Jeudi 1 février 4 01 /02 /Fév 06:19

 

        Je suis le frère sur lequel on peut compter kan on a besoin d'une couverture. Du moins kan il s'agit pour une de mes soeurs, de voir le bogoss qu'elle a dans la tête.

 

        Je suis partisan de la franchise et je préfère en general ke les choses se disent. Je n'aime pas mentir a mes parents par simplicité. Mais fo reconnaitre ke sur ce theme, sans mensonge, ya pas d'issue possible.

 

        C'est le drame de nos renps, je crois, de préférer k'on leur mente, plutôt ke de savoir. Kel manque d'ouverture ils ont sur nos fréquentations... Je trouve ke nous, les frères, on n'est pas obligé d'être aussi cons k'eux sur ce thème. Sinon, c'est évident k'en voulant se controler les uns les autres, on ne fait ke s'éloigner et se mentir.

 

        J'ai imposé a mes parents le choix de ma meuf avec laquelle je vis. Première pilule a avaler : elle n'est pas musulmane. Deuxième : il n'est pas question qu'elle se convertisse si c'est pas son desir. Troisième : on fait des gosses hors mariage. Quatrième : je ne suis pas sûr de circoncire mon fils, j'y réfléchis (mais j'ai droit à une question ou une allusion à ça à chaque visite).

 

        Dans mon style et mon assurance, ils sentent ke c'est à prendre ou à laisser. Ke j'entends pas les laisser diriger ma vie. En échange de ça, j'accepte de leur épargner mon kiff pour les meks. Ca les tuerait littéralement. Ils comprendraient pas. Aussi je sais ke je le nierais, même s'ils me surprennaient en train de défoncer un keum.

 

         C'est plus dur pour mes soeurs d'imposer leur vision de la vie. Je la trouve pourtant bien soft : "un mari ki m'aime et ke j'aime, des enfants...". La soeur avec ki je m'entends le mieux, on a ce lien ki nous rapproche. Elle sait que je la couvre dès k'elle veut voir son pelo. Ca m'a vallu la dernière dérouillée paternelle de ma vie (pour le principe) voir Les Rabzas en force !

 

         C'est elle aussi ki avait tout preparé, la premiere et la seule fois ou j'ai amené une fille a la maison, pendant ke les parents étaient chez des cousins. Elle m'avait parfumé les cheveux et les draps à la fleur d'oranger, je l'oublierai jamais. C'est elle aussi ki me faisait des tatouages au hénée sur la cuisse, avant chaque grand combat, à un endroit ki ne pouvait pas se voir sur le ring, mais ke ma meuf aurait le privilège de découvrir plus tard dans la nuit ou le lendemain. "Comme ça, tu déchireras deux fois !" elle me disait, avec toute l'affection et le sourire complice d'une soeur. 

 

         Qu'est-ce qu'on aurait été l'un sans l'autre ? C'est aussi elle, avec sa douceur et son équilibre, ki m'a un peu appris à parler. C'est elle qui m'a rassuré sur les femmes, sur leur sincérité, ke par dépit je ne voyais plus. "On est francs, elles sont hypocrites", c'est des paroles d'homme blessé...

 

          Dans la merde sociale où on était, on aurait pu se déchirer. Se battre pour les miettes comme des meskins qu'on étaient. Au lieu de ça, on a su se tenir par les coudes, même si là, j'idéalise un peu. Mais cet exploi-là (je le dis pour Walid et Samad) n'était pas dû au hasard ou la magie. On a su se voir tels qu'on était les uns les autres, différents, et respecter cette diversité dans la même fratrie, au lieu de fantasmer qu'on était tous pareils.

 

           Hymne aux corps libérés.

 

          Vous êtes belles mes soeurs et mes cousines ! kan vous laissez vos corps au naturel, bouger et ressentir au rythme de la danse ou de l'amour sauvage.

 

          A 26 ans, je peux me permettre de faire le grand frère maintenant : Vivez votre sensualité ! Laissez votre corps jouir et parler. Kesk'il ya d'haram là-dedans ? C'est l'Amour !

 

         Si vos frères vous font chier avec ça, c'est sûrement k'ils n'arrivent pas à prendre leur pied avec leur teub et leurs corps crispés. Conduisez-les vers la douceur, l'échange... Faites confiance à l'ouverture, au respect. Non pas au respect de principes débiles, incompris, mais au respect de Soi et de l'Autre. Tout le monde préfère la douceur du coton à un matelas de clous.

 

         Lorsque chacun et chacune aura libéré son corps au lieu d'en avoir peur. Le monde sera plus beau. Au nom de quoi j'interdirais à mes soeurs le plaisir et l'amour ? 

 

         La série de fotos en clin d'oeil n'est pas là pour choker ! C'est ma façon à moi de rendre hommage à ki vous êtes, mes soeurs et mes cousines, dans votre plaisir et votre sensualité. Vous les verrez peut-être comme des putes, mes frères, je les vois comme des femmes. Voir les photos de meufs arabes nues

 

 

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Publié dans : Wajdi - Soft et malin
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