Vendredi 7 mars 5 07 /03 /Mars 12:19
 
 
       J'en ai déjà bien parlé de ma mère, kan je me préparais à l'éclater. Comme j'pense y voir un peu plus clair, j'rajoute kelkes trucs encore.

       Pour ma mère, c'est simple, je suis un fantasme. Elle s'illusionne sur moi, surement depuis le début. Elle ne m'a jamais vu comme je suis. Kan elle me regarde, elle regarde en fait un écran sur lekel elle projète son rêve. Ke je bouge derrière lui donne l'impression ke son rêve existe. Mais je n'ai jamais eu pour elle de troisième dimension.

       Moi, là dedans, j'ai été complice. J'ai alimenté son illusion. J'avais appris à le faire pour me croire aimé d'elle. Et elle aimait l'image ke je produisais de moi. Elle l'admirait. Mais en dehors de l'image, qu'elle a construit puis ke j'ai relayé, je ne suis pas sûr k'elle m'ait seulement vu naitre.
 


Publié dans : Blogothérapie
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Commentaires

Hola Wajdi, no te tengo abandonado, al contrario. Tus últimos posts me han desgarrado. Como ya te dije, no he leído tus obras completas, así que utilicé el enlace que pusiste para descubrir tus antiguos textos sobre tu madre y tu mujer. Es fuerte, tío, muy fuerte. Primero, saludo tu valentía y tu sinceridad.
Luego, vamos a ver en que medida, si Dios quiere, podría quizás ayudarte.

Je commence ici pour répondre à ta trilogie familiale. Je me trompe peut-être en utilisant ma propre expérience pour essayer de comprendre ce que te vis à ton tour, et te donner qqs points de repère. Mais cŽest ce que jŽai de mieux à ma disposition. Pour le reste, jŽessaierai dŽavancer moi aussi en tâtonnant dans lŽobscurité. Comme je fais pour ma propre vie.

JŽtŽai déjà dit, jŽai bien connu cette situation dŽêtre une image pour les autres, à la fois une idole que lŽon adore sur un piédestal et un pauvre pantin dont on essaie de manipuler les fils.
Un étiquette. Un personnage dont je nŽarrive pas à apprendre et réciter le texte, à jouer le rôle. Et, comme toi me semble-t-il, une source de fierté dans la famille, un conseiller pour les autres, et surtout, une revanche pour ma reum.

Je mesure donc ta douleur en écrivant ces trucs. Pas grave, tu as lŽhabitude de la supporter, et de lŽinfliger aux autres. Mais Wajdi tout dans la vie nŽest pas que combat. Pense aux différents sens du mot « jihad », ce presque anagramme de Wajdi.
Il faut souvent plus de force pour baisser les bras que pour se mettre en garde, plus de courage pour tendre la main que pour cogner, plus de résistance pour recevoir un baiser quŽun coup de poing.

Tu as cette force, ce courage, cette résistance. Alors, je te le répète, agis en fonction de qui tu es maintenant. TŽes déjà plus loin que cŽque tu crois. TŽes dans la cour des grands, maintenant. TŽas peur ? Normal, mais tŽinquiète, tŽas ce quŽil faut pour te débrouiller.

Ton chantier de rénovation te sera inutile sŽil reste une révolte dŽadolescent. A cet âge, on a plus tendance en effet à démolir quŽà construire. Et on nŽa pas forcément besoin de passer par une étape avant lŽautre. Pas quand on est déjà adulte. Comme toi.
Paske ça yŽest tŽes déjà arrivé mon gars. Comment ? TŽen es pas sûr, tu dis kŽcŽest trop tôt ? Eh quoi, tu croyais quŽen y arrivant, les nuages allaient sŽécarter pour laisser passer les anges et leurs trompettes te couronnant des lauriers de la Sagesse et la Connaissance ?
Eeeeehh, non, mon gars ! Bienvenue au club ! Etre adulte, cŽest encore être paumé. Mais en être conscient et ne plus en avoir peur, ni honte, ni pour toi ni pour les autres. CŽest arrêter dŽexiger.
CkŽi tŽfait flipper ta race, cŽest de te considérer comme pas assez bien pour vraiment être adulte, et tes parents comme pas assez bien pour avoir été adultes, et parents. Une honte, fils dŽune autre honte.
Putaaiiiin ! TŽes vraiment le grand reuf à Superebeu, toi !

commentaire n° :1 posté par : zarxas le: 11/03/2008 à 02h07

L'amour, mais c'est tout simple Wajdi !


