Vendredi 30 mai 5 30 /05 /Mai 06:11


Dernière heure : Lire chez Oh ! une otre démonstration k'une place, ça se prend



 


 
      

Ca m'a fait plaisir de lire ca chez Shams :


"Sport. Si il y a bien un mot que je detestais c'était celui là. Au collège, tous les pretextes étaient bons pour rester sur le banc, oubli de vêtements, ramadan, maux de têtes. J'étais toujours dans l'équipe des nuls. J'étais souvent le dernier choisi. Je ne faisais aucun effort. Parfois, on se cachait avec une copine derrière un arbre et personne ne remarquait notre absence. (...)

Pourtant aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Depuis deux mois, c'est une heure tous les soirs. C'est devenu vital. Il me faut mon heure quotidienne ou alors je ressens un manque. Je trouve ca tellement bénéfique, d'abord d'un point de vue psychologique, ca permet de decompresser, d'évacuer le stress. Puis physiquement quand on voit le resultat au niveau du corps, c'est toujours agréable"
.



 


    
Sérieux, j'suis content pour lui. J'crois k'on peut pas vivre équilibré sans le sport. J'vois pas comment. Et kan quelqu'un contacte le plaisir k'on y trouve, ca me fait toujours du bien.

 

     Avant, c'était différent. L'équipe des nuls dont il parle, elle était aussi à mon collège, et on la charriait comme il faut. C'était trop marrant. Et pour rien au monde on les aurait aidé à grandir sur ce plan là. Vu k'on voulait k'ils restent nuls.


     C'était trop bon d'avoir des nuls. On pouvait les frapper gratuitement. Se valoriser à bon compte. Les mettre minables pour se glorifier. Les plus malins sauvaient leur gueule en se faisant discrets. Et puis faut reconnaître k'ils nous le rendaient bien dans les matières plus intellectuelles.
Les nuls et bêtes, par contre, s'en mangeaient grave. Même pas assez vif d'esprit pour s'écarter kan j'arrivais. - Tiens ! prends ça, c'est gratuit, ça me fait du bien !


     Oh, c'délire. C'était kan même bien le collège. On n'avait pas encore appris à respecter les autres.
 

     Merci les nuls, on vous aimez bien en fait. Même si on vous frappait.

 

Publié dans : Wajdi - Soft et malin
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Commentaires

Ca fait quel effet de reconnaître que tu t'es comporté comme un gros con au collège et de visiblement n'en avoir aucun remords (sauf celui de reconnaître que tu as "appris" à respecter les autres depuis) ? Ou alors je me trompe et le texte est entièrement ironique ?

Ca fait bizarre de lire un texte comme celui-ci. Moi, les rares fois où il m'est arrivé de frapper un plus faible que moi bêtement (la plupart du temps j'étais au milieu, ni fort, ni faible), je les ai longuement regrettées par la suite, j'aurais aimé effacé ces moments de mon âme. Mais peut-être qu'il n'y a que les faibles, justement, qui ont des remords...
commentaire n° :1 posté par : xelias le: 30/05/2008 à 08h29
Salut Président !

Tu poses toujours les bonnes kestions toi, il faudrait un post entier pour te répondre.

Non j'ai aucun remord.

J'ai eu une période comme ça où j'me broyais les falanges contre un mur pour me punir d'être moi-même. Tu sais, puiske t'es là depuis le début, combien j'ai flippé ma race de pas être à la hauteur de ck'on exigeait de moi : mon père, la société, l'école...

J'avais ke mon corps et mon habileté au combat pour me (re)construire une estime.

Aujourd'hui, j'ai arrêté d'exigé de moi d'avoir été intelligent avant l'heure. En cinquième, on brille pas par sa maturité et j'avais pas encore franchement une mentalité de gauche. J'étais un "gros con", comme tous les autres, et c'est très bien comme ça. Désolé pour tous ceux ki en ont soufert, mais j'avais ke ça pour sauver ma gueule.


