wajdi - le guerrier déchainé

 

      Petit Beur a eu l'idée k'on fasse un post à deux sous la forme d'un dialogue (voir son site), et comme c'est un littéraire, il a voulu appeler ça : le livre et le ring. Moi, j'vous promets, j'y suis pour rien. Mais j'ai kiffer parler avec lui et confronter nos différences :



Wajdi : Tu m'as dit ya deux jours un truc du style : "c'est pas grave si t'as pas fait d'études". C'est facile de dire ca vu ke t'es dans le clan de l'élite. Mais tu le penses vraiment, ou t'as dit ca pour gentiment pas m'enfoncer ?

 

Petit beur : Oui je maintiens ce que j'ai dis, et je maintiens d'autant plus que moi j'en ai fais. Car en côtoyant différents milieux, je me suis rendu compte que les études ne faisaient pas la valeur de quelqu'un. Bien sûr j'ai rencontré des gens avec des niveaux d'études supérieurs aux miens tout à fait exceptionnels, avec une vraie sagesse, un regard nourri sur la vie, et une vive intelligence, tout ceci couplé à une grande humanité. Mais j'en ai croisé aussi qui sont juste imbuvables et qui se cachent derrière leurs études ou leurs statuts pour mieux mépriser les autres.

A l'inverse des personnes qui n'avaient pas beaucoup fait d'études m'ont aussi beaucoup appris, sur la vie, sur les relations entre les êtres humains et sur moi-même.

Je ne t'ai pas dis ça par gentillesse mais parce que j'y crois.

Je place la valeur de quelqu'un dans son regard, dans sa bonté de coeur, dans sa capacité à jouer harmonieusement de sa raison et de ses sentiments.

Et il me semble que tu es comme ça, toi, une grande sensibilité et un regard profond...

 

Wajdi : Mdr. L'oeil du titre ! J'sais deja plus koi dire. Tu m'as cloué !


Petit beur : Au sol ou contre un mur ? Relève-toi guerrier... la partie ne fait que commencer

 

Wajdi : Tu sais bien ke l'ecrit, c'est pas mon arme. J'm'y suis mis ya pas si longtemps. Si tu veux me moucher t'auras pas de mal. Mais j'me defendrai car j'lache jamais l'affaire. Quitte à m'y reprendre en plusieurs fois.

 

Petit beur : Je ne suis pas d'accord avec toi, tu te défends très bien avec tes mains, que ça soit avec tes gants de boxe ou en écrivant. Tes doigts, tes mains expriment ta pensée, tes émotions et une partie de ta force. En vérité ta plus grande force c'est ta détermination. L'envie de réussir, de changer de milieux ont été les moteurs de ma détermination, et toi qu'est ce qui t'as permis d'être là où tu en es? Quelle est l'origine de ta détermination ?

 

Wajdi : Pareil ! Offrir plus à mes gosses ke le néant k'on a reçu. Pas être dépendant d'un bailleur social. Pas dépendre d'une aide k'on te file pour vivre, ou pas. Tu peux pas avoir envie de rester dans la misère kan tu l'as connue.

L'origine de ma détermination, c'est plus complexe. Dans ma famille, on n'était pas à égalité. Kan j'ai commencé à cartonner en boxe, j'suis devenu le chouchou, à l'inverse de mon frere le plus proche de moi ki s'est fait tej. J'ai pas supporté c't'injustice ! J'l'aimais plus ke j'aimais mes parents et le voir maltraité alors ke c'etait mon Dieu, ca m'arrachait l'intérieur. Mais j'avais 17 ans, et mon pere est pas kelk'un à ki on s'oppose facilement. Il a fallu ke j'me renforce, pour resté fidèle à ma conviction, face à ses coups de ceinture. Mais il avait aucune arme contre moi, car j'orais préféré être détruit plutôt k'abandonner mon frere.


Avant ça, yavait surement d'otres choses ki m'ont déterminé. La boxe deja : kan tu t'es pris trente coups dans ta face sans oser broncher, au trente et unième, tu contactes vraiment ta rage. Tu sors de toi et tu te lances. Et tu vois k'en fait, au lieu de t'éloigner de l'autre comme t'en avais peur, ça t'en rapproche. A ce moment là, du découvres le plaisir de te fritter. Et kan te battre est devenu un plaisir plutôt k'une extrêmité, c'est pas dur d'être déterminé.

 

Petit beur : Je vois c'est effectivement une enfance un peu dure, peut-être morcelée émotivement et je comprends qu'il t'as fallu pour te sauver, un moment changer cette rage en une puissance. La boxe a du t'offrir cet espace de liberté, le ring est devenu ta terre, ton expression.

Je n'ai pas connu les coups physiques, je n'ai connu en fait très peu de coups étant petit. Mes grands Parents ont été là heureusement pour moi, pour me protéger. Mais comme toi je suis sûr d'avoir manqué d'amour et d'affection. Quel enfant peut se passer d'amour et d'affection ? En a-t-on un jour suffisamment ? Mes grands parents bien sur m'ont beaucoup aimé, mais cela ne m'a pas suffi. J'avais besoin de l'affection de mes parents, sans doute celle d'un père. Et je ne l'ai pas eu, et ça a été le coup le plus dure, celui que je continue toujours à subir même s'il est moins douloureux.

Pour me protéger, je me suis réfugié dans des histoires, dans des livres, dans des jeux.

Mon grand père qui était très pieux et très humain m'a offert un cadeau qui n'a pas de prix : un sens de l'humanité. Il voulait ouvrir mes yeux sur l'amour, il voulait que ma vie comme la sienne ne soit faite que d'amour. Aimer l'oiseau qui chante, aimer l'eau qui se meut, aimer le mendiant, l'affamé, aimer l'être humain, le désir de Dieu qui se cache dans toutes les âmes.

Ce coté "spirituel" m'a permis de garder la tête haute, et la main toujours sur un livre. C'est pour lui que j'ai fais de longues études, pour lui dire que son exil n'avait pas été vains, que son fils s'était fait un place.

Alors oui, aujourd'hui je crois que je peux être rangé dans la case des gens "qui ont réussi", mais cela ne m'intéresse pas, car au fond je n'ai toujours pas solutionné mon problème de manque d'amour. Je reviens toujours à cet âge imprécis où j'avais besoin qu'on me prenne dans ses bras, et où on m'a juste donné des histoires à lire... histoires que j'ai bien sur dévorées parce que c'étaient les seules miettes d'affection qu'on me donnait.


 
Wajdi : T'as l'air d'avoir été un sacré rêveur ! Moi j'descendais dans la rue. On jouait au foot, ca faisait oublier. Ca fait ke j'ouvrais jamais un livre... et j'pense ke j'l'ai payé plus tard. Moi aussi j'aurais bien aimé réussir la fac. Pour mon père surtout. Mais on m'aurait pas laisser lire toutes les façons. Yavait toujours un reuf pour te tirer vers la dalle, pour faire un joueur de plus. Ou ma reum ki m'envoyait chercher un truc. Finalement, me mettre à lire, ça aurait été m'opposer à eux tous. Et toi, pourkoi tu descendais pas jouer dehors au lieu de boukiner ?

 

Petit beur : Je ne descendais pas parce qu'il fallait bien que quelqu'un reste avec le papy malade. Mais avec le temps je crois que c'était un prétexte, en fait je ne sortais pas parce que je vivais semi-reclu, semi enfermé. Et comment veux-tu goutter à la liberté quant tu ne peux pas mettre le nez dehors? Il ne restait plus que ces bouts de pages, ces histoires pour s'échapper, rêver, rêvasser et s'extraire de sa réalité. Avec le temps, j'essaie de prendre la chose positivement, je me dis que finalement cela m'a servi, mais avais-je vraiment le choix tout petit? A-t-on le choix à 13 ans? L'éducation qu'on donne n'était-elle pas quelque chose que l'on fait subir?

Wajdi : Keske j'en sais... Moi j'rêvais sans boukins. Mais j'rêvais kan même. Le soir et la nuit. D'abord des rêves d'etre champion kan j'etais p'tit, pour retrouver sur moi le regard de mon pere k'il a eu kelkefois. Pour espérer k'il me voit. C'etait ça mon moteur : k'il tourne sa tête vers moi. Plus tard, j'ai rêvé avec ma teub comme support. C'etait moins naïf, mais putain c'etait bon !

 

Petit beur : C'est comme ça que tu as commencé à voir ta sexualité?

Moi c'était plus curieux, car je ne comprenais pas "ça", c'était sans mot, sans expression, je ne me sentais pas au début concerné par cette chose. Je n'arrivais pas à l'associer à un sentiment, sauf celui du plaisir mais c'est venu avec la masturbation.

Après ce cap de l'adolescence naïve, je l'ai regardé autrement. J'y ai attaché fortement l'amour et pour moi les deux ne pouvaient être qu'inséparables. Cependant, les relations se faisant et se défaisant, j'ai pris du recul par rapport à moi en même temps que je me suis approprié ma sexualité et je peux désormais la vivre sans à peu près aucun complexe.

 

 

 

à suivre...

Sam 12 jan 2008 21 commentaires
Alors là les mecs vous m'avez séché. Dialogue suprêmement intéressant. Bravo.
ouam-chotte - le 04/02/2008 à 00h33
Un réel plaisir a lire cet échange dans la différence qui finalement a pour but de rapprocher. Deux vies, deux visions du parcours, le pourquoi, le comment, l\\\'un et l\\\'autre très doués et touchants. J'attends la suite avec impatience.
Bougrenette - le 15/01/2008 à 12h36

@ Thomas


J'aime beaucoup la simplicité avec laquelle tu parles de ton parcours plutôt original. Travailler pour démontrer l'absurdité (de quoi ?) et revenir à un travail simple (pourquoi ?). Ne crois tu pas que toutes les études que tu as faites t'on permis d'acquérir une culture intellectuelle très étendue qui t'a facilité grandement l'adaptation à tous les milieux que tu fréquentes. Et ce n'est pas la moindre de tes qualités que d'avoir su t'adapter à tous, et simplement. Actuellement l'instrument de mesure que notre société à inventé est le diplôme. Le diplôme dit que tu as réussi le parcours exigé. Mais ne dit pas si t'es un type particulièrement intelligent, particulièrement bon (ou mauvais), particulièrement apte à te servir de tes acquis.  Et je suis bien d'accord avec toi que le diplôme n'est pas tout et que derrière il y a l'individu. Mais comme le faisait remarquer Oh! "t'as pas de diplôme, t'es niqué ".  Mais un recruté au raz des paquerettes lorsqu'il a du talent, de l'énergie, un peu d'amour propre, peut très bien s'en tirer tout au long de sa vie professionnelle. Aussi en l'état actuel des choses, je trouve  ton parcours un peu "gâché" puisque que toi tu as un diplôme de 'docteur en...' et que tu ne t'en serves pas. Je ne porte aucun jugement parce que tu ne livres rien de tes motivations et quelles qu'elles soient  je les respecte. Mais quand même, que de matière grise sous employée tu représentes ! Regarde Petit-Beur, il vient d'un milieu où c'est bien plus difficile d'étudier et il a réussi. Il en est fier et à juste titre.


A part ça, ce que tu fais de ta vie te regarde et je suis certain que tu as trouvé ta place là où tu enseignes. 


@Petit-Beur


Je connaissais ton blog avant de te parler ici. Mais je suis passé sans y écrire. Non pas parce qu'il n'y avait rien à dire mais par manque de temps. Je ne sais pas comment tu fais pour concilier une activité professionnelle avec ta vie privée et passer des heures sur les blogs des uns et des autres à donner ton avis et entretenir des dialogues avec Wajdi "The Lord of the Ring". Je vous embrasse tous les deux, ce que vous faites me rempli de bonheur.


Je n'ai jamais voulu trop m'impliquer dans ce débat de l'école parce c'est difficile et que je ne suis pas dedans. Mais je ne partage pas tout à fait ta vision pessimiste de l'ecole française. Il y a, à mon avis, des torts partagés. Les professeurs ne sont que des hommes et pas des surhommes qui, comme tout le monde, vont un peu à la facilité. Comment faire avec des enseignants dont le niveau d'études peut aller à bac +4 ou + 5, voire beaucoup plus, et dont les salaires sont ridiculement bas, dont l'autorité n'est pas reconnue même bafouée et d'un autre côté des élèves pas vraiment coopératifs qui arrivent à un âge difficile où ils ne voient pas l'intérèt de bosser pour leur avenir. Bien sûr ils ne sont pas tous comme ça, mais c'est une majorité. Pas plus que tous les profs sont à mettre dans le même sac parce qu'il y en a certains qui font un très beau boulot. Je me souviens d'une époque où les élèves respectaient leurs profs et ne travaillaient pas que ceux qui le voulaient bien. Parce que les punitions pleuvaient et les parents ne pouvaient pas ne pas savoir que leur rejeton était un peu fainéant. Les parents à cette époque soit ne disaient rien et laissaient  faire les profs, soit participaient à redresser la situation. Mais jamais il ne serait venu à l'idée à quiconque de contester une décision de l'école et surtout de donner raison à leur progéniture d'une manière systématique. Il faut avoir vu les réunions périodiques des parents-enfants avec le prof  d'où ce dernier ressort plus bas que terre devant son l'élève. Quelle autorité peut-il avoir après ça ?


Il y a beaucoup à changer certe et en profondeur pour éviter le cycle des exclus du système qui est le résultat d'un laxisme éhonté depuis plusieurs décénies.


Mais on n'est pas près de supprimer l'école. Et c'est encore une bonne chose !!   


Aller, Petit-Beur, garde le moral et poursuis ton dialogue.


La bise à toi et au héraut.

Dan-Oméga - le 15/01/2008 à 12h13
Merci pour cette contribution Dan. J'suis d'accord avec toi, les profs, c'est pas des surhommes. C'est koi un héraut ?
WajDi
CŽest bien, le "Le livre et le ring" comme titre. Mais pourquoi pas "La Belle et la Bête", lol!

Bon, je vous charie, mais cŽest vraiment un très beau dialogue, qui vous apporte beaucoup. Allez-y les gars..

zarxas - le 24/01/2008 à 00h23

Il est de bon ton de dire que tout n'est pas question d'argent, que y'a pas que l'argent dans la vie. Au nom de ça, combien de postes de profs ont été supprimés rien que cette année ? Et l'année prochaine ? Et combien d'assistants pédagogiques ? D'assistantes sociales...?  On peut disserter longtemps sur les profs, démissionnaires? Sans doute beaucoup. Ou sur le système, sur le mamouth... moi je crois que y a pas les bons profs et les mauvais, y'a ceux qui y croient et ceux qui ont fini d'y croire, ou ceux à qui on n'a pas donner la chance d'affronter leurs peurs pour y croire (ta jeune copine instit, WajDi, à qui tu reproches le manque de courage, mais qui est sans doute mal préparée). Y'a ceux qui ont tenté de prendre des initiatives pour ouvrir l'école sur la vie, et à qui la hiérarchie a coupé les ailes. Pas de budget, hors programme, que sais-je encore.


Heureusement, il y a des exemples de jeunes qui s'en sont sortis grâce à l'école (bravo Yanis, bravo Rachida, et j'en connais d'autres...), et ce mot a donc encore un sens. Mais combien n'y ont aucune chance, condamnés d'avance ? A une époque, quand je me battais en fac comme militant étudiant, on avait un slogan : "prendre 50 milliards sur les dépenses d'armement pour les donner à l'école". D'acccord, on parlait en franc. Mais même en franc, avec 50 milliards, on en sortirait, des mômes, des impasses où ils s'entassent ! y'a plus personne, pour le porter, ce slogan ?

Oh!91 - le 15/01/2008 à 22h53
Salut à vous,

je veux juste faire un petit témoignage concernant le thème initial "c'est pas grave si t'as pas fait d'études".

