Samedi 23 février 6 23 /02 /Fév 09:42
      
       J'ai bien kiffé ce matin ce long moment où j'ai frolé ma meuf. Son réveil.
 
       Mes doigts, fébriles, ont contourné sa peau et ses dentelles. Assez de proximité pour sentir sa chaleur, trop de distance pour vraiment posséder.
 
       L'humide est venu assouplir l'air du lit. Le désert est devenu clairière. Ma conscience endormie s'est allumée en braise.
 
       J'ai de l'amour en moi ; je le sens. Il était là ce matin, entre nous, dans ma façon de déployer sa nuit.
 
       Je l'ai mise à oilp ; elle a frémi. Déjà elle savait k'elle serait mon fourreau.
 
       Mes doigts pinceaux l'écartaient, sans entrer. Cherchait-elle à m'éteindre par cette eau ?
 
       Mon souffle sur son dos, j'ai chopé sa nuque ; elle a tendu les jambes pour offrir son joyau.

       J'ai laissé espérer. Gemir. Attendre. S'ouvrir. Délicatement sauvage, j'ai mis fin au supplice, caressant son charme par l'ouverture en feu.
 
       Plus rien de retenu. Des cris, des muscles et de la peau. Mon odeur qui l'enlace. Ce parfum, c'est le sien. Sa chatte, je la tiens. Entre ma main et ma queue. Elle avale mon épée, se fend de plaisir. C'est mouillé jusqu'aux seins.

 
 

Publié dans : Branleur né - X
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Commentaires

Comment t\\\'accorder plus de temps ? Depuis quand peut-on prendre du temps dans un combat pour profiter ? Si ce texte est sorti et que tu peux nous le donner, c\\\'est que tu peux aussi le lui donner. Pour moi, prendre du temps c\\\'est prendre le risque que nous tous ici restions les seuls lecteurs...
Et puis, puisque c\\\'est le jeu, ça parle aussi un peu de moi : j\\\'ai mis si longtemps à dire et écrire ces choses à ma douce, je ne l\\\'ai fait qu\\\'il y a quelques mois. Je croyais que ces mots là n\\\'étaient tellement pas les siens, j\\\'avais peur de la choquer, j\\\'avais peur qu\\\'elle me voit trop... et j\\\'en suis resté comme deux ronds de flans : ces mots sont aussi les siens. Si j\\\'ai gagné un cran de liberté (et de réunification avec moi-même !) en osant utiliser ces mots d\\\'amour qui m\\\'effrayaient un peu, je lui ai également donné la liberté de s\\\'essayer elle aussi sur ce terrain. J\\\'ai osé être grand en utilisant ces mots, je suis obligé (et heureux) de le rester en face des siens. Je ne suis que gagnant.
Fonces !
commentaire n° :1 posté par : Jean le: 03/03/2008 à 22h33
Là, ça force le compliment... Très sensuel et j'm les mots que tu as choisis, WajDi. Poète-boxeur-branleur ?
commentaire n° :2 posté par : DonDiego le: 25/02/2008 à 12h11
Ca fait plaisir d'avoir enfin un message apaisé de toi.

Branleur d'abord. Poète à ses heures. Combattant trop souvent.
réponse de : WajDi le: 27/02/2008 à 12h12

Toi, je t'aime trop. Sinon il y a belle lurette que je t'aurais botté les fesses ! Insolent ! Lol 


A+

commentaire n° :3 posté par : Dan-Oméga le: 10/03/2008 à 12h06

« Elena »,


Je vois que tu n'as pas compris mon message ou alors tu fais semblant..


J’ai bien cru que tu nous allais nous servir un « blonde aux yeux bleus » en plus de ton mètre 80, histoire d’en faire un peu plus dans le brouillage de pistes.


Pourtant, tu sais ce qu’on dit : « à malin, malin et demi » …

commentaire n° :4 posté par : Fiso le: 03/03/2008 à 12h20

Merci, merci à tous. Je sais votre impatience à connaître la suite. Aussi sans tarder, je vous la livre.


                                            LE BEAU-AU-BOIS-ACTIF(suite et fin)    
 
EPILOGUE
 
Quant à Xs, notre prince l'accueillit au château, compte tenu de leurs lointains liens de parenté. Pourtant, il dut se soumettre à un terrible châtiment auquel, par amour pour son "frère" prince, ce dernier le comdamna. Xs accepta sans hésitation en se drapant dans sa fierté qu'il avait chatouilleuse. D'ailleurs, il ne resta pas drapé longtemps puisque le châtiment consistait en une fessée administrée en place publique. Verdict, somme toute, assez clément en regard de la faute.  
Beau fit donc, sur le champ, dresser les bois de justice où le condamné fut conduit, jeté à genoux puis ligoté en travers du billot par le bourreau. Au moment où ce dernier s'apprêtait à éxécuter la sentence, un grand cri de stupeur traversa la foule. Le prince Beau, lui-même, venait de sauter sur les bois de justice et bientôt repoussait le bourreau médusé. Cela ne s'était encore jamais vu qu'un prince vint éxécuter une sentence qu'il avait infligée. Il tenait dans la main droite une tapette à mouches et de l'autre son Bois qui ne le quittait jamais. D'un mouvement de tête, il intima l'ordre au bourreau de dévoiler le fondement du supplicié. La foule murmura de voir ces deux lobes aussi couverts de poils noirs que l'était son thorax. Beau leva sa tapette et s'en servit vivement et sans faiblesse, exactement comme il l'aurait fait pour écraser une mouche, sauf qu'aucune mouche, pas même celle du coche, ne s'aventura pour amortir le choc. Xs ne broncha pas. Il reçut courageusement son compte qui fit rougir le postérieur, puis Beau se servi de son Bois, exactement comme il l'aurait fait avec un boule. Xs ne broncha toujours pas. Tout au plus fit-il une grimace qui ne pouvait être interprétée : souffrance ? A la fin, Beau magnanime, fit produire par le Bois l'onguent merveilleux et analgésique qu'il étala lui même sur l'épiderme endolori, avec beaucoup de soin.
L'affaire fut ainsi classée.
Il advint cependant que la Tagine-Lovante fut gravement endommagée lors de son déplacement par des mains inexpertes en vue de la mettre à l'abri du château. En effet, Xs n'avait pu lui même prendre place dans la machine en raison d'un petit problème cu(l)tané passager qui ne lui permettait pas de se tenir autrement que couché sur le ventre. D'autres serviteurs furent donc chargés de la manoeuvre et, malencontreusement, la Tagine roula sur quelques crottes de chèvres, qui se trouvaient là par hasard, et l'engin capota. Les experts dirent qu'il était bon pour la casse. Ce qui secrètement réjouit tout le monde, y compris le prince. Pour dédommager Xs il fut autorisé à paraître à la cour, lorsque cela lui serait possible , sous la seule condition de n'y tenir que des propos policés à l'endroit du prince Beau et jamais, au grand jamais, dans son dos.
Puis tout le monde retourna aux chroniques ordinaires, à la grande satisfaction de tous.  


PS : Nous savons tous combien Beau sait prendre soin de la tendreté de ses boules. C'est l'instinct du chasseur qui parle. Que dire de la tendresse qu'il porte à ses même boules et à ses sujets, qui parfois se désespèrent, d'en recevoir, un jour, quelques miettes ?


Il progresse, il progresse ........... 
 

                                                             FIN


commentaire n° :5 posté par : Dan-Oméga le: 10/03/2008 à 09h10
ah, ca y'est j'vais pouvoir commencer a lire.
réponse de : WajDi le: 10/03/2008 à 10h09

C ce genre d'article ke j'kiff sur tn blog lol


 


bizzz

commentaire n° :6 posté par : nikola le: 24/02/2008 à 01h58

Un peu incisif, mais somme toute amical.



                                                      LE BEAU-AU-BOIS-ACTIF (suite)
 
III-CHRONIQUE EXTRA-ORDINAIRE DU PRINCE
 
Le terme d'extra-ordinaire est à comprendre comme tout ce qui n'est pas ordinaire. Lorsque l'on sait qu'avec un prince si puissant rien de bien surprenant puisse survenir qu'il ne sache régler au mieux des intérêts de tous. La sécurité, la sérénité, les plaisirs et le jeux de boules étaient la règle pour le plus grand confort du peuple. Aux quelques anicroches près, dénoncées précédemment, qui n'affectaient pas la bonne gouvernance de Principe-ôté.
Pourtant, en un jour paisible, survint une menace qui, bien que n'étant pas la première et n'étant point en mesure d'alerter outre mesure la cour et ses alentours, surprit tout le monde par sa brutalité. D'autant que Beau, par le fait d'un malencontreux hasard, se trouvait à la veille d'une de ses plongées abyssales en apnée dont il avait le secret.
Un mal-appris, et inconscient du danger qu'il courrait, chargea le globe de Beau d'un message menaçant pour le prince et son entourage immédiat. Il remettait en question la légitimité du prince. Il avait agit très sournoisement en commençant par endormir la vigilance de Herr-Sup-Beu, le frère de lait, par des propos lénifiants, qui se voulaient amicaux et plein de compréhension des problèmes qui agitaient pour l'heure ce dernier. Ces messages étaient tellement habiles que nul n'y vit malice. C'est précisément à cette époque que Beu-lui-même (petit diminutif affectueux donné à Herr-Sup) coupa la communication avec tout le monde. Faut-il y voir une relation de cause à effet ?? Parallèlement, ce trublion, qui s'appelait d'un nom fort imprononçable Xz-Xz-Xz (pour le prononcer correctement replacez vous dans une cours d'école à la récréation, lorsque vous vouliez narguer l'un de vos petits camarades, vous frottiez un index sur l'autre en crachant "Xz-Xz-Xz, bisque bisque rage" et vous aurez une idée de la prononciation de ce nom très barbare) rédigeait ses messages sur le globe du prince. Il introduisait sa menace sur un ton particulièrement cynique en expliquant que de son altitude il observait le Principe-Oté depuis fort longtemps et osait assurer que Beau n'était qu'un fantoche et qu'il allait céant le démontrer. Il prenait donc un avantage certain, dont il abusait sans vergogne. Le prince, tout à la préparation de son équipée sous-marine, ne fit que des réponses d'attente et commença par soupçonner une attaque interne en portant ses soupçons sur l'un ou l'autre de ses serviteurs. Même Dane-Io, le grand Econome, subit cet outrage qui le blessa. Il se trouvait alors à suivre une cure de thalasso en province Celte. Il écourta son séjour et revint immédiatement au château princier. Le prince, cet ingrat, avait déjà chaussé ses palmes et ne daigna pas donner la moindre explication. Il plongea derechef laissant la cour avec le problème du provocateur.
Le fâcheux continuait, dans l'intervalle, ses attaques personnelles aussi néfastes que mensongères. Une enquête, menée par Dane-Io, révéla qu'il habitait une lointaine province du sud appelée A-L'an-de-Louz. Il se présentait comme une sorte de baron bani d'un royaume lointain où il était détenteur, à l'époque, d'un marocain dont il n'avait pas été digne. Il purgeait sa peine dans le royaume de Sarre-col-And d'où il s'enfuit, pour on ne sait quelle raison, et s'établit, d'un trait d'union, A-L'an-de-Louz où il habitait un donjon . Avec son fort accent du sud on entendait "dojo" lorsqu'il évoquait les surprises-parties qu'il organisait avec beaucoup d'amis masculins. Il semblait qu'on y jouait aussi au jeu de boules.
Se voyant découvert et furieux Xz-Xz-Xz n'eut pas de mots assez durs pour stigmatiser Dane-Io qui ne se laissa pas démonter et répliqua sur le même ton, quoique d'une manière plus mesurée. Laissant toujours une porte ouverte à la repentance, que Xz-Xz-Xz ne saisit pas, dans son délire de nuire. Cependant, le mot "altitude", par lui employé, finit par faire son chemin jusqu'à ce que quelques uns lèvent la tête au ciel pour y distinguer un point immobile qui se révéla être le repère de l'agitateur. Déniché, le perturbateur, fondit sur le château princier et atterrit dans les douves. Atterrir est bien le mot car Xz (pour faire court) utilisait un véhicule ultra moderne qui était en fait une Tajine-Lovante. Lovante, parce que de dimensions tellement exigües que son passager était contraint de s'y lover pour laisser place à son chargement guerrier. De loin, on distinguait à peine une inscription sur le pourtour qui, à la jumelle, se révéla être un mot comme "Super-U----" dont la suite était hors de vue sur la face cachée de la Tajine. Plus tard on eu le fin mot qui était tracé en tout petit par manque de place "gnon" qui ajoutait au caractère belliqueux du personnage. Et le plus curieux, le U n'était pas une lettre mais était formé d'une paire de cornes comme en ont nos paisibles vaches. Mais ici le symbole se voulait menaçant, d'autant que l'équipage trahissait l'aspect mercantile de l'expédition avec toute une série de petits tiroirs rangés sur le pourtour de la Tagine où l'on pouvait lire : poil à gratter, poudre à éternuer, dragées au poivre, fluide glacial, pétards républicains...etc. On ne peut pas dire qu'il s'agissait de douceurs propres à amadouer les populations. 
Xz se révéla être aussi velu que notre prince était nu. Son habit, très ajusté et très lumineux à la limite de la décence, laissait deviner une abondante toison pectorale dont il semblait être très fier puisqu'il ne boutonnait pas son boléro. Pas laid, mais loin d'être aussi beau que notre prince Beau, il avait la bouche déformée par un rictus mauvais. Le premier trait que Xz lança fut pour Yo-Anne. En effet, toute la cour était montée sur le chemin de ronde pour mieux observer les évènements. Il lui balança un méchant coup de corne en vache qui le laissa sans voix. La blessure aurait pu être grave si notre Yo-Anne n'avait pas revêtu ce jour là son costume de cuir noir clouté. Xz semblait avoir une haine particulière pour Yo-Anne, voulait-il lui ravir son poste ? Rivalité professionnelle d'hommes de loisirs ? Hummm, à voir. Yo n'en eu que le souffle coupé. Xz s'attira une fine remarque de Vit-ail-Pis qui lui fit savoir qu'elle prendrait plaisir à lui faire un autre trou dans son bel habit si d'aventure il passait à sa portée. 
L'intrus campa dans les douves. Jours et nuits il chantait des chants bizarres. Les paroles étaient toujours guerrières mais bien écrites, ce qui dénotait d'une certaine culture, les musiques étaient mélodieuses, ce qui dénotait d'un certain talent, pourtant quelque chose clochait. On avait l'impression que soit les paroles étaient trop longues pour les notes, soit les notes étaient inadaptées au texte. Avez vous déjà chanté "Au clair de la lune" sur la musique de "La Marseillaise" ? Voilà ce que donnaient les sérénades de Xz. Il y parlait de la Chèvre du Prince (?) en des termes très peu courtois. Tout cela sonnait faux et, très rapidement, cassa la tête de tout le monde. Excédé, le grand Econome prit l'initiative vitale de monter un soir aux créneaux du donjon, sans en avoir reçu mandat, encouragé d'une manière inattendue et appréciée par Eaulà-Etlà qui parlait dans l'intérèt des familles. Muni de son sceau d'hygiène, puisqu'il en était responsable, il vida d'un coup cette cire fumante sur la tête du gêneur qui ne dut sont salut qu'à une retraite qu'il battit promptement sous le pont levis. De là il émit encore quelques couacs puis il finit par ce calmer. Il n'était décidément pas à la hauteur de son défi.
C'est le moment que choisit Beau pour réapparaître, nimbé d'une nouvelle et puissante gloire. Entre parenthèses, il battit le record mondial du 100 m en plongée en 1mn 20 secondes à cette occasion. Il se vit même attribuer par la suite le Deep-Fall-US d'or, la plus haute récompense des Amériques de la spécialité. Eaulà-Etlà faillit en boire la tasse de jalousie, lui qui prétendait très sérieusement et exclusivement à décrocher le Fall-US d'or depuis longtemps. Il avait, pour ce faire, requis les services de Vit-ail-Pis, qui chronométrait ses multiples tentatives avec son réveil matin, et ne ménageait pas ses encouragements, sachant bien que se mesurer au prince était vain et voué à l'échec. Elle pouffait de rire derrière sa main.
Malgré ce beau trophé, Beau entra dans une vive colère et reprocha à Dan-Io de l'avoir privé de la gloire de réduire lui même Xz au silence, et à Eaulà-Etlà d'avoir tenté de légiférer pour endiguer les débordements du même Xs. Ahhh !! l'ingratitude des princes ! Beau était très jaloux de ses prérogatives. Néanmoins, cette affaire, aussi injuste fut-elle,  jeta un froid salutaire qui calma les esprits des uns et des autres. C'est ce qu'on appelle dorénavant modérer le globe. D'ailleurs, Beau réfléchissait à prendre une loi qui tendrait à limiter l'irruption, non souhaitée, de nouveaux arrivants dont le profil ne correspondrait pas aux orientations fondammentales de Principe-Oté. Seuls quelques détails techniques et la réduction au silence de quelques voix discordantes en retardaient la promulgation.  
A l'aune de cet épisode l'on compris, les historiens y ayant travaillé durement, que Beau-Au-Bois-Actif et Xz-Xz-Xz  étaient originaires d'un seul et même royaume, dont le jeune Calife actuel se nommait curieusement Moi-Medicis. Etait-il lié avec nos rois issus de la reine Catherine du même nom ? En tout cas l'un et l'une portaient à la religion une extrème attention. Beaucoup pensèrent que l'intervention de Xs était motivée par son souhait de voir notre Beau retourner aux anciennes coutumes du sud. Il voyait avec chagrin, et même dépit, Beau se fondre dans un creuset qui était devenu le sien depuis longtemps et prendre sagement les habitudes de vie des siens dorénavant, au Nord.  Les historiens, à l'issue de longues recherches, établirent que notre Beau avait pour patronyme originel, Al-y-BABA, qui au fil des ans s'était transformé en Beau-Au-Bois-Actif. Le prince, pour lever toute ambiguïté et clamer haut et fort son adhésion, prit un arrêté stipulant qu'il conserverait son nom de Beau-Au-Bois-Actif.
Il prit pour femme une duchesse du Nord et ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants. LONGUE VIE A NOTRE PRINCE BIEN AIME !!! 


