wajdi - le guerrier déchainé
Lache moi un peu tes motivations. Sors de ton ombre. Ya pas de raisons ke je sois le seul a bosser. Si tu veux k'on combatte, ya un moment où tu vas devoir t'avancer... Ta garde est soignée, ya pas. Trop, vu ton éloignement. Tu dois y perdre de l'énergie, bientôt même de la lucidité. Tu lui fais pas confiance ?
Allez Zarxas, approche maintenant, sinon c'est moi ki vais m'engager... Je t'ai assez observé : j'ai comblé mon retard et même au delà.
C'est koi ta motivation ?! Pourkoi t'es là, face à moi ?!
TŽas raison, je commence à déconner, là. Mais tes contradictions ont réveillées les miennes. Je suis fatigué de mes pensées, de ma lucidité (autre vers de Véronique).
Par contre, je nŽai pas la même perception de ma position: je me trouve au contraire trop proche, et la garde trop ouverte. Et ne dis pas que tŽes le seul à bosser: jŽai au contraire lŽimpression dŽen avoir bien trop fait.
Et jŽétais conscient quŽà tant écrire pour remplir ton absence, ça te donnais justement lŽoccasion de combler ton retard, de mŽobserver. Profites-en.
YŽa pas dŽmystère.
à Zarxas,
Ce qui est étonnant, c'est la lucidité avec laquelle tu l'abordes, notre Wajdi, comme si tu l'avais observé en silence longtemps, très longtemps, avant de lui proposer le combat. Tu en a perçu assez pour jouer plusieurs rôles avec lui, certains ont été irritants, au début, et les plus récents ont été touchants. Tu es toujours troublant, en tout cas, et je partage l'impatience de WajDi à savoir qui tu es.
Je te regarde et je me vois moi, dans mes premières approches. Pas sur le style, car je ne suis pas rentré là avec un rôle, j'y suis rentré à découvert, nu, et je me suis pris des coups. Toi tu y rentres vaillant, solide, assuré, avec malgré tout beaucoup de tendresse à donner. Pas sur le talent ni l'érudition, je n'en ai pas tant à revendre. Ce que je vois de commun, même derrière ces jeux, c'est la même spirale amoureuse, l'investissement impatient et passionné. Je te comprends, mais prémunis-toi, Zarxas : ta puissance et ton aptitude au combat ne peuvent pas tout contre ces forces-là.
à WajDi, une petite pensée depuis l'escale madrilène, avant Zaragoza ce soir.
Estas haciendo ya una visita a nuestro amigo Zarxas ? Décidément, la saison 2 est partie pour etre hispanik.
Touchant, irritant, troublant, tendre, lucide, vaillant, intelligent....
JŽai déjà entendu ces mots-là par ici au sujet de qq un....
Tu vas lui donner encore plus la rage, Oh! !
Par contre tu me surestimes, et accordes bien trop dŽimportance à une supposée préparation ou observation préliminaire.
De ta part, cŽest normal: nos manières méditerranéennes vous déconcertent. On en profite, parfois. (je te rassure pour Zaragoza, les Aragonais sont au contraire les gens les plus carrés du pays, des flamands, des piémontais!)
Wajdi, par contre, aurait pu savoir mieux ce quŽil en est réellement, mais son orgueil lŽaveugle trop encore. Normal, cŽest de son âge.
JŽaccepte volontiers ton adjectif de passionné. DŽoù mon harmonie avec cette belle et sauvage terre andalouse. Viens me voir, la prochaine fois, tu dois avoir mon mail depuis mon post chez toi.
Tu verras, avec moi, yŽa pas dŽmanières, yŽa pas dŽmystères.
Même pas de quoi en fouetter un Wajdi.
Tu connais les motivations depuis mes premiers com (sur jŽhabite....), et ça, tu les a parfaitement comprises. Mieux que quiconque ici. Normal.
Et pourtant, tu te plains de ne pas trouver ma distance? Ce nŽest pas celle de ta boxe, ni celle du karaté, ou encore pire, du tae kwon do. CŽest au moins celle de la lutte, ou plus proche.
Si tu veux mŽaffronter, regarde dans la bonne direction.
Bon, tu veux vraiment savoir qui tu as en face de toi, et ce qui mŽa amené ici ?
CŽest normal et OK, jŽte raconterai ça plus en détail puisque ça tŽinteresse.
Pour lŽinstant, sache que jŽai autre chose à foutre de ma vie que de mŽinventer une second life sur la web. La mienne est déjà bien remplie et jŽaime trop en profiter en direct, sans perdre de temps devant ces putain dŽordinateurs ! Ce que tŽen verras nŽest pas le produit de mon imagination.
JŽallais pas non plus mŽemmerder avec les délires mégalo dŽun écrivain génial et inventif mais raté dans sa vie perso ! Si jŽavais pensé que pouvait être ton cas, jŽme serais jamais fait chier, non seulement à poster ici, mais même simplement à lire ce blog ! AutŽchose à foutre que dŽme fritter avec le premier taré croisé sur les ondes !
