wajdi - le guerrier déchainé
YOHAN
Et maintenant il y a un autre personnage, qui n'est pas central, mais qui occupe beaucoup de place, je veux parler de : Yohan que je qualifierai d'éminence grise, omniprésent, peu loquace mais qui n'en pense pas moins. Il intervient quand on le lui demande ou pour fournir une précision. Mais il n'en dit jamais trop, plutôt pas assez. Il exerce une petite dictature du non dit mais on sent son ombre planer sur les débats. Peu de textes où le nom de Yohan n'est pas cité. Mais qui est cet important personnage ? Yohan je tiens tout de suite à préciser qu'il n'y a rien de péjoratif dans mon propos, plutôt de la sympathie, mais je suis assez intrigué.
Wajdi raconte et décrit dans le détail certains de vos trips avec le talent qu'on connaît. Cependant, que fais tu pendant ce temps à part donner des ordres ? Es tu une sorte de zombi imperturbable juste dédié à une tâche à accomplir ? Es-tu fait de marbre, n'as tu aucune manifestation normalement humaine visible ? Tel que Wajdi le raconte j'ai l'impression que tu ne ressens rien. Je suis certain que non. Alors pendant ces séances, puisque Wajdi ne le dit pas, que fais tu, que vis tu, comment se manifeste tes émotions physiques et mentales, comment considères tu ton esclave, que fais tu pendant les longues périodes d'attente, dans quelle tenue es tu pour avilir Wajdi, ressens tu de la jouissance à l'avilir ? Pourquoi Wajdi n'en parle-t-il jamais ? Est ce une convention entre vous deux ?
Voilà une série de questions que je me pose et que j'aimerais bien voir éclaircies par toi et par lui. Parce qu'enfin tu joues un rôle essentiel dans cette histoire et il me semble que tu aiderais à sa compréhension en étant plus transparent, sans attendre ton futur blog annoncé.
Putain, je me rends compte qu'en fait, j'avais pas tout lu !
Je crois que je vais me retaper ton blog en entier, parce qu'en ce moment, ça me fait du bien de penser autre chose qu'à moi-même. C'est tellement difficile de parler.
Ca m'a fait marrer de relire cet article. J'l'ai écrit sous le coup de la colère. J'en étais assez fier en fait et kan j'le relis, j'trouve ke j'me prends super au sérieux. J'suis un peu moraliste en fait dans c't'article, comme les textes des rappeurs.
Pour cki est de parler, c sur c'est difficile. Mais kan on a commencé, on peut plus s'arrêter. Et ca équilibre, meme si fo se forcer au début.
Putain, j'l'avais pas lu non plus. J'en ai chialé. Oui, c'est moralisateur, un tout petit peu, par réaction....tu l'aurais pas écrit comme ça aujourd'hui, j'suis sûr. Mais c'est surtout plein d'amour, de preuves d'amour, plein de toi. Ca fait du bien, des fois, de se dire qu'on est un mec bien. Surtout quand on est un mec bien ! Oh!91
(Fiso : merci pour le truc de la colonne de gauche...)
Oh !,
Tu m'as l'air émotif, ce spor, tu n'aurais pas un peu forcé sur l'alcool de riz ?
;)
Allez, je te taquine ....
Pour revenir à ce billet de Wajdi, moi je ne le trouve pas moralisateur.Très émouvant, c\\\\\\\\\\\\\\\'est sûr.
Fiso, c'est toi l'émotive, ce matin ? Mais oui, ça marche aussi avec les filles bien, mon com... ! J'suis pas myso.
Sinon, l'alcool de riz, j'l'avais pas ressenti comme un sport ! Biz ! Oh!91
En fait, j'ai dû boire un peu vite mon verre d'alcool de riz, moi aussi, parce que je voulais taper "ce soir" mais j'ai raté les touches ;)
Wajdi, désolée d'avoir squatté les coms, fin de l'interlude déconneur.
Propablement un des post les plus vindicatifs...