réponse de : WajDi le: 30/05/2008 à 23h04
Un billet d'une grande lucidité !
Cà fonctionne toujours comme çà...
Chez les enfants et les ados, la race des forts a besoin de la race des faibles pour évacuer son agressivité.
L'agressivité des faibles existe aussi mais elle n'est là que pour diviser les faibles entre eux et confirmer leur infériorité face aux forts généralement unis.
Je parle de "race" parce que tout est joué d'avance comme dans un dessin animé.
Ceux qui ne croient pas en leur supériorité naturelle sont utilisés et abusés par ceux qui l'ont.
Le sentiment d'injustice n'engendre pas de révolte mais de la résignation.
Tout est bien ordonné et cruel.
A cet âge, il n'y a pas de vrai combat parce qu'il n'est pas à armes égales.
C'est facile de taper sur celui qui est déjà à terre, de tirer sur les ambulances.
On en prend conscience plus tard.
Il y a de nouveaux enjeux lorsqu'on entre dans l'âge adulte parce que les valeurs changent.
Les forts veulent alors se mesurer aux adversaires qu'ils méritent et les faibles animés par la "rage des opprimés" cherchent à s'imposer.
commentaire n° :2 posté par : babelahlam le: 30/05/2008 à 13h14
Je précise que lorsque je parle du changement d'attitude à l'âge adulte, je le fais avec optimisme.
Malheureusement, certains ne prennent jamais conscience de la nécessité de se battre pour exister...
commentaire n° :3 posté par : babelahlam le: 30/05/2008 à 13h30
je hais  le sport !!!
c'est  pour moi  l'apprentissage de la betise
effectivement je me rappelle
petit
ces jeux  au college  ou  les deux meilleurs  choisissaient leur  equipes  en prenant  toujours les memes
et moi  et  un ou deux  autres  restés sur la touche  personne ne nous voulait
on avait honte  on se sentait  humilié
encore plus  quand l'un des leader  nous prenaient  sous lapression des profs,  on ratait les passes  , on laissait passer les attaquants  adverses  ou  on nous mettaient dans les caisses ..  dans les buts a nous  faire chier  parce que le  on risquait moins de faire  des degats
la honte  qui te penetre au plus  profond
voila  a quoi  ca me fait penser le sport
la honte  qui  donne envie de mourir

mais qu'est ce qu'ils en avaient a  foutre : rien !

alors j'ai decidé  que  c'est  le sport  qui les rendait  comme ca
pauvres imbéciles  que le fait de mettre  un ballon dans les but adverses  faisait  bander
pauvre imbécile qui  m'humiliaient  parce que je n'avait pas l'adresse  ni la  force physique  et  qui de ce fait  m'enfermaient  dans  cette impossibilité  de sortir de cet enfermement
que  de larmes  retenues dents serrées  que  de  gorges  nouées  que  de haine

j'ai refusé  le sport pour ca : parce  que le sport  est  le  symbole de l'humiliation des faibles
et  quand  aujourd'hui  je vois un match  ou un combat  je suis  toujours  avec  ceux  qui sont  a terre  et meme en politique je me sens pres de ceux  qui  sont à terre : des palestiniens  et des irakiens,
 pour ca : parce  que  eux  aussi on les veut pas  dans les equipes de  gagnantt
je suis pour  les gens qui perdent   j'en ai developpé  un amour pour les hommes blessés ,
une pulsion de  tendresse pour les hommes a terre
un envie de leur  dire "je suis comme toi  avec toi
laisse les connards  avec leur  dollars  leur petrole  et leur quartier de bourges..
viens dans mes bras
je t 'aime mon frere

voila ce  que le sport a  fait  de moi
un amoureux  des  petits et des pauvres
un amoureux  fraternel de ceux qu'on traite  comme de lamerde
en fait  peut  etre  que  cette haine du sport m'a rendu  moins con ..  qui  sait   mais  ca  c 'est a vous  de le dire...
commentaire n° :4 posté par : daniel le: 30/05/2008 à 13h52
La honte ke tu vivais en sport (celle ki fait mourir), je l'ai vécu en math et en francais, et crois moi, c'est pas plus juste ni plus facile.

C'est pas le sport ki humilie, c'est l'école.

J'ai reconquis mon honneur en écriture du français. Et aujourd'hui, j'suis fier de moi et cette fierté c'est pas des profs ki me l'ont donnée. J'te recommande de faire pareil en sport.
réponse de : WajDi le: 30/05/2008 à 23h11
Daniel, je ne crois pas que le sport soit la cause des injustices.
Il n'est que le révélateur de celles-ci lorsqu'il est obligatoire et mal encadré à l'école.
Haïr le sport, c'est haïr l'humain.
Ce n'est pas en détestant absolument les forts qu'on aide les faibles.

Moi aussi, je défends les Palestiniens et les Irakiens mais ce n'est ni par pure compassion ni par condescendance, c'est parce que j'estime que leur cause est juste.
Il faut reconnaître les injustices mais ne pas victimiser.

Le but ultime du sport est le dépassement de nos limites.
Celui-ci se fait dans un cadre avec des règles "artificielles" qui permettent un combat "à armes égales".
La victoire n'appartient pas toujours à celui qui a la masse musculaire la plus développée, ni à celui qui court le plus vite ou à celui qui marque le plus de points mais elle revient à celui qui se dépasse.
C'est pourquoi on voit parfois des "perdants" ressortir d'un combat ou un match avec le sourire et le regard plein de satisfaction.
On peut tous trouver notre intérêt dans le sport, même les plus faibles.
(J'étais parmi les faibles au collège et je n'ai aujourd'hui aucune haine contre ceux qui n'ont fait qu'user et abuser de leur pouvoir à un âge où la bêtise est pardonnable)
commentaire n° :5 posté par : babelahlam le: 30/05/2008 à 16h19

