Mercredi 10 janvier 3 10 /01 /Jan 11:43

 

 

 

 

 

 

 

      J'viens d'une famille nombreuse, avec un frère que je déteste, d'autres ki m'indiffèrent et d'autres ke j'aime jusqu'au plus profond de moi. J'vais surtout parler de ceux là, les deux plus proches en age : un juste au dessus, un juste en dessous.

 

      Quand on vivait chez mes renps, on a toujours été dans la même chambre, de tout petit, jusqu'à la fin. Quand mon plus petit frère nous a rejoint on était quatre.

 

      La chambre fait 15m².Y avait rien dedans, que nos lits, un lavabo, un sac de frappe et un placard. Les fringues ki trainaient par terre chaque nuit et ke ma reum rangeait chaque matin.  Moi j'envahissais paraît-il, notamment avec mes "trophées ki servent à rien".

 

      J'pense ke j'ai toujours eu besoin de marquer mon territoire. Ca m'aidait à supporter la promiscuité.

 

      La promiscuité, ca voulait dire une moyenne d'une bonne baston par mois. Mais ca faisait aussi qu'on se connaissait par coeur mes reufs et moi. Impossible de pas savoir comment ils sont fait sous toutes les coutures. Comment ils se branlent et quand, kesk'ils font de leur sperme après. Impossible de pas savoir kan ils flippent, kan ils craquent. Tu partages tout, c'est obligé.

 

     Moi j'cachais mes sentiments a donf, plus qu'eux. Par contre, j'laissais voir mon corps. Et kan j'me branlais, j'essayais pas d'être discret. Et j'adorais laisser du jus partout dans mon pieu, j'étais un vrai halouf. Ca m'arrivait ossi d'en mettre dans leurs draps rien ke pour le plaisir de marquer le territoire. Ca les rendait dingues mais pas au point de changer leurs draps. J'crois ke dans le fond, ils s'en foutaient. Ils râlaient pour le principe.

 

        J'ai été elevé dans cette ambiance, dans ce parfum des corps qui respirent le même air. Dans cette naïveté qui fait ke parfois, tu confonds un de tes frères avec toi-même.

 

       Ya eu des moments très tendres. Sans ambiguïté. Kan on se mo ntrait par de l'étreinte que ce qu'on disait en public valait rien comparé à la force de ce qu'on vivait dans l'intimité de cette chambre. Des longs moments à se rassurer sur la présence pour toujours de l'autre.

 

       Ya ossi eu des moments plus ambigus. Des petits délires. Des expériences pour voir jusqu'où allait notre ascendance sur l'autre. Des petites humiliations qui disaient pas leur nom mais ki avançaient derrière le masque du jeu. Des secrets qu'en fin de compte on partage. Qui nous rapprochent et qui nous éloignent en même temps.

 

       A ces jeux là, je perdais souvent. C'est le plus grand de nous trois ki gagnait. Mais je crois que je l'encourageais à jouer. Et j'place la fraternité tres haut dans mon coeur.

     

Suivre le fil des posts préférés

 

 

Publié dans : Blogothérapie
Voir les 5 commentaires - Ecrire un commentaire
Retour à l'accueil

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés