Vendredi 15 février 5 15 /02 /Fév 10:15
 
 
 

 
         J'ai trahis des potes ke j'kiffe beaucoup. C'est dur ça, kan comme moi, on cherche à être irréprochable. J'ai une éthik, des valeurs fortes, je le cris bien fort, et j'me suis assis dessus, et bien comme il faut en plus.
 
 
      Avec un groupe de srabs, on avait un secret, style secret d'ado. K'on s'était juré de ne pas dire, solennellement. Ca devait nous lier par une loyauté extrême. Ce secret, je l'ai trahi ya longtemps. C'était déjà crade d'ouvrir cette brêche dans le cercle, mais ce n'est pas encore le pire. En plus de ça, je leur ai caché ma faute du départ. J'ai couvert ma trahison par du mensonge. Puis par d'otres mensonges encore. J'ai trahis profondément leur confiance, puis j'ai caché cette trahison, par lâcheté. Voila le tableau.


      Depuis deux jours, je vais les voir un par un. Je me présente devant eux et je leur dis tout, sans plus rien leur cacher du chaber ke j'ai été capable d'être.
 
 
      Je tremble à l'intérieur en leur avouant. Je me sens fragile. Mais je les regarde en face. Je m'efforce de rester droit. D'accepter ke j'ai pu etre l'auteur de cette traitrise. De me l'avouer à moi-même finalement, plutôt ke de fuir mes actes. J'essaye d'être avec eux ce ke je leur faisais croire être : franc et entier.
 
 
      Leur réaction, c'est beaucoup de ressentiments. De déception et de colère légitime, d'incompréhension. Et je me reprends en pleine face, tout l'obscur ke je leur ai dissimulé. Je plie sous le poids de moi-même. Ecrasé par la hauteur du modèle ke j'espérais égaler. Comme un âne assoiffé au pied de la mosquée bleue.
 
 
       En même temps, j'ai pas envie de me lyncher. J'expérimente le fait de décevoir. J'ai su le faire quelques rares fois dans ma vie. Toujours des moments ki m'ont libéré. Décevoir mes parents d'abord et m'affranchir de leur emprise nocive, autant k'aimante. Décevoir ma famille. Décevoir mon premier entraineur ki avait tant d'espoir en moi et ki voulait me conduire aussi haut ke là où il n'avait pas pu aller. Et voila ke je déçois mes srabs ke j'aime, pour leur dire : arrêtez un peu de m'admirer, moi ki ne suis, comme tout le monde, qu'ordinaire.
 

 
       Je crois ke je les libère autant ke je me libère. Ils vont pouvoir se réapproprier les qualités k'ils projetaient en moi.
 
 

       Déjà, je sens k'ils me pardonnent, chacun à leur rythme ; il se pourrait même ke je continue de les voir kan ils auront avalé le morceau. Ke je n'en perde aucun dans la bataille. J'aurais pas parié sur ça au départ. Je savais ke je prenais le risque de les perdre tous. Ca aurait aussi été une leçon.
 
 
       Trois d'entre eux se verront ce soir. Ces batards vont surement décider qu'elle genre de tasse il me feront boire. Pour laver l'affront et le dépasser. Reconstruire une amitié modeste, fondée sur notre histoire commune. Passer du furieux de l'adolescence à la sagesse des adultes. Aimer l'autre pour ce qu'il est et non pour l'image qu'on s'en fait. Apprendre à se laisser aimer en retour, sans décourager l'autre, ni le fuir.
 

 
 



    
Publié dans : Blogothérapie
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Commentaires

J'me reconnais en toi quand tu dis que tu voulais être "irréprochable"....Comment tu fais pour aborder les choses avec autant de recul?  


J'te lis...et j'ai un sentiment de pleinitude. Comme si j'me retrouvais....pourtant c'est de toi dont tu parles.
commentaire n° :1 posté par : Superebeu le: 15/02/2008 à 16h35
On n'est pas les deux seuls au monde à avoir été regardés, non pas comme on est, mais comme d'otres attendent qu'on soit. Accroche-toi frangin. Ca secoue.
réponse de : WajDi le: 16/02/2008 à 16h50

