wajdi - le guerrier déchainé

 
                Olala k'elle a l'air chaude celle là...
 
                Elle arrive sans k'on l'attende, discrétos elle laisse un com sur un article oublié, l'air de presque pas y toucher. J'laisse prendre, puis j'lui fait une ouverture, direct elle s'engouffre. Mais c'est une maline, elle a pris le temps d'étudier le terrain. Et ça se sent d'entrée ke c'est pas un p'tit gibier. Style de meuf k'on arrive a attraper ke si elle le veut bien. En tout cas, elle est là, vive à réagir.
 
                 Yaura donc une suite a notre petit délire érotik. Et j'sens d'emblée ke ca va me tenir en éveil pendant les longs mois d'hivers. Désolé si ça vous fait moins bander ke moi, mais un blog c'est ossi fait pour s'amuser. J'dois reconnaître ke l'ambiance k'elle a lancée me plait. Donc je suis la trace. Et deja j'me rends compte k'écrire de la fiction, c'est pas comme écrire cke j'ai écrit jusqu'à présent. Sans pouvoir dire cki change.
 
 
 
                 Voila donc la p'tite réponse de celle ke j'appelle deja "ma biche" : (suite de ma p'tite variante)
 


Pauline : Un frisson m’a traversé le corps. J’ai senti comme un mouvement dans l’air, une caresse à peine perceptible sur ma peau nue juste couverte de soie.
 

Il semblait n’avoir rien remarqué et continuait à me parler, d’une voix nouée par la nervosité. Emu comme moi, de se retrouver là, juste séparés par la table basse. L’air s’était réchauffé mais mon cœur s’est mis à battre à toute vitesse. Je sentais une présence inconnue et inquiétante, une intensité magnétique qui électrisait mon corps. Ce n’était pas ses yeux pleins de douceur sur mon corps familier. C’était le poids d’un regard qui détaille et dévore,  la tension d’un corps à l’affût de tous mes gestes pour cacher sa présence. Un inquisiteur qui guette le mouvement de mes épaules pour caler sa respiration sur la mienne, se nourrit de l’énergie de mon corps tout proche, laisse ma voix résonner en lui pour reprendre des forces, entre chaque silence. Un prédateur qui, en se coulant à l’intérieur de moi, à mon insu, me fait déjà sienne.


Affolée, j’ai dit à M. : « Attends, tais-toi une seconde, laisse-moi me retrouver ». Un silence troublant s’est installé, juste interrompu par la fumée de cigarette exhalée entre ses lèvres. D’une main mal assurée, j’ai pris le verre et bu une gorgée lentement, comme la biche, prête à bondir, qui boit paisiblement pour relâcher l’attention du chasseur.L’alcool m’a brûlé la gorge. J’ai retenu mon souffle et tendu l’oreille. Mes yeux se sont lentement déplacés vers la porte, sans que ma tête bouge, attentifs à identifier dans la pénombre la raison de mon trouble. C’est alors que j’ai saisi ton souffle suspendu et t’ai entendu déglutir. Tu étais accroupi dans le coin du meuble, près de la porte, en diagonale à 2 mètres de moi. Le haut de ton corps était caché dans l’obscurité. Je ne voyais que tes mains aux articulations saillantes et tes cuisses moulées dans un jean sombre. Il ne pouvait pas te voir. A mes yeux fixes et mon souffle devenu court, tu as compris que je t’avais démasqué. Trouble du prédateur devenu proie. Eternité d’un instant où chacun jauge l’autre et tente de retrouver son appui. Tu t’es plaqué au mur, comme si tu voulais fuir.


   


J’ai senti de l’électricité me parcourir l’échine. Etait-il ton complice ? Tu étais trop jeune pour être un de ses amis. Et l’épisode du club libertin m’avait montré qu’il n’aimait pas me partager. Ta peur palpable me fit penser que tu étais un intrus. Voyeur ou dangereux ? En tout cas sacrément  téméraire ou rendu inconscient par l’excitation.


Il fallait que je trouve un moyen de te faire bouger, que tu te dévoiles un peu plus pour que je sache si le jeu en valait la chandelle. Et si tu étais là malgré lui, et que je décidai que tu devais rester, je devais m’assurer que tu avais assez de maîtrise pour ne pas nous griller tous les 2.


Il commençait à s’impatienter de mon silence, tandis que les questions se pressaient dans ma tête. Je devais prendre une décision, et vite. C’est lui qui a décidé pour nous. Il m’a demandé d’enlever les vêtements qui lui cachaient mon corps. J’ai exigé plus d’obscurité. Comme je l’espérais, tu as profité qu’il tourne le dos pour te rapprocher de moi. En un bond souple, tu t’es caché derrière le fauteuil, presque à mes pieds. J’ai contrôlé ma frayeur et cherché ton regard. Tu semblais avoir aussi peur que moi. Tes yeux noirs se sont accrochés aux miens et j’y ai lu comme une supplique. Quand tes lèvres pleines ont esquissé un sourire, comme pour me rassurer, j’ai eu l’impression de te reconnaître. Je t’ai trouvé beau et fragile, comme submergé par une émotion incontrôlée, à genoux devant moi, . Est-ce ton sourire un peu triste ou le fait de te dominer qui m’a rassurée ?


