Samedi 7 juin
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Bon, voilà ! A force de rôder d'un territoire à l'autre, on a fini par se choper, Incompréhensions et moi :
Incompréhensions : Absorbée dans mes pensées, je ne t'ai pas entendu
arriver. Tout à coup, je sens ton corps qui se plaque contre mon dos, tes mains sur mes hanches, et mon ventre s'enflamme lorsque je sens que tu bandes déjà...
Wajdi : J'étais là. Dans l'ombre. Et je te regardais...
J'imaginais, sans être sûr, ce qui faisait battre ce trouble en toi, depuis que tu m'avais frôlé. Il y avait quelque chose, ça je le sentais. D'instinct. Mais de quel ordre ?..
J'étais contre ton dos pour l'explorer. Je te tenais, c'est vrai. Dans peu d'espace, c'est encore vrai. Respirant ta nuque, tes cheveux, je cherchais... pour comprendre. Comment ce ventre
était déjà en flamme ? Je m'inscrivais à peine sur toi.
Incompréhensions : Je t'avais cherché, je le savais... je rêvais de cet instant et voilà que tu me l'offrais. Je voulais que ce soit toi, et je savais que c'était toi en te sentant
t'imprimer contre moi, avant même de me retourner. Mais pas tout de suite, je veux profiter de cet instant, celui où l'on ne doute plus, où l'on sait que la suite va n'être que plaisir... Je
passe une main derrière ta nuque pour te caresser, l'autre se fraie un chemin de ton dos à tes fesses... Ma tête trouve sa place au creux de ton cou, ma poitrine t'est offerte, ton souffle
cherche déjà mes lèvres... Envie...
Wajdi : Je les respire, je les effleure. Je ne cherche que la
surface, tu quêtes en profondeurs. Je te sème, tu te serres. L'odeur de ta peau en conversion : elle est plus sexuelle à chaque mouvement de tes cuisses. Elle me transperce, jusqu'au
bassin... frotte mes sens. Je te tiens. Mes cheveux combattent déjà tes seins.
Esquive érotique...
Incompréhensions : J'aime ces jeux, je te désire, tu me fuis, je
m'éloigne et tu m'empoignes... Dans notre étreinte je cherche un mur, ou n'importe quoi pour me soutenir, et tu te plaques contre moi. Je suis comme prisonnière entre le mur et toi.
Je sens tes lèvres qui échappent à ma bouche s'emparer de mes seins, tes mains chercher la chaleur de mes cuisses, tes dents qui commencent à titiller ma peau, et ton odeur... celle
de ton sexe qui monte jusqu'à moi, jusqu'à m'enivrer... mes mains qui le cherchent, qui te cherchent...
Wajdi : Tu le frôles mais je l'esquive. Je ne te laisse
profiter que de l'odeur de mon corps. Presque je t'immobilise, le dos de ta main plaqué contre le mur, au-dessus de ta tête. Je te regarde ; c'est la première fois. La courbe de ton
bras, le profil de ton flanc, délicat. Tes hanches... J'inspire avec un soubresaut. Si je me calme, je chavire. Donc je te plaque plus fort pour ne pas succomber. Ma main cherche. Elle
déchire. Tu le savais pourtant que j'étais animal... Je ne te l'ai pas caché ! Alors je prends. Avec les doigts. Ce petit nid humide, ses secrets à livrer.
Incompréhensions : Et c'est animal que je te veux, que je te souhaitais déjà dans mes rêves. Je me débat presque, presque pas, je ne sais pas, mes jambes sont en coton, tes doigts
sont en moi et m'emprisonnent en même temps. Et tes yeux... cette façon que tu as de me dévisager, de prendre cette première fois avec un regard, de me fixer comme pour me posséder...
et mes mains qui te cherchent, s'affolent et griffent tes épaules, je glisse un doigt dans ta bouche pour que tu le mordes, je cherche tes doigts et les suce avidement. Et je ne cesse
de te fixer dans les yeux, mais je n'y arrive plus lorsque le plaisir de tes doigts puissants en moi m'envahit...