Si je peux me permettre d'intervenir dans la conversation, pour moi le but du sport c'est d'etre équilibré. Le dépassement des limites, c'est en aucun cas l'objectif. Ca permet de destresser, de pas peter les plombs et de pas sauter à la gorge du premier mec qui te bouscule sans meme l'avoir fait expres. J'ai du mal a suivre ta demonstration Babelahlam : ton 1er com' est completement facho. Franchement quand je le relis j'ai les poils qui se herissent.  Ton 2eme com' par contre est plus modéré, mais je vois pas trop le lien avec le 1er.
Bon, et puis Daniel, merci, ca me donne de l'optimisme de te lire 

commentaire n° :6 posté par : Gtm le: 30/05/2008 à 19h53

Gtm, pardonne-moi si je me suis mal fait comprendre !
Mon premier com est une réaction par rapport à ce que raconte WajDi etmon second par rapport au com de Daniel que je comprend mais avec lequel je ne suis pas d'accord.
Mon premier com n'est qu'un constat de la réalité du monde des enfants et des ados et non l'éloge facho de la domination des forts sur les faibles.
Je ne cautionne pas ce qui se passe dans les gymnases et dans les couloirs des collèges.
Si les enfants et les ados gourvernaient, ce serait du fachisme pur et dur.
J'aimerais dire qu'ils sont angéliques et ont un sens inné de la justice mais je me tromperais.
C'est dur à réaliser mais naturellement il y a des êtres faibles et d'autres forts.
Heureusement, la loi des adultes se substitue à la cruelle loi des enfants et ados (semblable à celle de la jungle) et permet aux plus faibles de s'en sortir.
Quant au but du sport, je suis d'accord avec toi: c'est l'équilibre.
Je pense que celui-ci passe par le dépassement de nos limites physiques et mentales.
Même biologiquement, cela se vérifie puisque le cerveau ne produit les endorphines qu'à partir de l'instant où l'on se dépasse physiquement.
Quand ces hormones sont libérées, l'homme est plus serein et pacifique, d'où la nécessité du sport dans nos sociétés.

commentaire n° :7 posté par : babelahlam le: 30/05/2008 à 21h50
J'ai pas aimé non plus la façon dont tu l'as dit tout à l'heure.

Mais j'suis d'accord avec toi ke y'a une nécessité de se battre pour vivre. Pas forcément contre d'autres, plutôt contre le sort. Se battre c'est la vraie énergie de la vie.
réponse de : WajDi le: 30/05/2008 à 23h17
bon je reconnais que ma réaction etait un peu épidermique ... j'y suis peut etre allé un peu fort mais tu vois c'est ma reaction naturelle
le sport est irrémediablement lié pour moi a une blessure narcissique profonde et je me suis construit dans ma vie affective, politique et meme emotionnelle et fantasmatique sur cette blessure (ha !! donner de la tendresse a un sportif dechu ... lol) ...alors le langage du "sport qui epanouit" j'ai du mal a l'entendre car pour moi c'est l'outil de l'exclusion et de l'humiliation.. probablement que si mes profs de l'époque avaient ete un peu plus "professionel" et à l''ecoute de ce qui se passait dans la classe ma vie sportive aurait ete plus ouverte ... comme quoi ca vaut le coup de reduire les effectifs des classes et de mettre en place des formation adapté et non elitistes aux prof de gym en poste dans les colleges .. mais ca c'est une autre histoire ..
allez va j'vous aime bien quand meme tous .. c'est agréable de se sentir entendu et compris .
commentaire n° :8 posté par : daniel le: 30/05/2008 à 22h27
ça devait suremen t'aider à assumer le faite que tu étais nul en cours et que tu étais un bon à rien mais tu as du en traumatiser des gamins par ta connerie, c'est pas parceque tu étais une merde que tu étais obligé de faire subir ta colère aux autres, ça s'appele de la lacheter ça !!!
commentaire n° :9 posté par : ... le: 30/05/2008 à 23h12
Mdr, tu fais cke tu me reprochais de faire kan j'avais 14 ans. (T'as vu ? c'est bon hein ?)

"Bon à rien", j'l'ai entendu plus de fois ke j'ai filé de coups gratuits, crois-moi.
réponse de : WajDi le: 30/05/2008 à 23h24
Je ne suis pas hyper-convaincu par ton raisonnement, mais bon, on en a déjà discuté, et tu as évolué depuis. Ce que je n'aime pas trop, dans ton texte et dans certains commentaires, c'est cette distinction entre les forts et les faibles. D'une part cette distinction situe chacun dans une catégorie toute faite alors que chacun a ses propres forces et faiblesses et peut évoluer, et ensuite c'est avec ce genre de distinction rapide qu'on a pu finir dans le passé par oublier qu'on est tous identiques et qu'on a pu se dire que, puisqu'il y a des forts et des faibles, les faibles sont un poids pour la société et on pourrait essayer de s'en débarrasser... Ce n'est pas le sujet de cette discussion mais bon, moi je vois ça quand même en arrière-plan quand on parle de forts et de faibles.