à suivre...

commentaire n° :7 posté par : Dan-Oméga le: 09/03/2008 à 18h25

Mmmm !!!


Quelle ... surprise délicieuse de lire un réveil aussi sensuel !!


La photo, déjà, m'a laissée rêveuse un long moment.... J'aurais bien vu u foulard noué au lit en fer, aussi... Tu as bien choisi tes mots, juste ce qu'il faut de vocabulaire guerrier.


Tes doigts pinceaux qui colorent sa peau, par touches, et elle qui se fend comme une armure .... Inexprimable !


J'en demande plus ! ;)

commentaire n° :8 posté par : Fiso le: 23/02/2008 à 20h57

Ah et bien tu as mis Fiso en totale extase lol


J'avoue ne pas ête non plus totalement indifférent... bien que d'un autre bord. Réveil torride et charnel, on sent le Wajdi sensuel et passionné... merci de nous avoir fait partager cette scène... Quel bonheur de commencer une journée ainsi... il n'y a rien de mieux qu'au réveil....


 

commentaire n° :9 posté par : Nico le: 24/02/2008 à 01h22
ah y a un gars ka l'mm nom k'moi...sa fai chier sa !!!
commentaire n° :10 posté par : nikola le: 24/02/2008 à 01h59
Il etait meme la avant toi, c'est un revenant regulier. Mais t'inkiet pas, toi c'est nikola avec un "K".
réponse de : WajDi le: 24/02/2008 à 11h00
Je suis le seul à avoir été un peu choqué de voir Wajdi parler de sa femme de cette manière ? Enfin, il en parle bien, ce n'est pas le problème mais bon, il évoque quand même sa chatte, son plaisir, etc. Même si le texte est assez vague et ne donne pas de détail précis, ce n'est plus seulement l'intimité de Wajdi, mais son intimité à elle dont il parle.

Si un jour tu lui montres ton blog, peut-être qu'elle comprendra que tu as plusieurs facettes et que des mec comme Yohan ou Jason t'apportent des choses qu'elle serait bien incapable de t'apporter, mais que pensera-t-elle de voir que tu évoques ici les fois où vous faites l'amour ?

Cela dit, c'est peut-être moi qui me fait des histoires de pas grand chose, je ne sais pas ce qu'en pensent les autres...
commentaire n° :11 posté par : xelias le: 24/02/2008 à 10h18
D'un cote elle aimera pas ; d'un autre peut etre elle aimera. De toutes facons, j'ai pas l'intention de lui montrer mon blog. lol.
réponse de : WajDi le: 24/02/2008 à 11h03
ben non, Xelias, t'es ouf ! Y'a que du beau, là dedans, et du respect ! Tu places l'impudeur à un drôle d'endroit, je trouve rien de choquant.
commentaire n° :12 posté par : Oh!91 le: 24/02/2008 à 10h55

Xélias,


Moi je serais flattée qu'on parle de moi avec autant d'amour. C'est très pudique au contraire, et très sensuel.

commentaire n° :13 posté par : Fiso le: 24/02/2008 à 14h08

Pas  pudique du tout. Je n'aimerais pas que l'on raconte mes ébats de cette manière. C'est perso et cela ne regarde personne. C'est un secret d'alcôve et doit rester tel quel. N'est ce pas pour le narrateur une manière de se mettre en avant en laissant deviner que tout homo soit il, il fait vibrer les femmes.   Tout à fait d'accord avec Xelias. Quand à Oh et Fiso que je relève dans les commentaires, quelle idée ont ils du respect de leur corps. ?

commentaire n° :14 posté par : ELENA le: 24/02/2008 à 15h22
    Je comprends ton point de vue, meme si je le partage pas.

    C'est pas une histoire de respect de son corps a mon avis. L'enfermer dans une boite, le laisser au grand air, c'est pas suffisant pour le respecter, ni nécessaire. Le cacher derrière le hijab ne veut pas dire k'on le respecte plus. Ca veut juste dire k'on le respecte différemment.

    Après ya la kestion des frontières et de l'intrusion. C'est vrai ke j'ai ouvert une fenêtre sur mon lit conjugal (je précise ke c'est pas ma femme sur la toff) mais je ne dirai pas pour autant ke je viole notre intimité. Je la protège autrement. Par des masques et par des mots. Je parle plus de mes sentiments et mes emotions ke je ne raconte des faits.

     Merci pour ton avis Elena. Continue de respecter ton corps de la façon ki te semble le plus juste.

   
réponse de : WajDi le: 27/02/2008 à 12h04
Superbe, simplement superbe, naturel, délicat.

La beauté nŽest jamais impudique. La beauté dŽun texte est un hommage, une marque de respect envers la beauté du corps, et un moment éphémère et sorcier.

Merci dŽen partager la magie avec nous.

JŽespère que nous nŽen sommes pas les seuls privilégiés. Ton épouse peut légitimement se sentir heureuse et flattée, et aussi fière de toi.
Lui montres-tu seulement cette facette de toi ? Tu lui écris ? Bien sûr, il y a les mots chuchotés ou déclamés, mais le texte écrit ouvre dŽautres perspectives, comme ici. Il serait dommage que tu ne lui offres pas également ce plaisir.

commentaire n° :15 posté par : zarxas le: 24/02/2008 à 21h53
Bonjour,

Ce blog regarde ou non ta femme, c'est toi qui décide, évidement.
Mais ce texte la regarde. C'est une magnifique déclaration d'amour que tu lui fais... et nous en serions les lecteurs à sa place ? Pour moi, ça ne colle pas...
commentaire n° :16 posté par : Jean le: 25/02/2008 à 17h34
T'as raison Jean. Ca ne colle pas. Mais (pour l'instant) c'est comme ça. Il me manque encore des capacités pour etre complet. Tiens, ca pourrait etre un prochain cap a atteindre. Un nouveau voyage. Mais je me donne plus de temps ke vous m'en accordez. Je profite un peu du paradis sur lekel j'ai débarqué.

 
réponse de : WajDi le: 27/02/2008 à 12h16
Apaisé, j'ai toujours été, même si je suis qqfois tourmenté. Curieux et méfiant aussi.
commentaire n° :17 posté par : DonDiego le: 27/02/2008 à 14h34
E vero, la vità è bellissima. Eh, Wajdi, cŽest Materazzi qui te donne des cours dŽitalien? Lol!!! ; )
commentaire n° :18 posté par : zarxas le: 28/02/2008 à 00h46
Bah non, si c'etait lui j'saurais dire ke : stronzo, va fan culo, la tua sorella è una puta.
réponse de : WajDi le: 28/02/2008 à 10h38
J'aime vraiment beaucoup le Wajdi Poète et cette mise à nu, plaisir a te lire, les commentaires sont un p'tit bonus pas désagréable.
commentaire n° :19 posté par : Bougredefan le: 08/03/2008 à 18h31

Elena, tu joues la mère la pudeur mais tu traînes sur un blog interdit aux moins de 18 ans que visiblement tu n'apprécies pas, ma grande... T'es voyeuse ou juste vicelarde ?


Quand au respect que j'ai de mon corps, pour être polie, je ne vois pas en quoi ça te regarde. Allez, je vais te conseiller une lecture plus appropriée : emprunte à ta mère sa collection d'Harlequin ...

commentaire n° :20 posté par : Fiso le: 28/02/2008 à 13h39
je traine sur les blogs qui sont ouverts à tous.Je ne suis pas plus vicelarde ou voyeuse que vous Fiso. Et puis c'est marrant ce ton que vous prenez pour répondre à un simple avis demandé par Xelias. Visiblement en France nous ne sommes plus libres de rien. Quant à ma mère je ne sais pas si un jour elle a eu comme référence les "Harlequin' mais là où elle est actuellement elle n'a plus besoin que l'on parle d'elle. Alors effectivement je suis grande (1,80) mais vu par vous, c'est une leçon que vous semblez me donner et je n'en ai que faire. Je fais ce que je veux et dis ce que je pense quand bon me senmble.  
commentaire n° :21 posté par : ELENA le: 02/03/2008 à 01h41

Wajdi,  je cherchais où poster ce texte et finallement le titre de ce post convient à merveille.


Je vous livre cette petite oeuvre. Ohhh bien modeste ! J'ai eu envie de l'écrire à la manière d'un conte de fées, de ceux qui bercèrent mon enfance. Pour ceux qui aurons le courage de le lire, soyez en remerciés à l'avance. Pour ceux qui ne l'aurons pas, merci de votre patience.

Toute ressemblance avec des personnes, des faits  ou des lieux ayant existés ne serait en aucun cas fortuite.
 
J'ai intitulé ce conte merveilleux, articulé en quatre chapitres :
 
                                           LE BEAU-AU-BOIS-ACTIF.

