Branleur né - X

Mercredi 20 juin 3 20 /06 /Juin 22:33

 

        Lundi, j'étais parti avec l'idée de discuter avec Jason, comme la semaine dernière, histoire de capter un peu plus le gars. Mais avec la contrainte de Yohan (j'raconterai après), j'le sentais plus comme ça.

 

        J'lui ai dit bonjour et j'me suis occupé dans mon coin. J'ai plus tchatché ke travaillé. J'avais du mal a etre dans cke j'faisais. J'ai arreté plus tot. Et en me rhabillant avant les otres, j'vois Jason ki rentre dans les vestiaires, ki sort un sachet de son sac et ki me le file. Il me dit juste : "tiens ! c'est un cadeau...".

 

         J'ai failli faire mon dur et lui repondre sechement. J'ai failli aussi lui demander en kel honneur c'etait. J'avais eu mon premier cadeau de fete des peres la veille, Le premier de ma vie. Ca m'a fait drole d'enchainer avec le sien. Et finalement, j'ai réussi a me taire. Paske yavait rien d'otre à faire. J'ai su me contenter de dire merci et de recevoir. Il s'est barré sans s'attarder en me demandant de l'ouvrir plus tard. J'ai glissé le sachet sous un fuseau, dans mon sac, un peu comme si je devais le cacher.

 

          Vraiment, ce mek m'etonne. Le p'tit frontiste ki me fait un cadeau... C'est un peu désarmant. J'crois ke c'est le style de ce keum. Avec en surplus l'impossibilité de savoir où flotte son intelligence.

 

          J'aurais tout aussi bien pu trouver ca ridicule a donf. Mais la, j'avais ma sensibilité exacerbée, et ça m'a touché. A cause de tout ce ke ca disait, sans le dire.

 

           Ki j'représente pour ce gars ? Avant, il me kiffait de loin, secretement, et puis j'l'ai forcé a s'exprimer. Il a fait, mais il a toujours rien dit. J'l'ai maltraité et il s'accroche, mais sans ke ce soit lourd. Ni k'il ait l'air géné. Il m'intrigue et a réussi a exister de plus en plus : maintenant, kan il passe derrière moi, je sais k'il est là. Alors qu'avant il etait transparent.

 

           J'ai ouvert le sachet dans le métro. En réfléchissant autant ke j'pouvais. Un cadeau maintenant, ça veut dire k'il veut pas k'on se perde avec l'année ki s'termine. Il espère une suite. A part ça, j'vois pas kelle suite.

 

            C'était un t shirt, blanc, avec deux lignes bleues sur le coté. Plus dans mon style ke dans le sien ; ca aussi ca m'a touché. J'me suis appuyé sur l'arrière du siège, j'ai matté la meuf en face. J'avais l'impression d'etre redevenu ado. Kan deux keums sans mots se disent k'ils comptent l'un pour l'autre, pour des raisons k'ils sont incapables de comprendre, encore moins d'expliker. 

 

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Lundi 11 juin 1 11 /06 /Juin 22:42

  

           Ce soir, j'ai pas trop calculé Jason jusk'au moment où il s'est posé sur un banc. Il a loupé un sac avec son pied et il s'est fait mal a la cheville en retombant. J'ai fini ma série à la poire et j'ai ete m'assoir a coté pour essayer d'en savoir plus sur ck'il veut et ki il est.

 

           J'ai compris quelques trucs. J'voulais savoir ki j'etais pour lui. Il m'a repondu comme un gosse devant une ferrari : "t'es la force !". Ca m'a troué le cul. J'ai direct compris k'en fait, pour lui, j'etais un de ses posters échappé de sa chambre. Une sorte de Jet Li incarné. Une image ki bouge, ki a une chaleur et une odeur. Il a dû me regarder comme on mate une foto. Et moi j'l'ai fait plonger direct dans la réalité. J'm'en suis un peu voulu du coup. 

 

            J'suis habitué ke des gamins de 10 à 15 ans me prennent en modele, me tournent autour dans mon ancien quartier sans trop oser m'aborder, et avoir un sourire jusqu'aux oreilles kan j'leur adresse la parole. Dans le temps, j'profitais de leur admiration. Ca me donnait le sentiment d'exister et, avouons-le, l'impression d'etre un héro, d'etre au-dessus des otres. Ca astiquait ma fierté.  Pourtant, c'était des gamins... Ils etaient super heureux de me connaître et ils parlaient de moi à leurs potes comme si j'étais leur cousin. A ma façon, j'étais une vedette, dans un petit quartier où y'en a pas vraiment d'otres et où toute mediatisation même locale prenait des proportions halucinantes. J'etais à ck'on disait un "modèle positif" au point ke des élus locaux me demandaient d'intervenir kan ca chauffait. Je l'ai jamais fait. En novembre 2005, ils m'ont même harcelé. J'ai eu beau expliker ke kan on quitte son quartier, la réputation ne perdure pas, ils étaient aux abois. Et puis j'étais pour ke ca pete en fait, j'explikerai un jour pourquoi. Bref j'avais la grosse tête. Ca me coute de dire ça paske je sais ke c'est con. J'avais aucune distance. Ca me fout la honte d'ecrire la gloire ke je ressentais à l'épok. J'arrive à etre indulgent avec moi aujourd'hui, alors k'avant, en prenant conscience de ça, j'aurais eu envie de me chiffoner et de me jetter à la poubelle. 

 

            Bref. J'savais faire ma vedette. Par contre, j'étais moins habitué à ça avec un gars de 22 ans. Et ça m'a fait comprendre ke j'y suis pas allé dans le bon ordre avec Jason. On s'est parlé discret mais on s'est parlé vraiment. J'lui ai demandé si il a kiffé ckon a fait. Il m'a dit, oui, surtout la première fois. J'ai demandé s'il l'avait deja fait. Il a dit oui. J'ai laissé entendre k'on allait s'arreter là. Ca engage pas... J'lui ai fait parlé de sa copine k'il voit tous les week-end. J'ai capté aussi ke le couple ke j'avais vu dans l'appart, c'était pas ses parents. C'est son ancienne famille d'accueil ; il est resté chez eux après sa majorité. Avant, si j'ai bien compris, il a été en foyer. Il parlait sans gêne, comme si ckon avait fait été assez normal. Ca m'a même un peu flippé : j'lui ai dit ke c'est pas pask'il trouve ke c'est à la mode de s'branler a deux keums k'il fallait s'en venter. Il m'a dit de pas m'inquiéter mais ca m'a pas vraiment rassuré sur le profil du gars. Inch'allah, j'rectifierai derrière si il faut.