Je n’ai pas eu envie de décevoir tes yeux brillants de gourmandise.


J’ai posé mes mains sur le premier bouton, au creux de mes seins ; contre mes doigts tremblants, mon cœur battait à tout rompre.


 
 
 
             Ca cognait dans mon thorax, comme les prémisces d'un combat. L'impératif d'immobilité m'empêche de chasser mon stress. Maintenant si près de toi sans avoir eu le temps de m'y préparer, je mankais d'air dans un piège ke je me suis curieusement tendu. Tout chez moi est en alerte, prêt a bondir s'il le fallait. Tout, sauf la zone de mon bassin ki semble s'écarter. Comme si ma teub et mon corps ne suivaient plus la même logik depuis ke j'ai croisé votre sillage.
 
              Mon corps est sur la vigilance, sa raison tente encore de me kestionner sur ce ke je fais ici, à terre, entre les pieds du fauteuil et les tiens, à l'abri inkiétant de ton amant. Tandis ke mon sexe, retenu par le jean, pousse vers toi comme attiré par un aimant ki me dépasse. A travers les tissus, son parfum arrive à mes narines et se mêle au tien. Je reconnais ma drogue. L'ensemble me grise au point de perdre la raison ki me dicte pourtant de fuir. Je suis comme prisonnier de ma sensation. Et voir tes doigts dégrapher les boutons près de tes seins me rend encore plus humide. Assister sans pouvoir toucher ni dévorer, voila le supplice dans lekel je me débats sans mouvement. Comme pour me mettre à l'épreuve d'une tentation interdite. Cette folie de ma contradiction ki se matérialise dans la scène. Mon agileté immobile. Ma force tenue et rendue fragile par excès de témérité. La raideur de ma teub brisée par la position et l'entrave du jean. Je me sens pris dans une cage invisible.
 


Mar 30 oct 2007 6 commentaires

Wajdi,


Tu me surprendras encore. Maintenant un style que tu maitrises autrement qu'avec des K, des meufs, des reums, des keufs etc. Bien dit et vivant tellement. Les cinq sens y sont sollicités : l'odorat, la vue, l'ouie, le toucher (plutôt encore bridé !), oui manque le goût mais ça va venir je le sais. Tout fonctionne bien. Continue.


Merci pour ce que tu démontres maintenant. Je sens que tu vas passer l'hiver au chaud toi !


N'en oublie pas les copains.


 

Dan-Oméga - le 30/10/2007 à 20h59
Jamais j'oublie les copains malgre cke certains croient seulement paske j'ai moins de temps libre.
Régale toi si tu kiffs.
WajDi

C’est bien, Wajdi, tu commences à mouiller, mais va falloir TE mouiller un peu plus si tu veux pas que je me tourne vers mon amant et que je te prive du spectacle. Lâche un peu ta teub et ton thorax, et profites-en d’être à genoux pour dire ce que tu vois … ou ce que tu aimerais voir …après tout, c’est moi la guest star .. 

Pauline - le 31/10/2007 à 09h20
Oula, en voila une ki se croit vite arrivée. C'est pas paske je suis en position momentanée de faiblesse k'il faut croire avoir déjà gagné sur toute la ligne. J'suis pas contre de tenter la soumission à une meuf, histoire de vraiment tout explorer, mais j'ai la prétention d'être un animal difficile à dresser. Mouiller c'est une chose, s'aplatir en est une autre.

Tourne toi vers ton amant si tu veux... et si tu l'oses. Un corps à l'avantage d'avoir quatre faces, et d'être excitant de tous cotés.

Pour le moment, ya qu'une guest star ici. Elle s'appelle Fiso. C'est pas exclu ke t'en soit une à ton tour, mais c'est à moi d'en décider.

WajDi
Proposition de suite (première partie), à mon style. Tout ne raccorde pas avec ce qui a été écrit mais tant pis, c'est comme ça.

"Te voilà donc dans cet appartement inconnu, en train de mater ce mec et cette nana que tu ne connais pas. Ca te fait bander comme jamais, en plus ils se déshabillent maintenant, tu mouilles mais tu ne sais pas quoi faire. Le mec est pas trop mal dans son genre : grand, barraqué, plus musclé que tu ne l'avais cru. Lui aussi il bande déjà, quand il enlève son calebut sa queue se redresse comme un ressort, de taille raisonnable et très épaisse. La fille, elle, dépasse toutes tes espérances : brune sportive, cambrée, les seins magnifique, un ventre musclé tout en lignes qui descendent jusqu'à sa touffe. Tu rêves d'y mettre la tête.