C'est dôle d'imaginer que t'as été capable de faire un truc pareil et de t'y enfermer avec des potes à toi. C'est vrai que ce que tu dis de ton éthique, les valeurs que t'exprimes, on ne peut pas imaginer, à te lire, qu'elles n'existent que comme un drapeau dans lequel tu te drapes, parce qu'en les exprimant tu ne fais pas que te grandir toi, mais tu les promeuts pour de vrai, tu les fais donc avancer, et sauf à n'être qu'un affreux politiquard de la plus mauvaise sauce, c'est donc que tu y crois (tu veux prendre la présidence d'un club de boxe ?)
Ce que tu as transgressé, c'est quelque chose qui était important pour toi. Ce par quoi tu aimerais fondamentalement te définir. C'est ça qui est profondément troublant. Sais-tu te l'expliquer ? Tu avances une piste : éprouver ta faculté de décevoir, est-ce la seule ? le premier jour du tout premier mensonge, la fois où tu y es rentré, dans cet engrenage dangereux avec eux, y'avait quoi à cacher ? Ou tu as eu peur de quoi ? Un rejet ? Peut-être que tu te juges mal et que tu voulais y échapper ? ou bien c'était pas encore des srabs aussi importants et ça prêtait pas à conséquence ? Ou t'avais juste envie de jouer perso pour te voir important au milieu du groupe, seul détenteur d'un secret plus grand encore que celui que vous partagiez ?
Moi j'ai ressenti quelque chose d'un peu similaire à l'époque où je vivais avec des meufs alors que je me savais homosexuel. Je m'enfermais dans le mensonge, je me vivais usurpateur, même si les mecs je les touchais pas encore ; et les années avançant, le mensonge s'éternisant, en sortir devenait de plus en plus inconcevable, et l'enfermement se resserrait. Il fut même un temps où je ne pensais qu'à la mort comme solution. Et puis le temps de l'aveu est venu, et aucun des scénarios pressentis n'a eu lieu, c'est au contraire une grande bulle d'amour qui s'est construite autour de moi. L'aveu, paradoxalement, est vu d'abord comme une marque de courage. Je te souhaite que ça se passe avec chacun de tes amis. En même temps, moi je ne brisais pas l'image d'un héros, je passais de mec ordinaire à mec ordinaire, avec une petite dose de courage en plus. zarxas a raison de dire que tu dois être particulièremment attentif si, parmi les potes que tu vas voir pour reconnaitre ta faute, tu brises une image trop grande pour eux.
Ce que tu dis du cercle vicieux du mensonge où tu étais tenu est un phénomène que je crains, parce que tu sais jamais où se fait la bascule de sortie, et tu te dis qu'il y a des gens qui n'en sortent jamais. Ca me perturbe, parfois, ces logiques mentales. Je crois ressentir assez profondément ce qu'est cette spirale de l'enfermement pour être très respectueux des chemins par lesquels on en sort, et de ceux qui arrivent à se les trouver ou à se les ouvrir..
je me retrouve assez au fond avec ce que dit Jean, là : Moi, je serai fier d'avoir un ami pour qui je suis si important qu'il vienne me dire en toute transparence, en grande sincérité : "Tu as pensé que j'étais un héros et j'en suis pas un. Je t'ai fait un truc moche, je le regrette, je ne voudrais pas que sa brise notre amitié parce que tu es si important pour moi."


En tout cas, faire de ce mensonge votre histoire commune pour construire l'amitié modeste à laquelle t'aspires, c'est un sacré challenge, pour chacun des protagonistes.


-> zarxas -> c'est beau ce que tu dis sur l'amitié, les rapports d'équité, et l'impossible amour avec les héros. Et en même temps, tu aimes quelqu'un de simple et d'attachant, de parfois désagréable et immature, insaisissable et intrigant. Il t'intéresse justement parce qu'il sait aussi ne pas toujours simplement bomber le torse. Tu réalises que t'en a fait une idole qu'au moment où il dit sa vérité.


J'aime bien la nouvelle génération d'intellos débarquée ici, moi.


 


 

commentaire n° :2 posté par : Oh!91 le: 16/02/2008 à 11h21
LE PETIT JOUEUR DE FLÛTEAU

Tu es en train de vivre un très beau moment, Wajdi. Et je me fous pas de ta gueule : tu le sais toi aussi. Tu tŽes fait éclater la tronche en competŽ, mais ces combats te manquent déjà. Là, cŽest pareil.
Tu as peut-être déjà remarqué que je nŽai nullement lŽintention de te consoler, de te priver de cette belle épreuve. Au contraire, je tŽencourage à prendre mesure de la grandeur de ce moment, afin que tu nŽen perdes pas une miette.
Alors, vis-le à fond, conscient du merveilleux privilège qui tŽest accordé, que toutes les sensations restent bien gravées dans ton cœur et même dans ton corps. Gardes-les comme un trésor que tu rouvriras de temps en temps, et qui te prouvera que tu as vraiment vécu.

Je garde un souvenir empli de fierté et de reconnaissance envers ces moments qui parsemèrent ma vie, disons entre 12 et 30 ans, et ont forgé dans les braises et la sueur lŽadulte que je suis.
AujourdŽhui, mes coups de blues sont moins violents et nŽont plus cette vertu formatrice. Moins préoccupé par qui je suis et ce que sera une vie déjà bien entamée, et de plus en plus par ce qui viendra après. Normal.

Dans un vieil article, tu nous écrivais le texte dŽune chanson de Brassens que tŽavait passé Yohan : Le petit joueur de flûteau. Je suis dŽaccord avec lui pour tŽen recommander toute son œuvre, il te parle particulièrement, et pourra beaucoup tŽaider, te parler comme un grand-père qui tŽaime et est passé par toutes tes galères et bien pire. Cette chanson doit résonner en toi de façon particulière ces jours-ci.
Ça mŽavait fait tilt de lire ça chez toi : tout gamin, Brassens encore vivant, ma reum (que Dios tenga en su santa guarda) mŽavait offert ce disque. Cette chanson mŽa accompagné tout au long de ma vie, comme un modèle, un avertissement. JŽai encore ce vinyle 33T, au titre de : Les copains dŽabord…

commentaire n° :3 posté par : zarxas le: 17/02/2008 à 15h57
torai jms du leur avoir, pcq eu ossi ils on du te faire d trucs de batard kils te diron jms et m1tenan ils von pouvoir te l\\\'remettre ds la gueul a chak foi !!!
commentaire n° :4 posté par : nikola le: 15/02/2008 à 20h45
T'es peut-etre pas le plus sage, Niko, mais t'es peut etre bien le plus lucide. J'pense ke les risques ke ca s'passe comme tu le dis, c'est du 50/50. J'leur fait confiance individuellement, mais tu sais comment ca s'passe un groupe. Il vont peut etre saisir l'occase pour se grandir sur mon dos, c clair. Mais j'ai kan meme preferé faire le pari inverse.

L'avantage c'est ke maintenant, j'suis sur de pouvoir me regarder dans la glace. Et c'est ca ki compte pour moi. J'ai pas envie de me battre contre eux si ils decident de m'enfoncer à plusieurs. J'leur dirai une fois : "ok, j'ai était clean au final avec vous, si vous le comprennez pas, ca me rend triste", peut etre deux fois. J'leur dirai aussi ke j'suis déçu, paske j'avais besoin de leur soutien, et ke j'ai le sentiment de pas l'avoir eu. J'leur en voudrai pas si ca s'passe mal. J'me dirai ke j'ai trop attendu d'eux. Et ca finira de m'éloigner de mon quartier et de mes potes d'avant.

Mais surtout, si j'ai fait le bon pari, j'suis content, pask'on grandira ensemble. Et pour ça, même si y'avait eu k'une chance sur cent de le vivre, j'aurais pris le risque.
réponse de : WajDi le: 16/02/2008 à 15h43

Irréprochable ? Qui peut prétendre sérieusement l’être ?

 



En affrontant ta réalité, tu es entré dans la réalité vraie… Combien auraient osé entreprendre cette démarche, combien auraient préféré s’enfermer dans un trou à rat, en faisant le dos rond ? Combien même auraient choisi de fuir dans quelque oubliette plutôt que d’affronter les regards sentencieux ?

 



Je ne serai pas avec tes potes srabs ce soir. J’aurais bien aimé. Le vieux aurait essayé de garder son air débonnaire de Papy pour leur dire quelque chose comme : « Bien sûr, je sais que vous êtes restés droits dans vos bottes, vous, les gardiens du Temple. Le soufflet n’en a été que plus douloureux. Mais vouloir faire avaler une tasse de plus à celui qui vient de boire un gros bouillon… Jusqu’à plus soif… Mmmm ? Vous auriez pas plutôt un petit verre de Tequila bien frappé ? Ou tiens, chauvin jusqu’au bout… Un petit Armagnac hors d’âge… Hein ?... »

 



Ouais, je sais, discours pas très keum des cités… Mais le langage de l’amitié est universel, non ? Suffit parfois de lire entre les lignes…
commentaire n° :5 posté par : Boby le: 15/02/2008 à 13h54

J\\\'ai eu du mal à lire tes derniers articles et je suis pas sur d\\\'avoir tout compris soit pcq je te connais pas assez ou pcq je suis un peu con...


 


En tout cas je voulais te dire ke c\\\'étai très courrageux de ta part d\\\'avouer tes erreurs. Je sais ke c lourd à porter parfois et ke ça fé encor plus mal parfois de l\\\'avouer. C\\\'est une décision difficile à prendre. J\\\'espère ke ça te permettra de te sentir mieux et ke ça te permettra d\\\'avancer.


 


Comme dit Boby personne n\\\'est irréprochable ! Tout le monde a des moments de faiblesse. Le plus important est de savoir se relever et continuer à avancer... mais ça prends parfois bcp de tps fo etre courageux et du courage je suis sur ke t\\\'en as !


Bonne continuation et prend bien soins de toi !


Bizzz

commentaire n° :6 posté par : le sauvage le: 15/02/2008 à 14h56
Merci, j'vais écouter ton conseil et prendre soin de moi plutot ke me détruire.
réponse de : WajDi le: 16/02/2008 à 16h59
Tu avais fait quelque chose qui te pesait encore aujourd\\\'hui. Quelque chose dont tu n\\\'étais pas fier.

Tu fais maintenant quelque chose dont tu es fier : tu dis qui tu es vraiment.
C\\\'est peut-être difficile, c\\\'est peut-être risqué, mais je ne connais pas d\\\'autres chemins.

Moi, je serai fier d\\\'avoir un ami pour qui je suis si important qu\\\'il vienne me dire en toute transparence, en grande sincérité : "Tu as pensé que j\\\'étais un héros et j\\\'en suis pas un. Je t\\\'ai fait un truc moche, je le regrette, je ne voudrais pas que sa brise notre amitié parce que tu es si important pour moi."

J\\\'espère que tes amis s\\\'en rendront compte.
commentaire n° :7 posté par : Jean le: 15/02/2008 à 15h36
Je te souhaite d'avoir de tels amis, si c'est pas le cas, je pense ke tu t'en feras ici. Merci d'etre là et merci pour ce comm.
réponse de : WajDi le: 16/02/2008 à 16h56
Veillée dŽarmes pour Wajdi… Ou veillée du prisonnier attendant le verdict du jury ? Non, toi tu viens de te libérer, Wajdi, eux par contre sont encore prisonniers, et cŽest justement ça le problème.

Je dois avoir une dizaine dŽannées de plus que toi. Et apparemment quelques traits de caractère en commun. Un contexte social différent, mais la même histoire de lutte pour la liberté face à lŽimage de succès et de perfection que les autres veulent nous coller, un rôle de leader dans notre entourage quŽon traîne parfois comme un boulet, et un orgueil personnel rassurant mais très limitant.
JŽespère que ces réflexions dŽun aîné pourront tŽaider à trouver ton propre chemin.

Il est logique que Superebeu se retrouve en toi. Vous avez aussi des traits en commun avec une différence dŽâge. Je te reproduis un extrait de mon message dŽadieu à son blog, qui va dans le sens de ton évolution :
« Un robot, ça a lŽair bien clean. Mais ça a un cœur et une bite métalliques et froids, morts. Rien nŽest plus sexy et attachant quŽun être humain. Et lŽêtre humain, lui, il crie, dort, pleure, rie. Il se goure, il ment parfois, il se plante la gueule, il demande pardon, il tŽemmerde, il triche un peu, il se bat, il a peur, il fuit, il sŽen fout, il se paume. Il dit je tŽaime. Il est vivant. Et cŽest pour ça quŽon lŽaime. »

Tu es en train de reconnaître, accepter, pardonner et aimer cette humanité en toi. CŽest bien. Tes amis vont devoir faire de même : en ont-ils la maturité nécessaire ?
Tu dis : « je les libère autant ke je me libère » CŽest vrai. Mais ils ne sont peut-être pas tous prêts à cela, et cŽest ce qui déterminera leur réponse.