 

             Le bouquet, c'est kan j'lui ai demandé pour ki il a voté hier. Hier, il est pas allé, mais il a cru bon de preciser ke le 22 avril, il avait voté Front national. C'est la deuxième fois k'il me trouait le cul, ça fait beaucoup pour un mek ke j'ai meme pas niké. J'lui ai demandé pourkoi vu ke j'savais k'il saurait pas repondre. Il a repondu : "ben c'est pas contre toi. C'est juste ke vous êtes trop nombreux, tu vois quoi ?" J'voyais trop k'il avait pas forgé ça tout seul dans sa petite tête. C'etait une frase automatique k'il avait dû entendre des tonnes de fois et ki s'etait gravée. Sa famille d'accueil, j'l'avais imaginé comme ça remarque. Mais j'orais pas cru k'il etait contaminé, vu comment il a l'air de m'apprécier. J'ai pas voulu discuter paske j'm'emporte sur ces sujets là. Heureusement ke le vieux s'est pris deux toles de suite sinon, j'lui aurais broyé son reste de cheville au Jason. J'ai kan meme dit ke c'etait plus très à la mode de voter FN. Vu l'animal, c'etait le meilleur argument ke j'pouvais trouver. En tout cas le plus efficace. J'ai dit au debut k'il etait bête a manger du foin, j'etais pas loin de la verité. J'prefere pas y penser trop a ca.

 

            Maintenant, j'avoue ke j'sais pas cke je vais faire de lui. Si j'faisais encore des combats, j'crois ke j'lui ferais porter mes sacs. Ca m'ferait kiffer de charger un âne ki trouve k'on est trop bronzé en France. Ca lui donnerait un peu des raisons de nous détester. Paske, le plus fort, c'est k'il nous déteste pas. Enfin, j'crois ke j'ai encore une fois rien compris à lui.

 

             Reste que, assis l'un a coté de l'autre, dans les moments de silence ou kan on regardait boxer les autres, j'sentais k'il m'attirait, c'etait zarbi. Peut-etre son odeur, j'sais pas. Un truc ki faisait ke j'sentais mon corps se tendre vers lui. Comme si y'avait un contact entre mon épaule et la sienne. Plusieurs fois j'ai maté son survet à l'endroit de la coquille. Et j'l'ai regardé de profil. J'regardais comment c'est fait un mek ki me kiff. Il a une façon d'etre absent tout en etant là, et en même temps il rayonne. Il rayonne de l'absurde, du vide. Mais du vide dense. Il m'interroge et j'comprends toujours pas pourkoi.

 

             En y repensant maintenant, j'ai envie de lui déchirer le fion. De lui faire mal. De m'inscrire à l'intérieur de lui, par l'entrée la plus inaccessible. Mais j'le ferai pas. Je le blesserai pas.   

              

 

 

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Jeudi 7 juin 4 07 /06 /Juin 23:00

  

 

P.S.: Après, j'arrête de raconter cki se passe avec Jason en direct paske j'trouve pas ça clean vis à vis de lui. Par contre, j'continuerai à dire cki me concerne.

 

 

          J'aurais pas manké le rendez-vous. J'tenais le mur, trankil, assis sur le bord de la fenêtre en bas de son blok. Il a garé sa voiture ki clignote juste en face de moi, sur la place handicapé ce p'tit vicieux. Il ferme sa portière sans la claquer. Sa caisse, c'est tout pour lui et il doit avoir peur k'elle s'effondre. Et puis il a l'air tellement fier de ses nouvelles jantes alu.

    

          J'le regarde venir. Il est souple. Ca fait un point commum avec moi, et ossi avec Cyprien. Ca nous distingue tous les trois. C'est a se demander si ya un lien entre la souplesse et le kiff des meks.  Je me dit k'en fait il brillerait plus en capoeira k'il brille en boxe ; j'peux plus m'empecher d'avoir un avis de ce genre maintenant kan j'regarde l'allure d'un keum. Son physique, son mental, avec l'habitude, j'trouve ke l'un se lit sur l'otre. En tout cas, elle bouge bien ma gazelle. Le soleil met du doré dans ses cheveux. Ca le rend flamboyant et ça m'allume. Un blond sous le soleil, pour moi, ça fait comme un prince. Il prend son sac et son bleu dans le coffre et saute sur le rebord à coté de moi. On se dit quasiment rien :

 - Salut !

 - Ca allait le taf ?

 - Ca allait.

      Heureusement, le match de foot d'hier nous branche sur des trucs à dire. Et puis au bout de dix minutes, genre dix frases et beaucoup de silence, j'propose kan même de monter. Il répond pas mais il y va. Dans l'ascenseur, on est obligé d'être proches. C'est comme si nos mains se prenaient, mais elles ne le font pas. Il s'est pas douché après le taf. Son odeur me dérange pas. Elle est franche. Saine.

 

      Ya ses renps dans l'appart. Il me présente et il a l'air super content de le faire. Comme s'il leur avait déjà parlé de moi. Il est marrant. Ses parents m'accueillent pas spécialement. Pas plus ke lui ils me proposent à boire malgré la chaleur. Ca aurait ete inconcevable chez les miens. Il m'emmène dans sa chambre. J'ai la demi-trik du bien-être, les bras ki s'écartent imperceptiblement, les mains prêtes à saisir. J'me sens bien. J'le mate comme s'il été deja a moi. On échange au moins douze frases, un record. Dans chaque frase k'il prononce, ya : "tu vois quoi ? " ou "tu vois quoi !", comme un tic verbal. Moi j'voyais pas toujours koi, mais j'l'ai laissé parler. J'lui ai demandé s'il a kiffé ckon avait fait. Il m'a dit : "ben oui, c'est à la mode, tu vois quoi ?!" Non, j'vois pas. "A la télé, on voit ke ca. Les meks entre eux, tu vois quoi ?". J'comprends décidément rien au gars. Mais si ça peut le rassurer de croire k'il est dans la norme, ca m'arrange. J'l'ai envoyé me chercher à boire. J'aime voir ses jambes et son corps bouger. Son boule ossi, son dos.

 

      Pendant k'il me laisse seul, j'ai des doutes, renforcés par les posters au mur. J'imagine k'il pourrait disjoncter complet, faire le vicieux. Si ca se trouve il est assez con pour me griller sans l'faire exprès. J'cloisonne mal mes plans et ma vie quotidienne. A part avec Yohan. Mais dans le contexte de la boxe, j'ai eu k'une seule occase en plus de dix ans de pratik, et encore, c'était pas un gars de mon club, c'était un Hollandais de passage. Ca date, j'l'avais oublié. J'ai un moment de panik en fait. Puis j'me raisonne. J'me dis ke j'saurai bien le calmer si il fo. K'aujourd'hui, j'suis assez sûr dans ma tete pour nier et le faire passer pour un mito. En plus, j'm'en fous plus aujourd'hui k'avant. L'idée de me faire griller me terrorise pas par rapport à avant kan c'était maladif. Même ce blog, des fois j'me dis ke j'prends des risks de ouf même si j'ai l'impression de blinder cke j'dis. Kan il revient, j'me rassure. Et puis ya l'appel de la bite kan c'est le printemps et k'il fait cho comme au bled. Et ca, ca rend fou. Ca donne des ailes.   

 

     Assis sur le lit, mais dans le jour cette fois, j'lui caresse les cheveux.

 

     J'lui dit avec mes yeux k'il va bien me pomper, comme la dernière fois, k'il va aimer, k'on va le faire sans bruit pour pas alerter ses parents. Il détourne le regard parsk'il a du comprendre.

 

     Il me dit : "tu veux pas k'on s'branle ?" J'lui réponds ke j'suis venu pour ça. Il ouvre son armoire et pioche deux livres de cul au hasard dans une pile. Il m'en tend un et garde l'autre, s'allonge sur le coté, la tête pas loin de ma cuisse et mate les meufs a oilp ki s'ecartent la chatte. J'le regarde. Il sort sa teub et se touche. C'est beau à voir. J'ai toujours aimé l'intimité d'un garçon et celui-là, j'commence à l'kiffer serieux.

 

       Il me regarde pas mais je sais ke ma présence compte. Je crois k'il me fait un cadeau. Cette proximité me touche jusk'au plus profond. D'autant k'il est le seul à avoir la teub à l'air. Je la regarde au bout. Je le sens plus craintif ke tout à l'heure, moins frimeur. J'viens toucher son prépuce avec mon index. Ca m'intrigue et c'est beau kan le gland surgit lentement. Je joue à ouvrir en prenant le prépuce entre deux doigts. Une sensation etrange autant k'étrangère. C'est la première fois ke je joue avec un prépuce depuis ke j'ai six ans. Avant, je m'en souviens plus mais c'est forcément arrivé, à l'épok, kan j'l'avais encore. Chez Jason, ça m'émerveille. J'remarke k'il est sec, alors ke je suis mouillé depuis deja longtemps sous mon jean.

 

       Ca me fascine la finesse de la peau ki recouvre son gland. Ca a l'air fragile et en même temps sa protège. J'essaye de capter l'odeur mais je la distingue pas. Trop loin, trop mélangée à son aisselle, au reste de son corps. J'ai pas l'intention de m'approcher plus.

 

      Je sors ma teub et j'le prends tout de suite par les cheveux. Je l'amène à moi. Il y va sans faire d'embrouilles, mais sans plaisir particulier. Je regarde sa peau sur son visage, son oreille, son oeil.  Ses lèvres ki m'aspirent. Il tient ses boules plus ke sa teub entre les bords ouverts de son jean. Je devine son caleçon kaki, style tenue de kamoufflage, mdr. On a enlevé le minimum pask'on est pas seuls dans l'appart. Je le choppe par la mâchoire et je commence à bouger dans sa bouche. Puis je lui tourne le visage, la nuque sur ma cuisse, pour le limer à revers. Mon gland déforme l'intérieur de sa joue. C'est kiffant à mort de le regarder de haut dans les yeux pendant k'il me pompe. J'sens mon agressivité ki monte direct d'un cran.

 

      Et là j'prends le risk de tout faire capoter. Maintenant j'm'en veux mais sur le coup j'étais trop dans le truc. Je le tiens ferme et je le préviens : "Jason, tu vas pas recracher après..." Et j'ai envie de rajouter : "tu vois koi ?". Il répond rien mais faut reconnaitre k'il a pas trop la possibilité. "Tu vois, tu vas sentir couler dans ta gorge. J'comprendrai ke tu m'dis après ke t'as pas aimé. Mais pour moi c'est fondamental ke tu recraches pas". Rien ne vient de lui. Je ferme les yeux pour profiter des derniers instants, pour laisser monter. Je me sens puissant. Je le tiens par la nuque et la tete. Il est calé contre mon axe. Sans violence, mais sans issue. Je resserre pas l'étreinte malgré la jouissance ki commence, mais je ne lui permets pas de reculer. Puis ca gicle trankil, sans nervosité, des jets longs, surement abondants. Je ne relache pas d'un milimètre. Je gemis dans un silence absolu, la tete en extension. Putain, c'est bon... Doublement bon. Mon pouce, sur sa trachée, attend de compter trois déglutissions. Je sais alors ke je peux lacher ma prise. J'l'ai batisée comme il faut le Jason. Il reste un moment sur ma cuisse. J'ai gardé ma position d'extase, les yeux fermés, ma main posée sur sa tete. Je respire profond. J'suis fier.  

 

 

        J'ai recalé notre histoire dans un ordre ke je maitrise : je prends cki me plait, j'impose cke je veux. C'est propre, je sais faire et ca me rassure. J'suppose k'il a pas eu ck'il espérait. Mais à cet instant, j'm'en branle total.

 

        En m'éloignant de chez lui, j'imagine ce k'il fait. Il se lave ? il se branle ? il rêve ? ou les trois en même temps ? Moi, en tout cas, j'me sens le Roi de la jungle. Ca me remet la trik dans le metro, gratuit. J'me nourris discretos de mon odeur. J'rigole tout seul. Et puis j'pense k'en rentrant, j'vais l'écrire ici dès k'ya moyen. Pour crier au monde : ke j'suis trop fort !!!

 

 

 

 

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Mardi 5 juin 2 05 /06 /Juin 21:40

 

       Ya pas mieux pour l'epanouissement ke les RTTs de printemps.

 

       Lundi, j'avais besoin de me rassurer après l'épisode avec Jason. J'ai posé deux jours de récup et j'ai appelé Cyprien (j'en parle là). Avec lui, c'est simple et sans embûche. J'l'ai vu dans l'après-midi, il est arrivé déjà cho. J'l'ai choppé et j'l'ai retourné. J'me suis plaqué longtemps habillé contre lui, pour lui faire sentir ck'on allait faire, dans l'immobilité de l'attente. K'il monte en température. Et moi, la rage de la nike. Je le tiens ma souris. Il bouge un bras pour se dégager, je le rebloque. Je bande à mort. Comme si j'allais le violer pour la trentième fois, avec toujours le même plaisir chez lui et chez moi.

 

       Cke j'kiff avec Cyprien, c'est k'il se cambre jamais kan j'suis derrière lui. Il se donne pas ; c'est à moi de le prendre. J'ai besoin de toute ma vivacité pour le bloquer, lui baisser le jean, enfiler la capote d'une main sans le voir m'échapper. Il joue toujours le jeu et si je manque de concentration, il file. Je le rechoppe avec plus de plaisir encore. Je le pénètre avec une determination sans faille. Je le sodomise comme j'élargirais un trou dans la terre avec la keu d'une pioche. Il se relache. Le mouvement de mon bassin le fait osciller comme une vague sur la moquette.