LE PRINCE
 
Il était une fois un noble prince qui vivait dans un merveilleux pays qui avait pour nom le pays du Principe-Ôté. Ce prince charmant, que tout le monde connaissait, admirait et respectait, portait le nom de Beau-au-Bois-Actif, tant il était beau et n'avait pas les deux pieds dans le même sabot. Ses sujets l'adoraient parce qu'il savait les tenir en haleine par ses paroles (pas toujours) sages, intelligentes et pleine de bon sens. Il était très actif de sa personne ce qui lui avait permis de développer un corps magnifique dont il était très fier, ce qui n'allait pas sans agacer certains. Sa parole était très libre et lui permettait d'aborder bien des sujets où il manifestait, quelques fois, sa maladresse, mais que voulez vous il était bien jeune et fougueux encore. Les gens sont souvent mauvaise langue. Mais rien qui le menaçait vraiment parce qu'il avait la réplique dure et le châtiment non moins ferme. A ce poste, il devait se faire respecter et tous le comprenaient aisément.
Pour l'exercice de son pouvoir il avait adopté une tenue officielle qui ne le quittait jamais et le mettait particulièrement en valeur. Il avait un visage très fin au teint mat, des cheveux très bruns coupés courts mais sans excès, des lèvres fines, des yeux noirs qui luisaient d'intelligence et vous perçaient jusqu'à l'âme lorsqu'il jetait un regard sur vous. Il avait un petit côté éxotique dont ses biographes n'avaient pas encore décelé l'origine. Il y travaillaient.  Son costume était d'une grande simplicité puisqu'il ne portait rien jusqu'à la ceinture ce qui laissait voir (il y mettait quelque ostentation il faut bien le dire) une peau fine et glabre. Un short mi-long et moulant fait d'une matière élastique aux couleurs vives, les jambes nues aussi. Il avait toujours les mains finement gantées d'un cuir aux couleurs vives et des chaussures très souples lacées haut dont la couleur était assortie à ses gants. A le voir ainsi vêtu on sentait la recherche et le bon gôut. Ce qui n'empêchait pas certains de penser, et de dire à leurs risques en périls, qu'il avait une allure de bateleur de foire. Paroles peu flatteuses, mensongères et péjoratives qui étaient sévèrement réprimées puisqu'elles semblaient aussi destinées à introduire un doute injuste quant à l'importance de sa cervelle sous sa couronne. Il savait en imposer. Sa démarche était souple et avait quelque chose de félin. On sentait bien qu'il avait longuement excercé son corps dans le combat rapproché et il avait ainsi développé une musculature fine et harmonieuse, longue et nerveuse. Pas une once de graisse ne déparait son image parfaite. Je vous l'ai dit, il en imposait par son aspect viril et sain.
Les attributs de son pouvoir étaient Le Globe dans la main droite, qui lui servait un peu de fourre tout et, dans l'autre main, Le Bois. Ce dernier attribut était si bien adapté à Sa Majesté et si magnifiquement dessiné, tant en dimensions qu'en forme, qu'on ne savait pas dire qui des deux était le prolongement de l'autre. Nul ne l'avait jamais vu sans son Bois et nul non plus n'avait vu le Bois sans son prince. Le prince tenait toujours son Bois d'une main et il l'agitait toujours, de quelque façon que ce soit, d'un geste très actif. Beaucoup pensaient que le nom de Beau-Au-Bois-Actif venait de là. 
Le prince était entouré de quelques principaux ministres et serviteurs fidèles et tout dévoués à lui. Il y avait notamment sa grande amie et confidente, Vit-ail-Pis, polyglotte et discrète (qualité rare pour une personne qui possède plusieurs langues), dont le caractère rebelle l'avait séduit. Elle était réputée avoir une très grande influence sur le prince. Son ministre des loisirs, le très discret Yo-Anne (ne vous y trompez pas malgré son nom il était bel et bien du sexe masculin). Peu le connaissait de vue, beaucoup le connaissaient pour sa réputation sulfureuse. Il avait, d'après une indiscrétion, une très belle nuque et des yeux de lagune polynésienne. Il était particulièrement jalousé pour les relations très secrètes qu'il entretenait avec le prince. Il y avait encore le grand Econome Dane-Io qui, de son pis, donnait nourriture, chaleur et affection exclusives au prince et à son frère. Le grand Econome, qui cumulait la charge de Gardien du Sceau de l'Hygiène à la Cour, avait eu son heure de gloire au début du règne de Beau lorsqu'il était encore enfant. Son influence déclinait peu à peu par le fait même que l'enfant était bientôt sevré et n'aurait donc plus besoin de son pis. Dane-Io songeait à briguer un autre emploi et d'aucuns, sentant le déclin de son influence, en profitaient de lâche manière pour l'affubler de noms fort peu courtois. Vous en aurez l'illustration d'ici peu. Il y avait encore le petit frère de lait de Beau, qu'il appelait affectueusement Herr-Sup-Beu. Il n'était pas d'origine germaine, comme son nom l'aurait pu faire croire. Sa tête bourdonnait des mélopées languissantes venues des chauds pays lointains du sud.  Il était tancé aussi bien que chéri par Beau. Ce doux et charmant rêveur savourait la protection de Beau qui le poussait à s'émanciper. Ses amours, si elles le mettaient en peine, révolutionnaient toute la cour qui avait, et donnait, son avis la-dessus. Tout le monde l'aimait tendrement. Pourtant, il venait de rompre, sans sommation, toute communication avec tous (sauf avec Beau), ce qui en indisposa quelques uns qui ne comprirent pas, alors que cette matière était parmi ses favorites. Il y avait encore le grand Ecrivain de la cour, Eaulà-Etlà, qui savait très bien naviguer en autodidacte et rédiger des textes à scandale entre deux flux. C'est dire s'il était doué. Il avait la réputation d'avoir des moeurs que la morale réprouvait et dont il ne se cachait point. Il était de grande culture et avait traversé de nombreux pays dont un où il séjourna afin d'apprendre le patois auprès des habitants, les Rien-à-Cirer.  Cet idéoloque adressait des billets nombreux, bien écrits, toujours interessants même s'il relatait des faits commis dans sa jeunesse déjà décadente. Son blason représentait une enclume couverte d'une gerbe de blè. Pourtant il avait un bon sens critique et nous verserons à son actif son bel esprit qui ne voyait que le bon côté des choses. Il était décrié, mais apprécié. Citons encore le grand psychologue du prince, Al-Eksi, qui écrivait peu et communiquait sous forme de froids articles très documentés auxquels seul Beau semblait comprendre quelque chose. C'était un personnage qui, sous son air austère et peu gai, se révélait être un puits de science. Et puis il y en avait des dizaines d'autres, dont je ne peux donner la liste, qui adoraient le prince Beau et venaient visiter son globe où il consignait tout, ou presque, de ce qui se passait dans Principe-Oté. C'était pour tous une belle occasion de détente aussi bien pour les enfants que pour les parents, rafraichissante, un peu comme on va chez Niqué pour manger des Cocks' Porns. Ces friandises très appréciées étaient faites de semences sélectionnées que l'on chauffait pour les déshydrater. Cette recette était une invention de Vit-ail-Pis que vous pouvez obtenir sur simple demande écrite auprès d'elle.
 
à suivre...
 
Si ce conte vous a plu (ou pas plu, il n'en sera pas tenu compte), faites le moi savoir et la suite sera publiée.
 

commentaire n° :22 posté par : Dan-Oméga bêêê le: 04/03/2008 à 15h49

Pour une pause rafraîchissante, c'est réussi ! Quelle galerie de personnages ... 


Moi j'attends la suite. Tu nous reviens en pleine forme, Dan-Oméga ! 

commentaire n° :23 posté par : Fiso le: 04/03/2008 à 16h23

Dan, le retour ! Et quel retour ! J'ai aimé aussi. Evidemment, la posture générale de ton conte est discutable, ramenant des dynamiques incomparables où chacun se grandit à de bas phénomènes de cour. Mais tes portraits sont bien sentis. Quel travail ! moi aussi, je demande la suite. Surtout si elle te permet de retrouver une place, ta place, celle où tu te cherches mais d'où tu ne fut jamais exclu dans ce lieu parmi nous. Je retiens plein de choses, mais surtout les yeux de lagune polynésienne. Je n'avais pas osé cette métaphore, c'est pourtant la seule qui convienne vraiment...


WajDi, vu ton Blog-it : non, c'est pas dur de se laisser aimer, je te jure que c'est pas dur. Il suffit que t'oublies une seconde de croire que ça te crée des obligations et que tu vas pas savoir les accomplir, et  donc que forcément tu vas décevoir. Il te faut oublier ça une seconde. Croire que t'aimer ne veut pas dire forcément réclamer de toi. Comme se plaindre ne veut pas dire t'appeler au secours pour rectifier le monde. Il te faut accepter de recevoir parce que que ceux qui te donnent ont simplement besoin de donner. Sans plus. Et quand toi tu donneras ensuite, ce ne sera pas parce que tu es redevable, mais parce que tu en auras envie à ton tour. Je crois même que c'est en évitant le plus de te créer des obligations qui te bloquent que tu pourras donner le plus et décevoir le moins.

commentaire n° :24 posté par : Oh!91 le: 04/03/2008 à 21h41
@ Wajdi Express

Bon là, tŽas mis dans le mille… Et pas seulement pour toi, mais je crois que pour moi, encore plus.
JŽsais pas si ça peut tŽaider, kk un qui vit un truc pareil, mais en pire. JŽte lŽdisais, tes défauts mŽintéressent, car ils sont souvent les miens.
(On en causera peut-être mieux + tard, mais pour ke tŽaies un ptite idée, entre keums et meufs, on est vaguement tous les deux dans la même…sensibilité)
Toi au moins, tu tŽes marié : tu as eu le courage de faire certaines concessions, dont quand même, accepter lŽamour de ton épouse. Malgré ce que tu dis, et même si cela tŽes peut-être parfois difficile, tu acceptes ce rôle dŽêtre aimé, dŽêtre lŽobjet de son amour. Depuis le temps, jŽimagine que ça a dû te changer, non ?


@ Oh!

Oui Oh!, cŽest dur, cŽest très, très dur à accepter quand tŽas la tronche comme moi, et je le crains pour lui comme notre ami Wajdi.
Toi, tu vois ça quŽen termes dŽobligations, de déceptions, et en fin de compte, dŽun espèce de deal dont on nŽa pas à avoir peur car on y a tout à gagner.
YŽa aussi de ça, mais cŽest plus dur que ça. On en revient à la Bastille, la forteresse - prison où je crois être enfermé, tout autant que lui.

Accepter dŽêtre aimé, cŽest accepter dŽêtre lŽobjet de lŽamour dŽun(e) autre.
CŽest tolérer quŽune décision importante te concernant puisse être prise par kk un dŽautre. Accepter cela, cŽest de toute façons, se retrouver dans un rôle passif : être celui qui reçoit, qui nŽa que le choix entre prendre en égoïste, ou essayer de répondre. Face à cette alternative, quand je nŽai pas pris la fuite, jŽai généralement choisi de faire un peu le salaud pour être libre. CŽest pas marrant tous les jours, mais ça permet de continuer à se croire indépendant.

Pas facile quand tu vis toujours en étant celui qui prend les initiatives. Le nº1. Celui qui décide. Ça suppose prendre le risque de baisser la garde. Perso, je suis toujours plus anxieux comme passager que comme conducteur.
Au moins, Wajdi a lŽoccasion de prendre un peu de liberté avec ses trips avec Yohan. JŽen ai parfois eu lŽoccasion. Je nŽen ai jamais eu le courage.

commentaire n° :25 posté par : zarxas le: 05/03/2008 à 01h27

Puisque vous êtes une grande majorité à réclamer la suite du conte, la voici donc . Lol !!!


 


                                                LE BEAU-AU-BOIS-ACTIF (suite)
 