Car le problème principal ne semble pas résider dans lŽerreur reconnue et les conséquences quŽelle a pu avoir en son moment. Le temps a dû passer depuis, et en effet, eux-mêmes ont bien dû faire bien pire dans leur vie.
Mais tu viens de faire plus grave : tu as brisé leur idole.

Ceux qui sont les plus mûrs sauront reconnaître, voire applaudir ton courage et tŽaimeront de façon plus profonde quŽavant. Ceux qui sont fragiles, moins sûrs dŽeux-mêmes auront plus de difficulté à admettre la chute de ce demi-dieu, et tŽen voudront pour cela. Du moins dans un premier temps.
Tu les obliges violemment à devenir adultes. « Ils vont pouvoir se réappropier les qualités kŽils projetaient en moi ». Mais ils ont peut-être peur de les assumer : cŽétait bien pratique de te les déléguer, de sŽen débarrasser sur toi. Comme un enfant qui refuse de grandir sur son modèle paternel, sa figure protectrice. Son héros. Son Supermachin.

Chaque homme est un résumé de lŽhumanité. Rappelle-toi de la réaction des idolâtres face au discours du Messager. Leur besoin de croire en des entités intermédiaires. Leurs cris de rage lors de la destruction des idoles. Leur résistance à accepter le chemin vers leur propre libération.

Quoi quŽil en soit, ne doutes pas que le temps met bien des choses à leur place. Certains de tes amis en auront plus besoin que dŽautres.
QuŽils décident de te faire boire la tasse ? Ils en ont peut-être besoin, et toi aussi, comme dŽun rituel pour tuer le passé, et entrer tous ensemble dans cette ère nouvelle de votre future vie commune dŽadultes.

LŽamitié qui se construira sur cette base ne sera pas forcément modeste dans le sens dŽinférieure. Elle sera simplement plus humaine, comme toi et eux, et donc plus véridique.
Il nŽy a pas dŽamitié possible entre un héros et ses admirateurs.

La fraternité ne peut se construire que sur lŽégalité.

commentaire n° :8 posté par : zarxas le: 16/02/2008 à 02h23
Si je pouvais leur dire de lire ce blog, je leur dirais de lire ton com.
réponse de : WajDi le: 16/02/2008 à 15h24

Peut-être que tes potes feront un genre de conseil ou ils diront solennellement "on lui pardonne". Peut-être que dans le tas, y'en aura qui feront un peu de résistance, histoire de tester ta sincérité, et d'autres qui pardonneront d'office, sans se rendre compte du chemin qui reste à faire. Perso, depuis quelques année, j'ai compris que "l'autre, c'est moi", donc je crois pas qu'il y aie qui que ce soit sur cette terre pour se poser en juge de l'autre. En tout cas, que tu les garde ou que tu les perdes, tu en sortiras meilleur, et ceux qui resteront aussi. Là, tu te sens fragilisé, mais tu verras, bientôt, tu seras fort comme jamais. Et cette victoire face à toi-même, humble et solitaire, sans public pour l'applaudir, elle vaut bien plus que toutes les autres que t'as gagnées, quand tu cristallisais leurs fantasmes, là-haut, sur ton ring.




J'ai envie de répondre aux coms des uns et des autres. Ca va être long, je vous préviens. Moi aussi, je reviens en force, boostée par la même émotion que la première fois ou j'ai lu ce blog.




Nikola, ton com' me fait sourire, d'un sourire triste. Ca me rappelle des mots de WajDi, ceux-là même qui m'avaient mise KO : "Relève-toi seul, mon fils, sinon c'est que t'es pas digne de vivre".




Moi, non seulement on m'a dit la même chose, mais en plus on me mettait des coups pour réveiller la rage que j'avais pas en moi. Jusqu'au jour ou je suis devenue la guerrière qu'ils voulaient et qu'ils ont essayé d'étreindre une armure. Heureusement, j'ai eu assez d'amour par ailleurs pour apprendre à déposer mon armure, parfois. La première fois, c'était il y a peu. J'avais commis une faute, moi aussi. J'avais trahi personne, à part moi-même, et c'était le pire. Je croyais ne plus être moi-même, et pourtant j'avais jamais été aussi authentiquement humaine. Pendant 1 an, j'ai plus donné signe de vie à mes amis. J'attendais de redevenir celle que j'étais pour me présenter devant eux. J'ai traversé mon désert toute seule, et crois-moi, même avec le soleil qui cognait, j'ai eu froid comme jamais dans ma vie. Et quand je leur ai dit ce qui m'était arrivé, au lieu de me rejeter, ils m'ont prise dans leurs bras. Y'en a un qui a même pleuré devant moi. C'était mon héros. En fait, il pleurait parce que lui aussi avait traversé un désert, et on était pas là l'un pour l'autre. Je me suis rendu compte que je les aimais pas vraiment, avant. Et que plus rien ne pourrait nous séparer.




Je pense pas que WajDi, avec l'intuition et l'intelligence qu'on lui connaît, aie pu se tromper à ce point en choisissant ses potes. J'aime croire qu'ils comprendront que son geste est, au fond, une ultime preuve d'amour. En tout cas,moi, dans n'importe quel combat, j'ai jamais frappé un homme à terre. Au moment ou j'ai le choix entre lui en mettre un dernier coup ou lui tendre la main, je plonge mon regard dans le sien et je fouille sa sincérité, histoire d'être sûre qu'au moment ou je saisirai sa main, il en profitera pas pour m'envoyer au tapis. A partir de là, sa main je la prend et je la lâche plus, jusqu'à ce qu'il soit bien debout sur ses jambes. Parce qu'au final, l'important, c'est pas de savoir qui a gagné ou perdu, mais c'est tout ce qu'on a partagé pendant ces minutes ou on était l'un contre l'autre.




