Des corps ki bougent

Jeudi 12 juin 4 12 /06 /Juin 17:21


Ya pas, les Japonais, c'est les plus acharnés...



à Seiji, suggestion de pratique pour réparer son dos.





Publié dans : Des corps ki bougent
Voir les 2 commentaires - Ecrire un commentaire
Lundi 9 juin 1 09 /06 /Juin 17:43
 


          Bon, ya du foot à la télé. Donc j'laisse ce film vous raconter l'ambiance de la boxe à ma place. Autour de Jean-Charles Skarbowski. Faut ke tu montes le son, les boxeurs, ça parlent doucement.





à Superebeu, mon p'tit reuf ki a besoin de kelk'un pour nager, pour l'instant.



envoyé par kalgoran




 

      
Peau de boxeur 2/3




 
 
Peau de boxeur 3/3



 
 
 

Publié dans : Des corps ki bougent
Voir les 6 commentaires - Ecrire un commentaire
Lundi 18 février 1 18 /02 /Fév 17:15
 

       T'as 18 ans, tu te tiens mal, tu dors beaucoup et le reste du temps t'es effondré devant msn ? Tu sens surement plus trop ton corps. Ses contours, sa densité. Avec les meufs, t'es une limace ? Alors écoute les conseils de tonton Wajdi.
 
 
       Offre-toi un trip comme ça :
 
 
 


 
  
 
 

       Tu vas te retrouver. Sentir où ton corps s'arrête et où commence celui de l'otre. Frotte toi à leur intimité. S'ils te traitent de pédé, dis-leur ke t'es à l'aise, k'être pédé, c'est pas spécifikement ça. Et ke le corps à corps n'est pas sujet à ambiguïté. Dis le droit dans tes skets et tu les convaincras, car c'est autant vrai ke faux. Donc c'est ton assurance ki fera foi.
 

        Après koi, offrez-vous une petite sieste. Sens ton corps. Tes muscles chauds ki se relâchent. Installe-toi à l'intérieur de toi-même, et sens comme tu peux y etre bien. Dans trois jours, tu cesseras de baisser les yeux kan on te chambrera, ton acné va disparaitre et tu chercheras à nouveau à te frotter à de l'humain. Petit à petit, tu feras de toi le bel adulte ke tu es en train de devenir. Le combat construit, la relation aussi.
 
      
Publié dans : Des corps ki bougent
Voir les 22 commentaires - Ecrire un commentaire
Samedi 26 janvier 6 26 /01 /Jan 16:47
 
 
        Mon pote Xelias ki s'ennuie l'après-midi pask'il habite la seule région de France ki soit à droite, et pas seulement sur les cartes, me pose des "petites questions comme ça" ke j'kiff pask'elles me donnent l'occasion de me la péter grave.
 

Xelias : Est-ce que tu as déjà dû te battre pour de vrai et sérieusement, en dehors du ring ? Du genre une agression dans la rue ou quelque chose dans le genre... Et est-ce que ça a été un jeu d'enfant pour toi ou est-ce que les conditions de combat entre un ring et la rue sont très différentes ?
 
 
         Comme vous etes pas nombreux a vous intéresser a la boxe ici, même si vous faites des fois semblant pour me faire plaisir, ça méritait une vraie réponse.

 
         Faut commencer par parler de la licence : le truc ke, pour avoir ton tampon, tu dois montrer ton zeb, ton coeur et tes réflexes neuro-musculaires à un médecin du sport (une toubib dans mon cas) en essayant (vainement dans mon cas) de pas avoir la trique devant elle. Ensuite tu dois donner des soussous et, comme on dit : l'honorer (la licence...)
 
          C'est la carte ki te donne accès à la compétition, ou autrement dit les couilles par leskelles te tient ta fédération. T'as un p'tit numéro associé et ya ton nom dans un grand livre, un peu comme celui du papa noël, où on inscrit toutes les conneries ke t'as fait dans l'année, les irrégularités en combat, les disqualifications et les suspensions, et les gros mots ke tu dis à l'arbitre ou aux juges...
 
          Mais ta licence, on peut aussi te l'enlever pour un mauvais comportement en dehors du sport. D'où la réponse  célèbre du boxeur à ki on demande un coup de main pour un règlement de compte : "eh, t'es ouf, j'ai pas envie de perdre ma licence !".
 