 

 

       Mes coups le font ramper au sol. Mes muscles l'agitent. Ca dure. Je kiff. Il est dans son monde, son extase. On n'est plus vraiment ensemble jusk'a ce ke je crache. Là je reprends la chaleur de son dos contre mes pecs et mon ventre. Je le tiens toujours mais c'est plus la même énergie : c'est ma joue contre ses omoplates. Je l'écoute jouir à son tour, je sonde son kiff avec ma teub encore en lui.

 

         Là où on est pareils lui et moi, c'est k'on aime vraiment le contact, le corps, le sexe. Kan on se retrouve, on n'a pas des tonnes de culpabilités ki nous empêchent de sentir le plaisir. On lache la pensé et on devient chacun un animal.

 

         Le soir avec Jason.

 

         Après ça, j'étais plein de punch pour aller m'entrainer et me frotter à Jason s'il fuyait pas pour toujours cette ambaince dans lakelle il s'est jamais fondu. Il etait là. J'l'ai salué trankil. J'ai fait mes trucs de mon coté mais j'etais attentif à lui. J'savais kan son regard allait vers moi. J'l'ai senti plus proche.

 

          J'lui ai donné deux trois conseils. J'ai eu l'impression k'il etait plus solide face à la boxe. En douce, j'lui ai dit ke j'avais kiffé sa chambre, ke j'voulais y retourner. On s'est mis d'accord pour jeudi. J'lui ai pincé la joue pour lui montré ke j'étais content.

 

          Mon plan, c'est de conclure vraiment. D'effacer la tendresse de samedi avec mes reins. D'en faire ma meuf, comme ceux d'avant. Et comme j'ai dejà dit, j'ai plus de tendresse avec une meuf k'avec un keum ki joue ce role. Mais j'suis prêt ossi a me laisser surprendre. 

 

          J'ai aimé recevoir vos comments. Ils me donnent des idées à froid. Mais kan je suis face à lui j'y pense plus et je laisse les choses aller comme elles doivent. Je m'en remets au mektoub et à cke vous avez appelé l'alchimie entre lui et moi. Et puis on verra bien jeudi. J'ai pas de mépris pour lui en tout cas.

 

 

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Dimanche 3 juin 7 03 /06 /Juin 07:12

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        J'suis arrivé à la case de Jason, c'est une citée comme chez mes renps, mais sur un autre quartier, avec moins de Rabzas j'pense. J'suis monté vite fait à son étage. Il avait rien a me dire de particulier, il a pas pensé non plus a proposer un truc à boire, alors il m'a emmené dans sa piaule, voir ses posters.

  

        Là, j'trouve tu peux plus te permettre de te fouttre de sa gueule paske à ce nivo c'est patéthique. Les posters au mur, des voitures, des karatetas, des footballeurs... "Putain, c'est pas possible c'est la chambre de son p'tit reuf", j'me suis dis. Ca a failli me bloker, surtout ke j'ai découvert un autre Jason en même temps. Plus passif ke d'habitude, l'air nonchalant presque triste. En survet en plus, Airness blanc avec du orange et noir. J'ai maté la p'tite panthère sur le haut de sa cuisse gauche. j'kiffe tous les félins un peu plus gros k'un chat. C'est pas ke c'était laid le survet, mais d'habitude il est toujours super bien sapé. Et dans une autre dynamik, alors ça m'a fait bizarre. Puis j'ai eu un flash. Sur tout le chemin ke j'ai parcouru en quatre ans.

 

         A son age dans le fond, j'étais pas dans le même genre de prison, mais j'vivais le même emprisonnement. Ma prison, c'était le quartier, la smala, les potes ki te tirent vers le bas, l'échec à la fac. Sa prison à lui c'est sûrement des parents racistes, des voisins lepeniste, des parties de bellote, le ricard du daron ou je ne sais koi. Ou alors j'me trompe mais j'ai ressenti quelque chose de moi en lui. Un pont brutal vers le passé et vers un autre monde, celui des ouvriers et des chomeurs, mais Français de souche. Le même enfermement. Je me suis même dis ke j'étais peut-etre le premier rebeu à rentrer dans cette maison. J'étais tellement foudroyé par le rapprochement ke j'en oubliais ke j'étais venu pour le baiser.

 

        Comment il a pu croire une seconde ke j'allais m'intéresser à ses posters... J'vous mens pas, ça m'a fait bizarre. Style bizarre avec des larmes à l'intérieur. Comme une tristesse mais douce, ki réchauffe le ventre.

 

        Et puis, il me les montrait un par un mais il disait rien, il les commentait pas. Il avait pas de quoi faire les frases avec ses 150 mots de vocabulaire. Et j'me suis souvenu ke moi aussi j'étais muet vers vingt ans. Ke, à la maison, j'avais pas trop appris à parler.

 

         J'me raccrochais a un truc ki me plaisait bien, c'était l'odeur du linge propre dans sa piaule. Genre la mere ki lave avec tripple dose d'ariel. C'était vachement frais pour la piaule d'un gars. J'lui ai souris j'crois. Mais j'avais un truc ki serre au ventre, d'être projeté comme ça dans c't'ambiance ki m'a ébranlé.

 

         Putain, j'y croyais pas. Il me faisait surement une putain de confiance pour me montrer cette intimité là. Ck'il aime, ses posters, j'y crois toujours pas. Moi j'faisais jamais venir aucun pote à la maison. J'crois ke j'avais une distance k'il a pas. J'avais honte moi, de mon univers à l'épok. Pas lui. Et il me faisait une putain de confiance pour accepter de le partager avec moi, et avec autant d'authenticité. Wallah, Jason, tu pouvais pas mieux désarmer le tigre en chasse ke j'étais en arrivant. Avec ta naïveté. J'étais à portée de griffe de ma proie, mais j'étais assomé.

 

         Il s'est rien passé pendant un moment. On a rien dit, mais yavait pas de malaise. On était bien en fait, et on avait pas besoin de parler. J'étais un peu noyé dans mon passé. Et lui j'sais pas trop, des fois il me regardait. On est resté suffisament longtemps comme ça pour s'ennuyer.

 

         J'lui ai dit : "tu veux k'on fasse des pompes ?" Il m'a dit : "si tu veux..." J'ai rigolé. J'ai fait le geste de sucer une teub fictive entre mon poing : "j'parlais de pompes comme ça..." Il sourit, à peine géné : " ah...".

 

         Puis j'suis passé dans la zone sans retour. Kan ya plus moyen de reculer après paske tu t'es engagé et la sortie est ke devant. Mais j'ai senti k'yavait pas de danger. Il a beau avoir ke deux neurones, il devait savoir cke je cherchais déjà depuis un moment.