 
II-CHRONIQUE ORDINAIRE DU PRINCE 
 
Il sied maintenant de livrer la chronique ordinaire du prince Beau.
Comme vous le savez, Beau avait un Bois dont il se servait très souvent dans l'exercice de son pouvoir. Une sorte de baguette magique que les fées lui donnèrent à la naissance. Il utilisait souvent des boules (à lire au masculin. Comme vous l'avez remarqué le masculin prime sur le féminin dans cette contrée) pour exercer son Bois dont il arrivait à extraire une sève fort prisée de lui et de son entourage. A en juger par l'effort qui s'inscrivait sur son visage, tant son attention était grande, personne ne savait distinguer s'il s'agissait d'une souffrance ou d'un bonheur dans ces moments là. Après tout, ce sport était déjà pratiqué par certains de ses ancêtres royaux qui l'appelaient à l'époque "bib-o-q". Nom originaire d'un royaume très austère du nord, la perfide Al-Fion, où il était très pratiqué, et encore de nos jours, sous le nom de "bilb-o-k". Ce jeu consistait à capturer adroitement un boule pour le clouer au sol ou au mur, ou toutes sortes de surface, d'un coup de Bois habile et preste. Puis Beau,d'une formule magique "cho-de-vent", libérait les vannes du Bois pour, de cette sève, rafraîchir le boule qui chauffait terriblement pendant l'exercice. Il s'agissait d'un suc précieux et  très apaisant pour le boule et le Bois. Beau était très endurant à cet exercice assez épuisant. Il le devait à son entraînement intensif et à son opiniatreté. Il prenait beaucoup de plaisir à y jouer et il était capable de recommencer plusieurs fois dans un jour, lorsqu'il était en bonne forme. Ce jeu était redevenu très en vogue après une période d'oubli relatif, pour en avoir été jugé mauvais pour la santé. Il faut bien dire que parfois, dans les périodes qui précédaient les visites du prince Beau à son ministre des loisirs (où des indiscrétions rapportaient qu'il jouait à huis-clos jusqu'à épuisement complet), il devenait nerveux et ne tenait pas plus en place sur son trône qu'un grelot contenant plusieurs pois méxicains. Grace à dieu, lorsqu'il ressortait de chez Yo-Anne, le Bois encore tout vibrant, il avait retrouvé l'attitude zen qui le caractérisait. Il confiait à son globe ses péripéties, en toute intimité.
Beau usait également de son Bois d'une manière très étrange. Il était plutôt discret sur cette activité là mais, dans ses périodes euphoriques, il en faisait confidence à mots couverts et délicats, où il exprimait plus sa sensibilité qu'il ne décrivait une scène. Quel poête ce prince ! Il y était question de peinture, je crois, puisqu'il évoquait la présence d'un pinceau, de diluant à chaud dans lequel il aiguisait un glaive. Curieuse façon de faire de la peinture, disaient certains ! Nous connaissions la peinture au couteau mais pas encore au glaive ! Nul autre que lui pouvait admirer ses oeuvres sur toiles. Etait-ce des paysages ou des cartes de géographies...? Mais le prince était un véritable artiste, très imaginatif.
Beau, entre son sport, ses activités officielles et artistiques était un monarque très occupé. Il connaissait chacun de ses sujets et était capable de les appeler par leur nom lorsqu'ils venaient au palais lui rendre hommage. Il les connaissait si bien qu'il ne prenait jamais de nouvelles ni de leur épouse, ni des enfants, ni de leur état de santé, ni de leurs soucis. Certains se plaignaient amèrement de ce qu'ils prenaient pour une royale indifférence et qui n'était sans doute que timide pudeur. Mais d'autres étaient persuadés qu'il s'agissait d'un égocentrisme forcené développé dans les arcanes du pouvoir, ce qui n'était pas sans susciter des aigreurs. Certains autres encore  pensaient qu'on était en présence d'un dédoublement de personnalité dont l'origine était à rechercher dans sa jeunesse difficile, d'une part, et d'autre part par l'entreprise de reconstruction qu'il avait mise en chantier. Il est certain, en tout cas, que ces travaux n'avaient pas encore complètement aboutis et le laissaient, quelques fois, assez décontenancé. De toutes ces considérations, Beau se moquait souverainement et vaquait à ses devoirs et loisirs princiers.
Comme tous les chefs de gouvernement responsables, Beau sentait peser la solitude du pouvoir sur ses épaules. Il ne s'en plaignait pas trop, mais parfois ce poids arrivait à le submerger. Il avait comme technique, pour conjurer l'adversité, de se laisser couler à pic et d'un coup de talon vigoureux remontait des abysses, complétement régénéré. Il était le seul à savoir faire ça et, malgré la confiance que le peuple avait en lui, cela n'allait jamais sans générer beaucoup de stress pour tout le monde. Il s'abîmait toujours seul et remontait toujours précédé d'une ampoule allumée en signe de victoire. La liesse était toujours au rendez-vous. Pourtant certains se plaignaient tristement de ne disposer d'aucune information claire sur les causes de ces plongées profondes et douloureuses et se perdaient en conjectures amères sur ce qu'ils estimaient être un manque total de confiance. Notamment ses proches serviteurs qui n'y comprenaient que couic ! Ils se bornaient à l'encourager et à le féliciter, l'air de rien et avec un air entendu, craignant toujours de parler à tort et à travers et d'ainsi encourir le courroux du prince pour incompétence. La cour en tremblait et philosophait fiévreusement sur la grandeur et la décadence des féaux dont quelques uns furent bannis, sans qu'on en sut la cause. Les potins allaient bon train et la gêne était grande, mais sous le manteau. Un ou deux de ses ministres osèrent aborder ce sujet pénible et s'attirèrent la réponse sèche que Sa Majesté était libre de répondre ou de ne pas répondre, quelque soit la formulation de la demande. Le sujet fut clos mais laissa les coeurs pleins de peine.     
Le prince, dans sa sagesse, n'avait pas délégué l'exercice de la justice à un ministre. Il l'exerçait lui même. Lorsqu'un cas se présentait, il faisait déférer le présumé coupable devant lui. Celà ce passait dans la salle du trône, en présence de la cour et du peuple et en toute transparence, où une estrade spéciale était montée puis entourée de cordes pour empêcher une éventuelle fuite du condamné. Beau était seul sur l'estrade et attendait qu'on introduise le présumé coupable. Il jugeait avec beaucoup de rigueur dans les débats, avec beaucoup d'intelligence aussi et de souplesse pour mettre son sujet en confiance et ainsi obtenir des aveux spontanés. Cependant, il ne pouvait y avoir qu'un gagnant, Lui. Pour cela, Beau n'hésitait jamais à caresser son interlocuteur de son gant ou même de ses baskets - qu'il portait au niveau du visage de son interlocuteur pour éviter que ce dernier n'ait à se courber et qu'on interpréta son geste comme une soumission servile à son prince - afin qu'il fut en confiance. Il savait être magnanime, mais était d'autant plus sévère pour les crimes graves, comme par exemple la remise en cause de son autorité. Ce qu'il ne supportait pas. De rage il en courbais son Bois, ce que personne n'avait été capable de réussir avant lui.
Il tentait bien de former quelques jeunes gens à la fonction de juge. Pour les acoutumer à l'humilité de la fonction, d'un doigt exigent il les forçait à plier l'échine pour tâter et forcer leur résistance à la pression impatiente du désir d'aboutir à tout prix, ce qui était contraire à l'éthique d'une bonne justice. Il avait ainsi en réserve un jeune homme prometteur qui montrait d'excellentes dispositions. Cependant il estimait qu'il devait encore l'assouplir pour le rendre apte à le servir. Il ne ménageait pas sa peine à ce quasi sacerdoce, qu'il relatait dans son globe.  
Dans sa fonction de juge suprême, le prince prenait le titre de "Lord of the ring".


 


à suivre...
 

commentaire n° :26 posté par : Dan-Oméga le: 06/03/2008 à 11h22
putain tes un mec trop impressionant sans deconner kan tu parle on dirait ke on voit les chozes et tout et sans deconner chui sur ke ta un avenir dans lecriture jte jure , et stu peu rajoute moi sur msn pcq faut trop ke je te parle et ke je te demmande des truk et tout merci :D
commentaire n° :27 posté par : on va dire selim le: 13/01/2009 à 06h20
Pour msn, on verra plus tard. Commence par me poser tes kestions ici. J'pense pas k'on te reconnaitra...

T'as raison, j'suis trop impressionnant comme gars. Mais t'inkiet, j'reste modeste. lol.
réponse de : WajDi le: 13/01/2009 à 20h15
jver pas poser les kestion pcq jsuis un peu gener tu voi ^^ et dommage ke thabite pas pres de chez moi pcq sinon waw sa aurai eter trop bien :D et si tu passe en belgike (a liege) une fois dit le moi jte montrerai la ville et plein dotre choze :D
commentaire n° :28 posté par : selim le: 23/01/2009 à 12h06
merde c pas une légende ke les Belges ils disent souvent "une fois" ?

Faut pas etre géné mek. Ya aucun risque ici. Même Allah, il regarde pas.

Vive la Belgik !!!
réponse de : WajDi le: 24/01/2009 à 11h58

c cho chez le pere WajDI! 

 

RDV au prochain post

commentaire n° :29 posté par : K le: 04/08/2010 à 15h56

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