Wajdi : Je te resserre sur toi-même. J'enlève mes doigts de ta
bouche : un gémissement, comme une surprise. Je les remets, plus profond. En bas, leurs frères se sont bien mieux plantés. Ils font le guet. Te tiennent. Tu le sens. Dans tes yeux
je lis que tu le sens. Mon front contre le tien. Je t'immobilise. Il n'y a plus que nos regards et mes doigts. Mon regard et mes doigts. Je les sors. Je les lèche, longuement. Mes yeux se
ferment. Et c'est ma tempe, plus douce, plus fragile qui se frotte maintenant à toi.
Soif érotique...
Incompréhensions : J'ai le sexe ouvert qui halète, vide de
toi, je cherche ma respiration, reprends mon souffle. Je te sens contre moi, tu te fais doux pendant un instant, je sais que c'est juste un répit que l'on s'accorde. Je me fais caresse à mon
tour, mes mains, mes lèvres, mes seins, ma peau toute entière, toute ma douceur épouse la tienne. Et puis il suffit d'un effleurement, juste un peu plus fort que les autres pour que je devienne
à mon tour sauvage... incontrôlée, je m'agenouille devant toi, cette fois je ne veux pas que tu résistes, je veux sentir ton sexe et tes couilles dans mes mains, sur mon visage, dans ma
bouche...
Wajdi : Un avant-bras contre le mur, les yeux jetés vers ta
crinière, je te regarde déguster. L'un des plus beaux présents que je puisse donner : le goût, le sel de mon intimité. Je te domine comme un soleil. Je te caresse, comme une pensée.
Mon corps, agressif à souhait, caresse tes orifices. Un genou sur les seins ; contre ton sexe : ma cheville. Dans ta bouche assoiffée, ma trique à exploser. Le mouvement part de mes
reins et se propage comme une onde, jusqu'à ma nuque, jusqu'à nos pieds. J'en oublie les secondes, le peu de temps passé. J'inscris contre ta joue une marque de possession : un
signe, une odeur que je reconnaîtrai.
Incompréhensions : Je suis marquée par toi. Je
te sens en moi, contre moi, tu me possède toute entière et j'ai enfin ton gout dans ma bouche, ton odeur sur moi, ta queue profond dans ma bouche et tes mains sur ma tête qui la guide... Tes
mains qui l'instant d'avant étaient en moi et portent encore mon odeur mêlée à celle de ta bouche... Je n'ai plus aucune partie de mon corps qui ne t'a pas touché, qui ne profite pas de ta
chaleur, je brûle en sentant ton plaisir monter... j'ai une main qui caresse tes couilles - j'entends tes gémissements et les miens s'étouffent contre ta trique - et l'autre qui glisse jusqu'à
ton cul qui s'offre à chaque fois que ta queue s'éloigne un peu de ma bouche...
Wajdi : Je passe un cap. Celui où la sensation
prend le dessus sur la raison. Je ne sais plus pourquoi je suis là. Pourquoi sur toi. La teub en feu. Métallique. En fusion. Elle m'échappe, autant qu'à toi, passe de ta
bouche à ton visage. Je m'attendris sur ton désir. Ta soif de moi. Ca me touche, au plus profond. Je tremble comme un violon. Un intérieur au bord des larmes, mais dehors je me
déchaine. Parfois violent, presque cruel.
Publié dans : Branleur né - X
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(m'est avis que s'il n'y a pas de commentaires, c'est parce qu'on ne veut pas déranger ...)
Je me suis pris la tete ac des gens
concernant les banlieues en France. Jaimerai bien avoir un avis de quelquun qui y a vécu et qu'il puisse me dire la réalité des choses... c la majorité des jeunes qui foutent le bordel? c vraiment un autre monde? sa sempire?
encore dsl de te plomber ton article qui est o passage pluto... pas mal.
... bonne soirée à toi
A mon avis cki s'empire, c'est pas la banlieue, c'est la France. Mais comme tu sais, j'ai pas voté pour le taré qui est aux manettes.
ps; je ne suis pas si sur que toi sur la France qui s'empire... de plus en plus de mariages mixtes, de medecins, profs d'origine étrangère...
Tu t'es pas adressé à la bonne porte par rapport à la réponse ke t'attendais. Mais dans l'absolu oui tu t'es adressé à la bonne porte. Donc j'te redis : vas-y en banlieue. Tu verras k'on est pareil ke toi.
P.S. aussi : Y'a pas de plus en plus de profs ou de médecins d'origine étrangère. Sauf si tu comptes les fils d'Italiens, de Polonais, de Portugais comme des Francais, et les fils d'Africains comme des enfants d'origine etrangère.
Kan j'parlais de France qui s'empire, c'était pas par rapport à l'intégration paske pour moi, elle est faite l'intégration et depuis déjà un moment. Je disais ca d'un point de vue social. D'inégalité entre riches et pauvres, entre ceux qui payent moins d'impots sur le revenu et d'impots sur les successions, et ceux ki ne sont et seront jamais concernés par ces impots.
La France est devenue une grosse arnaque, ki fait croire ke chacun à la même chance au départ, mais qui protège bien comme il faut les privilèges de ceux qui en ont. C'est bien sur pas spécifique à ce pays. Mais faut pas faire comme si y'avait une égalité.
PS: quand je dis personne d'origine étrangère jparle plus des personnes originaires de contrées non européennes pour qui l'intégration peut paraître plus difficile.
Sors de chez toi. Arrête de croire ke cke tu lis sur 1 gars vaut pour 50.
Evidemment, la grande majorité des rebeux, y compris de banlieue, s'en sortent économiquement passé 25 ans, sans passer par la case délinquance. On est trop ambitieux pour être RMistes toute une vie.
A niveau social égal, les Français de parents maghrébins réussissent mieux que les Français de souche ancienne. C'est encore plus vrai pour les filles.
T'as raison d'enquêter, mais ke tu puisses te poser des questions pareilles, ça me fait trembler.
Si on parlait tendresse, bordel !
Non j'habite ni à Saint Pierre, ni à perpete-les-oies, juste que quand tu regarde des films comme LA haine et ba tu te poses des questions quand ta des copines qui y habitent et qu'elles me disent qu'elles se font insulter presque tout les jours par ceux qui tiennent les murs, ...
Ba ouai c pas évident de se faire une idée sans tomber dans l'excès.
Alors la meilleure solution c'est de prendre des avis divers à droite, à gauche et de se forger son opinion.
La prochaine fois mieux vaut ne pas s'intéresser aux problèmes et fermer les yeux histoire de pas se faire "agresser".
Je viens pas chercher conflit en te posant ces questions,
peace, .
1- Je te remerci de ta rép mais si je men doutais déja; - ouf de soulagement-
2- ces questions je te les ai posés après avoir eut une conversation mouvementé avec une personne avec qui je ne partageais pas le meme point de vue. En loccurence, elle avait des propos excessifs en faisant des amalgame et avec une tendance à mettre tout le monde dans le même panier. Etant donné qu'elle a vécu 13a dans une banlieue chaude de Paris, ba elle ma fait douté sur le sujet, moi qui y est jamais vécu..
Et c'est pour me rassurer que je t'ai posé ces questions, toi qui y a vécu.
3- Maintnant je te remercie de m'avoir répondu et je comprend ton agressivité/imcompréhension puisque moi même je connaissais les réponses mais j'avais besoin d'un avis qui puisse me les confirmer.
4- La banlieue est un sujet qui me tient à coeur (pour des raisons perso) et face au propos de la pers qui me contredisais j'avai besoin que l'on me "rassure" pour savoir si ce que je défend c'est pas du vent.
Je sais pas si cest très clair ce que je raconte ms voila en gros ce que je voulais dire.
sans rancune
C'est rare de voir kelk'un ki a vécu 13ans en banlieue en faire un tableau aussi apocalyptique. Car bien sûr, c'est pas la joie, mais ça se passe. Et ya des solidarités entre voisins dans les quartiers populaires qu'on trouve pas dans les autres quartier. Et ca compense pas mal. Après, c'est clair ke les caids et la came prennent le chou à tout le monde.
tendre, brûlant, évocateur
j'aime le style, le choix des mots, ma complicité
chapeau!
fodra j'aille voir son blog!