 

         J'ai insisté sans laisser le truc retomber : "tu cherchais koi dans mes fringues Jason ?" Suit un long silence, mais sans ke la gêne s'installe ni d'un côté ni de l'autre ; puis j'lui dis : "t'es pas obligé de m'repondre en fait... c'est juste ke ça m'a intrigué". Il a rien dit. J'ai eu le sentiment ke ça volait trop haut pour lui. J'crois k'il le sait meme pas lui-meme dans le fond. Fallait plus laisser de blancs :

- "Tu serais d'accord pour me sucer alors ?"

- "Ouais, si tu m'le fais aussi". Malin le Jason, il se place pour la suite. Comme koi c'est pas l'intelligence ki dirige le sexe. Là ça venait de l'instinct. J'ai dis "Ok, mais j'préfère ke tu commences".

 

      Et puis, j'me suis approché, on était debout, et j'lui ai enlevé son tshirt. Jusk'à la, c'était beaucoup plus doux ke cke j'avais imaginé. J'ai eu le temps de le mater un peu. J'l'ai trouvé bogosse dans sa naïveté. Et puis il m'a dit : "j'préfère k'on ferme les volets". Moi j'aime pas baiser dans le noir. Mais j'ai senti ke c'était sa façon à lui de mettre en parenthèse le moment ki allait suivre dans sa vie. Et là deuxième surprise de la journée : des persiennes de HLM qui font vraiment du noir kan tu les baisses. Pas des trucs en PVC ki te mettent juste un peu de jaune dans la pièce. On était vraiment dans la nuit en pleine après-midi.

 

       C'est lui ki est venu vers moi, j'l'ai senti me toucher. C'était maladroit j'crois ; j'ai vachement aimé. On a cherché le lit pour s'y assoir mais pas au bord. On était dessus, les jambes aussi. Il a cherché ma teub ki était pas mal dure, sans voir. C'était lent, clame, yavait pas de précipitation. Il a ouvert. J'ai senti son souffle cho sur mon aine avant k'il la prenne en bouche. Et puis il a sucé longtemps.

 

       J'ai pensé à ma meuf. Et puis j'ai pensé ke c'était lui. Ca m'a fait plaisir. C'était doux. Comme la caressse d'un pinceau. J'me suis mi torse nu, et j'ai appuyé mes épaules sur le mur. Il la pas lâché alors k'il aurait pu.

 

        C'était pas une vrai pipe. Il cherchait pas a me branler. Juste il suçait. Et moi j'me laissais faire, alors ke mon style c'est plutôt de chopper la tête et de la niker sans ménagement. Mais j'crois k'en voulant le piégé, j'étais tombé dans son piège. Il m'avait montré quelque chose de lui ki m'a semblé tellement fragile... j'pouvais plus lui faire mal. J'ai été plus doux avec lui ke j'l'aurais été avec une meuf.

 

         Il a arreté, en kittant comme un baiser sur mon gland. Il s'est assi comme moi, à ma droite. On a bloké comme ca, dans le noir, sans rien dire. Yavait juste nos odeurs, nos souffles, notre chaleur, notre présence. On aurait eu le temps de griller tout une tige jusqu'au mégot.

 

         J'lui ai laché : "Ecoute, j'suis désolé, j'le sens pas du tout de te le faire". Il a répondu, un peu défaitiste : "Oh, j'm'en fous... J'te faisais pas confiance toutes façons". Et puis encore du silence. Toujours du silence avec Jason. Un silence pas pesant pour deux sous.

 

         J'me sentais un peu lourd de pas tenir ma promesse. Mais c'était me respecter paske là j'étais pas du tout d'accord avec l'idée. Ca m'aurait trop troublé, paske j'me suis retrouvé dans un contact ke j'connais pas avec les keums. Les contacts les plus tendres ke j'ai pu avoir, c'était avec mes reufs et c'etait pas comme ça. C'était franc, appuyé, tendre mais pas doux. Et là c'était tout en délicatesse. J'pouvais pas le concevoir d'aller plus loin là dedans.

 

          J'lui ai demandé : "Tu veux ke j'te fasse otre chose à la place ?". De nouveau, il ya eu du silence. Du silence à la Jason. Du silence sans mots. Et puis j'l'ai senti se blottir dans mes bras. Se faire petit et se nicher contre mon thorax, avec la fragilité d'un oisillon. Le gel de ses cheveux sous mon menton, son bras contre mon téton. Tout petit. Son survet contre ma teub, mouillée mais calme. J'ai pas su trop koi faire. J'aurais préféré être encore habillé à ce moment là. Je sais pas pour lui, mais pour moi c'était pas sexuel. Je sentais bien ke sa demande au fond était immense, et k'elle me dépassait complet. J'ai fait ce ke j'ai pu. Je me suis contenté d'être là. Ca a duré des plombes.

 

           

            J'suis pas trop fort pour conclure. J'dirai juste ke j'ai eu le sentiment sur la route du retour d'être tombé dans un piège ke j'avais moi-même tendu. D'avoir chassé un mek, un mâle a retourner, et d'avoir cueilli plutôt un ami. Mais un ami bizarre, pas comme ceux d'aujourd'hui, pas non plus comme ceux d'hier. Un drole de truc ke je comprends pas encore bien.

 

 

          

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Vendredi 1 juin 5 01 /06 /Juin 22:58

 

       J'ai des scrupules a raconter tout ca en direct, paske j'me dis ke j'aimerais pas etre a la place de Jason. Ca le met en position d'objet d'étude. Et ça laisse croire ke j'suis plus stratege ke j'suis en réalité. Mais cki se passe m'excite, c'est un jeu, une chasse.

 

       J'ai changé son prénom sur le blog, histoire de le respecter plus. Mdr, lundi j'l'ai appelé Jason, au lieu de l'appeler par son vrai prénom. Il a pas compris pourkoi.

 

       J'avais dit ke j'raconterai cki s'est passé, le rapprochement. Lundi, j'ai juste arrêté plus tôt pour synchroniser ma douche avec la sienne. On était plusieurs dans les douches, j'ai occupé le terrain. J'sais pas trop comment expliquer. Dans la façon d'occuper l'espace, tu peux etre là ou pas. Et lundi, j'etais là ; le genre de keum ke tu bouscules pas en le frôlant. C'était un peu mes douches, et les otres étaient chez moi. J'avais une demi-trik ki me génait pas. Et sans le regarder, mon enregie était toute orientée vers Jason. J'étais bien sous l'eau et je sentais physiquement sa présence ; j'lui imposais la mienne.

 

        C'est des jeux de territoire mais j'pense k'il l'a senti. A sa façon de s'faire un peu discret, j'l'ai deviné k'il sentait ma présence comme je flairais la sienne. Des moments où tu prends conscience de tout ton corps kan il bouge, ke tu marches, tu sens tous tes contours et la chaleur de l'otre, paske t'es plus dans ton corps ke dans ta tête a c'moment là. Le même effet ke cke ca te fait juste après un combat.