Quand je le lis je sens quelquechose se soulever en moi, comme si tu avais su mettre des mots sur ce que, moi même, j'ai vécu. Avec toutes ces épreuves tu ne te plains pas une seule seconde et le fil conducteur de ton billet reste l'amour.
Je sais pas quoi dire mais sincèrement Wajdi tu me redonnes confiance en l'Homme.
Bien a toi
Superebeu
Je découvre ton blog depuis le début et j'en suis seulement au 16 01 07. Pour l'instant, je ferais un seul commentaire : CHAPEAU L'ARTISTE! et bon courage pour la suite...
WAJDI II
Il y a peu je t'ai dit que ton image se troublait au fur et mesure que ton blog se bâtissait. Je n'avais pas d'explication à donner, c'était juste un ressenti instantané. J'ai une piste que je livre comme ça : Yohan es invisible, mais présent partout, alors que toi tu occupes tout l'espace avec ton vécu mais tu livres assez peu de tes pensées intimes dans tes textes, en dehors de ton sentiment de honte. Tu as comme une sorte de réticence à t'expliquer sur toi même, à dire ce qui se passe dans ta tête dans ces moments là. C'est vrai, comme l'a dit un autre intervenant, que je me suis demandé pourquoi vous n'étiez pas passés à une pénétration charnelle, Yohan et toi, après tous les instruments de distance que vous utilisez. J'ai lu ta réponse sur ce sujet et, si intellectuellement elle me satisfait, sur un plan plus humain je reste sur ma faim. Maintenant que les limites sont posées je m'en accommoderai. Yohann, quelle est ton interprétation et comment te positionnes tu par rapport à Wajdi, si je n'empiète pas trop sur le domaine personnel ? Wajdi explique que vous avez un domaine réservé et je le respecterai si vous ne souhaitez pas répondre. Pourtant, dans un tel blog cela peut paraître un peu bizarre, surtout quand on cherche, entre autres, à exciter le fantasme. Lol.
Tout au long de ton blog il y a qq mots qui reviennent très souvent : violence, haine et mépris. Pourquoi ? Tu as juste effleuré le thème de tes rapports avec les autres garçons et tu dois en parler bientôt. Pourquoi ces rapports sont-ils toujours des rapports de force, du moins pour ce que tu as déjà écrit. Les garçons tu les aimes pourtant mais tu les traites mal, tu gagnes toujours, là tu es le maître. Sont-ils toujours consentants ? Les niques tu et bye bye ?
Dans ce cas tu es le maître et eux les esclaves et ils n'ont droit, me semble-t-il, a aucun égard. Je suppose qu'eux n'ont pas droit à te toucher. Doivent-ils payer pour quelque chose ? Quoi donc ? Sont-ils juste un exutoire ? N'as tu aucune espèce de considération pour eux ? Pourquoi tant de mépris. Représentent-ils tout ce que tu méprises en toi ?
Là je n'ai pas d'avis à donner, je n'en sais pas assez. Peux tu expliquer Wajdi ?
Je reviens sur l'image trouble que tu donnes, à moi en tout cas. Tu dis tout, tu campes des situations criantes de vérité avec beaucoup de sincérité mais j'ai toujours l'impression que tu ne dis pas l'essentiel. J'en veux pour preuve ton dernier post "L'ambiance de ma piaule". Tu avais déjà abordé ce sujet ambigu et là tu parles de pauvreté, de territoire, de solitude et de chaleur, de fraternité. Le vrai problème, quelle qu'en soit la cause, n'est-il pas simplement la promiscuité qui vous révèle, aux uns et aux autres, ce que vous êtes avec les défauts et les qualités et surtout qui t'oblige à garder secrètes tes vraies pulsions, celles qui viennent du plus profond de ton ventre, qui désire, et de ton cerveau qui émet un signal d'alarme, celles qui ne sont pas avouables à cette période de l'adolescence, celles qui donnent un très fort sentiment de culpabilité.
Tu es un personnage très complexe et le vrai Wajdi reste encore à expliquer.