Zarxas, tu es la raison pour laquelle j'ai rien dit jusqu'ici. Ta réponse, si sage et juste, m'a laissée bouche bée. Mais je pouvais pas passer sans dire à WajDi que le coup de foudre mutuel qui nous a frappés, l'été dernier, s'il annonçait un orage qui ferait tout péter, a fait place à un cile clair et apaisé. Le printemps approche, la nature renaît.

commentaire n° :9 posté par : Fiso le: 17/02/2008 à 23h53
LE MAUDIT


Je sais, cŽest con un texte de chanson dans un post. Alors Wajdi, tu te démerdes de la décharger comme tu veux. Ça en vaut la peine. Le texte est si bien mis en valeur, multiplié par lŽorchestration, blues et symphonique, lancinante et sensuelle, grandiose et inquiétante. Sa froide beauté remue le couteau dans la plaie.

Je lŽai souvent écoutée dans ces moments de solitude où je devais rencontrer cet aspect de moi-même que je connais seul. DŽabord pour mŽaffronter avec lui, puis, de plus en plus, discuter et négocier.

Véronique Sanson nŽest pas bien sûr Georges Brassens et ne mŽapparaît pas comme une référence. Sa carrière ultérieure mŽintéresse moins, mais ses premiers trucs des 70s sont déchirants. Elle écrivait son blog sur le clavier de son piano. Et jŽai toujours apprécié lŽattitude de cette artiste et auteur de son œuvre. Elle aurait pu profiter de son physique pour être la petite conne pop blondasse de service, comme en connaît la chanson française. Elle choisit de décevoir ces attentes et se montrer telle quŽelle est, de chanter ses tripes : ses déprimes, sa coke, sa crise dŽabstinence pendant sa grossesse aux parfums dŽinceste… Et encore aujourdŽhui, reconnaître la persistance de son alcoolisme.

Le maudit, cŽest elle, et cŽest moi. Alors écoute, pauvre Wajdi, parce que cŽest toi aussi :

Quelque part dans la ville, tu marches
Sans savoir réellement où tu vas
Tu repenses à ta vie, déjà
Tu comptes combien de gens tu as déjà trahi
Combien de gens à qui tu as déjà menti
Combien de gens tu as déjà fait souffrir
Et du fond de ton remords, tu lŽaimes encore
Tu es prisonnier de ton secret,
Mais ta douleur efface ta faute

Tu es mal dans ta peau, tu pleures
Sans pour autant être jamais consolé
On rit derrière ton dos, laisse faire !
Tu te sens seul dans cette ville de millionnaire
On rit derrière ton dos
Mais au fond, quŽest-ce que ce peut faire ?
Et tu souris à tout le monde, tu souris à tout le monde
Tu es prisonnier de ton secret,
Mais ta douleur efface ta faute

Pauvre maudit, comme ta vie doit être une comédie !
Pauvre maudit, comme ta vie doit être une longue nuit !
Pauvre maudit, pauvre maudit !

Quelque chose dans ta vie sŽen va
Tu ne sais plus réellement quoi penser
Tu nŽas plus lŽétincelle du génie
Tu nŽas plus lŽétincelle de la vie
Tu es mal dans ta peau, ce soir
Soudain tu nŽaimes plus ton image
Même si du fond de ta honte,
Tu souris à tout le monde
Tu es prisonnier de ton secret,
Mais ta douleur efface ta faute, ta douleur efface ta faute, ta douleur efface ta faute

commentaire n° :10 posté par : zarxas le: 18/02/2008 à 00h37
LE MAUDIT. Part II


Je retrouve encore le maudit, parfois. A ton âge, Wajdi, nos relations étaient violentes. Plus maintenant : il a arrêté de prétendre me dominer, jŽai arrêté de vouloir le détruire. Après tout, il est de mon sang, il a mon visage et ma voix.
Et il est de bon conseil : il me connaît mieux que personne, et il connaît bien les gens, aussi. Il a roulé sa bosse. Et lui au moins, maintenant, il me respecte. Et en cas de coup dur, jŽai toujours pu compter sur lui.

Pas comme lŽautre. Supermoi-même. Lui par contre, il mŽa apporté ma situation économique et sociale, il est très séduisant et charismatique, et je bénéficie moi aussi de sa popularité, sa capacité de conviction, sa rationalité, sa force de bulldozer. Par contre il la ramène trop et continue à me marcher sur les pieds, à étouffer ma liberté. De temps en temps, il faut que je le remette à sa place (ou que dŽautres le fassent, ce qui nŽarrive malheureusement pas assez souvent). Lui aussi, il finira bien par se fatiguer.
En plus, il est trop vulnérable : il ne se rend pas compte à quel point il est facile de le manipuler, quŽon lŽa toujours fait. Son orgueil de Don Quichotte le rend naïf et le pousse à faire des conneries.

Le maudit, lui, ne se laisse pas rouler si facilement : il me prévient de faire gaffe.

Avant, cŽétait le foutoir avec eux deux. Maintenant, ça va, je contrôle mieux, nos relations sŽéquilibrent.

Alors Wajdi, toi aussi tu veux te réunir en un seul, comme disait Jean. CŽest bien, et tu es déjà en chemin.
Mais prends conscience que ce processus est peut-être plus complexe que tu ne le voyais. Regarde bien à chaque moment lequel des deux essaie dŽentrer dans ta garde, et maintiens la distance, sauf quand tu choisis de leur rentrer dedans. Au bout dŽun moment de cet étrange combat, si aucun des deux ne tŽa mis KO avant, ils finiront par accepter que cŽest toi qui commande, cesseront de prétendre usurper ton identité, et se contenteront de te conseiller, tŽépauler. Mais pour lŽinstant, ne baisse pas la garde avec aucun des deux.

commentaire n° :11 posté par : zarxas le: 18/02/2008 à 00h55
D'accord Zarxas, mais pourkoi tu me dis tout ca ? Kes ki te motive à m'avoir lu et observé d'abord, puis a t'etre présenté devant moi comme un adversaire particulier juste avant une periode (momentanée) où je me suis mis a refuser le combat et la confrontation, puis enfin à me donner tous ces conseils de grand frere ?

Lache moi un peu tes motivations. Sors de ton ombre. Ya pas de raisons ke je sois le seul a bosser. Si tu veux k'on combatte, ya un moment où tu vas devoir t'avancer... Ta garde est soignée, ya pas. Trop, vu ton éloignement. Tu dois y perdre de l'énergie, bientôt même de la lucidité. Tu lui fais pas confiance ?

Allez Zarxas, approche maintenant, sinon c'est moi ki vais m'engager... Je t'ai assez observé : j'ai comblé mon retard et même au delà.

C'est koi ta motivation ?! Pourkoi t'es là, face à moi ?!



réponse de : WajDi le: 18/02/2008 à 11h32
¡Vaya, hombre, así me gusta verte! Content de te voir de retour, et en pleine forme!

TŽas raison, je commence à déconner, là. Mais tes contradictions ont réveillées les miennes. Je suis fatigué de mes pensées, de ma lucidité (autre vers de Véronique).

Par contre, je nŽai pas la même perception de ma position: je me trouve au contraire trop proche, et la garde trop ouverte. Et ne dis pas que tŽes le seul à bosser: jŽai au contraire lŽimpression dŽen avoir bien trop fait.
Et jŽétais conscient quŽà tant écrire pour remplir ton absence, ça te donnais justement lŽoccasion de combler ton retard, de mŽobserver. Profites-en.

YŽa pas dŽmystère.
commentaire n° :12 posté par : zarxas le: 18/02/2008 à 14h30

à Zarxas,


Ce qui est étonnant, c'est la lucidité avec laquelle tu l'abordes, notre Wajdi, comme si tu l'avais observé en silence longtemps, très longtemps, avant de lui proposer le combat. Tu en a perçu assez pour jouer plusieurs rôles avec lui, certains ont  été irritants, au début, et les plus récents ont été touchants. Tu es toujours troublant, en tout cas, et je partage l'impatience de WajDi à savoir qui tu es.


Je te regarde et je me vois moi, dans mes premières approches. Pas sur le style, car je ne suis pas rentré là avec un rôle, j'y suis rentré à découvert, nu, et je me suis pris des coups. Toi tu y rentres vaillant, solide, assuré, avec malgré tout beaucoup de tendresse à donner. Pas sur le talent ni l'érudition, je n'en ai pas tant à revendre. Ce que je vois de commun, même derrière ces jeux, c'est la même spirale amoureuse, l'investissement impatient et passionné. Je te comprends, mais prémunis-toi, Zarxas : ta puissance et ton aptitude au combat ne peuvent pas tout contre ces forces-là.


à WajDi, une petite pensée depuis l'escale madrilène, avant Zaragoza ce soir.


 

commentaire n° :13 posté par : Oh!91 le: 18/02/2008 à 18h09
Je ne suis pas impatient Oh!91, je le pousse a s'engager, nuance. Bien sur k'il m'a observé, il l'a même annoncé d'entrée.

Estas haciendo ya una visita a nuestro amigo Zarxas ? Décidément, la saison 2 est partie pour etre hispanik.
réponse de : WajDi le: 18/02/2008 à 21h16
Hola Oh!

Touchant, irritant, troublant, tendre, lucide, vaillant, intelligent....
JŽai déjà entendu ces mots-là par ici au sujet de qq un....
Tu vas lui donner encore plus la rage, Oh! !

Par contre tu me surestimes, et accordes bien trop dŽimportance à une supposée préparation ou observation préliminaire.
De ta part, cŽest normal: nos manières méditerranéennes vous déconcertent. On en profite, parfois. (je te rassure pour Zaragoza, les Aragonais sont au contraire les gens les plus carrés du pays, des flamands, des piémontais!)

Wajdi, par contre, aurait pu savoir mieux ce quŽil en est réellement, mais son orgueil lŽaveugle trop encore. Normal, cŽest de son âge.

JŽaccepte volontiers ton adjectif de passionné. DŽoù mon harmonie avec cette belle et sauvage terre andalouse. Viens me voir, la prochaine fois, tu dois avoir mon mail depuis mon post chez toi.
Tu verras, avec moi, yŽa pas dŽmanières, yŽa pas dŽmystères.

Même pas de quoi en fouetter un Wajdi.

commentaire n° :14 posté par : zarxas le: 19/02/2008 à 00h45
Enfin, tu mŽaurais déçu si tu nŽavais pas réagi après avoir envoyé ces tartines!

Tu connais les motivations depuis mes premiers com (sur jŽhabite....), et ça, tu les a parfaitement comprises. Mieux que quiconque ici. Normal.

Et pourtant, tu te plains de ne pas trouver ma distance? Ce nŽest pas celle de ta boxe, ni celle du karaté, ou encore pire, du tae kwon do. CŽest au moins celle de la lutte, ou plus proche.