 

 

         Ca c'était lundi, et puis tout à l'heure, on discutait sur le coté des tatamis. Du p'tit assaut k'on a fait la semaine dernière à deux, du fait k'il venait plus souvent k'avant. Puis il m'a demandé si j'voulais sortir avec eux demain soir, en boite. C'était pas trop mon plan. J'lui ai dit : "t'as pas plutôt des trucs à me montrer chez toi dans l'après-midi ?" J'croyais k'il avait pas compris, mais il a finit par dire : "ouais, mes posters". Va pour les posters ! J'ai pris son portable, son adresse, l'heure. Et puis j'lui ai lâché la grappe. J'y serai, obligé.

 

         J'ai plus k'a l'chopper. Rien ke vis a vis de vous, fo ke j'assure. Sinon, j'vais trop passer pour un chabert. Mais j'ai confiance. J'lis dans ses yeux k'il est cuit. J'espère ça sera bien cho demain, ch'allah. Fo kan même pas ke j'me tape tous ses posters pour rien.

 

 

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Lundi 28 mai 1 28 /05 /Mai 23:37

 

    Bon c'est pas la peine de s'mentir, de s'voiler la face, de faire celui qu'aurait des sentiments et tout, j'ai grave envie de le niker.

 

     J'ai approché un peu ce soir avec lui, c'est pas encore convainquant mais j'avance vers la clairière. J'raconterai ça dès ke j'pourrai.

 

      Et ce soir, j'ai juste grave envie de le ken !

 

   

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Samedi 26 mai 6 26 /05 /Mai 08:22

Suite de Hassal en flag :

 

 

         Quand on entraîne quelqu'un, on le connait.

 

         Hier j'ai fait grimper Jason sur le ring pour le chauffer vingt bonnes minutes. Son entraîneur était pas d'accord pour k'il travaille avec moi. Il trouvait ke c'était trop tôt. Moi j'suis pas d'accord. Jason, il est pas trop dans la réalité et il a besoin de redescendre sur terre. On dirait k'il fait de la boxe pask'il aime l'idée de faire de la boxe. Mais il aime pas la boxe. Il est pas à l'aise dedans. Ca se sent à sa façon de pas engager son corps dans le combat. Il reste en retrait. Du coup il se fait souvent mal. Donc j'voulais lui démontrer k'il était loin du but. Juste bloquer ses illusions et lui donner envie de travailler. Sans le décourager.

 

         Et puis surtout, j'voulais jauger ck'il a dans le ventre. Savoir à ki j'ai à faire, vu le plan k'il a fait dans mon dos (voir l'histoire) ; la fin de l'année approche et j'me suis rendu compte ke si j'voulais conclure un truc, j'avais pas tant de temps ke ca à perdre. Le plus rapide pour le connaître, c'était de le boxer.

 

         Il est monté, il s'est casqué, j'ai direct senti k'il était impressioné. Au début, il se la jouait mais incroyable. J'l'ai laissé faire le beau sans mener d'attaque. Il a dû vite se sentir con en comprennant ke s'il s'amenait pas, il se passerait rien. Alors il a osé avancer un peu, s'exposer.

 

          J'suis venu poser tout doux le cuir de mon gant sur les endroits k'il protégeait pas, pour l'inciter d'abord à soigner sa garde. Intérieurement j'lui disais : "concentre-toi Jason, oublie ke t'es beau, oublie ke tes potes te regardent". A la boxe, ya pas besoin de parler. Quand tu penses un truc dans ta tête, l'autre peut le lire dans tes yeux.

 

          A force de sentir mes poings le taquiner dans ses ouvertures, il a commencé a se regrouper un peu. Yavait encore trois fois la place de passer mais j'ai fait comme si j'pouvais plus : j'frappais sur sa garde pour lui faire croire k'il parait. Fallait ke je l'surprotège si j'voulais k'il se détende. Il a enfin compris ke j'allais pas le massacrer (en fait j'y pense seulement maintenant, il pensait peut-être ke j'voulais lui faire manger son coup des fringues dans les vestiaires), il s'est décrispé, et il a contacté le plaisir de s'engager.

 

          Du coup, il s'est mis a attaquer comme un mort la faim. J'ai stoppé ses attaques. Il s'épuisait ; je sais pas ck'il cherchait pendant cette période là ; il a dû croire k'il pourrait m'atteindre. Kan j'ai souris, il a compris ke c'était pas la bonne voie et il s'est mis à réfléchir. Ca y'est j'avais allumé une lueur d'intelligence dans l'oeil de Jason, il y était enfin. Kan il lâchait son inkiétude sur son apparence, il se mettait à réfléchir. C'était un bel exploi de lui avoir fait sentir ça. Il commençait à prendre du plaisir dans notre petit combat. Chaque fois k'il exposait un point vital, j'lui signalais par une caresse. J'amenais vite mon poing ou mon pied sur la touche et je stoppais l'élan juste sur sa peau. J'adore faire ça, frôler le point ke je vise avec la pointe de ma chaussure, ça excerce ma précision et ça m'entraîne ossi même kan l'otre est une brel comme là. Et puis ca m'amuse. Une petite touche griffée au foie, un appui léger au plexus, une touchette à la tempe, un uppercut à la barbichette, tout doux mais malin. K'il comprenne k'il échappait en deux minutes à deux KO et deux coups ki défoncent bien.

 

          Son entraîneur sur le côté ki s'énervait sur son placement, sa garde, ses appuis... il y était pas du tout l'entraîneur des bébés. J'avais pris les choses en mains et Jason l'entendais plus. Il avait accroché mon regard et j'lui ancrais la logik par mes gestes et la concentration ke j'lui imposais. Kan il se démobilisait, j'allais direct le vexer un peu en appuyant mes coups un chouia plus, ça le remettait dans l'excercice.

 

           Puis j'l'ai laissé longtemps chercher une faille chez moi, sans l'aider. Et j'l'observais pour comprendre ki il était. Il est timoré, mais j'voulais comprendre de kelle façon. Là ca apparaissait très net. Il s'enthousiasme à la naissance du mouvement, mais à l'arrivée, il hésite, au plus mauvais moment... Sa grosse faiblesse, même kan il sera bon, c'est ce doute dans la finition. Cette conviction ki s'effondre à la fin. Son petit côté pd bien caché ? Peut-être ke là c'est moi ki m'emballe. En tout cas, c'est surement ça k'il admire chez moi : la force de finir sans se poser de question, d'imposer ma marque sur le corps de l'otre. Ce k'il aimerait savoir faire. Mais pour l'instant, trop fragile le Jason.

 

            "Alors Jason ? Kes tu cherchais dans mes fringues ? Tu voulais savoir koi ? C'était naïf ou c'était trash ?... Mon eau de toilette ou des traces de mon intimité ?... Kes tu t'es dit kan t'as trouvé des trucs compromettant ? paske t'en as trouvé, j'suis pas un être sans tâches". Voila toutes les questions ke j'me posais entre les mouvements, kan j'sautillais sur place en l'attendant. Et d'otres questions encore, en le laissant venir au corps à corps pask'il commençait à fatiguer : "Qu'est-ce ke t'admires chez moi ? Ma part masculine, ma force, ma façon d'habiter mon corps ?... Ou bien ma part feminine, ke t'aurais capté mieux k'un autre pask'elle te parle, pask'elle résonne avec la tienne ? ". Il se colle à moi, il protège tout son thorax contre le mien pour ne plus s'exposer aux coups. Je ne lui frappe pas les flancs ; je pose mes mains dessus. Je calme. J'attends k'il se replace et comme ca vient pas, je le repousse après un contact ki a duré le maximum possible sans devenir équivok aux yeux des otres. Deux secondes de plus et c'était vraiment chelou, trois secondes et je devais l'insulter d'un geste pour pas attirer la suspicion. Mais je note : c'est moi ki doit le repousser. Comme si cette proximité le troublait au point de pas pouvoir se décoller. J'en ai la confirmation l'instant d'après dans son regard. Ce regard entre nous Jason, personne d'otres peut le capter. C'est ça l'intimité de la boxe. On a beau te voir d'autour, ce ke tu vis, ce ke tu vois, on est les seuls à le partager.

 

         J'frappe un peu plus dur pour le réveiller, k'il quitte un peu cette torpeur dans lakelle il sombre. Mais il revient vite au contact, ça fait preske vingt minutes k'on joue, avec peu de pauses et c'est énorme pour lui. Trop intense. Il n'a plus d'air, alors il revient se coller à moi comme s'il me demandait de l'aide. Et c'est comme si j'lui murmurais à l'oreil à travers son casque : "C'est bon Jason, j'en sais assez, j'ai compris cke tu cherches en moi. Ou cke t'as trouvé. T'inkiet, j'vais pas te balancer. J'te trahirai pas. Mais j'pense kan même ke tu vas me sucer"...

 

         Et comme c'est pas l'endroit pour se faire des calins... j'tape trois fois mon gant sur son dos, et cette fois j'parle :

   - Allez t'es un bon ! un autre maintenant, j'suis chaud !

 

        J'ai la faiblesse de jetter kan meme un oeil pour le voir descendre du ring. Moi ossi ca m'a touché, et j'contrôle peut-etre moins ke je l'crois en fait. J'ai du me reconnaitre un peu en lui, comme il s'est reconnu en moi. Et puis koi k'il en soit, on partage un secret. Le chemin est ouvert vers ma gazelle, mais j'sais pas encore comment j'vais l'emprunter, ni où j'vais la croquer.

         

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Lundi 14 mai 1 14 /05 /Mai 19:15
   

 

         Pendant ma période de silence blog, j'ai eu une petite aventure kiffante ki eveille mon envie de chasser. Ca a commencé par mes vetements au vestiaire k'avaient bougés sur le banc. Peut être ke c'etait déjà arrivé dans les jours avant, mais ce jour là j'ai ete sûr.

 

          Dans les semaines suivantes, j'ai toujours fait bien gaffe a comment j'les disposais, et ca s'est reproduit. J'ai mis du temps a capté ki c'etait. Falait pas ke j'montre ke je cherchais sinon ca aurait bloké le truc. Donc j'matais de loin. Ca ressemblait pas a une action a plusieurs. J'faisais des recoupements kan mes fringues avaient bougé, avec ceux ke j'savais etre restés seul dans le vestiaire. Un vrai agent secret.

     

           J'avais plusieurs idees sur ki ca pouvait être, mais en fait faut pas s'y fier. Faut des preuves. Et puis ya trois semaines de ça, j'ai été sûr. Un keum pas trop degourdi en boxe. Plus frimeur k'assidu, un vrai dragueur de meuf, plutôt bogoss mais bête à manger du foin. Il fait même du tunning sur sa caisse, et il la simonise tous les mois, c'est dire si il est con. Blond, ça j'aime bien. Plutôt spontanné. Bien balancé mais ki s'engage pas trop dans les entraînements, encore moins dans les combats. En fait j'l'aurais pas trop pris comme gibier, mais puisk'il venait de lui-même flairer ma tanière, j'ai commencé a me dire ke ca me plairait bien de le chopper. Deja pour arreter son manege paske j'aime pas k'on trafic mes affaires. Et puis a force de m'y interesser, bah j'l'ai trouvé interessant. En tout cas, j'ai commencé à imaginer des trucs.

 

            Il a un prenom à la Jason, en moins rependu. C'est comme ca ke j'vais l'appeler ici paske ca trahit pas trop ki il est. Kan j'etais sur, j'ai voulu le chopper sur le fait et ca a marché. J'l'ai rejoint discret. J'ai vu par la porte entrebaillée k'il etait allé dans mon coin. J'ai foutu une patate dans la porte, elle s'est retournée d'un coup. Et v'la mon Jason ki devient tout rouge jusk'aux oreilles. Limite s'il avait pas une fringue en main. En tout cas, il avait rien a faire a vingt centimetres de mon sac. Alors là, j'l'ai joué cool et trankil. J'voulais pas l'effrayer ce jour là. Paske dejà k'on comprend pas trop cki vient faire a la boxe, alors on aurait pas compris k'il revienne si j'l'avais trop confondu. J'ai juste dit : "Ah... C'est toi", sans ton particulier. Comme si j'm'en foutais. J'l'ai trouvé spontanément cette frase, mais c'etait la bonne pask'elle l'a pas trop effrayé. C'etait assez ambigü pour lui laisser une chance.

 

           Depuis, j'fais le mort. J'le laisse vivre. J'contrôle mes fringues, elles bougent plus depuis ce moment là. Mais j'le guette. Si il savait comment j'le guette. J'pense à lui de plus en plus souvent. J'me dis "tiens ! keski devient mon Jason ?" J'l'appelle deja mon Jason. Paske j'sais pas encore comment, mais j'sais ke j'vais me le faire. Et ce sera sexuel.

 

           J'suis étonné de ma patience. Ya cinq ans, j'aurais foncé. Ce serait deja fait ou ca aurait foiré. Mais là j'ai pas de mal a attendre, au contraire. J'prends plaisir a guetter. J'sais pas encore trop par kel angle j'vais l'aborder. En fait, j'veux pas le louper. Tout a l'heure, on s'est croisé dans les vestiaires. On n'etait pas seuls, mais j'l'ai maté pendant k'il se changeait. J'me suis assis sur le banc, trankil, le dos appuyé, les jambes abandonnées en avant, bien en face de lui. J'avais pas la trik mais c'etait pas loin. Et j'l'ai regardé se changer. En laissant voir clairement ke je le matais. Il l'a vu bien sûr. Ca l'a géné. Il a rien dit.