          A l'inverse, kan tu passes en correctionnelle paske t'as délabré un keum ki a récolté une ITT de 15 jours, le fait de pratiquer un sport de combat est une circonstance aggravante. Pour deux raisons : d'abord paske t'es mieux armé, ensuite paske le premier truc k'on t'apprends dans ces sports là, c'est la maitrise de soi. Alors le tribunal te fait payer plus cher le dérapage, c'est normal. Et c'est efficace paske c'est vrai ke, kan tu maraves un keumé, passés les trois premiers coups, t'y penses à ta licence et ça te calme.
 
 
 
          Après, ce ki fait la différence entre le ring et la rue, c'est les règles. Souvent, plus le sport est régulé, moins il est réaliste en terme d'efficacité. Par exemple, un boxeur sera pas mal déstabilisé par un pratikant de penchak silat, ki va direct attaquer là où c'est efficace : les parties génitales ou la nuque,  alors ke le boxeur ne saura pas l'atteindre au dessous de la ceinture. Pareil face à un judoka ki aura peut-être beaucoup de mal à l'approcher, mais une fois au corps à corps puis à terre, le boxeur n'a aucune chance et se fera étrangler comme une jeune fille.
 
      
          Un gars ki fait du taekwondo ne sert à rien dans la rue. Paske c'est un sport complètement irréaliste en terme de combat. Saisis sa jambe et il est mort. Un nak de boxe thai va te filer beaucoup plus de fil à retordre. Mais le plus réaliste de tous, c'est celui ki sort un pétard. Paske s'il a bien lu la notice, et k'il est pas surpris par le recul, il viendra vite à bout de tes 13 années de pratique assidue.
 

 
           J'me suis jamais fait agressé dans la rue. J'ai pas le profil. Même gamin, j'me faisais pas racketter alors ke j'étais pas si costaud. Par contre, j'ai souvent été amené à intervenir pour séparer des gars, ou pour rattraper un tox ki filait avec un sac.
Si le gars sait pas se battre, c'est clair ke c'est un jeu d'enfant. Ca demande plus de concentration s'il a un couteau. Et si je capte k'il sait s'en servir (à sa façon de le tenir près du corps, en protégeant la lame), j'eviterais peut-être la confrontation.
 
 
           Avec les potes de la rue ou au bahut, j'ai preske arrété de me battre à partir de kan j'ai commencé la boxe. Kan j'ai dérogé, j'me suis confronté à un autre ennemi. Intérieur. La culpabilité. La rage contre moi même de pas avoir su me tempérer. La vrai tristesse d'être trop nerveux. 

           N'importe comment, dans une baston, c'est pas le plus qualifié ki gagne. C'est le plus déterminé. La détermination te fait facilement gagner cinq grades. Ya encore kelkes mois, mon  bâtard de frere m'a à moitié assomé par derrière avec un casque, alors ke j'étais trankil dans le canapé. Il a eu la riposte ; c'était violent. Et d'autres fois, paske je savais qu'au fond il avait raison, je me laissais maitriser au bout d'un moment.
 
 
          C'est toujours dans la tete k'on gagne un combat. Ke ce soit sur un ring, dans la rue ou dans la vie.


 

Publié dans : Des corps ki bougent
Voir les 5 commentaires - Ecrire un commentaire
Jeudi 24 janvier 4 24 /01 /Jan 00:15
 
         Ya pas, se battre c'est un art et eux, ils l'ont pas. mdr !
 
 
 
 
 
 
 
 
Revoir aussi : combat de filles, pour se marrer sur le dos des footballeurs après avoir ricané des militaires.
 
Publié dans : Des corps ki bougent
Voir les 6 commentaires - Ecrire un commentaire
Jeudi 10 janvier 4 10 /01 /Jan 12:34

 

 

      Entre potes ou en combat, dans la mer ou en salle, si ya tellement de gens ki kiffent se battre, c'est k'on y trouve kelkechose.