Ils sont à poil mais ils continuent leurs jeux érotiques, en se caressant, en se frôlant, en se défiant du regard. Tu hésites à intervenir même si les regards de la fille t'y invitent. C'est alors que tu fais tout merder : tu veux changer de position à cause des fourmis dans les jambes mais tu perds l'équilibre et tu tombes en arrière sur un meuble qui se renverse dans un bruit qui te semble énorme. Le mec se retourne et saute sur toi avec une rapidité surprenante : n'importe qui aurai d'abord eu peur et se serait rapproché avec prudence. Sans que tu aies le temps de réagir, te voilà collé au sol par le mec qui te tord le bras, tu ne peux pas bouger.

L'homme : "C'est quoi ça ! Qu'est-ce que tu fais là, toi ?Tu nous mattait ? Ou t'es un voleur ? Pénétration dans un domicile avec préméditation de vol, tu sais ce que ça veut dire ? En plus avec ta tête de rebeu, t'as déjà dû te faire prendre non ? T'aura droit à une peine plancher de récidive !"

L'homme aussi est rebeu, mais il est surtout flic. Pas de chance Wajdi, t'es dans la merde.

L'homme se tourne vers la fille : "Qu'est-ce que je fais, je l'emmène au poste tout de suite ?" Mais la fille ne veut pas, elle veut baiser, c'est maintenant qu'elle est chaude, qu'il te laisse partir et c'est bon. Mais l'homme ne veut pas te laisser partir. "Ouvre mon sac, là, oui, c'est ça, regarde sur le côté, tu devrais y trouver des menottes, c'est bon, tu les as ? Amène-les".

Toi tu ne dis rien. Tu détestes tellement les flics que tu ne veux pas leur donner ce plaisir, tu restes calme, tu analyse la situation, tu calcules tes chances, tes possibilités, mais pour l'instant l'homme te tient fermement. Il a deux paires de menottes : avec la première il te menottes les deux mains dans le dos, puis il te traîne un peu plus loin pour t'attacher avec la deuxième au chauffage. Il doit un peu te relâcher pour faire ça alors tu essaies d'en profiter pour lui filer un coup de boule et t'enfuir mais il réagit très vite et t'éclates l'arcade sourcilière contre le chauffage puis se redresse et te bourre le ventre de coups de pieds. La fille se précipite sur lui pour le retenir. Ils sont toujours à poil et toi t'es toujours habillé. T'as mal, ton sang glisse sur ta joue jusqu'à tes lèvres et pourtant à aucun moment tu n'as arrêté de bander. En se baissant pour t'attacher au chauffage le mec le remarque. Il éclate de rire.

"Mais c'est qu'il bande ce petit con ! Ca t'excite de te faire menotter par un flic ? T'aies ça hein, petit pédé ? C'est pas la fille que t'es venu mater en fait. Regarde-moi ça ! T'as vu ?" La fille se penche et regarde la bosse de ton pantalon. "Oh, il y a même un peu de jus qui traverse le jeans" fait-elle avec un air coquin. L'homme change alors d'attitude : "Ecoute mon gars je suis dans un bon jour. Après tout, je vais baiser cette super fille devant toi, c'est normal que t'en profites un peu !"

Il s'agenouille devant toi, tu as peur mais il ne te frappe pas. Il s'approche pour te déboutonner le jeans. Tu sens la chaleur de son corps nu près de toi. Lui ne bande plus mais ça t'excite quand même même si tu gardes bien de le montrer. de toute façon ta bite parle pour toi. Il ouvre ton jeans avec délicatesse et baisse ton pantalon en prenant ton boxer avec. Cette fois tu te laisse faire et tu l'aides du mieux que tu peux. Ta queue pleine de bave sort de ton boxer juste devant sa tête, ça le fait marrer. Te voilà maintenant les jambes nues et la bite à l'air mais toujours en chemise. "Et pour que tu puisses te branler, je vais aussi te relacher une main, mais t'as intérêt à jouer le jeu." Il te libère une main puis se recule et se tourne vers la fille. "Bon on peut continuer maintenant. Tu vois, je n'ai pas été trop sévère."

La fille te regarde avec un petit sourire encourageant puis suit le mec dans sa chambre. Ils laissent la porte ouverte pour que tu puisses tout voir.

(à suivre...)"
xelias - le 01/12/2007 à 08h29
Mdr, le début m'a trop fait marrer, kan j'me vautre, fallait y penser à ça, ça fait trop realiste avec les fourmis dans les jambes, c'est du vécu ca se sent. Mdr. Après on le voit trop ke c un keuf ton gars, le reflexe de plaquage et de référence à la loi. Bon j'vais le mettre en post pour ke tout le monde en profite.
WajDi

Même si tu n’as pas été sage, WajDi, j’ai envie de t’offrir un cadeau de Noël. Pou te remercier de ta générosité. Si chacun de tes lecteurs en fait autant, tu n’auras pas besoin de commencer un roman …

 



Ce sera court … espérons que ce sera bon.

 



Elle ne connaît rien de lui, ni sa peau, ni son odeur, ni même son sourire. Elle l’imagine magnétique et intensément troublant. Elle ne connaît que ses mots qui souvent la choquent ou la font frissonner. Il lui fait un peu peur même parfois, mais l’attirance est plus forte. Une trouille délicieuse qui aiguise la pointe de ses seins comme un silex prêt à faire jaillir le feu. L’amour avec lui doit être immensément douloureux et jouissif. Comme la flamme qui réchauffe et captive mais dont il ne faut pas trop s’approcher au risque de se brûler. Elle sait bien qu’elle doit garder ses distances, mais elle a toujours aimé jouer avec le feu. « Même pas mal », c’est sa pirouette préférée. C’est une crâneuse qui se marre quand elle trébuche. Elle ne tombe jamais de toute façon, elle a de l’équilibre et de l’agilité, elle aussi.  

 



En tout cas, là, elle a beau se dire qu’elle ne devrait pas, elle y va quand même. Elle risque quoi de toute façon ? Elle n’a pas donné suite au scénario de Xélias, il ne manquait pas de talent mais il a attaché son mâle au radiateur ! Tant pis, peut-être qu’un jour elle aura envie de reprendre le fil de cette rencontre prometteuse. Difficile de trouver un partenaire de jeu, surtout quand chacun avance avec prudence. Elle rêvait d’une étreinte passionnée et complice mais la voilà reléguée dans la chambre avec l’amant dont elle voulait se débarrasser ! Ca lui apprendra à traîner sur des sites de garçons …

 



Il a besoin d’amour, écrit-il. Elle aussi. Elle essaie de l’imaginer, à travers ses mots.  Pas si évident car elle fonctionne au goût et à l’odeur, c’est une sensorielle. Il faut qu’elle sente, palpe ou morde pour que son imaginaire déroule le film de ses fantasmes. Mais elle aime les défis. Alors un soir où une fiction mêlant animalité et soumission a éveillé ses sens, elle enlève sa nuisette et ferme les yeux. Elle l’imagine devant elle, comme dans le scénario inachevé. Assez vite, elle sent une chaleur douce et familière irradier son ventre. Quand elle laisse glisser sa main chaude entre ses cuisses fraîches et soyeuses, elle constate avec un frisson de plaisir que sa chatte est enrobée d’un liquide visqueux et tiède. Elle aime l’odeur de son désir. Elle ouvre un peu les jambes et les yeux fermés, imagine que c’est sa main à lui qui a pris le relais et parcourt ses reliefs généreux. Maintenant elle reprend le scénario là où elle lui avait passé le flambeau qu’il n’a pas osé saisir et continue le jeu des regards et des souffles si proches. Il n’est plus à genoux devant elle mais encouragé par son abandon, s’est rapproché de la source de chaleur.  Elle sent  sur son clitoris rose et gonflé les souffles alternés de sa bouche chaude et de ses narines qui la hument. Elle imagine dans le creux de son ventre ses cheveux courts qu’elle caresse d’une main câline. De temps en temps, elle l’attire à elle et fouille sa bouche pour goûter leurs odeurs déjà mêlées et sa queue dure contre la moiteur de son ventre. Elle aime le contraste de son corps  sec et brun sur le tendre de sa peau blanche, elle dessine sous ses doigts chaque sillon de son dos jusqu’au galbe de ses fesses. Et puis, quand le plaisir serait trop fort, il glisserait ses doigts dans sa bouche et la laisserait le mordiller doucement pour ne pas crier. Plus que 5 jours et tu auras été l’artisan de son dernier orgasme 2007, WajDi ...   



 




 


Pauline - le 26/12/2007 à 16h54
En koi j'ai pas été sage ?...

Plus ke trois Jours ?
WajDi

Pas besoin de te faire un dessin, c'est écrit noir sur blanc, sur cet espace.


Plus que 3 jours, mais il reste le week-end, avec son lot de rencontres éventuelles ...

Pauline - le 28/12/2007 à 13h23
En même temps, au nouvel an, c'est rare de niker avant minuit.
WajDi

ca c'est un tango sexuel fictif de premier ordre!!!! en tout cas c cool de trouver ca ici oci, ca equilibre avec tout les article precedant!

 

PS: vous zetes tout les 2 a bales exiter et exitants quand vous fantasmer!!

 

RDV au prochain post

K - le 04/08/2010 à 12h41