Mercredi 22 octobre
3
22
/10
/Oct
16:15
J'vais pas bien. J'm'en rends compte à ma façon d'être agressif. Notamment avec mes frères et mes soeurs. Ils viennent me solliciter et j'leur claque la porte au nez.
J'suis incapable d'être généreux en ce moment. C'est simple, je leur trouve aucune qualité. C'est dire si j'ai pas envie de les voir tels qu'ils sont.
J'ai envie de me replier. De plus rien donner. J'ai d'autant plus l'impression d'être essoré et d'avoir trop donné que j'ai pas vu ce qu'ils m'ont apportés en retour. Si
j'm'écoute, j'trouve qu'ils ont rien fait d'autre que de me manger la laine sur le dos.
Mais me replier, c'est impossible. Ca me fait ressentir de l'angoisse. J'ai même rêvé que j'avais peur et je savais pas de quoi. Je la ressentais c'est tout. Dans le dos.
Elle me crispait. Je crois que j'avais peur d'être vide à l'intérieur.
Christophe : Je visite ce blog depuis peu et pourtant je ressens ce qu'il veut dire. Beaucoup d'intelligence, d'arrogance,
de sensualité assez pulsionnelle, d'interrogations peut etre.
Mais le coeur, pas beaucoup.
Ouverture de garde intelligente, suivie d'une belle attaque... J'ai gardé ce commentaire longtemps dans ma tête. C'est vrai. Mon coeur est pas loin d'être mort en ce
moment. Peu de personnes m'attendrissent. J'ai le goût du mépris dans la bouche. Etre généreux me coûte trop. Comment faites-vous pour donner ?
En donnant, moi, j'ai peur de me perdre.
Publié dans : Blogothérapie
18
Souvent, je me demande où il est vraiment, mon coeur. Si à force de vivre des aventures je ne me suis pas tellement blindée qu'en fait je n'arrive plus à aimer.
J'ai rien trouvé de mieux que d'essayer de réapprendre à m'émerveiller pour pouvoir réapprendre à donner. Et ça me prends du temps, mais je pense que je pourrais y arriver.
Ah, et puis, je voulais te dire, par rapport à ce commentaire: je ne sais pas si c'est moi qui l'ait rêvé, mais dans les quelques mails et posts entre nous, j'ai toujours eu l'impression de le sentir, ton coeur. Alors peut-être que je me faisais des idées. Mais je me trompe rarement sur ce genre de choses.
Je t'embrasse. Fort.
Toi, tu as peur de t'assécher.
Moi, j'ai peur de ne plus avoir l'occasion de donner.
Etre à sec sans une goutte d'eau au milieu du Sahara, ou risquer de se noyer dans un trop plein...
Des heures et des jours de réflexion, là...
Je n'avais pas repris la réaction de Christophe. Mais moi, je suis un peu hors jeu, je sais bien que tu as un coeur. Enorme. Tu m'as permis dans de brefs moments de naviguer dans ses rivages.
"Etre généreux me coûte trop. Comment faites-vous pour donner ?"
D'après moi, être généreux est quelque chose qui vient tout seul quand on est heureux. Et qui peut s'en aller quand on est malheureux. Donc il faut veiller à être heureux.
Etre généreux ne devrait pas (te) coûter.
Ca me rappelle un livre pour enfants que ma mère me lisait quand j'étais petiot. Un super livre. "Le conte chaud et doux des chaudoudoux". Je viens d'en retrouver la trace sur internet, c'est d'un psychothérapeute qui s'appelle Claude Steiner. J'ai même trouvé la version texte intégral online (à lire ici donc : http://humanismepur.free.fr/contes_poemes/chaudoudous.php). C'est infiniment mieux en version papier avec les illustrations mais c'est toujours ça. C'est peut-être une approche un peu trop bisounours pour toi, mais comme tous les vrais contes, ce n'est pas que pour les enfants.
Je reviendrai.
A te lire j'ai la sensation que tu ne vas pas très bien , peut être as tu trop donné à un moment et que tu n'as rien eu en retour . Mais justement être généreux c'est l'être sans rien attendre en echange .
Courage garde la foi la vie est quand même belle non ???
On n'est pas essoré quand on donne, on est essoré quand on nous a pris des choses qu'on n'a pas données, on est essoré quand on s'est forcé à céder des choses qu'on aurait pas voulu céder.
Quand on donne, on est heureux, on est libéré, on est plus léger et curieusement on est plus plein, prêt à donner de nouveau.
Et surtout, quand on attend un retour, ce n'est pas non plus un don, c'est un achat !!! Ne confond pas.
Aussi, tu as le droit d'avoir peur de donner. Mais peut-être ne sais-tu pas ce que tu donnes. Moi, je trouve beaucoup ici.
Et décidemment oui, je t'aime.
En lisant tes posts j'ai eu une drole d'impression parceque ce type il se comportait un peu comme toi.Il accepte pas la tendresse, il la detruit, il veut gagner, etre le plus fort.Evidemment c'est très attirant.Mais au fond il ne s'accepte pas, il croit qu'on ne peut pas l'aimer.Ca fait juste deux ans, j'y pense encore, il me teste parfois pour voir si je suis encore sous emprise.J'aurais pu lui casser la gueule sans risque parcequ'il est tres lache.C'est presque arrivé je l'ai foutu a terre mais J'ai pas pu me resoudre a abimer quelqu'un que j'avais aimé et que j'aime encore.
C'est peut etre toi qui a raison, mais tu peux faire tres mal autant que tu te fais mal.Dommage que ça reste pas entre nous.
Et j'aime la gagne c'est vrai. Mais j'oublie pas ke dans un combat, ya preske toujours un gagnant et un perdant. Je fais parti des combattants ki ne craignent pas de perdre car ils savent ke c'est dans la défaite k'on apprend le plus. Mais la défaite me vexe profondément.
Parce que tu as raison, on ne peut donner beaucoup que si l'on reçoit à peu près autant.
Comme quoi, il y a bien dans cette matière aussi un avis par personne. Merci les êtres humains de votre diversité.
Ahhh le coeur, la tendresse, sujets récurrents s'il en est.
Ca fait combien de temps qu'on en parle Wajdi ? Longtemps, je dirais depuis le début de ce blog, environ 2 ans. On en reparle encore, et cette fois ce n'est pas moi qui en suis la cause. Je me souviens encore de l'engueulade qui avait suivi.
Qu'est ce donc qui a changé depuis ce temps ? En apparence rien puisque ce sujet revient sur le tapis avec pratiquement les mêmes mots ! Et cette fois il n'y a pas eu de tempête.
Pourtant tout à changé, même toi tu as beaucoup changé, même moi, même les autres aussi. Normal on a pris deux ans de plus. Il faut laisser le temps faire son oeuvre ! Espérais tu changer ton personnage et que d'un coup de baguette magique il devienne, tendre, vertueux, magnanime, parfait quoi ?
Déjà la révolution que tu as entreprise sur toi même t'a ouvert bien des horizons. Le reste suivra parce que tu en as le désir et que tu ne peux plus t'arrêter maintenant. Te replier t'angoisse trop. C'est toi qui le dis. Alors tu n'as que le choix de continuer. Et tu le feras.
Bien sûr la tendresse semble être un gros écueil. En serais tu démuni ? Je ne le pense pas parce sinon ta vie serait infernale. Alors je sais que tu en as, tu l'as expliqué tout au long de ton blog, avec tes mots à toi. Ce qui te manque c'est de savoir le reconnaitre et d'avoir le courage de le dire. Cette tendresse te semble être, à tes yeux, une faiblesse. C'est pourquoi tu la caches. Ose me dire que ce n'est pas vrai ! Soit indulgent avec toi-même.
Aller, je vais te le dire, à mon tour, encore une fois : Je t'aime. Je le fait parce que je sais que ça t'emmerde et pourtant c'est vrai. J'excerce ici ma vengeance.
Yalla !
"Cette tendresse te semble être, à tes yeux, une faiblesse". C'est clair ! Une faiblesse ki conduit à être persécuté, violenté, méprisé et écrasé.
put1 ! c'est encore valable ça ? On t'aime tous ! LOL !!
"Cette tendresse..........une faiblesse ki conduit à être persécuté, violenté, méprisé et écrasé."
Vois tu une grosse différence entre aimer et donner de la tendresse ?
N'y a-t-il pas là une contradiction entre ces deux phrases de toi ?
Quelle est celle qui gouverne ton coeur et aussi ton action ?
Je te demande de ne pas me répondre mais seulement d'y penser.
j'ai écris un post sur toi, et ça me ferait plaisir que tu le lises.
http://clebordel.blogspot.com/2008/11/wajdi.html
ciao ;-)
il faut commencer petit, parfois meme en commencant a se donner a soit meme la capacité de donner au autres
RDV au prochain post