En effet je pense sincèrement qu'il n'y a AUCUN rapport entre le niveau d'études et la qualité de ton rapport au monde (oh le gros mot !) et de sa compréhension. On apprend beaucoup plus de nos expériences de vie, de nos rencontres qu'à travers nos études. Un diplôme ne signifie pas grand chose (c'est une clé néanmoins).

Dans ma famille (d'origine modeste) et dans mon entourage, les diplômes et les études sont très valorisés. Pour ma part, bon élève à l'école je suis allé jusqu'au plus haut diplôme que je pouvais décrocher : un doctorat.
Je n'y suis pas allé par désir profond mais par curiosité et aussi parce que la pression familiale était forte et que je voulais montrer, à mon père et mes frères notamment, l'absurdité de la chose.
J'ai travaillé ensuite dans la recherche scientifique et j'y ai cotoyé des gens ouverts sur le monde et d'autres très fermés, très limités dans leurs schémas de pensée.
Aujourd'hui j'ai quitté ce milieu de gens surdiplômés et j'ai choisi un travail plus simple (je suis un des anciens démons de Wajdi : un instit').
Mes amis sont éducateurs, facteurs, charpentiers, étudiants, boulangers, médecins, peintres, chercheurs, enseignants, animateurs. Toutes ces personnes qui me sont chères m'apportent énormément (soyons clairs, ce n'est pas le cul qui nous rapproche : ils sont tous hétéros, les cons !).
Ce ne sont pas forcément les plus diplômés qui ont les analyses les plus fines ou les plus justes.

Ne croyez pas tous ces gens (parents, enseignants, patrons, autres) qui vous jugent à vos diplômes. C'est juste un moyen de domination (conscient ou non).

La richesse d'un homme tient à bien autre chose qu'à ça !

PS : attention, je ne dis pas que les études sont inutiles. Je dis simplement qu'elles ne sont pas nécessaires, c'est juste une voie possible, mais il y en a d'autres...


Thomas - le 13/01/2008 à 18h02
Bonsoir Docteur,

Un ancien demon n'exagérons rien. J'suis content de savoir ke des profs passe ici. Ya kelke temps, j'les avais interpellé pour avoir une explication par blog interposé. En fait c'etait surtout pour un debat. Comment ca s'fait ke, alors k'ici on s'accorde pour dire ke j'ai des qualités, j'ai pas trouvé ma place à lo'ecole alors ke je le voulais. Ca avait debouché sur rien. Ch'allah, ca viendra peut etre.
WajDi

Et bien c est un très beau dialogue ! Vivement la suite !


Je me suis parfois reconnu dans ce ke disait Petit Beur mais j'aurai préférer avoir une vie plus comme la tienne ke comme celle ke g eu... Evidement on veut tjs le contraire de ce kon a eu...

le sauvage - le 13/01/2008 à 02h38
Elle a koi d'attirant ma life ?
Moi j'veux pas le contraire de cke j'ai eu.
WajDi
Vous avez été par cette conversation géniaux tous les deux, je donne rarement dans la sensiblerie mais je sors du blog de Boby qui m'a touché par son dernier article et je finis sur vous deux qui m'avez achevé. C'est malin, j'ai les yeux rouges maintenant...
Vous avez comme beaucoup subi votre enfance et adolescence, personne ne peut la choisir, on s'en sort tous comme on le peut, chacun avec ses propres armes.
Vous lire suffit une fois encore à prouver que l'intelligence et l'instruction sont deux choses bien distinctes et la différence ne gâtent en rien toute forme de rapprochement.
Bravo les gars, vous avez été champion sur ce coup là, je trouverai bien un ordi sur ma route pour lire la suite.
Bises
Patrick - le 12/01/2008 à 23h27
Merci Patrick, t'es gentil, et j'aime la gentillesse.
WajDi
Et alors Wajdi. Ca fait quoi de faire un livre ? Et pas avec n'importe qui sur la Blogosphère LGBT française ?
Damien - le 12/01/2008 à 23h42
La grosse class hein?
WajDi

Merci les jeunes. Vous redonnez un peu d'espoir aux Papy(s)...

Boby - le 12/01/2008 à 23h49