C'est s'oublier pour les autres, se donner soi même quelques fois jusqu' au vertige, être vigilant, être protecteur. Mais c'est aussi permettre aux autres d'exister à côté de toi, trancher dans ton vif pour leur permettre de vivre par eux même. Savoir quitter quand il le faut. Ca, c'est le plus difficile.


Aimer c'est apprendre à vivre son bonheur et sa souffrance.


Affectueusement.

commentaire n° :2 posté par : Dan-Oméga le: 09/03/2008 à 17h17
personne nest parfa, jtrouv t dur avc ta daronne mm si jla connai pa, ms c pa pcq l le montre pa kel tm pa, l veu juste ktu soi eureu ms l a ptet pa la mm conception du bonheur ke twa !!
commentaire n° :3 posté par : nikola le: 08/03/2008 à 01h05

Je crois que ce post plutôt amère t'es dicté par ta désillusion d'attendre une affection qui n'est pas venue, à ton sens. Bien sûr je ne connais pas ta reum mais je suis persuadé, qu'a sa manière,  elle t'a aimée et sans doute t'aime encore. Tu aurais souhaité en avoir beaucoup plus et surtout qu'elle te le dise. Il y a si peu d'enfants à qui les parents ont dit "je t'aime" ! Je suis de ceux là mais avec le recul je sais qu'ils m'aimaient, comme c'était la manière de faire à l'époque, dans mon milieu. Je sais que j'en ai souffert aussi, mais je me trompais. Il suffit que tu observes objectivement et tu t'en rendras compte. C'est très difficile à faire. Essaye, tu verras bien. Je te l'ai déjà dit, les parents sont des gens ordinaires, tout à fait ordinaires.


Aussi ne jette pas l'opprobe sur ta mère. Toi qui as des enfants, combien de fois leur as tu dis "je vous aime mes petits". Bien evidemment je suis persuadé que tu fais le maximum pour eux, mais est-ce ce dont ils ont besoin ?


Juste te faut -t-il préserver sans faiblesse ton indépendance d'adulte vis à vis de tes parents qui te voient encore comme un petit. Il faut les remettre à leur juste place et leur apprendre à te regarder autrement. C'est aussi très difficile à faire.


A+  

commentaire n° :4 posté par : Dan-Oméga le: 08/03/2008 à 09h00
Fo la voir pour le croire j'te jure. Le problème de mes renps, c pas k'ils nous ont pas dit "on vous aime". Ca il le disait. Mais les faits, eux, montrent l'inverse.

Je souffre pas aujourd'hui de ne pas avoir été aimé. Je souffre d'avoir cru ke je l'étais. Paske du coup, j'fais une confusion totale sur ck'est l'amour.
réponse de : WajDi le: 09/03/2008 à 14h35

c triste de penser ke sa mere ne nous a meme pas vu naitre nous meme ke des la naissance elle a mis au monde une image, si c vrai dans les faits et kta raison jcroi en fait jpourrai pas te toucher ou tfaire de mal , kar pour moi tu as une faiblesse, c pas des pieds d'argile ke ta mais tu repose sur un sol en cristal!! ke t'as pas demander mais ki finalement ne peu pas retenir toute la force de l'homme ke tu es et ke ta construit sur cet fine pelicule cassante de cristal

c dechirant pour l'ame de lire ca

 

RDV au prochain post

commentaire n° :5 posté par : K le: 04/08/2010 à 17h10

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