Ensuite faut aussi voir de quoi on parle. Le fort, c'est celui qui au collège frappait ses camarades et faisait régner la terreur ? (je ne pense pas à Wajdi, tout le monde a connu ce genre de garçon) Ou c'est plutôt le faible qui, en dépit des coups, des insultes et des humiliations, continue à travailler en cours, fait des études et se retrouve Directeur des Ressources Humaines et en vient à décider, derrière son bureau, de l'avenir de l'ancien "fort" qui est au chômage et qui cherche un boulot ?

En fait il y a un lien entre ce texte et le texte précédent : Wajdi adore parler par métaphore. Mais ce sont plus que des métaphores, ce sont des images qui semblent révéler la nature profonde des êtres : les forts et les faibles, les félins et les gazelles... Chacun appartient à sa catégorie et ne peut pas en sortir. On n'a jamais vu une gazelle chasser un lion, mais une femme peut très bien séduire un homme non ? Ou dans ce cas tout le charme de cette femme vient de ce qu'elle transgresse sa nature de faible femme chassée par le lion ?

Non seulement ce genre d'images enferme chacun dans une catégorie immuable, mais en plus, ça repose une fois de plus sur une idéologie machiste de la virilité. Il vaut mieux être fort et lion et faible ou gazelle... Il n'y a rien de nouveau : on a discuté de ça longuement dans la première vie du blog et Wajdi a déjà assumé franchement le fait d'être un macho. Mais face à toutes ces jolies métaphores de la savane, je tenais à rappeler un peu ce qu'il y a derrière.

Maintenant que c'est dit, "les hommes" peuvent aller reprendre leur rôle viril, séduire puis défendre les frêles et joies gazelles avant de rire en se souvenant de ces "faibles" qu'ils frappaient au collège...
commentaire n° :10 posté par : xelias le: 31/05/2008 à 08h20
Pour réagir aux propos de xelias, je ne pense pas que wajdi enferme chacun dans une catégorie (faibles/forts, lion/gazelle). Ya ka lire ses posts où il évoque son plaisir à obéir à quelqu'un (en l'occurrence moi même). Ce blog montre au contraire la complexité d'une personnalité .

Quant aux propos de Daniel, je m'y suis reconnu un peu. Moi aussi je ne brillais pas en sport. Mais comme dit wajdi, c'est le système scolaire qui génère de l'humiliation. Moi ce qui m'énervait, c'était ceux qui étaient doués partout. Là je me disais que c'était injuste. Par contre j'éprouvais une certaine sympathie à l'égard des bad boys du fond de la classe qui brillaient en sport. Le problème finalement, c'est que l'école contribue à promouvoir la compétition. Dans le sport, ça me semble ridicule si tu n'es pas dans le haut niveau. Le sport devrait être enseigné mais autrement. Il faudrait que son enseignement aide chacun à ressentir son corps et à s'en servir.

En tout cas, ce post raisonne particulièrement chez moi dans la mesure où j'ai eu hier des épreuves sportives dans le cadre d'un concours et que comme lorsque j'étais plus jeune, je n'ai pas brillé. Peu importe, l'essentiel est de participer comme disait l'autre. lol
commentaire n° :11 posté par : Yohan le: 31/05/2008 à 10h52
@ Xelias : Là c'est toi ki caricature un peu. J'ai jamais été pour l'étiquetage, vu ke j'les fait plutot éclater les étiquettes, et j'ai dit a Babelahlam ke j'contestais son idee k'on naitrait fort ou faible. Pour moi c'est évolutif complet.

Pour le reste, oui, j'suis macho, j'ai plaisir à l'être. Et c'est pas incompatible avec le respect.

D'ailleurs excuse mais t'as un peu mal lu. Dans notre petit jeu avec Incompréhensions, c'est pas tant une histoire de lion et de gazelle, mais plutôt une séduction de fauves. Ne sous-estime pas les stratagèmes de panthères pour solliciter les sens du félin ki croit souvent à tord l'avoir repéré avant elle.


@ Yohan : ...d'autant plus de plaisir à obéir k'il ya de l'envie de rugir derrière.

réponse de : WajDi le: 31/05/2008 à 12h14
Bah les gars, moi je trouve la position de Wajdi logique... Moi j'ai toujours été nul en sport, et je le revendiquais, j'ai toujours aimé le sport, mais les sports de combat, les ballons ça m'a jamais exité... Mais je la revendiquais ma place! J'étais fier de ma mauvaise volonté, jme suis jamais fait chambré ni quoi que ce soit, mais j'étais toujours choisis en dernier. Je m'en foutais parce que je savais que j'étais nul, mais ça m'atteingnait pas, je le voyais comme un choix.
Je comprend que d'autres prennent leur revange dans ces cours là, moi c'était en sciences, je me sentais pas supérieur à eux pour la cause hein...
En bref ça me choque pas, pcq j'estime qu'on avait chacun sa place..
commentaire n° :12 posté par : Thibaut le: 31/05/2008 à 11h00
On peut trouver ca injuste ou pas, ignoble ou non, n'empeche que c'est toujours comme ca que ca c'est passé. Y'a toujours eut les faibles et les forts. Y'a toujours eut ce rapport de force et dans un sens tant mieux parce c'est ce qui te construit. Les blessures de l'enfance il faut savoir les accepter pour avancer.
On a tous notre domaine de predilection, celui dans lequel on se sent plus a l'aise que les autres, celui dans lequel on peut briller. Et tant mieux, ca serait triste si l'on était tous bons dans les mêmes choses.
commentaire n° :13 posté par : Shams le: 31/05/2008 à 15h52

Mon premier com peut être désagréable à lire, je le reconnais.
J'ai essayé de mettre le moins de sentiments possibles dans l'évocation de cette période pour mieux me faire comprendre mais il semble que j'ai échoué.
Je n'ai jamais dit qu'il y avait les forts utiles et les faibles inutiles et qu'on naissait ainsi.
J'ai simplement parlé de la répartition des rôles chez les enfants et ados.
La nature dont je parle, c'est la tendance de ces derniers devant l'adversité (le combat ou la résignation).
Ils se construisent avec des caricatures.
Il y a les faibles et les forts, les bons et les méchants, les bourreaux et les victimes, etc.
Lorsqu'on mûrit, on prend conscience des richesses et des faiblesses de chacun, tout est heureusement plus subtil.

Quant au machisme, c'est simplement une manière de dépasser la masculinité en allant vers la virilité.
On est macho quand on sait qu'il ne suffit pas d'avoir une voix d'homme, des poils, une grosse bite et des muscles pour s'imposer chez ses semblables.
Le machisme est une attitude avec des repères qui permettent aux hommes de se construire et de ne pas se perdre.
Cà n'a rien à voir avec de l'irrespect ou de la misogynie, WajDi le prouve.
Les hommes en ont autant besoin que les femmes.

Je vous comprends tous et j'espère que vous me comprendrez aussi...

Bon week-end à vous !

commentaire n° :14 posté par : babelahlam le: 31/05/2008 à 18h09
Encore une chose:
Oui, l'école devrait voir les richesses individuelles des élèves sans organiser une compétition dont les vainqueurs sont toujours ceux qui intègrent le mieux la culture bourgeoise sur laquelle elle repose.
Tout serait plus harmonieux si l'école recompensait davantage la créativité et la capacité de chacun à progresser à son rythme et à sa manière.
commentaire n° :15 posté par : babelahlam le: 31/05/2008 à 18h24
Vendredi, j'avais plein de choses à dire sur ce post. Mais mes chers informaticiens deboulot me laissent lire le blog mais m'empêchent de le commenter !!! Les commentaires sont bloqués sur un avis de contenu sexuellement explicite !!!
Alors je reviens ce soir, et je lis tous ces coms... J'en ai beaucoup moins à faire finalement!!!
En fait, je suis plutôt au bord d'un fou rire... Je me pense plutôt intello et compliqué, mais là... je suis scotché, battu à pleine couture. Tant de mot sur un post qui parle de/incite à l'action...
Pour moi, ce post parle de la fierté qui existe à être fort dans quelque chose quand on est ado (et plus tard ça reste). Et aussi du plaisir qu'on a à coller une claque à quelqu'un (ça non plus, ce n'est pas reservé aux ados). Il me semble que tant qu'on ne (re)connait pas ce plaisir, on ne risque pas d'accéder à un regret, d'avoir envie de changer, de trouver le respect...

Wajdi le dit vite et bien.

Mais il reste cette phrase "on vous aimait bien en fait. Même si on vous frappait". Moi, je n'y crois pas une minute. On aime pas son faire-valoir. Au mieux on le trouve pratique. Ou alors, il faut avoir fait le chemin fait par Wajdi. Et là alors, peut-être que dans cette phrase, c'est l'homme d'aujourd'hui qui remercie ceux qui ont participé à son évolution... et ça, ça m'émeut.
commentaire n° :16 posté par : Jean le: 31/05/2008 à 23h14
Moi, j'ai été Fahed, j'ai été Daniel... J'étais le dernier des cons, en sport. J'étais pas seulement celui qu'on choisissait en dernier lors de la composition des équipes, même pas seulement celui qu'on engueulait quand il ratait une passe, ou un shoot facile. J'étais celui qu'on ignorait. C'est celui qui m'avait fait la passe qui se faisait engueuler par les autres. L'humiliation était suprême, et j'ai toujours haï le sport. Du plus profond de moi-même. Et avec lui, mon corps,qui ne correspondait en rien à ceux que je rêvais.
Il m'a fallu en affronter, des situations, trouver à m'affirmer ailleurs, reconstruire ma dignité par d'autres chemins pour acccepter enfin de m'occuper aussi de mon corps. heureusement, j'avais des matériaux idéologiques, des valeurs, des repères, pour rebondir. Sinon... Il m'a fallu aussi accepter de vivre mon homosexualité, pour que m'occuper de mon corps prenne un sens.
Les forts, je les craignais et les adorais à la fois, évidemment. Je n'étais pas leur cible. Pas assez con, peut-être, ou trop insignifiant pour intéresser des WajDi.
Aujourd'hui, j'aime le sport, j'aime travailler mon corps, j'aime le frotter aux autres, à leur regard, à leur peau. J'aime aussi me mettre à son écoute. Le sport m'est un précieux compagnon.
commentaire n° :17 posté par : Oh!91 le: 31/05/2008 à 23h29
@ Balbelahlam : T'as eu raison de préciser ta pensée, les histoire de races de puissants ou de faibles, ca a pas trop sa place ici. Soit pas flou dans tes mots kan tu parles de ce genre de trucs.

@ Shams : T'as une belle philosophie.

@ Jean, Oh!, Thibault, Daniel et tous les anciens grosses nouilles : Ben vous voyez, ca empeche pas de s'aimer.

@ Tous : ca fait longtemps k'on avait pas eu un vrai débat ici. Ca fait plaisir.
réponse de : WajDi le: 01/06/2008 à 11h04
y a du débat on voit que les gens se sentent concernés....

Moi en sport ca va j'me débrouillais...j'étais pas dans les plus nuls mais j'étais pas dans les meileurs non plus....

J'ai assisté a du chambrage sur des gars de ma classe, j'me suis moi même fait chambrer plusieurs fois....

Ce que j'en retire...c'est d'avoir développer un sens de la répartie. Contrairement à Wajdi moi je cognais pas les nuls. J'avais des potes qui cognait pour de la merde sans aucune culpabilité.....J'ai même vu des filles se faire cogner par des gars en cours de sport !

Moi je me défendait par la parole : en ouvrant ma gueule. J'le faisais parceque j'avais que ça comme arme en fait....J'savais toucher la où ça faisait mal. Je manquais pas de faire savoir qu'un tel savait pas que 100/100 ca faisait pas 0 mais 1 ou encore qu'un autre savait pas écrire ou s'éxprimait comme un bledar. Moi je "boxais avec les mots", les arbitres c'était les camarade qui en rajoutait pour dire comme j'avais remis a leur place les gens.

J'savais y mettre la forme. Aujourd'hui j'me rends compte comme c'était con. Certains faisait genre que ça leur faisait rien mais j'savais que c'etait pas le cas....C'est au collège qu'on apprend a fare mine de rien. Que rien ne nous atteint.

Je frappais jamais le premier mais parfois t'étais obligé de te défendre. Ya clairement une question d'honneur dans tout ça... Le plus dur c'est pas l'affrontement en lui même, le plus cho c'est quand t'as toute la classe, ces mêmes camarades qui viennent autour de toi pour constater l'étendu des dégats à base " wa il t'as mis a l'amende" ou encore pour te montrer des ptites blessures que t'avais meme pas remarqué....

Je sais que des fois ca prends des proportions énormes. J'cache pas que le post de Wajdi me surprends pas dans la mesure ou il s'est toujours valorisé dans le combat....en particulier maitenant dans la boxe.
Mais a l'époque y avait pas de règles du jeu, y avait pas de code...certains étaient poussés à l'affrontement sans rien demander.

Moi j'met pas le sport sur un pied d'estal mais si j'en reconnais ses bienfaits qui sont incontestables ( et c'est vrai que ça aide à se sentir mieux).

Ce qui détruit c'est pas d'être bon en sport, en math ou autre chose....ce qui peut te tuer c'est le silence, l'absence d'expression que ce soit par les poings ou les mots. Suffit juste de trouver ses armes pour se DEFENDRE.

..
commentaire n° :18 posté par : Superebeu le: 01/06/2008 à 13h02
"Contrairement à Wajdi moi je cognais pas les nuls". Comment tu me charges !

Faut pas exagérer, c'était juste une claque au passage pour k'ils s'écartent. Pas un acharnement. Et bien sûr ke j'l'aurais pas fait à une fille ou un handicapé. Seulement à des keums ki auraient dû se défendre et ki le faisaient jamais

Les keums comme toi ki touchaient où ca fait mal sur le plan psychik, j'les aimais pas par contre, paske j'étais fragile sur ce plan là et susceptible comme un coq.

réponse de : WajDi le: 01/06/2008 à 13h56

Super, Oh!, Yohan, ceux qu´on voyait plus, tout à coup réveillés ! Wajdi a su vous toucher juste là où ça vous chatouille. Ben ouais, il est malin, et dans le fond, il a peut-être pas autant changé depuis l´époque…

Et toi, gamin, t´étais chez les cow-boys ou chez les indiens ? Moi, déjà, j´étais chez les extraterrestres, et ça s´est pas amélioré depuis, lol ! En tous cas, ça fait plaisir de vous voir tous ensemble fumer maintenant le calumet de la paix.

Shams a raison, il faut savoir accepter les blessures de l´enfance pour avancer. En apprendre d´abord, pour en rire ensuite. Comme la saine attitude de Kamel au sujet des barreaux du lit (voir « Mon reup par l´exemple »).

Président xelias, tu dois savoir déjà que quand Wajdi est ironique, il est à la fois très sérieux. Ses blessures de l´enfance n´ont pas encore cicatrisé, comme Daniel non plus, et il sait très bien nous faire partager sa douleur. Et il revendique son passé de « gros con », ironique tant envers lui-même que de ses « victimes », pour continuer à consoler ce gamin ce 14 ans qui souffre encore en lui, même si le jeune adulte qu´il est devenu a eu la fierté et la rage de se relever. Comme Fahed, d´autres ici ont osé eux aussi explorer depuis un territoire d´eux-mêmes qu´ils avaient auparavant laissé à l´abandon.

A lire cet échange, j´ai l´impression de le résumer ainsi « tu m´en a foutu plein la gueule, salaud ! » « mais toi aussi, bâtard ! » Maintenant, le match est fini, on s´échange les maillots, et on se fait la 3º mi-temps sur ce blog. A la bonne votre !

commentaire n° :19 posté par : zarxas le: 01/06/2008 à 19h21
Pour le coup c'est pas moi qui t'es chargé, tu t'es déquillé tout seul :

"C'était trop bon d'avoir des nuls. On pouvait les frapper gratuitement"

J'me doute bien que les meufs et les handicapés n'étaient pas tes cibles lol

Moi je kiffais ces joutes verbales....mais bon c'était a l'ancienne tout ça.


Mieu que Facebook ou Copains D'avant...t'as ressucité l'ambiance collège grâce a ton post.
commentaire n° :20 posté par : Superebeu le: 01/06/2008 à 19h48

Yohan et babelahlam ont évoqué le rôle de la structure éducative dans le développement intérieur des gamins et la formation du type de relations entre eux. Et nous savons à quel point ce sujet est à vif chez Wajdi, son rôle traumatisant et formateur. Les jungles physiques et intellectuelles sont-elles naturelles et inévitables, ou la conséquence d´un modèle compétitif et élitiste, tant pour le sport comme pour les matières intellectuelles ?

Bon, je n´y connais rien en pédagogie, mais puisqu´on est là à en discuter, à mon tour de balancer mon expérience, si ça peut vous servir.

J´ai eu beaucoup de mal à m´adapter à l´enseignement « normal », classique, après avoir été en primaire dans un programme « expérimental », basé sur la méthode Montessori. En gros, c´était tout le contraire du modèle de classification compétitive, du prof qui cause et des élèves qui écoutent. C´était plutôt ludique, bien plus actif et tout à fait solidaire. On organisait notre travail nous-mêmes, s´asseyait non pas face au prof mais en petits groupes, et plus ou moins on se faisait la classe nous-mêmes, dirigés et coachés par le prof : ceux qui pigeaient avant avaient la responsabilité d´aider les autres. On cherchait des infos dans les bouquins, préparait des résumés qu´on présentait aux autres. Travail de recherche élémentaire encore, mais bien plus actif et intéressant, et que je n´ai plus retrouvé par la suite jusqu´à la fac. On publiait un « journal » (où j´écrivais mes premiers posts, lol !), qu´on vendait à la criée aux parents à la sortie de l´école. Ça coupe la timidité.

Après ça, quand j´ai changé d´école et que je me suis retrouvé assis pendant des heures sans pouvoir bouger ni ouvrir ma gueule, j´avais l´impression d´être en taule, entouré d´inconnus. J´ai alors découvert d´être le premier de la classe, concept nouveau pour moi, et rôle qui allait me rester. Mais aussi régulièrement puni pour mon indiscipline, ma désobéissance, mes bavardages, mon manque d´attention, et ma prétention de parler directement au prof comme j´avais toujours fait avant.

Ce n´est qu´en fac que j´ai pu retrouver une autonomie de travail qui correspondait à mes habitudes de gamin, et qui apparemment m´a bien réussi. Et heureux d´avoir pu le faire aux Etats-Unis, pays que je critique souvent durement, mais parfois surprenant, agréablement. Un ambiance universitaire incomparablement plus ouverte et flexible qu´en France, et où le sport occupe une place d´honneur.