Si tu veux mŽaffronter, regarde dans la bonne direction.
commentaire n° :15 posté par : zarxas le: 19/02/2008 à 00h58
Salut Wajdi,

Bon, tu veux vraiment savoir qui tu as en face de toi, et ce qui mŽa amené ici ?

CŽest normal et OK, jŽte raconterai ça plus en détail puisque ça tŽinteresse.

Pour lŽinstant, sache que jŽai autre chose à foutre de ma vie que de mŽinventer une second life sur la web. La mienne est déjà bien remplie et jŽaime trop en profiter en direct, sans perdre de temps devant ces putain dŽordinateurs ! Ce que tŽen verras nŽest pas le produit de mon imagination.

JŽallais pas non plus mŽemmerder avec les délires mégalo dŽun écrivain génial et inventif mais raté dans sa vie perso ! Si jŽavais pensé que pouvait être ton cas, jŽme serais jamais fait chier, non seulement à poster ici, mais même simplement à lire ce blog ! AutŽchose à foutre que dŽme fritter avec le premier taré croisé sur les ondes !


Tu as vraiment des doutes sur les raisons de ma façon initiale de tŽapprocher ? JŽai du mal à y croire. LŽespagnol nŽest pas le seul langage quŽon a en commun. Et auquel dŽautres pigent vraiment keud.
Ou alors tŽes tellement resté chez les nordiques que tŽarrives à penser quŽen cartésien ? TŽas pŽtŽêtre besoin de revenir au sud faire un stage dŽintuition et de perception non verbale. Mais au cas ou la boxe tŽaffecte dŽun Alzheimer précoce, relis donc ce que jŽtŽai déjà écrit.

commentaire n° :16 posté par : zarxas le: 23/02/2008 à 13h30
Tu veux savoir mes motivations pour être ici ? A nouveau, lis mes premiers post. Surtout le 3º, sur « jŽhabite… ». Si encore tu piges pas, ben alors, cŽest vrai, jŽai dû me gourer en me ramenant ici. Mais je pense pas me tromper à ton sujet.

Par contre, tu devrais pŽtŽêtre toi définir les tiennes, paskŽelles semblent pas trop claires. Et moi, jŽsuis là que depuis 15 jours, toi un peu plus, non ?

YŽa un contraste, un paradoxe, un contresens énorme entre tes déclarations dŽintention et ton comportement répété. Et cŽest beaucoup plus évident que tŽimagines : yŽa pas besoin dŽétudier le comportement wajdien pendant des plombes, comme tu as si facilement cru, te sentant flatté par cette attention déclarée. Suffit dŽzapper de temps en temps : ça revient toujours !

DŽabord, yŽa une belle âme sensible, sincère, intelligente, séduisante, souple, généreuse, lucide, courageuse, droite, noble. OK, dŽaccord jusque là.
Cette belle âme nous pleure sa mauvaise fortune en se déclamant prisonnière dŽun vil et sombre geôlier, implorant les âmes généreuses de sŽattendrir sur son sort et la libérer de si cruel destin, telle gente damoiselle prisonnière en son donjon du chevalier de la Force Obscure.
Son émoi et sa détresse attendrissent et emplissent de vaillance maints preux chevaliers (et une preuse chevalière, lol !) qui accourent sous les murailles de sa cité lui présentant leur étendard et leur flamme, jurant de lŽen délivrer sitôt.
Et cŽest là kŽje vois cŽte garce ki sŽmarre et leur balance lŽhuile bouillante sur la tronche ! A chaque fois, ça rate pas !

Alors, moi qui suis kŽun bâtard, kan jŽvois ça, nŽétant pas soumis aux règles de la chevalerie, je mŽintroduis perfidement dans lŽenceinte sans prévenir personne, file un clin dŽoeil à Force Obscure (un vieux pote à moi), et fonce recto au donjon pour mŽy fritter céans avec la gente damoiselle susdite qui se met à pousser de hauts cris de surprise et de vertu outragée.

Là dessus, le public pris de court en passant si vite du péplum à Kaamelot de M6 réagit de façon irrégulière, et avec un temps de retard : silence et confusion, hurlements scandalisés, ou franche et joyeuse hilarité.

Alors bon, cŽest pas grave de faire lŽallumeuse quand cŽest que sex, mais cŽest plus chiant quand on joue avec les sentiments et les bonnes intentions des autres, même quand ils le prennent bien.

Vu lŽpanorama offert par ceux qui mŽont précédé, comme je suis resté orgueilleux moi aussi (OK, moins quŽà 26 et bien moins quŽà 16 ans), tant quŽà prendre des coups moi aussi, jŽai préféré au moins avoir lŽhonneur dŽavoir provoqué la baston, et le plaisir dŽen avoir collé qq uns.
Alors Wajdi, amuses toi, défoules toi, après on sera mieux pour discuter. Paske la cour de récré, cŽest vrai, cŽest un lieu important pour commencer à se connaître soi-même en relation avec les autres, mais yŽa bien un moment où ça finit et y faut passer à autre chose.

commentaire n° :17 posté par : zarxas le: 23/02/2008 à 14h25
Un autre truc pas très clair : tu chiales que les gens tŽappellent lŽidole des jeunes. Et que ça te pèse sur les nerfs. Que tu veux te libérer de ce rôle.

Mais sur ce blog supposément créé pour progresser dans ta vie réelle, tu y construis à nouveau trop souvent les mêmes structures, et tŽadores te réfugier dans ce rôle. Une deuxième vie virtuelle qui parfois vient confirmer et figer la première au lieu de la faire progresser.

En soi, yŽa pas dŽmal à ça, cŽest aussi pour aider tes lecteurs que tŽas fait ce blog. CŽest aussi pour ça que je suis ici.