Tu as vraiment des doutes sur les raisons de ma façon initiale de tŽapprocher ? JŽai du mal à y croire. LŽespagnol nŽest pas le seul langage quŽon a en commun. Et auquel dŽautres pigent vraiment keud.
Ou alors tŽes tellement resté chez les nordiques que tŽarrives à penser quŽen cartésien ? TŽas pŽtŽêtre besoin de revenir au sud faire un stage dŽintuition et de perception non verbale. Mais au cas ou la boxe tŽaffecte dŽun Alzheimer précoce, relis donc ce que jŽtŽai déjà écrit.
Par contre, tu devrais pŽtŽêtre toi définir les tiennes, paskŽelles semblent pas trop claires. Et moi, jŽsuis là que depuis 15 jours, toi un peu plus, non ?
YŽa un contraste, un paradoxe, un contresens énorme entre tes déclarations dŽintention et ton comportement répété. Et cŽest beaucoup plus évident que tŽimagines : yŽa pas besoin dŽétudier le comportement wajdien pendant des plombes, comme tu as si facilement cru, te sentant flatté par cette attention déclarée. Suffit dŽzapper de temps en temps : ça revient toujours !
DŽabord, yŽa une belle âme sensible, sincère, intelligente, séduisante, souple, généreuse, lucide, courageuse, droite, noble. OK, dŽaccord jusque là.
Cette belle âme nous pleure sa mauvaise fortune en se déclamant prisonnière dŽun vil et sombre geôlier, implorant les âmes généreuses de sŽattendrir sur son sort et la libérer de si cruel destin, telle gente damoiselle prisonnière en son donjon du chevalier de la Force Obscure.
Son émoi et sa détresse attendrissent et emplissent de vaillance maints preux chevaliers (et une preuse chevalière, lol !) qui accourent sous les murailles de sa cité lui présentant leur étendard et leur flamme, jurant de lŽen délivrer sitôt.
Et cŽest là kŽje vois cŽte garce ki sŽmarre et leur balance lŽhuile bouillante sur la tronche ! A chaque fois, ça rate pas !
Alors, moi qui suis kŽun bâtard, kan jŽvois ça, nŽétant pas soumis aux règles de la chevalerie, je mŽintroduis perfidement dans lŽenceinte sans prévenir personne, file un clin dŽoeil à Force Obscure (un vieux pote à moi), et fonce recto au donjon pour mŽy fritter céans avec la gente damoiselle susdite qui se met à pousser de hauts cris de surprise et de vertu outragée.
Là dessus, le public pris de court en passant si vite du péplum à Kaamelot de M6 réagit de façon irrégulière, et avec un temps de retard : silence et confusion, hurlements scandalisés, ou franche et joyeuse hilarité.
Alors bon, cŽest pas grave de faire lŽallumeuse quand cŽest que sex, mais cŽest plus chiant quand on joue avec les sentiments et les bonnes intentions des autres, même quand ils le prennent bien.
Vu lŽpanorama offert par ceux qui mŽont précédé, comme je suis resté orgueilleux moi aussi (OK, moins quŽà 26 et bien moins quŽà 16 ans), tant quŽà prendre des coups moi aussi, jŽai préféré au moins avoir lŽhonneur dŽavoir provoqué la baston, et le plaisir dŽen avoir collé qq uns.
Alors Wajdi, amuses toi, défoules toi, après on sera mieux pour discuter. Paske la cour de récré, cŽest vrai, cŽest un lieu important pour commencer à se connaître soi-même en relation avec les autres, mais yŽa bien un moment où ça finit et y faut passer à autre chose.
Mais sur ce blog supposément créé pour progresser dans ta vie réelle, tu y construis à nouveau trop souvent les mêmes structures, et tŽadores te réfugier dans ce rôle. Une deuxième vie virtuelle qui parfois vient confirmer et figer la première au lieu de la faire progresser.
En soi, yŽa pas dŽmal à ça, cŽest aussi pour aider tes lecteurs que tŽas fait ce blog. CŽest aussi pour ça que je suis ici.
JŽtŽécrivais au début « le mec que tu es est plus intéressant que le personnage de Wajdi que tu interprètes si bien ». Aucun rapport avec le sujet de la véracité ou non des aventures de Wajdi. JŽvoulais dire quŽici aussi, tu a parfois créé, ou laissé créer une idole. Différente dans certains détails de lŽautre, mais cŽest encore la même situation.
Cette idole peut attirer certains ici. Pas moi. Mais derrière yŽa un mec bien. Que je veux connaître mieux, que je prends, que jŽaccepte comme il est, avec ses qualités que jŽapprécie, ses défauts qui me font rigoler parce quŽils me rappellent souvent les miens.
Ya te lo dije: no hay amistad posible entre un héroe y sus admiradores. La fraternidad sólo se puede construir sobre la igualdad. Yo no escribí esas palabras para tus amigos. Las escribí por ti. Para momentos como este.
Pour le reste. Tu m'intéresses Zarxas, mais pour le moment ca s'arrete un peu là. D'accord t'as fait une entrée remarquée et remarquable. Mais n'exige pas de toi ke la suite soit toujours à la hauteur, paske c'est pas cke je te demande, ni personne d'otre sinon toi même.
J'te sens tellement impatient. Tu me lances dans un combat de 12 reprises, et tu voudrais deja conclure à la fin de la deuxième. J'suis pas contre note bien. Et j'serai le premier à applaudir si tu me mets KO à l'entame. Mais cke j'comprends pas c'est ke ca a pas l'air d'etre ton registre. T'es pas un puncheur, ca me semble évident. Donc t'es là, tu sautilles, tu me provoques dans mes espaces et tu files avant ke je t'attrape, tu cherches à m'irriter comme un footbaleur italien, tu me pousses à la faute. C'est pas cke je préfere comme combat, mais tout est intéressant à vivre. Seulement pour le moment, ta tactique marche pas. Paske, contrairement peut-etre à cke tu crois, tu parviens pas du tout à m'faire perdre ma lucidité. J'te vois comme une grosse mouche endurante et musclée (excuse pour l'image) ki vole dans tous les sens, et t'attendrais ke j'me fatigue à te poursuivre avec ma tapette ? Tu rêves mon pote. Moi j'attends ke tu te poses. Et là, on pourra commencé à discuter.
TŽas peut-être pas créé le personnage de Wajdi, mais jŽai lŽimpression que tu tŽinventes un Zarxas. Te prends pas la tête à mŽinventer une technique qui nŽexiste pas: il serait donc bien difficile quŽelle marche.
Je ne suis pas le responsable de tes actes, de tes paroles, de tes erreurs, ni lŽacteur dŽun scénario que tu imagines. Là, je crois que tu te fais vraiment le film à mon sujet. Je suis beaucoup plus simple, spontané et certainement stupide que ce que tu sembles croire. Ne tŽétonnes donc pas si je ne suis pas forcément ton script. Tu fais bien de ne pas courir après la mouche musclée : elle est dans ta tête. Laisse-la donc en sortir, tu en redeviendras plus lucide.
Plus sérieusement, tu reconnais ce désir dŽarrêter de vouloir tout maîtriser. Tu en sens probablement le besoin, ou du moins, tu sembles en percevoir les bénéfices possibles. Et apparemment les possibilités ne te manquent pas. Pourquoi dis-tu que tu nŽen nŽas pas la capacité? Tu as déjà marqué des ruptures, pris des risques, tu es déjà sorti dŽautres ornières.
Tu as largement la capacité de faire ce pas, et dŽen affronter les conséquences. Mais soit tu nŽen es pas encore convaincu, et je ne comprends pas pourquoi, soit tu nŽen nŽas pas vraiment encore la volonté suffisante. QuŽest-ce qui te manque ?
continue a me faire plaisir
max.
ps mon blog puisqu-il ne s'affiche pas plus haut: www.ravissimes.bloggay.com
Je retrouve encore le maudit, parfois. A ton âge, Wajdi, nos relations étaient violentes. Plus maintenant : il a arrêté de prétendre me dominer, jŽai arrêté de vouloir le détruire. Après tout, il est de mon sang, il a mon visage et ma voix.
Et il est de bon conseil : il me connaît mieux que personne, et il connaît bien les gens, aussi. Il a roulé sa bosse. Et lui au moins, maintenant, il me respecte. Et en cas de coup dur, jŽai toujours pu compter sur lui.
Pas comme lŽautre. Supermoi-même. Lui par contre, il mŽa apporté ma situation économique et sociale, il est très séduisant et charismatique, et je bénéficie moi aussi de sa popularité, sa capacité de conviction, sa rationalité, sa force de bulldozer. Par contre il la ramène trop et continue à me marcher sur les pieds, à étouffer ma liberté. De temps en temps, il faut que je le remette à sa place (ou que dŽautres le fassent, ce qui nŽarrive malheureusement pas assez souvent). Lui aussi, il finira bien par se fatiguer.
En plus, il est trop vulnérable : il ne se rend pas compte à quel point il est facile de le manipuler, quŽon lŽa toujours fait. Son orgueil de Don Quichotte le rend naïf et le pousse à faire des conneries.
Le maudit, lui, ne se laisse pas rouler si facilement : il me prévient de faire gaffe.
Avant, cŽétait le foutoir avec eux deux. Maintenant, ça va, je contrôle mieux, nos relations sŽéquilibrent.
Alors Wajdi, toi aussi tu veux te réunir en un seul, comme disait Jean. CŽest bien, et tu es déjà en chemin.
Mais prends conscience que ce processus est peut-être plus complexe que tu ne le voyais. Regarde bien à chaque moment lequel des deux essaie dŽentrer dans ta garde, et maintiens la distance, sauf quand tu choisis de leur rentrer dedans. Au bout dŽun moment de cet étrange combat, si aucun des deux ne tŽa mis KO avant, ils finiront par accepter que cŽest toi qui commande, cesseront de prétendre usurper ton identité, et se contenteront de te conseiller, tŽépauler. Mais pour lŽinstant, ne baisse pas la garde avec aucun des deux.