Les français se gargarisent de soi-disant principes républicains, mais feraient bien de se rendre compte qu´ils ont construit une université élitiste et inégalitaire empuantie par l´arrogance des étudiants eux-mêmes (comme Supereubeu nous l´avait d´ailleurs décrite dans son blog). La fac française, c´est « Les Grosses Nouilles contre-attaquent ! »

Une autre école produirait-elle forcément d´autres citoyens, plus épanouis, autonomes, solidaires, mieux formés professionnellement? Je l´ignore, dans mon cas, je crois que ça a joué un rôle important et positif. J´ai un seul copain, un frère pour moi, qui soit passé par cette même méthode éducative, en Italie, toute sa scolarité jusqu´au bac. Fils d´une femme de ménage et d´un petit employé, immigrés de Calabre (des bougnoules pour les racistes de la Liga Norte) au nord du pays, sorti de la meilleure école d´ingénieurs du pays. Il dirige aujourd´hui en Allemagne le département informatique d´une des principales entreprises de la planète, après avoir bossé sur le projet d´intelligence artificielle dans une autre multinationale géante. Et c´est le même gamin que toujours, rigolard comme un pizzaiolo, affectueux comme une mamma, spontané comme un gosse, profondément humble et viscéralement libertaire.

Mais bon, l´éducation, je crois que c´est xelias le spécialiste, ici ?

commentaire n° :21 posté par : zarxas le: 01/06/2008 à 20h06
"J'avais l'impression d'être en taule". Comme moi, sauf ke j'étais pas premier de la classe loin de là.
réponse de : WajDi le: 01/06/2008 à 20h22
A quand une série télé "College Break" avec Michael Scofield entrant en 6ème et tentant d'aider son frère Lincoln Burrows en 3ème à échapper au brevet des collèges avec un plan du collège tatoué sur le torse? :-D
commentaire n° :22 posté par : babelahlam le: 01/06/2008 à 20h49

Je sais, Wajdi. Depuis mon premier post ici, tu sais que je te caresse pas toujours dans le sens du poil, j´aime bien te marcher sur la queue et te faire rugir. De plus, je n´aime pas la facilité de dire que tout est de la faute des institutions, préférant que l´individu assume ses responsabilités.

Mais de tes qualités, nombreuses, variées, presque contradictoires, celle qui m´a toujours fasciné, c´est précisément ton intelligence. Elle est belle, souple, agile, dynamique, noble, dominatrice, attentive, sensible, perceptive, totalement présente, sans frontière entre ton corps et ton esprit. Un fauve.

Alors vraiment, quand tu parles d´échec scolaire (même relatif), dans ton cas, c´est vraiment l´échec DE l´école, et surtout pas A l´école.

commentaire n° :23 posté par : zarxas le: 01/06/2008 à 21h34
Merci beaucoup, t'es très gentil.
réponse de : WajDi le: 01/06/2008 à 22h07

oh ba merde alors ,grace à daniel ,j'etais comme lui ,je comprends d'ou ça vient ma compassion pour les faibles,mon indifference pour tout qui touche les sports d'equipe.Et les sports en general; Mes crises de larmes en ce2 quand on passait des films de charlot(charlin chaplin),il était toujours malheureux,et moi en pleurs ,au fond de la salle,et j'avais honte.(j'etais aussi le faible et m'identifiais à lui)
mon repliement sur moi ,ma peur des autres,
c'est pour çà que je ne vais jamais avec les plus beaux mecs ,ou ceux pour qui tout va bien,j'ai pas de sentiments pour eux;
c'est pour ça, que ceux qui ont qq problemes me tombent dessus ,ils le sentent qu'ils ne seront pas jetés.
Mais j'ai construis ma vie avec ca ,souvent seul,et de facon à ne pas me mesurer aux autres.
merci les psys: daniel,et les autres
PS:aujourd'hui j'aime bouger ! rando,natation.

commentaire n° :24 posté par : christian le: 03/06/2008 à 01h09
shams mon pote tu traine ici toi aussi!! j'ai toujours su qu'il ya un côté chaudasse qui sommeil en toi mdrrrrr
non j'rigole ya pas que ça dans le blog de wajdi
apparament tu commence à kiffer les pompes , non pas celles de wajdi ! je parle de l'exercice sportif pour travailler les pecs et les triceps
t'inquiéte méme chez toi tu peux faire du sport sans beaucoups de materiel.
euh quant je di chez toi,je parle pas de sport de chambre , je precise par ce sur le blog de wajdi tout ce que j'ai ecri peut etre interpreter differament lol
commentaire n° :25 posté par : kamel le: 03/06/2008 à 13h15

mdr!! on vous aimait bien meme si on vous frappait, je crois c'est une des replik les plus culte de ce blog! mais ca un sens tellement collegien , tellement naif encore, c mignon g envie de dire!!

 

RDV au prochain post!

commentaire n° :26 posté par : K le: 04/08/2010 à 22h25

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