JŽtŽécrivais au début « le mec que tu es est plus intéressant que le personnage de Wajdi que tu interprètes si bien ». Aucun rapport avec le sujet de la véracité ou non des aventures de Wajdi. JŽvoulais dire quŽici aussi, tu a parfois créé, ou laissé créer une idole. Différente dans certains détails de lŽautre, mais cŽest encore la même situation.

Cette idole peut attirer certains ici. Pas moi. Mais derrière yŽa un mec bien. Que je veux connaître mieux, que je prends, que jŽaccepte comme il est, avec ses qualités que jŽapprécie, ses défauts qui me font rigoler parce quŽils me rappellent souvent les miens.

Ya te lo dije: no hay amistad posible entre un héroe y sus admiradores. La fraternidad sólo se puede construir sobre la igualdad. Yo no escribí esas palabras para tus amigos. Las escribí por ti. Para momentos como este.

commentaire n° :18 posté par : zarxas le: 23/02/2008 à 15h27
Eh ouais Zarxas, désolé, j'progresse pas ossi vite ke tu voudrais apparemment. Et ca me semble assez normal en fait, ki s'repasse ici cki s'passe dans ma vie. Vu k'on est comme on est. Alors bien sur, ca me gave des fois d'etre le modele de certains, le leader d'otres (koike c pas cki me caractérise le plus) le sauveur ou le fédérateur. Mais c'est cke je sais faire. Pour évoluer, fodrait encore etre capable de s'arreter de vouloir maitriser, et de poser sa tete sur les genous d'un ou d'une autre. Et ca, c'est surement la piste, c'est peut etre mon désir, mais c'est pas mes capacités apparemment pour l'instant. Donc j'suis pas étonné ke cke je suis capable de vivre se reproduise aussi ici, comme dans une piece de théatre.

Pour le reste. Tu m'intéresses Zarxas, mais pour le moment ca s'arrete un peu là. D'accord t'as fait une entrée remarquée et remarquable. Mais n'exige pas de toi ke la suite soit toujours à la hauteur, paske c'est pas cke je te demande, ni personne d'otre sinon toi même.

J'te sens tellement impatient. Tu me lances dans un combat de 12 reprises, et tu voudrais deja conclure à la fin de la deuxième. J'suis pas contre note bien. Et j'serai le premier à applaudir si tu me mets KO à l'entame. Mais cke j'comprends pas c'est ke ca a pas l'air d'etre ton registre. T'es pas un puncheur, ca me semble évident. Donc t'es là, tu sautilles, tu me provoques dans mes espaces et tu files avant ke je t'attrape, tu cherches à m'irriter comme un footbaleur italien, tu me pousses à la faute. C'est pas cke je préfere comme combat, mais tout est intéressant à vivre. Seulement pour le moment, ta tactique marche pas. Paske, contrairement peut-etre à cke tu crois, tu parviens pas du tout à m'faire perdre ma lucidité. J'te vois comme une grosse mouche endurante et musclée (excuse pour l'image) ki vole dans tous les sens, et t'attendrais ke j'me fatigue à te poursuivre avec ma tapette ? Tu rêves mon pote. Moi j'attends ke tu te poses. Et là, on pourra commencé à discuter.

réponse de : WajDi le: 23/02/2008 à 16h41
Wajdi, là vraiment tu te compliques, tu tŽembrouilles…

TŽas peut-être pas créé le personnage de Wajdi, mais jŽai lŽimpression que tu tŽinventes un Zarxas. Te prends pas la tête à mŽinventer une technique qui nŽexiste pas: il serait donc bien difficile quŽelle marche.
Je ne suis pas le responsable de tes actes, de tes paroles, de tes erreurs, ni lŽacteur dŽun scénario que tu imagines. Là, je crois que tu te fais vraiment le film à mon sujet. Je suis beaucoup plus simple, spontané et certainement stupide que ce que tu sembles croire. Ne tŽétonnes donc pas si je ne suis pas forcément ton script. Tu fais bien de ne pas courir après la mouche musclée : elle est dans ta tête. Laisse-la donc en sortir, tu en redeviendras plus lucide.

Plus sérieusement, tu reconnais ce désir dŽarrêter de vouloir tout maîtriser. Tu en sens probablement le besoin, ou du moins, tu sembles en percevoir les bénéfices possibles. Et apparemment les possibilités ne te manquent pas. Pourquoi dis-tu que tu nŽen nŽas pas la capacité? Tu as déjà marqué des ruptures, pris des risques, tu es déjà sorti dŽautres ornières.
Tu as largement la capacité de faire ce pas, et dŽen affronter les conséquences. Mais soit tu nŽen es pas encore convaincu, et je ne comprends pas pourquoi, soit tu nŽen nŽas pas vraiment encore la volonté suffisante. QuŽest-ce qui te manque ?

commentaire n° :19 posté par : zarxas le: 24/02/2008 à 21h44
salut, je découvre ton blog; j'aime bien ta façon d'écrire et certaines de tes vidéo .
continue a me faire plaisir
max.
ps mon blog puisqu-il ne s'affiche pas plus haut: www.ravissimes.bloggay.com
commentaire n° :20 posté par : max le: 23/07/2008 à 17h06

j'ai fait une faute similaire, mais pour l'instant je me sent incapable de le dire, je ne pourrais pas regarder en face les personnes pour leur dire, ca m'es inssuportable...

tain, sur ca tu ma bien niké jsuis incapable de le faire pour le moment!!

enkulé va! (mais enkulé ke jkiff bien kan meme!)

 

RDV au prochain post

commentaire n° :21 posté par : K le: 04/08/2010 à 15h53

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