wajdi - le guerrier déchainé
Wajdi, je cherchais où poster ce texte et finallement le titre de ce post convient à merveille.
Je vous livre cette petite oeuvre. Ohhh bien modeste ! J'ai eu envie de l'écrire à la manière d'un conte de fées, de ceux qui bercèrent mon enfance. Pour ceux qui aurons le courage de le lire, soyez en remerciés à l'avance. Pour ceux qui ne l'aurons pas, merci de votre patience.
Toute ressemblance avec des personnes, des faits ou des lieux ayant existés ne serait en aucun cas fortuite.
J'ai intitulé ce conte merveilleux, articulé en quatre chapitres :
LE BEAU-AU-BOIS-ACTIF.
LE PRINCE
Il était une fois un noble prince qui vivait dans un merveilleux pays qui avait pour nom le pays du Principe-Ôté. Ce prince charmant, que tout le monde connaissait, admirait et respectait, portait le nom de Beau-au-Bois-Actif, tant il était beau et n'avait pas les deux pieds dans le même sabot. Ses sujets l'adoraient parce qu'il savait les tenir en haleine par ses paroles (pas toujours) sages, intelligentes et pleine de bon sens. Il était très actif de sa personne ce qui lui avait permis de développer un corps magnifique dont il était très fier, ce qui n'allait pas sans agacer certains. Sa parole était très libre et lui permettait d'aborder bien des sujets où il manifestait, quelques fois, sa maladresse, mais que voulez vous il était bien jeune et fougueux encore. Les gens sont souvent mauvaise langue. Mais rien qui le menaçait vraiment parce qu'il avait la réplique dure et le châtiment non moins ferme. A ce poste, il devait se faire respecter et tous le comprenaient aisément.
Pour l'exercice de son pouvoir il avait adopté une tenue officielle qui ne le quittait jamais et le mettait particulièrement en valeur. Il avait un visage très fin au teint mat, des cheveux très bruns coupés courts mais sans excès, des lèvres fines, des yeux noirs qui luisaient d'intelligence et vous perçaient jusqu'à l'âme lorsqu'il jetait un regard sur vous. Il avait un petit côté éxotique dont ses biographes n'avaient pas encore décelé l'origine. Il y travaillaient. Son costume était d'une grande simplicité puisqu'il ne portait rien jusqu'à la ceinture ce qui laissait voir (il y mettait quelque ostentation il faut bien le dire) une peau fine et glabre. Un short mi-long et moulant fait d'une matière élastique aux couleurs vives, les jambes nues aussi. Il avait toujours les mains finement gantées d'un cuir aux couleurs vives et des chaussures très souples lacées haut dont la couleur était assortie à ses gants. A le voir ainsi vêtu on sentait la recherche et le bon gôut. Ce qui n'empêchait pas certains de penser, et de dire à leurs risques en périls, qu'il avait une allure de bateleur de foire. Paroles peu flatteuses, mensongères et péjoratives qui étaient sévèrement réprimées puisqu'elles semblaient aussi destinées à introduire un doute injuste quant à l'importance de sa cervelle sous sa couronne. Il savait en imposer. Sa démarche était souple et avait quelque chose de félin. On sentait bien qu'il avait longuement excercé son corps dans le combat rapproché et il avait ainsi développé une musculature fine et harmonieuse, longue et nerveuse. Pas une once de graisse ne déparait son image parfaite. Je vous l'ai dit, il en imposait par son aspect viril et sain.
Les attributs de son pouvoir étaient Le Globe dans la main droite, qui lui servait un peu de fourre tout et, dans l'autre main, Le Bois. Ce dernier attribut était si bien adapté à Sa Majesté et si magnifiquement dessiné, tant en dimensions qu'en forme, qu'on ne savait pas dire qui des deux était le prolongement de l'autre. Nul ne l'avait jamais vu sans son Bois et nul non plus n'avait vu le Bois sans son prince. Le prince tenait toujours son Bois d'une main et il l'agitait toujours, de quelque façon que ce soit, d'un geste très actif. Beaucoup pensaient que le nom de Beau-Au-Bois-Actif venait de là.
Le prince était entouré de quelques principaux ministres et serviteurs fidèles et tout dévoués à lui. Il y avait notamment sa grande amie et confidente, Vit-ail-Pis, polyglotte et discrète (qualité rare pour une personne qui possède plusieurs langues), dont le caractère rebelle l'avait séduit. Elle était réputée avoir une très grande influence sur le prince. Son ministre des loisirs, le très discret Yo-Anne (ne vous y trompez pas malgré son nom il était bel et bien du sexe masculin). Peu le connaissait de vue, beaucoup le connaissaient pour sa réputation sulfureuse. Il avait, d'après une indiscrétion, une très belle nuque et des yeux de lagune polynésienne. Il était particulièrement jalousé pour les relations très secrètes qu'il entretenait avec le prince. Il y avait encore le grand Econome Dane-Io qui, de son pis, donnait nourriture, chaleur et affection exclusives au prince et à son frère. Le grand Econome, qui cumulait la charge de Gardien du Sceau de l'Hygiène à la Cour, avait eu son heure de gloire au début du règne de Beau lorsqu'il était encore enfant. Son influence déclinait peu à peu par le fait même que l'enfant était bientôt sevré et n'aurait donc plus besoin de son pis. Dane-Io songeait à briguer un autre emploi et d'aucuns, sentant le déclin de son influence, en profitaient de lâche manière pour l'affubler de noms fort peu courtois. Vous en aurez l'illustration d'ici peu. Il y avait encore le petit frère de lait de Beau, qu'il appelait affectueusement Herr-Sup-Beu. Il n'était pas d'origine germaine, comme son nom l'aurait pu faire croire. Sa tête bourdonnait des mélopées languissantes venues des chauds pays lointains du sud. Il était tancé aussi bien que chéri par Beau. Ce doux et charmant rêveur savourait la protection de Beau qui le poussait à s'émanciper. Ses amours, si elles le mettaient en peine, révolutionnaient toute la cour qui avait, et donnait, son avis la-dessus. Tout le monde l'aimait tendrement. Pourtant, il venait de rompre, sans sommation, toute communication avec tous (sauf avec Beau), ce qui en indisposa quelques uns qui ne comprirent pas, alors que cette matière était parmi ses favorites. Il y avait encore le grand Ecrivain de la cour, Eaulà-Etlà, qui savait très bien naviguer en autodidacte et rédiger des textes à scandale entre deux flux. C'est dire s'il était doué. Il avait la réputation d'avoir des moeurs que la morale réprouvait et dont il ne se cachait point. Il était de grande culture et avait traversé de nombreux pays dont un où il séjourna afin d'apprendre le patois auprès des habitants, les Rien-à-Cirer. Cet idéoloque adressait des billets nombreux, bien écrits, toujours interessants même s'il relatait des faits commis dans sa jeunesse déjà décadente. Son blason représentait une enclume couverte d'une gerbe de blè. Pourtant il avait un bon sens critique et nous verserons à son actif son bel esprit qui ne voyait que le bon côté des choses. Il était décrié, mais apprécié. Citons encore le grand psychologue du prince, Al-Eksi, qui écrivait peu et communiquait sous forme de froids articles très documentés auxquels seul Beau semblait comprendre quelque chose. C'était un personnage qui, sous son air austère et peu gai, se révélait être un puits de science. Et puis il y en avait des dizaines d'autres, dont je ne peux donner la liste, qui adoraient le prince Beau et venaient visiter son globe où il consignait tout, ou presque, de ce qui se passait dans Principe-Oté. C'était pour tous une belle occasion de détente aussi bien pour les enfants que pour les parents, rafraichissante, un peu comme on va chez Niqué pour manger des Cocks' Porns. Ces friandises très appréciées étaient faites de semences sélectionnées que l'on chauffait pour les déshydrater. Cette recette était une invention de Vit-ail-Pis que vous pouvez obtenir sur simple demande écrite auprès d'elle.
à suivre...
Si ce conte vous a plu (ou pas plu, il n'en sera pas tenu compte), faites le moi savoir et la suite sera publiée.
Pour une pause rafraîchissante, c'est réussi ! Quelle galerie de personnages ...
Moi j'attends la suite. Tu nous reviens en pleine forme, Dan-Oméga !
Dan, le retour ! Et quel retour ! J'ai aimé aussi. Evidemment, la posture générale de ton conte est discutable, ramenant des dynamiques incomparables où chacun se grandit à de bas phénomènes de cour. Mais tes portraits sont bien sentis. Quel travail ! moi aussi, je demande la suite. Surtout si elle te permet de retrouver une place, ta place, celle où tu te cherches mais d'où tu ne fut jamais exclu dans ce lieu parmi nous. Je retiens plein de choses, mais surtout les yeux de lagune polynésienne. Je n'avais pas osé cette métaphore, c'est pourtant la seule qui convienne vraiment...
WajDi, vu ton Blog-it : non, c'est pas dur de se laisser aimer, je te jure que c'est pas dur. Il suffit que t'oublies une seconde de croire que ça te crée des obligations et que tu vas pas savoir les accomplir, et donc que forcément tu vas décevoir. Il te faut oublier ça une seconde. Croire que t'aimer ne veut pas dire forcément réclamer de toi. Comme se plaindre ne veut pas dire t'appeler au secours pour rectifier le monde. Il te faut accepter de recevoir parce que que ceux qui te donnent ont simplement besoin de donner. Sans plus. Et quand toi tu donneras ensuite, ce ne sera pas parce que tu es redevable, mais parce que tu en auras envie à ton tour. Je crois même que c'est en évitant le plus de te créer des obligations qui te bloquent que tu pourras donner le plus et décevoir le moins.
Bon là, tŽas mis dans le mille Et pas seulement pour toi, mais je crois que pour moi, encore plus.
JŽsais pas si ça peut tŽaider, kk un qui vit un truc pareil, mais en pire. JŽte lŽdisais, tes défauts mŽintéressent, car ils sont souvent les miens.
(On en causera peut-être mieux + tard, mais pour ke tŽaies un ptite idée, entre keums et meufs, on est vaguement tous les deux dans la même sensibilité)
Toi au moins, tu tŽes marié : tu as eu le courage de faire certaines concessions, dont quand même, accepter lŽamour de ton épouse. Malgré ce que tu dis, et même si cela tŽes peut-être parfois difficile, tu acceptes ce rôle dŽêtre aimé, dŽêtre lŽobjet de son amour. Depuis le temps, jŽimagine que ça a dû te changer, non ?
@ Oh!
Oui Oh!, cŽest dur, cŽest très, très dur à accepter quand tŽas la tronche comme moi, et je le crains pour lui comme notre ami Wajdi.
Toi, tu vois ça quŽen termes dŽobligations, de déceptions, et en fin de compte, dŽun espèce de deal dont on nŽa pas à avoir peur car on y a tout à gagner.
YŽa aussi de ça, mais cŽest plus dur que ça. On en revient à la Bastille, la forteresse - prison où je crois être enfermé, tout autant que lui.
Accepter dŽêtre aimé, cŽest accepter dŽêtre lŽobjet de lŽamour dŽun(e) autre.
CŽest tolérer quŽune décision importante te concernant puisse être prise par kk un dŽautre. Accepter cela, cŽest de toute façons, se retrouver dans un rôle passif : être celui qui reçoit, qui nŽa que le choix entre prendre en égoïste, ou essayer de répondre. Face à cette alternative, quand je nŽai pas pris la fuite, jŽai généralement choisi de faire un peu le salaud pour être libre. CŽest pas marrant tous les jours, mais ça permet de continuer à se croire indépendant.
Pas facile quand tu vis toujours en étant celui qui prend les initiatives. Le nº1. Celui qui décide. Ça suppose prendre le risque de baisser la garde. Perso, je suis toujours plus anxieux comme passager que comme conducteur.
Au moins, Wajdi a lŽoccasion de prendre un peu de liberté avec ses trips avec Yohan. JŽen ai parfois eu lŽoccasion. Je nŽen ai jamais eu le courage.
Puisque vous êtes une grande majorité à réclamer la suite du conte, la voici donc . Lol !!!
LE BEAU-AU-BOIS-ACTIF (suite)
II-CHRONIQUE ORDINAIRE DU PRINCE
Il sied maintenant de livrer la chronique ordinaire du prince Beau.
Comme vous le savez, Beau avait un Bois dont il se servait très souvent dans l'exercice de son pouvoir. Une sorte de baguette magique que les fées lui donnèrent à la naissance. Il utilisait souvent des boules (à lire au masculin. Comme vous l'avez remarqué le masculin prime sur le féminin dans cette contrée) pour exercer son Bois dont il arrivait à extraire une sève fort prisée de lui et de son entourage. A en juger par l'effort qui s'inscrivait sur son visage, tant son attention était grande, personne ne savait distinguer s'il s'agissait d'une souffrance ou d'un bonheur dans ces moments là. Après tout, ce sport était déjà pratiqué par certains de ses ancêtres royaux qui l'appelaient à l'époque "bib-o-q". Nom originaire d'un royaume très austère du nord, la perfide Al-Fion, où il était très pratiqué, et encore de nos jours, sous le nom de "bilb-o-k". Ce jeu consistait à capturer adroitement un boule pour le clouer au sol ou au mur, ou toutes sortes de surface, d'un coup de Bois habile et preste. Puis Beau,d'une formule magique "cho-de-vent", libérait les vannes du Bois pour, de cette sève, rafraîchir le boule qui chauffait terriblement pendant l'exercice. Il s'agissait d'un suc précieux et très apaisant pour le boule et le Bois. Beau était très endurant à cet exercice assez épuisant. Il le devait à son entraînement intensif et à son opiniatreté. Il prenait beaucoup de plaisir à y jouer et il était capable de recommencer plusieurs fois dans un jour, lorsqu'il était en bonne forme. Ce jeu était redevenu très en vogue après une période d'oubli relatif, pour en avoir été jugé mauvais pour la santé. Il faut bien dire que parfois, dans les périodes qui précédaient les visites du prince Beau à son ministre des loisirs (où des indiscrétions rapportaient qu'il jouait à huis-clos jusqu'à épuisement complet), il devenait nerveux et ne tenait pas plus en place sur son trône qu'un grelot contenant plusieurs pois méxicains. Grace à dieu, lorsqu'il ressortait de chez Yo-Anne, le Bois encore tout vibrant, il avait retrouvé l'attitude zen qui le caractérisait. Il confiait à son globe ses péripéties, en toute intimité.
Beau usait également de son Bois d'une manière très étrange. Il était plutôt discret sur cette activité là mais, dans ses périodes euphoriques, il en faisait confidence à mots couverts et délicats, où il exprimait plus sa sensibilité qu'il ne décrivait une scène. Quel poête ce prince ! Il y était question de peinture, je crois, puisqu'il évoquait la présence d'un pinceau, de diluant à chaud dans lequel il aiguisait un glaive. Curieuse façon de faire de la peinture, disaient certains ! Nous connaissions la peinture au couteau mais pas encore au glaive ! Nul autre que lui pouvait admirer ses oeuvres sur toiles. Etait-ce des paysages ou des cartes de géographies...? Mais le prince était un véritable artiste, très imaginatif.
Beau, entre son sport, ses activités officielles et artistiques était un monarque très occupé. Il connaissait chacun de ses sujets et était capable de les appeler par leur nom lorsqu'ils venaient au palais lui rendre hommage. Il les connaissait si bien qu'il ne prenait jamais de nouvelles ni de leur épouse, ni des enfants, ni de leur état de santé, ni de leurs soucis. Certains se plaignaient amèrement de ce qu'ils prenaient pour une royale indifférence et qui n'était sans doute que timide pudeur. Mais d'autres étaient persuadés qu'il s'agissait d'un égocentrisme forcené développé dans les arcanes du pouvoir, ce qui n'était pas sans susciter des aigreurs. Certains autres encore pensaient qu'on était en présence d'un dédoublement de personnalité dont l'origine était à rechercher dans sa jeunesse difficile, d'une part, et d'autre part par l'entreprise de reconstruction qu'il avait mise en chantier. Il est certain, en tout cas, que ces travaux n'avaient pas encore complètement aboutis et le laissaient, quelques fois, assez décontenancé. De toutes ces considérations, Beau se moquait souverainement et vaquait à ses devoirs et loisirs princiers.
Comme tous les chefs de gouvernement responsables, Beau sentait peser la solitude du pouvoir sur ses épaules. Il ne s'en plaignait pas trop, mais parfois ce poids arrivait à le submerger. Il avait comme technique, pour conjurer l'adversité, de se laisser couler à pic et d'un coup de talon vigoureux remontait des abysses, complétement régénéré. Il était le seul à savoir faire ça et, malgré la confiance que le peuple avait en lui, cela n'allait jamais sans générer beaucoup de stress pour tout le monde. Il s'abîmait toujours seul et remontait toujours précédé d'une ampoule allumée en signe de victoire. La liesse était toujours au rendez-vous. Pourtant certains se plaignaient tristement de ne disposer d'aucune information claire sur les causes de ces plongées profondes et douloureuses et se perdaient en conjectures amères sur ce qu'ils estimaient être un manque total de confiance. Notamment ses proches serviteurs qui n'y comprenaient que couic ! Ils se bornaient à l'encourager et à le féliciter, l'air de rien et avec un air entendu, craignant toujours de parler à tort et à travers et d'ainsi encourir le courroux du prince pour incompétence. La cour en tremblait et philosophait fiévreusement sur la grandeur et la décadence des féaux dont quelques uns furent bannis, sans qu'on en sut la cause. Les potins allaient bon train et la gêne était grande, mais sous le manteau. Un ou deux de ses ministres osèrent aborder ce sujet pénible et s'attirèrent la réponse sèche que Sa Majesté était libre de répondre ou de ne pas répondre, quelque soit la formulation de la demande. Le sujet fut clos mais laissa les coeurs pleins de peine.
Le prince, dans sa sagesse, n'avait pas délégué l'exercice de la justice à un ministre. Il l'exerçait lui même. Lorsqu'un cas se présentait, il faisait déférer le présumé coupable devant lui. Celà ce passait dans la salle du trône, en présence de la cour et du peuple et en toute transparence, où une estrade spéciale était montée puis entourée de cordes pour empêcher une éventuelle fuite du condamné. Beau était seul sur l'estrade et attendait qu'on introduise le présumé coupable. Il jugeait avec beaucoup de rigueur dans les débats, avec beaucoup d'intelligence aussi et de souplesse pour mettre son sujet en confiance et ainsi obtenir des aveux spontanés. Cependant, il ne pouvait y avoir qu'un gagnant, Lui. Pour cela, Beau n'hésitait jamais à caresser son interlocuteur de son gant ou même de ses baskets - qu'il portait au niveau du visage de son interlocuteur pour éviter que ce dernier n'ait à se courber et qu'on interpréta son geste comme une soumission servile à son prince - afin qu'il fut en confiance. Il savait être magnanime, mais était d'autant plus sévère pour les crimes graves, comme par exemple la remise en cause de son autorité. Ce qu'il ne supportait pas. De rage il en courbais son Bois, ce que personne n'avait été capable de réussir avant lui.
Il tentait bien de former quelques jeunes gens à la fonction de juge. Pour les acoutumer à l'humilité de la fonction, d'un doigt exigent il les forçait à plier l'échine pour tâter et forcer leur résistance à la pression impatiente du désir d'aboutir à tout prix, ce qui était contraire à l'éthique d'une bonne justice. Il avait ainsi en réserve un jeune homme prometteur qui montrait d'excellentes dispositions. Cependant il estimait qu'il devait encore l'assouplir pour le rendre apte à le servir. Il ne ménageait pas sa peine à ce quasi sacerdoce, qu'il relatait dans son globe.
Dans sa fonction de juge suprême, le prince prenait le titre de "Lord of the ring".
à suivre...
T'as raison, j'suis trop impressionnant comme gars. Mais t'inkiet, j'reste modeste. lol.
Faut pas etre géné mek. Ya aucun risque ici. Même Allah, il regarde pas.
Vive la Belgik !!!
c cho chez le pere WajDI!
RDV au prochain post