Jeudi 30 août 4 30 /08 /Août 07:43

 

          Ya des trucs qui nous sépare autant ke deux freres Oh!91 et moi : c'est k'il se tenait la bite pendant ke moi je jouissais sans restrictions. Je me suis pas empêché de coucher avec des keums pendant k'il serrait les dents comme un malade.

 

           Moi Oh! j'ai commencé ma sexualité avec des gars. C'était beaucoup plus accessibles pour moi. Je me tapais des p'tits keums paske les filles je voyais pas comment j'y arriverai, et j'avais pas la patience d'attendre. Mais mon manque, c'était d'elles. Toi, tu t'en tapais une alors ke tu rêvais aux gars sans même te l'avouer. Comment t'as pu resté tant d'années sans t'offrir ça, alors ke c'est tellement simple.

 

           Bref, on n'a pas manqué du même sexe au début. Et j'crois ke ça m'a fait relativiser. Un garçon est un garçon. C'est marrant, c'est cool, c'est bandant, ça fait juter. Mais au fond, pour moi, ça n'allait pas bien loin. Bien sur j'aimais et j'aime encore la complicité secrète qui nous lie dans un regard appuyé, ou dans un partage d'intimité. Et le secret renforce encore cette complicité. Mais je relativise. Alors ke toi t'idéalises. T'en as tellement manqué, ke c'est devenu comme du kaviar pour toi, alors ke c'est juste des oeufs de poiskaille. Et j'parie ke pendant ce temps là t'es passé à côté de la moitié de cki se passait avec ta meuf.

 

 

Oh!91 : Voilá, j'en reviens á mon hypothese : Wajdi se percoit comme un usurpateur. Sa vérité, son attirance pour les hommes, son gout pour des jeux sexuels avec eux étant cachés de toutes les spheres qu'il fréquente, il redoute que la vérité, si elle venait á etre connue, provoque des ruptures, qu'il ne souhaite pas. Yohan nous a dit qu'il partageait ce sentiment que chez Wajdi, la crainte des ruptures était forte. Et lá surgit Fiso. Pas de nulle part, ou de rien. Wajdi a écrit, écrit encore, et ré-écrit qu'il souhaitait voir des filles, des femmes, participer á ce dialogue sur le net, qu'il avait besoin de ce retour-lá. Et Fiso, pleine de vie et d'intelligence, entourée d'amis á l'esprit vif, sensible, l'oeil ouvert sur le monde, cette Fiso inattendue déboule et se laisse arracher le coeur par les tourments de Wajdi, mais aussi par sa démarche de partage, se laisse séduir par ce garcon si attachant, si violemment sincere et juste.


Et lá, d'un coup, un possible nait. Celui qu'une femme dotée de capacités d'aimer l'aimat lui malgré sa vérité. Pourquoi ce besoin des femmes ? C'est l'affaire de Wajdi. Que ce soit sexuel, que ce soit parce l'univers féminin est apaisant et rassurant, parce qu'un tabou trop fort ne peut tomber si vite, peu importe (attention je vais encore me faire engueuler) : Wajdi a besoin de femmes dans sa vie. Et d'une femme en particulier. Avec la sienne, il est dans le secret. Hors du secret, il est dans la perspective de la rupture. Et Fiso dit : il y a un horizon. Ce que tu lui apportes, Fiso, est énorme, parce qu'on ne peut pas avancer quand on ne peut percevoir un au-delá.

 

Fiso : Tu mets le doigt là où ça fait mal. Si j’osais je pousserais l’analyse plus loin, en ce qui concerne les femmes, mais je préfère en discuter, si Wajdi le souhaite, à son retour. Je dirai juste que sans doute, j’apporte surtout de l’espoir à Wajdi. L’espoir d’être accepté et aimé pour ce qu’il est, par une femme, comme celle qui partage sa vie, certes. Mais plus que tout, je pense, l’espoir d’être toujours le même dans le cœur des premières femmes qu’il ait aimées : sa mère et ses sœurs. Wajdi m’a déjà comparée à une sœur qui le prendrait dans ses bras et le défendrait aux yeux de tous. Il s’avère que j’ai justement un petit frère et que j’ai déjà évoqué l’amour inconditionnel que j’ai pour lui. La famille est primordiale pour Wajdi ; c’est quelque chose que lui et moi partageons, aussi.  

 

          Ton hypothèse est fausse Oh!. J'ai beau te le dire et te le répéter, tu ne veux pas l'entendre. Je ne suis pas l'usurpateur ke tu dis avoir été.

 

           Vendredi dernier, j'ai fait un plan avec Cyprien. J'me suis fait chier. J'ai dû me forcer sur la fin. J'suis dans une période très hétéro depuis 2 mois, j'continue avec les keums paske ça me rattache à mon adolescence et à tout cke j'ai partagé de fort à ce moment. Et j'ai besoin de resté connecté à ça, à ce passé, plus k'aux keums eux-mêmes.
 

          Fiso m'accepte comme je suis et, oui c'est vrai, j'en avais énormément besoin. Mais il se passe un truc zarbi, que je constate avec elle mais ke j'avais dejà remarqué. Plus on accepte ke je puisse kiffer les meks, moins j'ai envie d'eux. C'est comme si l'homosexualité, c'était pour moi une perche, une main d'homme tendue vers moi ki a tellement peur de me noyer dans la piscine. La piscine, c'est les femmes. Elles me font peurs, j'ai besoin de pas être seul dans cette immensité là. Mais dès lors k'elle me semble moins tumultueuse, putain keske j'aime l'eau !

 

          Voila Oh! Les keums, c'est ma béquille rassurante. J'ai besoin d'eux car je les ai expérimenté comme loyaux, francs et solides. Ils me portent vers le monde et vers la vie. Merci à eux d'être ce k'ils sont.

 

 

 

           J'ai trouvé un court métrage ki illustre bien ce texte, pask'il montre ke le sexe, ça peut aussi être du délire, de l'amitié, des surprises.

 

 

 


       

 

Publié dans : Wajdi - Soft et malin
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