 

      Comme toujours sur le blog, plus ke l'esthétique du combat, j'essaye de faire transparaître la sensation ke ca peut être. De vous la faire toucher comme si vous y êtiez. Les chocs amortis, les appuis, les clés, les blocages, les retournés, le corps à corps. La chaleur, le souffle, le stress et l'énergie de l'otre, le bonheur de sentir nos muscles déployer leur puissance et leur agileté, comme si vous y êtiez.

 


 


 

 

 

 

 

          J'ai retrouvé aussi une video ki avait disparue des blogs. La façon de filmer donne une idée de cke peut être la proximité des corps en boxe. Comment on vit ce frolement constant, ki fait mal, mais ki est une présence, tellement imprégnée de respect Ambiance d'un entrainement .

         

Publié dans : Des corps ki bougent
Voir les 10 commentaires - Ecrire un commentaire
Mardi 8 janvier 2 08 /01 /Jan 00:00
   
 
 
J'me prévoirais bien un p'tit combat avec elle...

 
 
 
 


 
 
 
      Les résultats du petit sondage débile, pour savoir pourkoi vous passez ici :


Keske vous fouttez là ?


j'suis choké ! je cherchais un document sur la sexualité des gazelles 3.12%
J'regarde ton blog tous les jours au lieu de m'intéresser à la presse sarkosyste 37.5%
Ca fait dja plusieurs mois ke j'veux t'enculer, batard ! 12.5%
J'ai trop envie k'tu me défonces le cul. -version garçons 34.37%
...ke tu me caresses les seins et ke tu m'embrasses dans le cou avec la tendresse ke tu caches -version fille 12.5%

32 réponses à votre sondage

Publié dans : Des corps ki bougent
Voir les 6 commentaires - Ecrire un commentaire
Vendredi 4 janvier 5 04 /01 /Jan 06:49

 
 

 
 
 
                On compte peu d'homosexuels affichés dans le sport de haut-niveau. Emile Griffith, bien ke l'ayant jamais revendiqué, au contraire - l'admettre dans les années 60 aurait ruiné sa carrière - etait un gay notoire. Très amateur d'éphèbes et d'androgynes, plus ke d'égaux à lui-même. Touché par la grace de son "fils adoptif" ki avait 4 ans ke moins ke lui... Il pourra jamais nous dire si cke je viens d'écrire est la vérité ou si ça relève d'une légende montée de toute pièce, puisk'il est atteint de la démence du pugiliste.
 
           Ya beaucoup d'éléments pour dire ke c'etait un boxeur gay ou bisexuel. Mais ça n'a jamais été officiel.
 
            Cki alimente la légende, c'est la vérité ke j'vais vous conter :
 
            En 1962, Griffith rencontre Benny "the kid" Paret, tenant du titre, pour la ceinture des welters. A la pesée, Paret le traite de "maricon" et s'approche de lui par derrière. Griffith veut le marave mais il est retenu par son staff et les organisateurs. L'incident est clos. On croit que l'affaire se règlera sur le ring, à la régulière, comme souvent.
 
            On dispute pas un championnat du monde sans haïr son adversaire au moment d'entrer sur le ring. La détermination à le mettre au tapis fait deja la moitié du taf. Mais Griffith semble avoir un compte à rendre ki dépasse l'ordinaire.
 
 
             Au douzième round, Griffith le sonne. Paret reste debout, coincé dans les cordes. Le challenger le finit, en lui assénant encore 13 coups. L'arbitre (Ruby Goldstein), une sorte de Colina de la boxe, vieillissant, tarde à intervenir.
 
             Sur la video ki suit, vous vous rendrez compte de la fin du match (à partir de 2'05min). Pour le reste, j'compte sur Fiso pour me faire un résumé de cki se dit.
 
 

  
 
 
 

             Sur un boxeur clairement KO, j'ai jamais porté un coup supplémentaire. Même un dernier pour assurer. Bien k'en match, on soit toujours dans un état second, un peu comme l'effet de foule dans une manif, on se contrôle plus vraiment ; nos inhibitions ont sauté. C'est pas pour rien k'il ya un arbitre. Treize coups, même de douzième round, c'est énorme. C'est pour cela qu'on évoque aujourd'hui l'idée d'un meurtre. Un homophobe, assassiné par un gay.
 
             Le Cubain est mort après neuf jours de coma.

 
            
 
Pour les curieux, un autre ex-boxeur gay vivant Mark Leduc.
 

 
 

 


Publié dans : Des corps ki bougent
Voir les 4 commentaires - Ecrire un commentaire
Jeudi 3 janvier 4 03 /01 /Jan 06:06
 
 

    Si ya un truc ki me file automatikement la trique à l'entrainement, c'est l'endurance abdominale.
 
    J'sais pas pourkoi, mais au bout d'un moment, ça me fait bander. C'est physique. J'dois avoir un troisième point G au niveau du nombril. Ca fait ke j'essaye de faire ca en gardant ma coquille pour faire plus scred. Mais j'lache l'affaire plus vite ke les autres. Pas ke j'manque de tonicité... mais ca me rend trop chaud.
 

 
 
 
 
 
    Si vous kiffez ossi, j'vous en mets trois séances à mater :

    1, Tout en douceur.

    2, Tout en amitié.
 
    3, Tout en plaisir.




Publié dans : Des corps ki bougent
Voir les 3 commentaires - Ecrire un commentaire
Lundi 31 décembre 1 31 /12 /Déc 03:47

 

 

 

 

          Kan j'étais en terminale, ma prof d'anglais ki m'aimait bien mais ki désespérait de mon niveau a voulu me motiver avec un exposé k'elle pensait fait pour moi. 

 

          C'est vrai, j'arrivais parfois avec la lèvre ou l'arcade explosée, la paupière en berne ou les doigts en ruine. Et j'étais assez fier de mes blessures de guerre. Elle m'a fait bosser sur la chanson de Bob Dylan, surement ossi avec l'idée de meuf ke ça me ferait réfléchir. C'était tout vu pour moi : la mort sur un ring, c'était le lot de la boxe anglaise, kestion de distance, et c'est pas celle ke je pratiquais.

 

          J'me suis donc tapé de devoir raconter à ma classe l'histoire tragique de Davey Moore, de sa vie de misère et de son match malheureux, en anglais. J'peux vous dire ke j'ai bossé... vu ke j'voulais pas etre ridicule sur un sujet pareil. J'crois ke j'ai été  ridicule kan même. C'est meskin d'envoyer un keum au casse-pipe sur son propre terrain. Mais bon, c'est ca les profs d'anglais...

 

          Trois minutes, ça fait court pour décider devant 25000 spectateurs d'arrêter un combat. C'est en gros cke dit la chanson : "qui a tué Davey Moore ?" Le champion des Plume (tof de droite, son challenger est à gauche), fatigué d'élever 5 gosses et de galérer avec sa femme, n'a plus la force de tenir sa garde après le septième round. Pourtant, il n'envisage pas de perdre alors ke c'est déjà l'évidence ; il pense k'il peut pas se le permettre et il compte sur ce match k'il espère etre le dernier pour passer la fin de sa vie trankil au soleil avec sa famille (ya deux ceintures en jeu : WBA et WBC, et beaucoup de flouz). Il n'arrive pas à se résigner, mais surtout, personne prend la décision à sa place. Ca a été son dernier combat... Pas comme il l'espérait. J'ai jamais vu le match, mais ça doit être à pleurer. Davey, arrive à marcher jusqu'aux vestiaires où il s'effondre hors de la vue de tous. Il se barre après deux jours de coma.

 

         J'aurais pas aimé vivre sa vie ni sa mort, et j'aurais pas non plus aimé etre à la place du Cubain ki l'a étalé.

 


 

        Avant d'avoir une gamine, j'ai jamais pensé ke j'pouvais rester sur le tapis, même après des sévères KOs. Kan j'ai eu ma gosse, ça venait parfois cette image. Passer l'age de la fougue, kan tu fais des combats, faut pas être attaché à ki on est pour poursuivre. J'ai jamais franchi la frontière du désespéré.

 

 

 

 

       Mais c'est pas de ce match là ke je voulais vous parler en fait. Deux ans avant, un boxeur gay tue un collègue homophobe. Mais il est tard, j'en parlerai demain.

 

 

 

 

 

 

Publié dans : Des corps ki bougent
Voir les 8 commentaires - Ecrire un commentaire

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés