucubrations de Manuel – l’anonymat comme protection. Mais peut-être es-tu prêt à te laisser totalement dépasser par cette histoire ? La question « jusqu’où rester maître ? » n’est-elle pas le cœur de ton questionnement ?

Une petite phrase de Jean Genêt pour conclure, et pour ne pas oublier : « Mettre à l’abri toutes les images du langage et se servir d’elles, car elles sont dans le désert, où il faut aller les chercher. » Jean Genet, exergue à Un captif amoureux.

Oh!91

J'ai eu une boule au ventre en lisant ton texte...

C'est plus fort que moi Wajdi mais a chaque fois que je te lis je ne peux pas m'empêcher de faire le lien avec ma propre vie...

Pour moi c'est vraiment très très difficile de parler de ma mère et pourtant Allah sait a quel point je la kiff et a kel point je ferais tout pour elle....

Voila, le magnifik à ses yeux, c'est moi. Au milieu de mes otres frères ki me l'ont assez reproché.

C'est exactement ce que je vis aujourd'hui..C'est pas forcément une condition que j'ai choisi, disons qu'elle s'est imposé d'elle même...Toi tu brillais dans le sport, moi dans les études...le seul de la famille.

Avec tous les problèmes qu'on avait à la maison, le seul à pouvoir les regler c'etait moi ce qui m'a responsabilisé vachement tot...et aujourd'hui j'ai l'impression de n'avoir absolument aucun droit a l'erreur...

Enfin bref je veux pas m'eparpiller avec ma propre histoire mais ton texte m'a touché car il crée des passerelles entre toi et ton lecteur : je ne lis plus tes mots, je les ressens....

Pour moi t'as su montrer que l'adversaire le plus coriace, c'est pas forcément le plus fort ou le plus agile, c'est simplement celui qui te connais le mieux...

Finalement ce n'est plus une question de force ou de hargne...c'est juste une question de pouvoir. Celui qu'elle avait sur toi et dont tu commences à te libérer....

P.S

J'ai kiffé la comparaison avec Peter Parker, c'est un parallèle pertinent ...pas besoin de toujours vouloir parler d'auteur connu, on eput également parler de super héros, ca fait également partie de la culture actuelle !

Pren soin de toi

Superebeu

Je trouve à la fois beau et violent ce que tu écris de ta mère,

t'es paragé entre l'amour et la reconnaissance immense que tu lui portes et le poids et l'éttouffement qu'elle te fait porter

je ne pense pas qu'elle te voit comme une image, comme SON image, elle vit et existe peut-être à travers toi mais je pense que tes états d'âmes la préoccupe au contraire tout autant, puisse t-elle encore penser que tu en as.... elle a telement eu l'image de toi d'un champion qu'elle doit penser que rien ne puisse t'atteindre

elle te vénère presque dans la façon dont tu la décris, il faut peut-ptre que tu l'as ramène sur terre et que tu naches un jour lui montrer que tu as aussites faiblesses

il faut aussi te sortir de son emprise qu'elle a pour toi, ce "trop plein d'amour", que tu construises et que tu t'appartiennes enfin....

je trouve que ton post est une façon de dire à ta mère que tu l'aimes, pour ça que je te disais que je trouvais ça beau, j'ai presque l'ipression d'une sorte de SOS dont tu n'a speut-être pas conscience toi-même....

tu a sbesoin qu'elle t'aime...mais qu'elle t'aime mieux...

Je n'ai pas grand-chose à ajouter, les commentaires à ton billet sont d'une grande qualité et surtout ils émanent d'hommes. Moi en tant que femme, je ne vis pas cette relation mère-fils. Je me rends juste compte, en discutant avec mes nombreux amis et en observant la relation de mon frère avec notre mère, que les femmes peuvent faire beaucoup de mal à leur fils et les empêcher d'avancer vraiment. Une sorte de dette à vie, une relation  quasi-incestueuse qui me gêne beaucoup.

Moi en tant que fille, j'ai longtemps eu beaucoup de haine envers mes parents. J'ai toujours été, un peu comme toi, une superwoman. Je me suis enfermée là-dedans, ne pas montrer ses sentiments, c'est de la faiblesse. Je ne me sens en confiance qu'avec mes amis. Pas avec l'homme que j'aime non plus. D'ailleurs, je suis seule depuis longtemps maintenant. Je suis plus à l'écoute de moi-même, en étant seule. 

Il y a quelque temps, j'ai sorti à mes parents tout ce que je refoulais au fond de moi depuis mon enfance. Ils ont été choqués mais depuis, je vais mieux et ma relation avec eux est plus sereine.

Tu devrais parler à ta mère. C'est sans doute difficile dans votre culture mais il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas.