wajdi - le guerrier déchainé

 
         J'avais pas encore mis ce texte à la place k'il merite.
 
         Puiske tu me dis ke ca t'a excité de l'écrire, Pauline, j'espere ke ca te donnera un orgasme de plus de le relire. J'aime ton coté pantère patiente et ton amant raffiné, mais je dois reconnaître ke j'ai pas cette patience la. Il me faudrait une sacrée raison pour pas me jeter sur toi trois quart d'heure plus tot ke ton expert en montée de sensations et de ferormones. Alors j'ai proposé une petite variante à ton histoire, histoire de voir si ca debouche sur kelkechose. Bisous.
 


Pauline : Mon amant, je ne le vois que toutes les 2 semaines environ, mais depuis plusieurs années déjà. Même pendant le Ramadan, l’envie de me baiser le fait braver l’interdiction. La première année, il a craqué, depuis il n’essaie même plus de résister. Quand il vient me chercher à la gare, je ne dois pas le toucher jusqu’à ce qu’on soit chez lui. Il ne me touche pas non plus. Il dit que dès qu’il me frôle, ça le rend dingue et qu’il ne peut plus s’arrêter.
 

Dans la voiture, parfois, je désobéis et lui caresse la nuque pour le plaisir de le sentir tressaillir. Il exige que je sois en robe ou en jupe alors j’écarte un peu les jambes, il jette des coups d’œil anxieux vers moi. Je vérifie que son membre est déjà dur et merveilleusement moulé dans son pantalon.  
 

Arrivés dans son parking, je descend de la voiture et sens son regard qui détaille mes courbes et savoure déjà ce qui va suivre. Je monte l’escalier devant lui, lentement. Je sais qu’à cet instant, il a les yeux fixés sur mes fesses qui bougent en cadence et que l’envie de me pénétrer fait déjà monter une chaleur vibrionnante dans son ventre. Mais il aime prendre son temps. Avec lui, j’ai appris à savourer lentement les heures passées ensemble et à ne pas céder à l’envie impérieuse de le sentir bouger en moi.
 

Quand la porte de son appartement se referme, le rituel commence. Il installe des coussins sur le lit, le long du mur. Il nous sert un verre de vin, parfois du rhum et allume des bougies et de l’encens, pour couvrir l’odeur de la cigarette qu’il fumera lentement en me dévorant des yeux. Puis il s’installe de l’autre côté de la table basse, sur un pouf en cuir.
 

Moi je sais ce que je dois faire et je m’exécute, docile. Une tension délicieuse envahit mon bas-ventre et me tiraille les tripes.  J’enlève mes chaussures à talons et ma veste et je m’assois en face de lui, sur le lit. Parfois, je porte un décolleté plongeant, parfois une chemise en mousseline transparente. Il aime deviner mon corps. J’imagine sa bouche chaude et humide qui se referme sur l’aréole brune et dilatée de désir et je sens la pointe de mon sein se durcir instantanément à cette pensée. Assez vite d’ailleurs, il me demande de lui montrer mes seins. Je m’exécute, lentement, j’enlève les boutons un a un et mes seins blancs jaillissent de la dentelle, tout dressés d’excitation. Lui a libéré sa belle bite et commence à la caresser en me fixant. Je sens la salive envahir ma bouche au souvenir de sa douceur mais je contiens mon émotion.
 


Très vite, il me demande, d’un air suppliant : « Enlève ta jupe ». Je joue un peu les timorées, c’est un jeu entre nous. Quand je suis en string et en bas devant lui, je vois dans ses yeux que mon pouvoir augmente peu à peu. Son souffle devient court, il fixe mon entrejambe et dit « Montre-moi. S’il te plaît. » La première fois, j’ai été très gênée de sa demande. Je me suis exécutée, vaguement mal à l’aise, croyant que ça ne durerait pas longtemps et que, comme d’habitude, la pénétration viendrait très vite. Mais il a violé ma pudeur, sans concession ; il m’a admiré longuement, fixement. Il n’arrêtait pas de répéter que ma chatte était magnifique et charnue comme il aimait. Je ne m’étais jamais offerte comme ça au regard d’un homme. Avant de le rencontrer, je ne pensais pas être différente des autres femmes, et surtout, je ne trouvais le sexe féminin – donc le mien - ni beau ni laid. Peu à peu, devant son bonheur émerveillé, mon corps s’est relâché, mes jambes se sont ouvertes un peu plus pour le laisser me scruter et j’ai commencé à mouiller abondamment.
 

Aujourd’hui, je prends un plaisir inouï et totalement impudique à m’offrir à son regard. Je me sens belle devant lui. Magnifique, même. A chaque fois que j’ouvre les cuisses, la même émotion m’envahit. Il reste d’abord de l’autre côté de la table et fixe ma chatte en fumant une cigarette et en buvant un peu d’alcool. Il se caresse doucement en me souriant et plisse les yeux  en disant qu’il est ému de ma beauté.
 

Par moments, il vient déverser dans ma bouche le rhum qui a tiédi dans la sienne. Je bois le liquide de ses lèvres viriles, puis je prends possession de sa langue pour en sentir le goût de tabac. Il s’arrache à regret et retourne s’asseoir, en tirant sur sa cigarette de plus en plus nerveusement.
 

J’aime tout chez lui, sa peau d’une douceur incroyable, ses poignées d’amour attendrissantes, son odeur, sa bouche, sa voix chaude, sa bite fière et magnifique. Je pourrais l’embrasser, fouiller sa bouche et mordiller doucement ses lèvres pendant des heures.
 

Au bout de quelques minutes, il bondit vers moi, fébrile, et s’agenouille devant mes cuisses ouvertes en gémissant. Son souffle tiède et haletant fait frémir ma chatte et y met le feu. Il passe d’abord la pulpe de son doigt sur le contour de ma vulve soyeuse, tout doucement, comme sur une petite chose fragile et délicate. La première fois, il m’a demandé de m’épiler intégralement et depuis, j’y ai pris goût. Pour qu’il puisse me lécher partout où il le veut et que je sente sa langue dans les moindres de mes replis. Son regard émerveillé me bouleverse. Il parle d’une voix étranglée par le désir, me demande si je sais à quelle point je suis belle, et comme mes seins sont magnifiques. J’adore sa voix, elle m’excite déjà terriblement au téléphone. On ne se voit que toutes les 2 semaines environ et je me suis branlée souvent en l’écoutant me décrire tout ce qu’il me ferait à notre prochaine rencontre.   
 

Après m’avoir caressé avec dévotion, il pose délicatement sa bouche au creux de mon aine. Puis il passe son index sur la crête violacée de mes lèvres qui s’entrouvrent comme les pétales d’une fleur sous la chaleur du soleil. A cet instant, je sais que je mouille abondamment. Une fontaine de désir. Lui est heureux, comme hypnotisé. Il fait glisser son doigt de haut en bas de ma vulve mouillée et lèche son doigt en gémissant de bonheur et en me disant à quel point il aime mon goût et mon odeur.
 

Le moment où il referme ses lèvres sur les miennes me fait presque défaillir. Il tire doucement sur mes lèvres et les suce en me regardant dans les yeux. Il me demande de regarder ce qu’il me fait et comme il y prend du plaisir. J’ai du mal à le fixer à ce moment là. Je préfère me renverser en arrière sur les coussins et me cambrer sous ses coups de langue de plus en plus rapides et autoritaires. Il me lèche très longtemps, s’arrête régulièrement pour me regarder et jouer avec ses doigts partout à l’intérieur de moi. A ce moment-là, j’ai une envie folle qu’il me prenne, tout de suite. Je le lui dis « Prends-moi » mais il refuse, presque suppliant de le laisser me donner encore plus de plaisir. Nue devant lui, je me sens puissante. Je le tiens dans ma main, il est à ma merci, dévoué à satisfaire tous mes désirs. Il me demande souvent ce que je veux qu’il fasse, de quoi j’ai envie ; il dit qu’il fera tout ce que je veux. Alors je lui dis ce qu’il doit faire. Il effleure la pointe de mes seins de sa main puis sa bouche chaude les lèche et les mordille. Moi je mords ses épaules et son cou. Il se met debout et me présente sa bite, comme un trophée offert à ma sensualité. Je recueille d’abord du bout de la langue la goutte de semence qui perle sur son gland soyeux et vulnérable, débarrassé du prépuce. Il est entièrement épilé aussi pour que je le lèche partout. Je dépose des baisers légers sur son gland et son frein d’une douceur irréelle avant de les lécher puis sur toute la longueur de sa verge, longtemps,  en le regardant dans les yeux. Je sais qu’il aime me regarder le sucer comme une chienne lubrique. Quand j’ai le goût de sa queue partout sur ma langue, je l’enfourne dans ma bouche, d’un coup, en lui arrachant un cri de surprise. Il s’allonge sur le lit et je me mets à quatre pattes pour qu’il me caresse pendant que je le suce, j’adore ça. Ses doigts fins pénètrent, seuls ou à plusieurs, dans ma chatte dilatée de plaisir et sa main est toute mouillée. Je le suce longtemps, j’adore sentir sa bite au fond de ma gorge et l’avaler tout entière. Elle est longue et belle, on dirait qu’elle a été faite sur mesure pour ma bouche. Au bout d’un long moment de va et vient entre ma chatte, mes seins et sa queue, et plusieurs orgasmes pour moi – ça peut durer jusqu’à 1 heure – il donne enfin le signal « J’ai envie de te prendre maintenant ». La plupart du temps, je lui offre mes fesses, bien cambrée et écartée devant lui dans une des positions que je préfère. Je sens derrière moi son membre dur et chaud qui s’enfonce et me lamine. Il jouit très vite et lance un cri qui m’impressionne à chaque fois. J’aime ce mélange de virilité et de joie enfantine en lui. Sous ses mains et sa langue, j’ai pris conscience de ma puissance et de mon animalité. Il a fait de moi une femme.
 
 
 
 
           J'imagine bien ke j'aurais pu vous croiser de front dans le parking. J'aurais pas baissé les yeux c'est sur. L'odeur de votre sillage en disait long sur vos projets. Je vous aurez suivi par l'escalier, quatre à quatre, et j'étais deja là dans l'ombre de la porte. Vous êtes passés sans me voir, grisés par l'épreuve à venir. La pointe de ma shoes a empêché le battant de se claquer complètement.
 

            J'ai entendu le ton de vos voix sans comprendre. Tu étais belle dans la robe k'il t'a demandé de porter. Tes griffes ne l'avaient pas déchirée.
 
 
            L'encens m'a enervé. Comme la fumée de l'incendie arrache et brouille les naseaux du fauve ki suit ses proies à l'odeur. J'ai du m'approcher plus vite ke je l'avais imaginé. Guidé par les vollutes bleu-brouillard, j'ai instinctivement trouvé la braise au bout du baton. Je l'ai écrasée avec mon pouce. Puis j'ai regardé de votre coté, fébrile.  
 


 

Jeu 25 oct 2007 9 commentaires
Décidément, tu nous surprendras toujours. Bel exercice de style. On y perd un peu l'authentique de l'original, mais on y gagne une ambiance de polar, cette ombre inquiétante et envoûtante, qui rode, se mêle, hésite. Tu te donnes là un rôle nouveau, moins spontané, plus intriguant. Et au bout, cette énigmatique provocation !... On attend le prochain épisode : c'est Pauline ou toi, qui nous le livrerez ? Bises. Oh!91
Oh!91 - le 26/10/2007 à 22h29
Ben j'compte bien sur Pauline si elle trouve pas ke j'ai trop dénaturé son histoire.
WajDi

Moi aussi, j'aime beaucoup ton intrusion, WajDi ... et toujours ce langage stylé et ambigu ... "écrasé la braise au bout du bâton" ...


J'attend la suite, continue, stp :)

Fiso - le 26/10/2007 à 23h45

Un frisson m’a traversé le corps.J’ai senti comme un mouvement dans l’air, une caresse à peine perceptible sur ma peau nue juste couverte de soie.


Il semblait n’avoir rien remarqué et continuait à me parler, d’une voix nouée par la nervosité. Emu comme moi, de se retrouver là, juste séparés par la table basse. L’air s’était réchauffé mais mon cœur s’est mis à battre à toute vitesse. Je sentais une présence inconnue et inquiétante, une intensité magnétique qui électrisait mon corps. Ce n’était pas ses yeux pleins de douceur sur mon corps familier. C’était le poids d’un regard qui détaille et dévore,  la tension d’un corps à l’affût de tous mes gestes pour cacher sa présence. Un inquisiteur qui guette le mouvement de mes épaules pour caler sa respiration sur la mienne, se nourrit de l’énergie de mon corps tout proche, laisse ma voix résonner en lui pour reprendre des forces, entre chaque silence. Un prédateur qui, en se coulant à l’intérieur de moi, à mon insu, me fait déjà sienne.


Affolée, j’ai dit à M. : « Attends, tais-toi une seconde, laisse-moi me retrouver ». Un silence troublant s’est installé, juste interrompu par la fumée de cigarette exhalée entre ses lèvres. D’une main mal assurée, j’ai pris le verre et bu une gorgée lentement, comme la biche, prête à bondir, qui boit paisiblement pour relâcher l’attention du chasseur.L’alcool m’a brûlé la gorge. J’ai retenu mon souffle et tendu l’oreille. Mes yeux se sont lentement déplacés vers la porte, sans que ma tête bouge, attentifs à identifier dans la pénombre la raison de mon trouble. C’est alors que j’ai saisi ton souffle suspendu et t’ai entendu déglutir. Tu étais accroupi dans le coin du meuble, près de la porte, en diagonale à 2 mètres de moi. Le haut de ton corps était caché dans l’obscurité. Je ne voyais que tes mains aux articulations saillantes et tes cuisses moulées dans un jean sombre. Il ne pouvait pas te voir. A mes yeux fixes et mon souffle devenu court, tu as compris que je t’avais démasqué. Trouble du prédateur devenu proie. Eternité d’un instant où chacun jauge l’autre et tente de retrouver son appui. Tu t’es plaqué au mur, comme si tu voulais fuir.


   


J’ai senti de l’électricité me parcourir l’échine. Etait-il ton complice ? Tu étais trop jeune pour être un de ses amis. Et l’épisode du club libertin m’avait montré qu’il n’aimait pas me partager. Ta peur palpable me fit penser que tu étais un intrus. Voyeur ou dangereux ? En tout cas sacrément  téméraire ou rendu inconscient par l’excitation.


Il fallait que je trouve un moyen de te faire bouger, que tu te dévoiles un peu plus pour que je sache si le jeu en valait la chandelle. Et si tu étais là malgré lui, et que je décidai que tu devais rester, je devais m’assurer que tu avais assez de maîtrise pour ne pas nous griller tous les 2.


Il commençait à s’impatienter de mon silence, tandis que les questions se pressaient dans ma tête. Je devais prendre une décision, et vite. C’est lui qui a décidé pour nous. Il m’a demandé d’enlever les vêtements qui lui cachaient mon corps. J’ai exigé plus d’obscurité. Comme je l’espérais, tu as profité qu’il tourne le dos pour te rapprocher de moi. En un bond souple, tu t’es caché derrière le fauteuil, presque à mes pieds. J’ai contrôlé ma frayeur et cherché ton regard. Tu semblais avoir aussi peur que moi. Tes yeux noirs se sont accrochés aux miens et j’y ai lu comme une supplique. Quand tes lèvres pleines ont esquissé un sourire, comme pour me rassurer, j’ai eu l’impression de te reconnaître. Je t’ai trouvé beau et fragile, comme submergé par une émotion incontrôlée, à genoux devant moi, . Est-ce ton sourire un peu triste ou le fait de te dominer qui m’a rassurée ?


Je n’ai pas eu envie de décevoir tes yeux brillants de gourmandise.


J’ai posé mes mains sur le premier bouton, au creux de mes seins ; contre mes doigts tremblants, mon cœur battait à tout rompre.

Pauline - le 29/10/2007 à 16h25

Pauline, Pauline,


 


Au départ  j'ai cru à un canular très bien monté et avec beaucoup de maitrise, mais là j'avoue que si ce n'est pas un coup monté, tu as un sacré talent dans l'improvisation. Bravo pour cette page, peut-être moins intense que la première, mais très bien amenée. Le suspens reste entier.


Mais, s'il te plait, prends beaucoup de précaution avec ton intrus, il est très sensible et risquerait de t'exploser entre les doigts. Il n'a pas le contrôle de ton amant, bien qu'il ait de l'endurance. Laisse le nous en entier, s'il te plait ! Nous avons beoin de lui et lui peut-être de nous. Je redoute la réaction de ton amant.


Je suis anxieux ! Dois je connaitre la fin ? 


Biz et encore chapeau !


 

Dan-Oméga - le 29/10/2007 à 21h00
wouah ! c'est un roman qui est en train de s'écrire, alors.
Bravo Pauline pour ce retour inattendu. Le WajDi de l'histoire y a un rôle pas facile. Mais tu sais bien exprimer la tension érotique, les balancements entre la peur et l'envie, la tentation et l'hésitation. L'ambiance où tu nous mets prolonge de belle façon celle que Wajdi avait tracée dans son billet. Là, tu es soft, contrairement à ton premier billet. Mais paradoxalement, j'y vois queqlue chose de très sexe.
Poursuis dans cette veine, Wajdi ! Continue à éprouver ton écriture dans ce nouveau registre, à te renouveler. La situation que te laisse Pauline n'est pas simple. Mais tu sauras rebondir, comme d'hab !
Dan, putain, que je t'aime mieux sur ce mode que sur celui des casseurs de grève !
Bises. Oh!91
Oh!91 - le 29/10/2007 à 23h22

Oh!91, t'as pas l'impression d'être un peu hors sujet là ? Ou alors tu as une mauvaise digestion ! Lol. 


Biz cependant.

Dan-Oméga - le 30/10/2007 à 09h25
Dan, c'est hors sujet de te faire un compliment ?
Oh!91 - le 30/10/2007 à 22h20

Merci Oh!91,


J'adore au contraire les compliments surtout comme les tiens qui sont sincères. Pour le hors sujet sur ce blog je faisais référence "au jaune" briseur de grève.


J'ai failli pas voir ton com. Inattention réparée. Biz à toi. 

Dan-Oméga - le 02/11/2007 à 11h27

hé hé un puma et une panthere ki se rencontre j'ai l'impression! ^^

 

RDV au prochain post!

K - le 04/08/2010 à 12h38