Mardi 23 septembre
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/Sep
06:16
La semaine dernière, j'faisais un kado à ma bande. Cette fois, c'est à tous ceux ki passent ici et ki me kiffent ke je pense. Avec une pensée particulière aux
hommes en age d'être mon père.
Lundi 22 septembre
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18:47
Ya Fiso et Oh!91 ki m'ont tagué. Cette fois, faut faire une rédaction une play liste, pour raconter ck'on aime ou ki on
est. C'est compliké, ça prend du temps, ça empêche de descendre jouer au foot sur la dalle avec les potes, alors j'tague personne dans la suite. Sauf si vous en avez envie, dans ce cas, vous avez
k'à me le dire et j'vous tague officiellement.
Mardi 16 septembre
2
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/09
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17:57
A cause d'une vieille embrouille ki veut pas se régler dans mon quartier où habitent encore mes renps, j'ai reçu un mail du directeur du centre social, ki me
connait depuis plus longtemps ke vous et ki m'a vu sous des aspects ke vous connaissez pas.
Il arrive k'on discute encore kan on se croise. Il avait pour moi un kiff à part, sûrement paske j'étais le sujet idéal pour un éduc : "un leader
positif" comme ils disent. Ca veut dire ke t'es malin, débrouillard, sans casier, plutôt bien élevé, ke t'incarnes les valeurs du sport, avec comme ambition d'être un Français moyen (si
possible de gauche et voulant travailler dans le social pour prendre la relève), ke tu t'inscris sans découragement aux actions du C.L.S.H. sans dire ke c'est du pipo et sans fouttre le feu à la
poubelle.
En plus, je crache beaucoup moins ke les autres.
Depuis c't'épok, j'suis resté dans les p'tits papiers d'un Adjoint de ma ville et kan ca chauffe, on me contacte pour ke j'me montre, cke je décline
régulièrement depuis novembre 2005 compris. Mais ça m'empêche pas d'être toujours re-sollicité.
Dans sa lettre, ya un passage style affectif, ki m'a surpris :
"(...) Avec toi je me suis toujours senti en porte à faux, ne sachant pas trop sur quel pied danser. Je sais que tu as le plus grand mal à exprimer ce que tu
ressens vis à vis des gens. Ou alors c'est juste trois mots qui ne sont pas toujours convaincants. Une sorte de timidité ou une peur de trop en dire et de trop t'exposer, et donc de te fragiliser.
C'est en tout cas ce que tu crois, mais ça ne correspond pas à la réalité. L'expression des sentiments et toi, ça ne fait pas trop bon ménage. Pourtant je suis certain que tu éprouves ces
sentiments mais au lieu de te donner une dimension humaine en les exprimant, ils t'étouffent et tu n'en parles pas, ou alors à mots couverts comme lors de ta crise de décembre dernier. Parler
de [tes exploits] est bien plus facile que de parler de ton coeur et de ce qu'il contient. Putain, je donnerais cher pour savoir tout ce qu'il contient ce coeur là depuis tant d'années qu'il
est verrouillé !
(...) La prochaine étape pour toi consiste à justement parler de ça. Et ça va être dur !! Bien sûr tu n'es pas obligé d'aller jusque là. Mais ça serait bien pour toi.
Comme je te l'avais suggéré un moment tu pourrais commencer par parler de tes peurs (des gens, des choses, des évènements......etc), parler de tes faiblesses, de tout ce qui t'inhibe. Enfin, si tu
peux le faire. Je suis bien conscient que ça sera très difficile. Je n'en serais pas capable, mais je ne m'appelle pas [Wajdi]".
Comme j'ai pas l'intention de lui répondre, même si j'suis touché par la démarche style psy canadien, j'vais tenter de le faire ici dans les prochaines semaines.
Lundi 15 septembre
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/09
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08:16
à Fiso, Yohan, Superebeu, Olivier, Boby, Igor, Kamel, Bougrenette
Je sais c'est sûrement con mais j'avais envie de vous offrir ça, au retour d'une journée chez le daron et la darone :
"Dans les grandes villes ou les petits villages
Devant nous défilent de jolis paysages
Ma
famille à moi c'est celle que j'ai choisie
Car on a besoin d'affection dans la
vie
Venez avec
nous
Dans nos aventures
Plus on est de fous
Et moins la
vie est dure
Je suis sans
famille
Et je m'appelle Rémi
Et je me balade dans la vie"
Pour dire ke c'était pas gagné ke j'devienne ki je suis.
Samedi 13 septembre
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/09
/Sep
12:25
Depuis bientôt deux ans ke j'existe en version blog, c'est la première fois ke je suis tagué ! Un peu normal : je suis le blog k'on lit avec un peu de honte au ventre. Je
suis celui k'on ne référence pas. Un blog ki n'est pas dans les marques-pages, et ki force à effacer l'historique.
Un blog k'on visite dans l'ombre de soi-même.
Des fois je regrette ke des gens n'aillent pas au-delà des premières images. Mais j'ai jamais voulu faire une version soft à l'extérieur, parce que après tout, la
sexualité, ça fait partie de moi. Et on me prend en entier, ou on me prend pas.
Ma srabe Fiso ki n'a pas froid aux yeux m'a tagué
avec un exercice où il faut savoir à la fois lire et compter :
1- Citer la personne qui nous a "tagué"
2- Indiquer le règlement.
3- Choisir un livre, l'ouvrir à la page 123.
4- Recopier à la 5ème ligne, les 5 lignes suivantes.
5- Indiquer titre, auteur, éditeur, année d'édition.
6- Taguer 4 personnes.
"Des choses qu'on n'oublie pas. Jean laissait ainsi, jour après
jour, son empreinte en moi, à jamais. Il influençait considérablement mes goûts et mes jugements artistiques. Je ne demandais qu'à apprendre".
L'armée du salut, Abdellah TAIA, Seuil, 2006. Conseillé par Kamel parce que ça lui avait fait pensé à moi, à cause de l'admiration ke j'ai pour mon frère. En fait le seul livre ke j'ai lu depuis
des siècles.
Maintenant tremblez car je vais vous taguer... : Celeste, Fauvette, Najim, Hachiko
Vendredi 5 septembre
5
05
/09
/Sep
07:10
à
Fiso et
Incompréhensions, les deux chaudasses malines du net.
J'sais pas combien ya de neurones entre la zone cérébrale du combat et celle de la baise mais à mon avis, à notre fabrication, ça s'est joué
de peu que ce soit la même.
Kan les combattants sont des sensitifs : kan on sent l'adversaire plutôt ke le regarder, kan on se colle à lui, k'on le palpe avec tout notre corps pour s'en faire une idée
et comprendre ses mouvements. Alors, c'est vraiment comme si on baisait, la trique en moins.
Ou alors, c'est ke je nike comme je combats, et ke j'me trompe depuis le début de ma sexualité.
Jeudi 31 juillet
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06:39
C'est pas mon genre de faire des excuses mais si ça l'était, j'vous en devrais. Vous laisser tomber pendant si longtemps, ça se fait pas, franchement...
J'ai concentré ma force sur autre chose ke mon blog, un truc moins introspectif, plus constructif au final. Possible ke c'est la première fois ke j'me défonce pour moi-même. D'habitude
c'était pour les autres ; cette fois c'est pour ma gueule. J'sais pas encore kel résultat ça aura : j'suis peut-être pas fait pour ça. Pas fait pour être libre. Ch'allah, on verra ce que septembre
apportera.
Un nouveau srab a fait son entrée dans mon p'tit groupe de fidèles
(ahlan wa sahlan, khoya !). J'suis content qu'il soit là. Si j'compte bien, y'en a plus qu'un à faire passer du coté obscure de la force. Mais ça tarde à
s'organiser.
Autrement, ya Jason que j'défonce régulier toutes les semaines de juillet. Faut
bien passer l'été. Mais j'le porte, au fond de moi, ya kelkechose. J'kiff l'odeur de sa fragilité. Il m'a ensorcelé...
Son air de pas se garder lui-même m'a touché par derrière mon blindage.
Vendredi 30 mai
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/Mai
06:11
Ca m'a fait plaisir de lire ca chez Shams :
"Sport. Si il y a bien un mot que je detestais c'était celui là. Au collège, tous les pretextes étaient bons pour rester sur le banc, oubli de vêtements, ramadan, maux de têtes. J'étais
toujours dans l'équipe des nuls. J'étais souvent le dernier choisi. Je ne faisais aucun effort. Parfois, on se cachait avec une copine derrière un arbre et personne ne remarquait notre absence.
(...)
Pourtant aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Depuis deux mois, c'est une heure tous les soirs. C'est devenu vital. Il me faut mon heure quotidienne ou alors je ressens un manque. Je trouve ca
tellement bénéfique, d'abord d'un point de vue psychologique, ca permet de decompresser, d'évacuer le stress. Puis physiquement quand on voit le resultat au niveau du corps, c'est toujours
agréable".
Sérieux, j'suis content pour lui. J'crois k'on peut pas vivre équilibré sans le sport. J'vois pas
comment. Et kan quelqu'un contacte le plaisir k'on y trouve, ca me fait toujours du bien.
Avant, c'était différent. L'équipe des nuls dont il parle, elle était aussi à mon collège, et on la charriait comme il faut. C'était trop marrant. Et pour rien au monde on
les aurait aidé à grandir sur ce plan là. Vu k'on voulait k'ils restent nuls.
C'était trop bon d'avoir des nuls. On pouvait les frapper gratuitement. Se valoriser à bon compte. Les mettre minables pour se glorifier. Les plus malins sauvaient leur
gueule en se faisant discrets. Et puis faut reconnaître k'ils nous le rendaient bien dans les matières plus intellectuelles. Les nuls et bêtes, par contre,
s'en mangeaient grave. Même pas assez vif d'esprit pour s'écarter kan j'arrivais. - Tiens ! prends ça, c'est gratuit, ça me fait du bien !
Oh, c'délire. C'était kan même bien le collège. On n'avait pas encore appris à respecter les autres.
Merci les nuls, on vous aimez bien en fait. Même si on vous frappait.
Jeudi 29 mai
4
29
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/Mai
02:09
Mai, c'est toujours comme un deuxième printemps. Ca file la trique. Ca donne plaisir à chasser.
Une panthère est venue rôder par ici. Sur mon territoire, et pas qu'à la lisière...
Pleine de naïveté revendiquée, faisant mine d'incompréhensions, simulant l'incapacité à se nourrir, elle fait
l'ingénue comme pour attirer un fauve qui serait fier de lui trouver du gibier.
Elle tombe nikel, j'ai de la rage et de la tendresse à revendre. Une sorte d'instinct de procréer. Une envie de saisir, de chevaucher. J'ai pris la température
chez elle, flairé son territoire, laissé quelques traces, intéressé. Et l'animal m'a bien capté.
J'entreprends donc de la draguer ouvertement. Pas seulement pour ce plaisir qu'elle semble partager avec moi, mais pour m'en faire une alliée. Une panthère qui
sait bouger, douce, soyeuse et passionnée, ça ne se laisse pas filer.
Samedi 24 mai
6
24
/05
/Mai
11:45
Plaisir de trouver sur mon corps les traces d'une nuit d'amour...
Les yeux intenses de rêves, de ta beauté, de ton désir.
Les lèvres soignées par la douceur, et tes baisers.
Le souvenir conquis du goût de ton sexe. Jusqu'à trouver le mien, inscrit profond dans ta bouche.
Ma main ki tient ta nuque, le frolement de tes seins... Un frisson sur mon torse encore nu.
La teub, humide de toi, contre ma ceinture, rhabillée. Vibrante de sentir ton sexe s'ouvrir. Encore.
Ma peau ki s'éloigne, en réclamant tes griffes.
S'aimer parfois... Frémir.
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