wajdi - le guerrier déchainé
Pour le reste, oui, j'suis macho, j'ai plaisir à l'être. Et c'est pas incompatible avec le respect.
D'ailleurs excuse mais t'as un peu mal lu. Dans notre petit jeu avec Incompréhensions, c'est pas tant une histoire de lion et de gazelle, mais plutôt une séduction de fauves. Ne sous-estime pas les stratagèmes de panthères pour solliciter les sens du félin ki croit souvent à tord l'avoir repéré avant elle.
@ Yohan : ...d'autant plus de plaisir à obéir k'il ya de l'envie de rugir derrière.
Je comprend que d'autres prennent leur revange dans ces cours là, moi c'était en sciences, je me sentais pas supérieur à eux pour la cause hein...
En bref ça me choque pas, pcq j'estime qu'on avait chacun sa place..
On a tous notre domaine de predilection, celui dans lequel on se sent plus a l'aise que les autres, celui dans lequel on peut briller. Et tant mieux, ca serait triste si l'on était tous bons dans les mêmes choses.
Mon premier com peut être désagréable à lire, je le reconnais.
J'ai essayé de mettre le moins de sentiments possibles dans l'évocation de cette période pour mieux me faire comprendre mais il semble que j'ai échoué.
Je n'ai jamais dit qu'il y avait les forts utiles et les faibles inutiles et qu'on naissait ainsi.
J'ai simplement parlé de la répartition des rôles chez les enfants et ados.
La nature dont je parle, c'est la tendance de ces derniers devant l'adversité (le combat ou la résignation).
Ils se construisent avec des caricatures.
Il y a les faibles et les forts, les bons et les méchants, les bourreaux et les victimes, etc.
Lorsqu'on mûrit, on prend conscience des richesses et des faiblesses de chacun, tout est heureusement plus subtil.
Quant au machisme, c'est simplement une manière de dépasser la masculinité en allant vers la virilité.
On est macho quand on sait qu'il ne suffit pas d'avoir une voix d'homme, des poils, une grosse bite et des muscles pour s'imposer chez ses semblables.
Le machisme est une attitude avec des repères qui permettent aux hommes de se construire et de ne pas se perdre.
Cà n'a rien à voir avec de l'irrespect ou de la misogynie, WajDi le prouve.
Les hommes en ont autant besoin que les femmes.
Je vous comprends tous et j'espère que vous me comprendrez aussi...
Bon week-end à vous !
Oui, l'école devrait voir les richesses individuelles des élèves sans organiser une compétition dont les vainqueurs sont toujours ceux qui intègrent le mieux la culture bourgeoise sur laquelle elle repose.
Tout serait plus harmonieux si l'école recompensait davantage la créativité et la capacité de chacun à progresser à son rythme et à sa manière.
Alors je reviens ce soir, et je lis tous ces coms... J'en ai beaucoup moins à faire finalement!!!
En fait, je suis plutôt au bord d'un fou rire... Je me pense plutôt intello et compliqué, mais là... je suis scotché, battu à pleine couture. Tant de mot sur un post qui parle de/incite à l'action...
Pour moi, ce post parle de la fierté qui existe à être fort dans quelque chose quand on est ado (et plus tard ça reste). Et aussi du plaisir qu'on a à coller une claque à quelqu'un (ça non plus, ce n'est pas reservé aux ados). Il me semble que tant qu'on ne (re)connait pas ce plaisir, on ne risque pas d'accéder à un regret, d'avoir envie de changer, de trouver le respect...
Wajdi le dit vite et bien.
Mais il reste cette phrase "on vous aimait bien en fait. Même si on vous frappait". Moi, je n'y crois pas une minute. On aime pas son faire-valoir. Au mieux on le trouve pratique. Ou alors, il faut avoir fait le chemin fait par Wajdi. Et là alors, peut-être que dans cette phrase, c'est l'homme d'aujourd'hui qui remercie ceux qui ont participé à son évolution... et ça, ça m'émeut.
Il m'a fallu en affronter, des situations, trouver à m'affirmer ailleurs, reconstruire ma dignité par d'autres chemins pour acccepter enfin de m'occuper aussi de mon corps. heureusement, j'avais des matériaux idéologiques, des valeurs, des repères, pour rebondir. Sinon... Il m'a fallu aussi accepter de vivre mon homosexualité, pour que m'occuper de mon corps prenne un sens.
Les forts, je les craignais et les adorais à la fois, évidemment. Je n'étais pas leur cible. Pas assez con, peut-être, ou trop insignifiant pour intéresser des WajDi.
Aujourd'hui, j'aime le sport, j'aime travailler mon corps, j'aime le frotter aux autres, à leur regard, à leur peau. J'aime aussi me mettre à son écoute. Le sport m'est un précieux compagnon.
@ Shams : T'as une belle philosophie.
@ Jean, Oh!, Thibault, Daniel et tous les anciens grosses nouilles : Ben vous voyez, ca empeche pas de s'aimer.
@ Tous : ca fait longtemps k'on avait pas eu un vrai débat ici. Ca fait plaisir.
Moi en sport ca va j'me débrouillais...j'étais pas dans les plus nuls mais j'étais pas dans les meileurs non plus....
J'ai assisté a du chambrage sur des gars de ma classe, j'me suis moi même fait chambrer plusieurs fois....
Ce que j'en retire...c'est d'avoir développer un sens de la répartie. Contrairement à Wajdi moi je cognais pas les nuls. J'avais des potes qui cognait pour de la merde sans aucune culpabilité.....J'ai même vu des filles se faire cogner par des gars en cours de sport !
