Blogothérapie

Vendredi 14 septembre 5 14 /09 /Sep 23:42

 

 


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Mercredi 22 août 3 22 /08 /Août 21:18

 

 

 

 

    Un débat lancé sans suite par lenmijuré : pourkoi je déteste les profs. Débat lancinant dans ma tête, paske j'ai été incapable de lire un roman pendant mes vacances alors ke j'avais juré de le faire. Et ke je m'en veux.

   

    En rentrant, j'suis tombé sur une chanson d'un chanteur ke ce ringard de Yohan m'a conseillé d'écouter ya dejà deux ans au moins : George Brassens. Ca m'a fait tilt.

 

    Les paroles, ça m'a fait penser à mon attitude par rapport aux potes du quatier, mes supers srabs à moi ke j'aime mais ke je traine des fois comme un gros boulet. Ceux ki considéraient k'avoir mon bac, même à 20 ans, c'etait comme les trahir. Et moi, ils comptaient beaucoup pour moi.

 

    J'vous mets la chanson, fodrait etre dans ma tête pour comprendre le lien. Mais j'sais ke vous êtes très forts à ce jeu-là. Toutes façons, ce post est un brouillon ki sera suivi d'otres pour comprendre mon latage à l'école. Distinguer ce ki vient de moi, de l'ambiance, du quartier ou des profs. 

 

 

Le petit joueur de fluteau ("Trop nul la musik" (mon reuf)).

Le petit joueur de flûteau
Menait la musique au château
Pour la grâce de ses chansons
Le roi lui offrit un blason
Je ne veux pas être noble
Répondit le croque-note
Avec un blason à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi

Et mon pauvre petit clocher
Me semblerait trop bas perché
Je ne plierais plus les genoux
Devant le bon Dieu de chez nous
Il faudrait à ma grande âme
Tous les saints de Notre-Dame
Avec un évêque à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi

Et la chambre où j'ai vu la jour
Me serait un triste séjour
Je quitterai mon lit mesquin
Pour une couche à baldaquin
Je changerais ma chaumière
Pour une gentilhommière
Avec un manoir à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi

Je serai honteux de mon sang
Des aïeux de qui je descends
On me verrait bouder dessus
La branche dont je suis issu
Je voudrais un magnifique
Arbre généalogique
Avec du sang bleu a la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi

Je ne voudrais plus épouser
Ma promise, ma fiancée
Je ne donnerais pas mon nom
A une quelconque Ninon
Il me faudrait pour compagne
La fille d'un grand d'Espagne
Avec un' princesse à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi

Le petit joueur de flûteau
Fit la révérence au château
Sans armoiries, sans parchemin
Sans gloire il se mit en chemin
Vers son clocher, sa chaumine
Ses parents et sa promise
Nul ne dise dans le pays
Le joueur de flûte a trahi
Et Dieu reconnaisse pour sien
Le brave petit musicien

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Mercredi 20 juin 3 20 /06 /Juin 11:20

 

         Il s'est passé trop de choses ces derniers jours. 

  

         Depuis l'article sur ma reum ke j'ai ecrit, j'me sens fragile et tout prêt à peter un cable. Mais en meme temps j'réalise plein de trucs. J'suis en train de me réapproprier ma puissance. Et ça, c'est trop bon. J'me suis rendu compte ke c'est comme si elle n'avait jamais été a moi, comme si elle appartenait à mes parents, et selon les périodes, à un de mes frères, à mon entraineur, etc. Comme si j'l'avais construite pour eux, pour servir. Aujourd'hui ke j'distingue ça, j'me reprends. Et j'goute au plaisir de s'appartenir.

 

          Par contre coup, j'me livre entièrement à Yohan, mais en comprenant cki se passe. J'suis son objet, volontairement, le temps d'un plan, et ça me libère. J'me mets entre ses mains comme j'étais entre les mains des otres.

 

          J'ai eu la preuve ossi ke ma meuf m'aime comme une personne et non pas comme son objet. Elle me voit pour ki je suis. Et réciprokement. C'est pour ça ke c'est très fort entre nous et ke ca va durer surement encore longtemps. On se respect, c'est énorme. Ca donne envie de faire l'amour comme des fous.    

 

         A coté de ça, j'me suis dit pas mal de trucs ki peuvent sembler débiles mais ki sont fondamental pour moi. Comme par exemple ke j'ai le droit a avoir une intimité.

 

 

         Sinon, lundi ya eu deux evenements special blog :

 

Après avoir discuté une heure trankil avec Yohan, il m'a filé une contrainte pour la journée, et ca faisait parti du plan ke j'doive le raconter sur le blog après. Donc j'y reviendrai.

 

Puis à l'entrainement, j'ai croisé Jason et là aussi ya du neuf. Donc ca fera encore un article.

 

L'aspect étrange de ma vie va plus vite ke mon ecriture. Mais j'ressens le besoin de le partager.

 

 

 

 

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Dimanche 17 juin 7 17 /06 /Juin 00:00

Bilan de 6 mois de blog - 3eme partie.

 

 

                  Si ya bien une chose ke j'ai foiré dans ce blog, c'est d'intéresser les filles. Trois commentatrices au total, dont une seule vraiment lucide sur cke j'avais écrit. Et ki s'est découragée au bout d'une semaine.

 

                En même temps, j'suis pas dingue. J'vois bien ke j'leur ai pas fait de place ici. J'ai un peu conçu mon blog comme un vestiaire de garçons, avec ses conversations de garçons. Comme en plus, j'ai plutot étalé ma partie homo... ca fait qu'ya pas trop de biscuit a mordre pour une belette.

 

Rue Bricabrac, bdsm, dominateur

 

              Pourtant, j'vous aime les meufs ! C'est ossi paske ca s'passe bien avec vous ke j'ai moins besoin d'en parler. J'sais pas pourkoi mais raconter mes explois au pieu avec ma femme me procurre pas le même kiff. J'crois déjà ke c'est paske comme c'est moins clandestin, c'est aussi moins marrant d'en parler. C'est le classique ki s'oppose au marginal, l'acceptable au secret.

 

             Et puis ce blog, c'est  ma fenêtre pour respirer mon ambiance secrète. Evidemment k'avec mes srabs et mes srabes, j'parle exclusivement de ma meuf, de mes soucis ou mes plaisirs avec elle. Rien sur mes plans avec Yohan ou Cyprien. Les rares ki savent, ne savent finalement rien de la profondeur k'il ya derrière les cinq frases ke j'ai pu leur dire. Vous oui. Mais vous ignorez la surface : un mec assez ordinaire, à peine surprenant, "hyper-conformiste" à en croire mon frère ki milite sans relache pour ke j'me lache.

 

            Si j'parlais de mes gosses, ça interesserait peut-être les filles. Ca va peut-être arriver d'ailleurs paske, j'y arrive moyen en ce moment avec les gamins. J'me sens pas assez disponible pour eux. Entre le taf, le sport, les potes et l'ordinateur pour le blog... J'passe à coté. J'sais ke c'est une période comme ça. J'courre après la compréhension de quelque chose. Kan j'aurais trouvé, j'serai de nouveau là, comme avant, pour les serrer plus longtemps dans mes bras.

 

            J'aurais pourtant cru k'yavait des filles ki cherchaient à comprendre l'autre sexe. J'ai même essayé de les captées avec mon article : dans la tete d'un keum. Résultat inverse. Pas de chance vraiment.

 

             Je sais bien pourkoi j'aimerais lire vos comments les filles. C'est pour tester cke ca donnerait si un jour j'balancais à ma meuf ke j'kiffe les keums presk'autant ke j'la kiffe elle. Vu vos non réactions, je me conforte dans mon idée de base : c'est inentendable ! Et ça me condamne du même coup à être prisonnier de mon ambivalence. A perpétuité. Une partie de moi ke je vis comme une richesse, mais ki ne peut se dire.

 

 

 

 

 

 

       

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Jeudi 14 juin 4 14 /06 /Juin 04:59

 

Bilan de 6 mois de blog - 2eme partie.

 

 

Moi, sur les murs de la chambre de Jason, mdr :

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          Certains de vos derniers comments me dessinent déjà en super-héro. Je parle même pas de la lueur dans l'oeil de Jason. Pourtant j'ai l'impression d'être qu'au tout début de mon eveil. Pour le moment, j'me  sens plus Peter Parker ke Spiderman.

 

         Je suis seulement en train de convertir mon habileté physik au combat en force réelle. J'étais un tireur evidemment doué, mais immensément fragile à l'intérieur. Je me construits derrière ma muraille. Je me remplis enfin. Je vais devenir un combattant de la vie.

 

         Avec ce putain de blog, j'avance vite. Ossi gràce à mon préparateur mental ke je revois depuis trois mois. Yohan dit ke "préparateur mental" c'est un cache-sexe pour pas dire "psy". C'est carrément vrai. D'autant plus ke je n'ai plus de compet à preparer. En tout cas, si j'étais tout seul pour comprendre, j'avancerai pas si vite.

 

         Avec lui, j'ai compris ke je ne m'appartenais pas encore. Une fois où j'ai eu un flash, j'ai dit à Yohan, mais je crois pas k'il l'a retenu, ke ck'on faisait ensemble, c'etait en lien avec ma mère. Ma mère dont malgré tout ce ke je t'ai dit sur ma vie Yohan, je ne te parle jamais. Pas plus ke j'en parle ici. Mais à l'épok, j'en savais pas plus. 

  

         Ma reum ki sans jamais etre venu me voir boxer a fait de moi un magnifik guerrier. Ma mère ki se nourrit de moi par son regard ki fouille jusk'au plus profond. Ma reum ki fait le tour de ses copines le lendemain des matches, pour leur montrer les tofs prises par mon reuf, son espion. "Regarde ! mon fils comme il est beau !!!!" en montrant mon sang ou celui de mon adversaire sur mon épaule ou sur ma face. Comment elle s'emporte dans ces moments, tellement fière. "La télé elle a dit que c'était un champion..." comme une preuve. Ca fait cinq ans k'elle a plus dit ca la télé, Youm. Mais tu le sors encore à chaque fois.

 

         Voila, le magnifik à ses yeux, c'est moi. Au milieu de mes otres frères ki me l'ont assez reproché. Elle m'a couvé comme son trésor et m'a appris à savoir l'être. Dan Oméga parlait de magnétisme ke je dégage ; c'est elle ki me l'a activé. J'ai apris à être son Prince. Au détriment de mon existence, de ma vie, de ki je suis vraiment. Keske t'avais à faire de mes états d'âme ? De mes embrouilles ? De mon désespoir parfois. Tu me plaignais kan je pouvais pas manger tes makrouds kan tous les otres se gavaient devant moi pour me fouttre la haine. J'étais fier de faire ce sacrifice, de suivre ma discipline, pour être le guerrier parfait ke tu chérissais tant. Un guerrier sans sucre et sans douceur.

 

           J'aurais pu crever en martyr ke ca t'aurait fait plaisir au fond de toi. Car tu m'aimes aussi peu ke tu es folle de moi : une belle image k'on montre à ceux k'on veut rendre jaloux, pour TE valoriser de l'éducation ke TU m'as donné et du fils ke TU as reçu d'Allah. Un bel objet. Rien de plus.

 

           J'aurais pu jamais me remettre d'un KO. Tu m'aurais gardé dans le coma, près de toi, a ta merci. J'aurais été à toi à vie !

 

           Tandis ke là je vais m'extirper de ton piège, je me prépare pour mon dernier combat, celui contre l'adversaire le plus perfide ki soit. Le plus coriace. Celui ki lachera jamais prise avant ke je l'égorge. Je vais t'éclater la tête et je m'y prépare. J'aiguise mes lames. J'affute mes griffes. Et kan je serai vraiment prêt, je t'exploserai pour en finir. Je sais ke c'est ta façon de m'aimer, mais j'en veux plus maintenant ke je suis lucide. Donc j'vais te faire ravaler ton amour maladif et j'vais reprendre ma liberté. J'en finirai d'être un objet pour toi pour devenir un homme, comme j'ai commencé à le faire depuis ke je vis en couple. 

 

         Ca m'a déchiré ma race de prendre conscience ke je suis le champion de ma mère. Elle ki avait l'air d'être la moins concernée par tout ça. Mon père loupait jamais un combat. Mais elle voyait à travers lui. Putain, j'ai mal en l'ecrivant. J'ai de l'amer dans la bouche.

 

     

          Voila. J'y vois pas plus clair pour l'instant. Je suis assez serein pour être patient. Je ne sais pas si vous pourrez m'aider sur ce coup la, mais j'vous écoute si vous avez des idées. Mon intuition, c'est peut-etre ke je dois m'appuyer sur toi Kamel... A cause de cke tu m'as dit sur ce vieux post ke t'as ressorti de derrière l'armoire (RéconciliaFion). Paske je sais k'au fond tu es un ange. Et k'on a tous besoin d'appuis pour vivre. Ou bien toi Karim, ossi métisse ke mon fils, et toujours tellement sage. Ou bien toi, M. , mon vrai frère, ki ne lira jamais ce blog mais ki pourrait comprendre ce texte mieux ke moi encore.

 

         Je vous aime tous, pour votre soutien et votre générosité. Paske vous êtes des etres humains, avec vos défauts et vos qualités et ke vous pouvez me montrer la voie pour devenir autre chose k'un objet parfait, lisse, sans émotion et sans âme.

                

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Mercredi 23 mai 3 23 /05 /Mai 08:00

 

         Mon p'tit frere vient de me rappeler quelque chose de kan j'étais gosse. Il s'est souvenu ke j'étais extrêment gentil. Ke j'partageais tout cke j'avais, même si c'etait pas beaucoup. Il m'a dit kan t'avais eu trois bonbons a l'école, t'en mangeais k'un. Tu nous ramenais les deux otres. A lui et à mon frère juste au-dessus de moi. Ca devait être vers 8 ou 10 ans j'pense. Et peut-être ossi avant sauf ke j'ai pas de souvenir. Eux, kan on leur donnait des trucs, ils demandaient ossi à en avoir plus "pour les frères" mais j'crois k'ils les gardaient toujours pour eux. Il m'a dit : "on n'aurait pas eu l'idée de te filer nos bonbons".

 

          Après, j'ai changé. J'ai rangé dans mon placard cette candeur de donner. Pourtant j'pense ke j'aimais bien donner et si j'ai arrêté de le faire, c'était pas par plaisir. On a dû m'apprendre k'il fallait être égoïste. Ke c'etait soit débile, soit faible, soit otre chose encore, de donner ck'on avait. Je sais pas si c'est l'ecole ou le quartier ki m'a mis ça en tête. En tout cas, après j'ai arrêté d'être généreux. Et j'ai arrêté d'avoir ce plaisir ke sûrement ça me procurrait de partager.

 

          C'est d'autant plus con que, aujourd'hui, je manque de rien. Mais j'me rends compte ke j'ai une reticence a donner. Comme si j'allais perdre quelque chose de moi-même. C'est à se demander même si c'est pas la société ki rend les gens plus durs k'ils sont au fond. Pour le malheur de tous. Paske ça sert a koi d'être assis sur un tas d'or ?

 

          J'raconte ça paske kan il m'a dit ça, ça a fait tilt avec cke j'fais avec Yohan. C'est peut-etre tout simplement pour retrouver le plaisir d'être généreux. Quitte à me sentir humilié de donner autant de moi. Se peut-il ke j'ai été particulièrement gentil, particulièrement dans l'envie de faire plaisir à l'autre. A mes freres surtout. Et ke je retrouve ça dans l'obéissance, la soumission aux demandes. Kelle drôle d'histoire ke ma vie. Faut vraiment ke j'y pense paske c'est con de pas donner kan on peut le faire, k'on aime le faire, et k'on se respecte en le faisant. J'hallucine de découvrir jour apres jour combien on se bride. Pour rien, sans doute.

 

 

 

 

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Mardi 22 mai 2 22 /05 /Mai 09:16

 

          En fait, j'pense à ça. Yavait une grosse difference entre chez nous et chez les otres meskins du quartier. Chez les otres, yavait des tonnes d'objets. Des trucs à même pas deux balles, en general tout nikés. Ils avez bo pas avoir de tunes non plus, leurs renps ils leurs achetaient des gadgets au marché, des bonbons pas chers ki pourrissent les dents, des jouets ki font pas deux heures mais ki restent longtemps en position cassée, jusk'a ce ke tu l'eclates sur la tête d'un de tes reufs.

     

          Chez nous par contre yavait rien.

 

          Pas un bouquin, même style k'on a jamais rendu a la bibliotheque de l'ecole. Pas un jouet. Pas une fringue en trop. C'etait le vide. Mais j'crois k'en fait c'etait salutaire.

 

          J'devais avoir 7 ans sûrement et j'me rappelle ke j'avais une vieille télécomande. J'sais pas d'où elle venait. Je jouais à tout avec ça. Ca pouvait être une voiture, après c'était un vaisseau spacial. Après c'était un ordinateur, ma calculatrice d'épicier. Des fois ça devenait même un personnage ki devait se battre contre un otre truc issu du même genre de décharge. C'était même devenu mon ours. J'crois ke j'dormais avec. J'devais avoir peur k'elle finisse au panier si ma reum elle la chopait.

 

          J'trouve ke ça nous a développé les idées. On est devenu créatifs paske yavait du vide autour de nous. J'pense ke c'est lié. A l'époque ça nous faisait braire de rien avoir. Mais kan j'vois tous les jouets de ma fille et ck'elle en fait, j'suis pas sûr ke ca aurait été mieux d'être entouré de trucs à deux balles.

 

          Plus tard c'était pareil. On avait toujours rien. Le sac de frappe dans ma piaule c'est le club ki me l'avait filé. J'en prenais soin mieux k'un blairot s'occupe de son auto. Il est toujours chez mes parents, avec les trophés. On voulait des fringues de marque mais à la maison c'était pas la peine. Encore à 18 ans, kan j'mettais un truc un peu brillant ke j'achetais avec mes primes de match, mon père il m'appelait le recelleur. En fait, on avait un siècle de retard sur les otres meskins du quartier. Ca fait k'on paraissait encore plus meskins qu'eux.

 

          J'sais pas trop cke mon pere il faisait du fric des allocs plus son salaire. Faudrait ke j'enquête. Il dépensait rien non plus, il buvait pas, j'crois pas k'il jouait, en tout cas pas aux chevaux. Autant, il a un chateau au bled et on le sait même pas. Kesk'il a fait du fric ? Mystère.

 

          Ben aujourd'hui en fait, j'regrette pas. Mon plus petit reuf il en a eu plus ke nous. Ben j'le trouve pas plus heureux au contraire. C'est peut-être pas lié mais je l'trouve superficiel. Très intéressé par le fric. Pendant ke moi j'construis ma maison, il flambe. Il a besoin de ça pour exister. Moi j'ai besoin de construire : ma maison, mon corps, ma famille, la solidarité avec mes potes. J'construis tout. Pour remplir le vide d'avant si ca se trouve. J'ai appris à voir du dense là où on croit k'il ya rien.

 

  

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Dimanche 20 mai 7 20 /05 /Mai 18:45

 

       J'reviens d'une après-midi d'entraînement et de combats bidons au corps à corps. Mais les matches me manquent. J'ai envie de retrouver les sensations de l'extrême. C'est trop dur pour moi d'avoir arrêté la compet.

 

       A l'entrainement, t'es constament en retenu. Tu t'exerces, tu fintes, les erreurs n'ont pour ainsi dire pas de conséquences. La concentration flotte. Putain ke je manque des vrais combats. Kan tout en toi se tend dans l'objectif de mettre l'otre a terre, de lui faire manger la poussière. Et ke les coups ke tu prends te laissent des traces de 10 jours. La brulure des cordes, l'ambiance du public, la musique. Là, tes erreurs s'inscrivent dans ton corps. Tu vois la peau de ton adversaire changer de couleur, son souffle peine, on s'écroule l'un sur l'otre, à bout de soi. Tu trébuches sur des obstacles invisibles ki ne sont ke le reflet de l'épuisement. Tu déchires dès ke tu peux, tu assomes, tu cherches à broyer en finesse et en style.

