Vendredi 4 janvier 5 04 /01 /Jan 06:49

 
 

 
 
 
                On compte peu d'homosexuels affichés dans le sport de haut-niveau. Emile Griffith, bien ke l'ayant jamais revendiqué, au contraire - l'admettre dans les années 60 aurait ruiné sa carrière - etait un gay notoire. Très amateur d'éphèbes et d'androgynes, plus ke d'égaux à lui-même. Touché par la grace de son "fils adoptif" ki avait 4 ans ke moins ke lui... Il pourra jamais nous dire si cke je viens d'écrire est la vérité ou si ça relève d'une légende montée de toute pièce, puisk'il est atteint de la démence du pugiliste.
 
           Ya beaucoup d'éléments pour dire ke c'etait un boxeur gay ou bisexuel. Mais ça n'a jamais été officiel.
 
            Cki alimente la légende, c'est la vérité ke j'vais vous conter :
 
            En 1962, Griffith rencontre Benny "the kid" Paret, tenant du titre, pour la ceinture des welters. A la pesée, Paret le traite de "maricon" et s'approche de lui par derrière. Griffith veut le marave mais il est retenu par son staff et les organisateurs. L'incident est clos. On croit que l'affaire se règlera sur le ring, à la régulière, comme souvent.
 
            On dispute pas un championnat du monde sans haïr son adversaire au moment d'entrer sur le ring. La détermination à le mettre au tapis fait deja la moitié du taf. Mais Griffith semble avoir un compte à rendre ki dépasse l'ordinaire.
 
 
             Au douzième round, Griffith le sonne. Paret reste debout, coincé dans les cordes. Le challenger le finit, en lui assénant encore 13 coups. L'arbitre (Ruby Goldstein), une sorte de Colina de la boxe, vieillissant, tarde à intervenir.
 
             Sur la video ki suit, vous vous rendrez compte de la fin du match (à partir de 2'05min). Pour le reste, j'compte sur Fiso pour me faire un résumé de cki se dit.
 
 

  
 
 
 

             Sur un boxeur clairement KO, j'ai jamais porté un coup supplémentaire. Même un dernier pour assurer. Bien k'en match, on soit toujours dans un état second, un peu comme l'effet de foule dans une manif, on se contrôle plus vraiment ; nos inhibitions ont sauté. C'est pas pour rien k'il ya un arbitre. Treize coups, même de douzième round, c'est énorme. C'est pour cela qu'on évoque aujourd'hui l'idée d'un meurtre. Un homophobe, assassiné par un gay.
 
             Le Cubain est mort après neuf jours de coma.

 
            
 
Pour les curieux, un autre ex-boxeur gay vivant Mark Leduc.
 

 
 

 


Publié dans : Des corps ki bougent
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