Moi je me défendait par la parole : en ouvrant ma gueule. J'le faisais parceque j'avais que ça comme arme en fait....J'savais toucher la où ça faisait mal. Je manquais pas de faire savoir qu'un tel savait pas que 100/100 ca faisait pas 0 mais 1 ou encore qu'un autre savait pas écrire ou s'éxprimait comme un bledar. Moi je "boxais avec les mots", les arbitres c'était les camarade qui en rajoutait pour dire comme j'avais remis a leur place les gens.
J'savais y mettre la forme. Aujourd'hui j'me rends compte comme c'était con. Certains faisait genre que ça leur faisait rien mais j'savais que c'etait pas le cas....C'est au collège qu'on apprend a fare mine de rien. Que rien ne nous atteint.
Je frappais jamais le premier mais parfois t'étais obligé de te défendre. Ya clairement une question d'honneur dans tout ça... Le plus dur c'est pas l'affrontement en lui même, le plus cho c'est quand t'as toute la classe, ces mêmes camarades qui viennent autour de toi pour constater l'étendu des dégats à base " wa il t'as mis a l'amende" ou encore pour te montrer des ptites blessures que t'avais meme pas remarqué....
Je sais que des fois ca prends des proportions énormes. J'cache pas que le post de Wajdi me surprends pas dans la mesure ou il s'est toujours valorisé dans le combat....en particulier maitenant dans la boxe.
Mais a l'époque y avait pas de règles du jeu, y avait pas de code...certains étaient poussés à l'affrontement sans rien demander.
Moi j'met pas le sport sur un pied d'estal mais si j'en reconnais ses bienfaits qui sont incontestables ( et c'est vrai que ça aide à se sentir mieux).
Ce qui détruit c'est pas d'être bon en sport, en math ou autre chose....ce qui peut te tuer c'est le silence, l'absence d'expression que ce soit par les poings ou les mots. Suffit juste de trouver ses armes pour se DEFENDRE.
..
Faut pas exagérer, c'était juste une claque au passage pour k'ils s'écartent. Pas un acharnement. Et bien sûr ke j'l'aurais pas fait à une fille ou un handicapé. Seulement à des keums ki auraient dû se défendre et ki le faisaient jamais
Les keums comme toi ki touchaient où ca fait mal sur le plan psychik, j'les aimais pas par contre, paske j'étais fragile sur ce plan là et susceptible comme un coq.
Super, Oh!, Yohan, ceux qu´on voyait plus, tout à coup réveillés ! Wajdi a su vous toucher juste là où ça vous chatouille. Ben ouais, il est malin, et dans le fond, il a peut-être pas autant changé depuis l´époque…
Et toi, gamin, t´étais chez les cow-boys ou chez les indiens ? Moi, déjà, j´étais chez les extraterrestres, et ça s´est pas amélioré depuis, lol ! En tous cas, ça fait plaisir de vous voir tous ensemble fumer maintenant le calumet de la paix.
Shams a raison, il faut savoir accepter les blessures de l´enfance pour avancer. En apprendre d´abord, pour en rire ensuite. Comme la saine attitude de Kamel au sujet des barreaux du lit (voir « Mon reup par l´exemple »).
Président xelias, tu dois savoir déjà que quand Wajdi est ironique, il est à la fois très sérieux. Ses blessures de l´enfance n´ont pas encore cicatrisé, comme Daniel non plus, et il sait très bien nous faire partager sa douleur. Et il revendique son passé de « gros con », ironique tant envers lui-même que de ses « victimes », pour continuer à consoler ce gamin ce 14 ans qui souffre encore en lui, même si le jeune adulte qu´il est devenu a eu la fierté et la rage de se relever. Comme Fahed, d´autres ici ont osé eux aussi explorer depuis un territoire d´eux-mêmes qu´ils avaient auparavant laissé à l´abandon.
A lire cet échange, j´ai l´impression de le résumer ainsi « tu m´en a foutu plein la gueule, salaud ! » « mais toi aussi, bâtard ! » Maintenant, le match est fini, on s´échange les maillots, et on se fait la 3º mi-temps sur ce blog. A la bonne votre !
"C'était trop bon d'avoir des nuls. On pouvait les frapper gratuitement"
J'me doute bien que les meufs et les handicapés n'étaient pas tes cibles lol
Moi je kiffais ces joutes verbales....mais bon c'était a l'ancienne tout ça.
Mieu que Facebook ou Copains D'avant...t'as ressucité l'ambiance collège grâce a ton post.
Quant aux propos de Daniel, je m'y suis reconnu un peu. Moi aussi je ne brillais pas en sport. Mais comme dit wajdi, c'est le système scolaire qui génère de l'humiliation. Moi ce qui m'énervait, c'était ceux qui étaient doués partout. Là je me disais que c'était injuste. Par contre j'éprouvais une certaine sympathie à l'égard des bad boys du fond de la classe qui brillaient en sport. Le problème finalement, c'est que l'école contribue à promouvoir la compétition. Dans le sport, ça me semble ridicule si tu n'es pas dans le haut niveau. Le sport devrait être enseigné mais autrement. Il faudrait que son enseignement aide chacun à ressentir son corps et à s'en servir.
En tout cas, ce post raisonne particulièrement chez moi dans la mesure où j'ai eu hier des épreuves sportives dans le cadre d'un concours et que comme lorsque j'étais plus jeune, je n'ai pas brillé. Peu importe, l'essentiel est de participer comme disait l'autre. lol