 

       Rien au monde me fait vibrer avec cette intensité. Ke le combat. L'instant du mensonge impossible. La franchise absolue. Le dénuement. Où tu veux lire mieux les failles les plus intimes de quelqu'un qu'en le combattant ? Où tu cherches plus à masquer les tiennes ? Le combat est une relation de fraternité miraculeuse, à travers l'extrêmité de la douleur et du risque.

 

       Comme c'est dur pour moi de renoncer à ca ! Ca me manque jusque dans ma chaire.

 

        Pour vous faire sentir l'ambiance d'un match :

 (kick-boxing)

 

  

 

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Mercredi 28 février 3 28 /02 /Fév 19:58

Dédicacé à Clara qui me kiff.

  

          Mesdames et Mesdemoiselles,

 

          Mon intention n'est pas de vous choquer. Et je comprends bien que certains articles sont pas à votre goût. Pourtant, j'pense que vous en apprendrez plus ici que dans les magazines, sur ce qui peut y avoir dans la tête d'un keum, père de famille, adorable avec ses gosses paraît-il et tout et tout. Bref un mec qui marche pour faire un couple solide. 

 

           Alors ça vous fait peut-être peur, et ça colle peut-être pas à vos fantasmes du prince charmant, mais c'est comme ça dans la vraie vie. Va falloir s'y faire, les mecs et les filles sont pas pareils.  Nous aussi, ça nous surprend régulièrement. Ca empêche pas d'être complices et amoureux, de construire un couple et de tripper au lit, ensemble.

 

            Vos commentaires sont importants pour moi. Ils m'aident à vous comprendre.

 

            Mes parents sont d'une culture où les rapports hommes/femmes sont différents d'ici. Personne ne m'a expliqué comment on faisait, et surtout pas mes potes du quartier qui parlaient beaucoup sans savoir. J'ai dû apprendre tout seul, en regardant les autres et en expérimentant. En me plantant souvent. Au début, j'étais grave à côté de la plaque. Tellement loin du partage, du respect et de l'écoute. J'avais tellement peur de vous... que j'étais incapable de vous rassurer. J'trouve qu'aimer vraiment, c'est pas donné d'avance. Ouvrir son coeur, ça s'apprend.

 

             Aujourd'hui j'ai muri, c'est sûr. Je trouve qu'on se démerde pas mal ma meuf que j'aime et moi. On prend les événements comme ils viennent plutôt que de vouloir les prévoir. J'essaye d'être le plus sincère possible. Mais, il ne faut s'avouer que ce qu'on est sûr de pouvoir porter. C'est pour lâcher le reste que ce blog existe.

   

             Si vous cliquez sur le logo violet, vous ouvrez le cercle des articles du blog qui devraient pas vous effrayer. Un blog dans le blog, un peu aténué...

    


Cliquez pour suivre le fil des articles autorisés aux meufs... 

 

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Dimanche 25 février 7 25 /02 /Fév 13:26

 

           J'ai l'impression ke plus j'en dis sur moi et sur ce ke je ressens et plus j'ai envie de me cacher.

 

           J'ai commencé ce blog pour me libérer, confier mes petits vices pour k'ils me fassent moins honte. Parler. Ca m'a aidé à avoir une meilleure image de moi. Alors pourkoi s'arrêter ? Comme si de nouveau, je voulais me barricader derrière du faux.

 

           Certains l'ont tout de suite capté, comme Xelias : 

Libre à toi de garder ton jardin secret. C'est étonnant quand même : ici,tu te livres comme jamais tu n'as du le faire ailleurs mais tu continues quand même à ne pas te livrer entièrement. Comme si tu continuais à jouer un personnage, comme si tu avais peur de l'image que l'on pourrait avoir de toi. Tu ne joues pas le jeu de ton propre blog.

 

                De nouveau, je recrée une image de moi à la place de me laisser voir comme je suis. Je veux contrôler ce k'on pense de moi. Comme dans le quartier de mon adolescence, je protège ma réputation.

 

           Qu'est-ce ki me rend de nouveau pudique comme ça d'un seul coup ? La peur encore d'être jugé ?

 

            Je veux me déshabiller encore. Mais c'est pas si facile.

 

 

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