 

            Voila où on en est. Ce soir, j'ai planté une graine. J'suis sûr ke yaura une suite. J'me mets à l'espérer. J'ai une nouvelle gazelle. J'sais k'elle existe. Elle est trankil dans la clairière. Elle s'appelle : Jason, elle a 22 ans (j'ai regardé sur le fichier des licences). C'est la pleine chaleur de l'après-midi ; je la suis de loin. Le crépuscule est encore loin. Ma salive monte mais j'suis trankil.

 

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Samedi 17 février 6 17 /02 /Fév 12:38

 

 

        Il était tant ke je parle de Cyprien... Je le connais depuis deja avant Yohan. C'est dire ke je suis fidèle en histoire de cul.

 

        A l'origine, c'etait un pote à mon plus petit reuf ; mais on peut dire k'ils etaient pas faits pour aller ensemble. Je le soupçonne d'avoir un peu tourné autour avec des intentions cochones. Paske Cyprien, autant ke moi, il aime grave, mais alors grave, le cul. Ca le rend super sensuel et c'est ça ke j'aime en lui. Il a presque cinq ans de moins ke moi. Mais j'pense k'il connait son corps complètement. On le voit toujours trainer avec des meufs. Mais il a son secret, comme moi. Avec moi.

 

         Au début, il venait courir avec moi. C'est lui ki avait voulu. Courir ensemble c'est vraiment trop facile pour provoquer. Tu te rapproches, tu t'éloignes, tu colles, tu bouscules, tu mords le talon de l'autre par derrière avec ta pointe et tu le regardes remettre sa shoes. Trois minutes après tu recommences, avec la précision d'un tireur d'escrime. Au bout d'un moment, ça gave. Mais Cyprien, ça le faisait rigoler à chaque fois. Je trotinnais autour comme un chat joue avec sa souris. Un Tigre ki isole sa gazelle.

 

          J'crois ke j'ai mis beaucoup plus de temps ke nécessaire pour le cueillir. Ca crevait les yeux k'il etait d'accord pour poursuivre. Une teub ki bande, ça se loupe pas sous un survet. Et il bandait souvent kan je le collais. Surtout kan je le matais sans sourire avec le desir de le posséder. Mais j'ai longtemps fait mon timide, peut être paske c'etait un pote à mon reuf et ke j'avais peur ke ce soit pas étanche. 

 

          Un jour j'lui ai dit qu'on finirait le parcours à un studio dont j'avais la clé. Pour prendre une douche. il a dit "cool !" Ca m'a chauffé pendant toute la course de savoir ke j'allais l'avoir à portée de patte. Arrivé dans les couloirs de l'imeuble, j'me suis tout le temps mis derrière lui. Même pour ouvrir les portes. Je sentais sa chaleur, il sentait la mienne. Sa sueur épicée. Sa nuque, chaude. Ses oreilles, tellement mignone par derrière. Des oreilles de mek, pas de doute, denses, pas très grandes. Je les ai croquées, obligé ! (comment j'accorde bien le participe passé avec le C.O.D. ! j'ai toujours été fort pour ça).

 

          Kan on est entré dans le studio, j'l'ai direct serré. J'me suis collé à son dos, tout habillé. Encore chauds, le souffle ample et relâché de l'endurance. Kel kiff, le sentir là contre moi. Le tenir. J'ai appuyé la forme de ma teub contre son tshirt. Mon bassin au nivo de son dos. Il a commencé à eskivé. Putain là j'ai compris ke j'allais trop kiffer. Il a joué la résistance.

 

 

           Voila Cyprien ki fait la vierge farouche alors k'il m'allume depuis des semaines avec son air langoureux et son petit corps mobile de kebla ki transpire trop la sexualité par tous ses pores. Ca me déchaine et je le choppe pour lui lécher la nuque. En même temps, je me nourris de son odeur : la sueur saine d'un mek ki s'est douché sans se parfumer et ki a courru trois quarts d'heure. Je colle mon front entre ses omoplates. Mes mains enserrent ses poignets de chaque coté et je le plaque au sol. Il tourne vivement sa tête d'un côté pour se dégager ; sa joue frotte et se brûle sur la moquette synthétique. Je peux voir son regard par le côté ; il regarde le vide, immobile, comme un lapin perdu. Mais son odeur n'est pas celle du stress. Plutôt l'acceptation trankil d'y passer bientôt.

 

            J'ai gagné déjà, alors je le relâche. Je sais ke je gagnerai toujours avec Cyprien. Il se retourne en s'assayant pour me faire face, regroupe ses jambes devant lui. Je le mate. Entre ses genoux écartés de 30cm, sa teub bien dure ki pointe un moceau de son survet. J'estime. 30cm d'écartement, c'est la position trankile. Plus serré, c'est la peur, la dissimulation. Plus écarté, c'est la salope déjà d'accord pour se faire mettre. Cyprien, c'est la catégorie hétéro, mais conscient de son corps et du kiff ke ça peut être d'en jouir. En écartement des genoux, kan t'es assis par terre, ça fait trente centimètres. Ya pas de doute possible. 

 

             Je replonge une nouvelle fois. De face, ça me permet de lire son regard, franc, fuyant par pudeur mais pas par lâcheté. On est a nouveau très près. Nos abdos se touchent, en partie découverts. Nos tétons se frollent, encore sous le tshirt. Nos lèvres sont proches. Mais j'embrasse pas les keums. C'est comme ça.

 

             Assez vite, je le bloque. On diait du judo. Il prend son souffle et met toute sa force à se dégager. Mais sans technique, il est pris. Je le lâche kan même un peu pour avoir le plaisir de le reprendre.

 

              J'appuie ma teub, dure et mouillée dans mon survet, contre sa cuisse tendue, armée, ki cherche à se dégager. Dans ses mouvements, mon cyprien libère en partie sa teub qui fait une barre. Sur le côté, son survet s'est baissé, on voit un bout de slip rouge pas trop assortie comme couleur. 

 

              On ne se dit rien. On profite l'un comme l'autre. Il aurait pu me reparler de la douche s'il voulait pas k'on prolonge. Il préfère jouer à se débattre vraiment. Et moi je le choppe, je le bloque, je le tiens, il se faufile... Je m'impose.

 

              Je tiens sa tête maintenant. Et je le conduis fermement vers ma trik. En utilisant mon thorax puis mon abdomène comme rail. Il gémit d'une drôle de façon entre le plaisir et la supplication. Son timbre est plus rapide, plus aigu. Il avance vers ma teub tendue, toujours emballée. Elle mouille comme une fontaine. Elle dégage cette odeur ke je kiffe tellement. Ce plaisir intense de se sentir mâles. 

  

            

 Suivre le fil des articles autorisés aux meufs... 

 

 

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