Vendredi 26 janvier 5 26 /01 /Jan 12:07

 

 

       Eh oui, je sais c'est décevant, mais il se passe jamais rien de sexuel dans les vestiaires. C'est peut-être pas plus mal, paske kan on va au sport, en principe c'est pas pour baiser, et kan t'es dans l'action faut reconnaître ke t'y penses pas. Ou alors, c'est ke t'es pas dans l'action.

 

       Par contre, c'est vrai ke ya une ambiance ki est cool. La proximité de l'autre, jusqu'à sentir le dégagement de chaleur de son corps, son odeur, l'air chaud et humide kil déplace en bougeant. Kan t'es désapé et ke ca bouge autour de toi, tu sens en permanence sur ta peau des mouvements de chaud et de froid à mesure ke les uns passent et s'éloignent. Pour moi c'est ça les vestiaires : un massage de chaleur et de présence des autres, dans un moment d'intimité.

 

       Chacun a sa façon de lutter ou non contre cette douceur, de la rejetter. En France, ça lutte beaucoup contre, en parlant fort, en déconnant, en cassant le rythme, en tout cas, quand on est a oilp. Comme si il fallait pas laisser s'installer l'ambiguïté. En Thaillande, j'ai expérimenté l'inverse : ça traine, ça lutte pas contre la proximité ; les combattants y sont plus pudiques mais ils sont plus authentiques. Alors qu'en France, on se met plus facilement a oilp mais on se cache derrière une attitude. J'aime sentir comment chacun se débrouille pour se cacher kan il est nu : celui ki s'expose à outrance pour ne pas se laisser voir, celui ki n'y pense plus, naturel, celui ki choisi le moment le plus creux ou le plus plein pour passer inaperçu, celui ki passe très vite du slip à la serviette.

 

        A cause de la circoncision, j'ai toujours eu l'impression d'être plus nu ke les autres. A l'ecole, ça me traumatisait. Au sport non pask'on est une majorité de circoncis, et puis je suis moins pudique aujourd'hui. Mais j'y pense souvent, à cette impossibilité physique de cacher la partie la plus sensible de mon corps, et ki du coup la met plus en avant. Quelque chose entre la fierté et la honte. Comme une impudeur dont je ne suis pas responsable. Aussi une marque d'allégeance au groupe, comme un tatouage ou une scarification.

 

        Une fois rhabillé en bas (le torse nu n'est pas vécu comme de la nudité en boxe) les choses sont différentes. La complicité, la proximité et le contact deviennent plus autorisés. Là c'est le plaisir d'être entre nous. Sans les meufs ; putain ça fait tellement du bien ! Je dis pas ke le niveau est élevé, mais ya vraiment une sorte de trankilité, de franchise. Cette impression kon ne se trahirait jamais de façon grave. Et aussi l'acceptation de l'imperfection de l'autre, donc de soi.

 

          Kesk'on est pas obligé d'inventer pour vivre des corps à corps autorisés :

 

 

  

        Petit exemple d'être ensemble dans la simplicité grâce au sport (c'est du sanda (de la boxe chinoise) ça intéresse personne ici je sais, mais c'est pour montrer l'ambiance) :  

 

 

 

 
 
 
         Tout ça pour dire k'il se passe rien de sexuel dans les vestiaires. Toute l'envie de contact est sublimée dans les regards ou dans les gestes. S'il en était autrement, le groupe aurait vite fait de te ramener vers le code, par son contrôle automatique. Les rares moments où l'ambiguïté était très forte, c'est paske j'étais seul avec un autre. Et si ça va jusqu'au passage à l'acte, ça se fait forcément en dehors des vestiaires, loin du club, loins des yeux...
        
 
      
         Voila une petite serie de ckil est possible de faire au sport malgré tout. Pour moi c'est deja genial, presque suffisant :
 
 
     1, Etre ensemble.
 
 
 
 
 
 
 
    2, Se chambrer. Ca fait surtout marrer les jeunes.
 
 
 
 
 
 
 
 
        3, Discuter en faisant le bogoss, notamment en compet entre les combats, pask'on sait ke des gens du public nous matent et ça rend sûr de soi :
 
 
 
 
 
 
 
   
          4, Se faire ausculter, par un toubib de la fédé ou par le kiné.
 
 
 
 
 
 
       5, Proposer ou se faire proposer un massage. Mais alors sans s'isoler. Au milieu du groupe. Et un massage physique, pas un massage de gheisa. Encore plus facile : se faire enduire de baume du tigre là où on a mal, et le visage de vaseline avant les combats.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
    6, Se battre réglo (habillé bien sûr). Mais kan on se bat, on bande pas. La preuve par l'image :
 
 
 
 
 
 
 
 
      7, Délirer seul dans son coin pask'on a trouvé une salle ki ferme (la salle de pesée par exemple, à côté de la table du kiné) ou dans les chiottes, scred. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
        8, Etre le seul à bander au milieu des autres. Pendant un temps ca m'arrivait souvent, sous les douches. Ya moyen de le gérer pour ke ça passe auprès des otres : il faut inverser le rapport de force, laisser entendre ke t'es pas dans la position de faiblesse. Un jour faudra ke j'en parle en detail paske ça demande un sacré jonglage. Mais c'est un truc bon à connaître, pour pas se taper la honte ou passer pour un PD.
 
 
 
 
 
 
 
 
         9, Juste savoir k'on est bogoss
 
 
 


envoyé par SensationGay

 
 
        Voilà, ça se limite à ça le concret des vestiaires. Après c'est du fantasme, et des fois, j'aimerais bien k'il se passe plus de trucs... Suivra un post illustré sur cke j'aimerais bien ki se passe aussi.
 
 
 
 
  
Publié dans : Clin d'oeil - XX
Voir les 7 commentaires - Ecrire un commentaire
Retour à l'accueil

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés