wajdi - le guerrier déchainé

 

           Ca fait déjà plus de 15 jours que je devais écrire cet article et j'arrive pas à m'y mettre. Je fais mon timide. Pourtant, le contrat avec Yohan, c'était ke je raconte sur le blog ck'il m'a fait faire. Pour ke ma honte soit publique. Mais les articles de cette rubrique, j'ai du mal à les écrire. Comme si je voulais ke cet aspect de moi n'existe pas, ou k'au moins on sache pas.

 

           Ma dernière chasse réussie à la gazelle, c'est plus valorisant à raconter ke cki va suivre. Et pourtant, le kiff de soumission fait autant partie de moi ke mon côté guerrier. J'en ressens même une vraie fierté face à Yohan. Mais le partager avec vous, c'est autre chose.

 

           Donc, ya deux semaines, j'ai discuté une petite heure avec Yohan, de chose et d'autre, à midi, et kan on s'est kittés, il m'a dit de mettre les boules pour penser à lui toute l'après-midi. Pour sentir ke j'étais bien à lui. Même si j'm'habitue petit a petit, ça me coupe toujours le souffle et la voix kan il donne un ordre. Le moment où on passe d'une relation normale à cette relation là. J'suis chaque fois désorienté, comme un gosse ki a perdu sa famille dans une foire aux manèges.

 

            La consigne c'était une seule boule au taf, et la deuxième à l'entrainement. J'pourrais les retirer une fois à ma case. J'ai mis une boule et j'suis parti. J'avais la hchouma complet pendant 20 minutes avant de m'habituer. Tu marches dans la rue et tu les sens ki vibrent au bord du fion. Ca te fait contracter inutilement. Tu mouilles progressivement. Putain, c'est trop la honte. T'es sûr de pas oublier ke t'es pas à toi.

 

            Passé ce moment-là, j'commence a me redresser et retrouver ma fierté habituelle, sauf ke là, c'est la fierté de lui appartenir, de me sentir dirigé. Tenu. J'ai le fion ki devient sensible. Je me sens très fragile. Vulnérable. Comme si à chaque seconde on pouvait me prendre en faute. Comme si les gens autour de moi étaient autorisés par Yohan a me demander froidement de me désapper, d'exposer mon fion pour contrôler ke je respecte bien la consigne. Et moi, je m'applique à bien obéir.

 

            Arrivé à la salle, je pousse la deuxième avant de me changer. Je sais ke le fil reste en dehors. Ca oblige à être discret. Ca exclu de prendre une douche à la fin. Or je déteste sortir sans me doucher. L'autre solution est de cacher le fil dans l'anus. Putain la heche de nouveau, c'est terrible. Je suis géné, inkiet, pas sûr de moi. C'est dur à vivre, mais je sais ke c'est pour Yohan. Par obéissance à son ascendant sur moi. Ca me fait preske trembler. Je sens un vide intérieur, incroyable, ki m'envahit. Comme si j'étais vraiment rien. Comme si j'étais tout seul. Perdu. En tout cas au moment de me désapper.

 

           Une fois en tenue, j'arrive un peu à l'oublier. Je ne sens plus ke la sensation. J'ai plus la trouille ki l'accompagnait. Chaque mouvement fait grelotter dans mon fion, à l'intérieur de moi, et m'empêche d'oublier ke je suis à Yohan, son pion, son soldat. Je suis forcé de lui dédier mon entrainement.

 

Superebeu : T'es un héros Wajdi, en tout cas moi je te vois en tant que tel.
 
Amicalement

             Je pense à toi ossi, Supereubeu. Le héro a un immense revers, k'il dissimule. Une faille tragik, k'il passe beaucoup d'énergie à cacher. Un secret capable de le ridiculiser aux yeux du monde entier. Le héro a un accès sensible ke Yohan a su trouver, exposer et ouvrir. Et je joue avec cette faille, en allant me brûler là où c'est le plus riské, au milieu de mes potes de la boxe, tous tellement loin de ça, tellement occupés à se chambrer, à se jauger et se fritter. Je les domine, mais je suis en secret le plus dominé.

 

              C'est ossi avec mes boules dans le fion ke j'ai pris le cadeau de Jason (voir l'article). Kelle coincidence et kel mélange ! Comme si un monde de durs avait accouché de deux fragilités ki se sont attirées, puis explorées. Je ne sais plus vraiment ki je suis entre la faille et le blok.  

 

 

 

 

 

               

 

 

 

 

 

Jeu 5 jui 2007 21 commentaires
Si j'avais vu ce post j'aurais mis mon comment précédent ici. La honte n'est que dans ta tête. Dehors on ne vois rien. La preuve Jason n'a rien détecté
Dan-Oméga - le 05/07/2007 à 10h30
Il manquerait plus ke ca qu'on le voit a l'extérieur !...
WajDi
Tu as l'air d'opposer ton côté dominant et ton côté complètement soumis avec Yohan. Mais pour moi ce sont les deux faces d'une même attitude de rapport de force où, justement, la fragilité ou la tendresse n'entrent pas en ligne de compte. Tu ne te comporte pas envers Yohan comme Jason envers toi (même si tu vas peut-être finir par faire de Yohan ton "soumis" comme on dit).

L'opposition, elle tient surtout entre ta vie "homo" faite de combat, de chasse, de rapports de force, et ta vie hétéro où, même si tu dis être macho, tu es plus dans un rapport amoureux et complice (avec ta femme comme avec tes enfants).

Le contraste, ce serait d'avoir une relation de soumission avec Yohan, et une relation de tendresse avec Jason. Ca, ça pourrait remettre vraiment en question beaucoup de choses.

(Cela dit, des actifs macho comme toi qui acceptent des jeux de soumission comme avec Yohan, c'est vrai qu'il doit y en avoir assez peu j'imagine, ça m'a l'air quand même suffisamment original pour que tu en fasses plusieurs posts !)
xelias - le 05/07/2007 à 19h11

Je m'attendais à ce que tu me renvoies dans les cordes suite à mon comment précédent... J'ai été servi... Au delà de mes espérances.


C'est exact. Tu ne veux pas être au pays des Bisounours. Surtout pas !! T'es un mec, toi... Un vrai ! Moi, pas du tout... Je ne suis qu'une tapette, une larve. Bon, ceux qui m'ont cherché d'un peu trop près ont appris à leurs dépends que je savais utiliser la force que la nature m'a donnée (m'a imposée plutôt). Mais je ne la cultive pas, je ne la glorifie pas, et je ne peux m'empêcher d'exprimer ma sympathie au mec en train de me pomper, par des câlins et de la tendresse.


Et lorsque c'est moi qui m'y colle (Hé oui, tu te rends compte, je ne rechigne pas de me mettre à genoux !), je suis bouleversé lorsque mon partenaire m'exprime sa reconnaissance en caressant ma tête et mon visage... J'ai vraiment  un sacré boulot avant de devenir enfin un homme !...


Je te prie de me pardonner d'avoir pu imaginer un seul instant que tu pouvais avoir des sentiments vrais. Profondément enfouis, mais authentiquement humains et généreux.


Mille excuses... Le Bisounours. Un peu meurtri à son retour de vacances.

Boby - le 05/07/2007 à 20h59

    Je n'ai pas utilisé le terme de "lopette". J'essaye depuis plusieurs années de ne plus l'utiliser, mais je viens de ce monde où l'insulte ultime est celle-là. 

    J'ai simplement voulu noter ke toi et beaucoup de gars ki passent ici, vous avez du mal avec l'agressivité, comme si l'agressivité c'était mauvais et k'il faudrait ne pas en avoir. Des fois, vous dépensez même beaucoup d'energie pour me rendre tendre.

    Ma réponse, c'était pour te bouger. Pour ke tu cesses de confondre agressivité et violence, et ke tu arrête de la brimer à l'interieur de toi. On a besoin de l'agressivité pour mener ses combats et faire valoir ses idées. Lorske les pacifistes cessent d'etre agressifs, les fascistes prennent la place. C'est ce ki se passe en France aujourd'hui puiske les généreux ne font plus de place à leur agressivité.

   J'ai des sentiments vrais. Ils sont moins enfouis ke tu le crois.

   Déchire Boby ! plutôt ke te renfermer.

WajDi

Mais comme je suis curieux et naïf je voudrais bien connaitre les dimensions d'un tel engin afin d'imaginer ce que ça donne lorsque tu "l'ingères" .


J'espère au moins que Yohan finance ces joujoux ! Ce serait la moindre des choses.

Dan-Oméga - le 06/07/2007 à 09h51
T'as k'a t'en acheter, tu sauras, mdr.
WajDi

Salut mec. Pour moi, c’est ta fenêtre. Ce besoin d’être dominé, d’en éprouver le sentiment jusqu’à "te brûler les ailes", d’en traîner la honte vraie jusqu’au cœur de TES territoires, de tes fiefs, c’est ta fenêtre. Kamel a raison, tu restes dans le choix, le rapport de soumission en est faussé. Yohan en est peut-être plus addicte que toi, finalement. Sauf que toi, tu as besoin de cette soupape, elle t’empêche d’exploser, ou plutôt d’imploser. C’est l’antidote obligée à ce qui apparaît comme ton incapacité chronique à lâcher prise. Comment ferais-tu, au fond, sans cette bouche d’aération ? Comment pourrais-tu gérer l’épuisement où doit te mettre ce besoin constant de toujours tout contrôler - l’espace, le regard des autres, le respect des autres - cette quête perpétuelle d’ascendant sur les milieux que tu côtoies : le milieu de la boxe, ta famille, l’entourage de ta femme, tes collègues j’imagine, tes "gazelles"…?

 



J’émets une autre hypothèse : en allant ainsi te mettre en danger, en portant cette autre vérité de toi au milieu même de tes constructions sociales les plus vitales, tu vas te frotter au risque de tout faire éclater. Peut-être même que tout en le redoutant, tu cherches au fond de toi à ce qu’un jour tout éclate, tu cherches à te libérer, mais parce que tu ne sais pas ce qu’il y a derrière les mûrs, tu n’oses franchir le pas. Yohan te permets d’aller aux confins de ton enfermement, il te permettra peut-être même un jour d’en passer la porte. (j’en profite pour lui dire merci de ses commentaires sur mon histoire l’autre jour).

 



Pour finir, j’aime bien cette réflexion d’Albert Jacquard quand il dit que le bonheur, c’est être beau dans le regard des autres. J’interprète ta quête – les deux bonbons sur trois que tu ramenais à tes frères, ce que tu nous donnes dans ce blog, ce besoin où tu t’épuises d’être beau coûte que coûte – comme ta façon d’être heureux. Respect l’ami. Oh!91

 


oh!91 - le 06/07/2007 à 10h09

Wajdi...


Allons... L'équilibre est TOUJOURS dans le moyen terme, tu sais bien ! C'est vrai que j'ai peur de mon agressivité. Et c'est vrai que je sais que c'est mauvais. Mais c'est ainsi. L'analyse en est facile à faire. Quand j'avais 10 ans et que je dépassais déjà le mètre 70, j'étais capable de soulever les copains de mon âge et de les accrocher aux portes-manteaux adultes par le col... C'était un jeu, mais j'avais trop peur de leur fiche une mandale, et de les coller au plafond. Alors je me laissais bousculer par des minos que je pouvais soulever d'une seule main... Je sais, c'est trop difficile à comprendre quand on a dû se battre pied à pied pour réussir à s'imposer. Et cette spirale infernale fait que parfois on finit par se demander si l'on n'est pas lâche... Mais je SAIS depuis longtemps qu'il n'en est rien. Et se retrouver sur un lieu de drague face à 4 ou 5 loubards équipés de chaînes de vélos, savoir faire face, et les faire reculer... Ça aide à assumer ses petites lâchetés quotidiennes.


Et, pensant à toi, WajDi, tu sais bien qu'il ne m'est jamais venu à l'idée le moindre soupçon de lâcheté ! J'aime ton agressivité maîtrisée... Mais la tendresse n'est pas lâcheté. Un geste d'affection n'est pas preuve de faiblesse. Au contraire. Et l'amour, quel qu'il soit, homo, gay, autre s'il existe, ne trouve sa pleinitude que dans ces gestes de contact, de recherche de l'autre, de fusion... Car à mes yeux, l'aboutissement épanoui ne peut être que fusion des deux en un seul... Tendresse exacerbée, d'un frustré en mal de tendresse masculine ? Peut-être. Sans doute...


Alors, WajDi, l'équilibre est dans le moyen terme. Il faut que je devienne plus agressif. Essaye de devenir un peu plus tendre (avec tes "gazelles" s'entend ! Pour le "reste", pas de soucis !)


Et puis, enfin ! Ici trop de mecs ne tarissent pas d'éloges envers ce "jeune Dieu" qu'ils découvrent ! Faut bien que j'essaye de te faire douter ! (Essayer seulement, je suis pas près d'y arriver !). Mon rôle de patriarche, en quelque sorte...


Et... Je t'ai dit : un upercut de toi, je veux bien. C'est tout ce que je peux espérer...

Boby - le 06/07/2007 à 11h58

Ces exergues… jolie façon de saluer tes fidèles, ceux de la première heure et les petits nouveaux. Habile façon aussi de te jouer de nos analyses à trois balles cinquante et de nos dérives cérébrales. Comme d’habitude, tout est dans l’ambiguïté : hommage ou cynisme ? 1er ou 2ème degré ? Et en trois références, tu fais le tour de tes publics. Simple, économe, comme d’hab. C’est toujours nous que tu laisses KO.


Pour l’heure, j’observe le match que tu joues avec Boby. Lui ne t’a pas défié, il a tenté de t’approcher et tu l’as mis par terre. Il s’est relevé, tu l’y as aidé mais d’une poigne ferme, et là, il tente une nouvelle approche. Je le vois comme un cow-boy patient qui cherche à domestiquer un étalon sauvage. Il le caresse dans le sens du poil et lui chuchote à l’oreille, tandis que l’autre rechigne. Je ne sais pas si son concept d’équilibre parviendra à t’amadouer, mais c’est une façon de refaire un pas vers toi et puisqu’il est prêt à l’uppercut…


Boby aussi, j’aimerais bien le comprendre d’avantage. Sa façon de vivre sa bisexualité en toute transparence, j’y avais vu une légitimation de cette forme de sexualité qui échappe à ma compréhension. Et voilà que l’autre jour, il écrit : "Tu ne trouveras vraiment la paix que lorsque (…) tu auras ouvert grand les bras à un amour profond... au masculin ! (…) Je projette peut-être, je le reconnais. Je te dis là ce que je n’ai jamais fait, et que je regrette aujourd’hui..." De quel ordre sont vraiment ces regrets, sur quoi portent-ils au juste ? Pourquoi s’est-il interdit un amour profond au masculin ? A quelle limite touchons-nous là : celle de la transparence, celle de la bisexualité, sommes-nous dans l’impossible équilibre ?


Pour finir ce commentaire du jour : bander sous les douches, c’est vraiment le fun. En ce qui me concerne après les séances de natation, pour peu que j’y croise un regard complice, ça se finit le plus souvent en petite branlette à deux. Voire à trois. Les yeux dans les yeux. Mais comme je ne pratique pas en club, je reste un anonyme, même au milieu des autres habitués… Allez, je nous souhaite une journée "Brokeback Montain". Oh!91

 



oh!91 - le 08/07/2007 à 08h49

  

           "Ce qui fait  la richesse du blog de Wajdi, c'est la finesse et l'intelligence constante de ses commentateurs".

Télérama.

 

            "Trop d'amour, de générosité et de véracité dans les analyses des lecteurs de Wajdi".

Les Inrocks.

 

                 "Des textes et des commentaires à faire bouger l'Islam en France".

La revue Islam de France.

C'était juste un petit délire. Au 3eme degré on va dire. Je pourrais le dire à chaque fois ke je ne vous direz pas encore assez à kel point j'aime lire vos comments. Et combien ils sont constructifs pour moi, meme s'ils tombent a coté. Le tien était très juste Oh!91. C'est sur k'il ya dans le délire de la soumission, une fenêtre pour moi. Une pause dans le fait de tout porter, tout assumer et de faire le pilier. Le seul vrai repos. Total. Paske je ne suis plus celui ki gère. Kel bonheur. Et kel importance si ca fait un peu mal. Je suis porté à mon tour.

La dernière petite frase, c'était pour le plaisir de blasphémer. Pour finir de choker ceux ke l'hypocrisie, la peur et la rigidité, rendent méchants contre eux-mêmes. Ceux ki pronent la religion contre l'épanouissement, au lieu de les associer.

Je crois en Allah. Pas en ceux ki parlent en Son nom. Ceux la, je les invite a etre plus modestes.

 

WajDi

Slm Wajdi,


je viens de lire ton article et je suis content parceque ca confirme en tout point mon ressenti et ça tu l\\\'as bien compris..


Même si le terme de héros peut paraître fort à certains moi je trouve que ca te colle vraiment à la peau dans le sens ou tu ne gaches pas ton énergie a vouloir refouler ta "faille", bien au contraire tu oses la défier...


Si le contenu de ton billet est important,  la démarche l\\\'est tout autant...tu as eu du mal a partager cette expérience avec nous et je reconnais les "couilles" que ca demande.


Enfin jveu juste terminer sur ta relation avec Yohan..C\\\'est de la soumission on est d\\\'accord, mais l\\\'expérience que tu décris je la vois plus comme une sorte de patience bouillonante dans l'inconfort...


Mais dans le fond cette patience se fait dans l\\\'espoir d\\\'une revanche... Celle que tu portes en toi et que tu n\\\'hésites pas a prendre dans les combats que tu mènes. Car pour un héros il n\\\'y a pas une bataille plus importante qu\\\'une autre: chaque combat en vaut la peine.


 


Amicalement

superebeu - le 08/07/2007 à 22h28

Oh!91 que dire de ton premier paragraphe ? Tu émets un petit signal mais quel est-il en vérité :  dérision, doute, flaterie, égratignure... ? Où te situes-tu ? En matière d'ambiguïté tu fais fort aussi.


Je crois ce que Wajdi nous rapporte, en tout cas je le crédite de sincérité. Moi aussi je suis interpellé par ces appréciations journalistiques qui pour être élogieuses cachent peut-être autre chose.


Je demande donc à Wajdi de nous éclairer un peu puisqu'il s'en fait l'écho. 

Dan-Oméga - le 08/07/2007 à 22h55

Salut Superebeux,


Juste en envoyant mon comment j'ai vu le tien qui m'a précédé de qq minutes. Je veux juste te dire que toi comme moi nous essayons de lever un voile sur le mystère Wajdi. Nous n'avons pas la même sensibilité mais poursuivons le même but. Je ne vois aucune critique dans tes comments et j'espère que tu n'en vois aucune dans les miens.


A+

Dan-Oméga - le 08/07/2007 à 23h07