wajdi - le guerrier déchainé
Je suis rarement là ces temps-ci même si je te lis toujours, ami invisible !
C'est étrange de se sentir en harmonie avec quelqu'un dont on ne connait que les mots ! Et savoir que tu n'es pas en forme me touche !
Sache que même silencieux ici je suis proche de toi, proche et fidèle à toi, ami invisible !
Sois fort !
Oui, Wadji, tu as mal et tu penses que personne n’entend ta plainte. Est-ce bien vrai, étant donné le nombre de commentaires avant le mien ?
Face à la douleur, je n’ai pas de réponse. Je ne peux seulement que témoigner de ma propre expérience. Et j’ai le recul d’un nombre certain d’années de vie et de beaucoup de douleurs au compteur.
La douleur n’est pas à éviter, mais à confronter (tu es un lutteur, non, je crois ?), à traverser. En l’évitant, elle est moindre sur le moment. Mais demeure, demeure… revient, revient…, lancinante, angoissante. Comme la vague qui vient buter sur le roc de la falaise et la mine au lieu de mourir sur le sable de la plage.
Oui, l’idéal, c’est d’avoir une oreille, une personne, qui entend sa plainte et la reçois sans juger. C’est un métier que celui là. Celui des psys, et plus particulièrement du psychanalyste.
Ayant une longue pratique du divan, je peux dire simplement que lorsqu’on est étendu sur un divan et qu’on veut dire sa douleur, c’est extrêmement difficile car on doit être soi-même capable de l’entendre. Ce qui n’est pas toujours évident. Et puis, l’écoutant doit avoir du métier car il doit être capable de TOUT entendre, même ce que l’on croit être LES PLUS GRANDES HORREURS, sans porter de jugement.
L’analyse, c’est le cadre idéal pour dire sa douleur. Mais tout le monde n’entreprends pas cette démarche. Ou cette oreille n’est pas disponible au moment où la douleur vous submerge tel un tsunami.
Un second cadre, c’est l’écriture. Et plus particulièrement l’écriture automatique. Ecrire tout ce qui passe par l’esprit, toute sa douleur, sans crainte des énormités, des horreurs, des fautes de styles et de syntaxe, sans crainte de l’éventuel lecteur. On écrit et on ne se relit pas. Du moins à chaud. On n’écrit pas forcément pour être lu. Mais pour dire sa douleur. La mettre en mots pour réduire ses maux. C’est l’écriture d’un journal intime. Ce journal très intime peut être publié dans un blog. Oser tout dire à des inconnus peut faire peur. Je le comprends tout à fait. Ce dernier choix, vraiment très intime, dépend du blogueur. Car là, il n’y a pas une seule paire d’oreilles, mais plusieurs.
Il a sûrement d’autres cadres, à chacun de trouver celui qui lui convient le mieux.
En terminant, tu te dis désolé pour les nouveaux arrivants car tu n’as pas la pêche. Crois-tu que tes lecteurs ont toujours la pêche ?
Moi pas.
Ce que je peux te dire simplement c’est que te lire me grandit. Tu m’apprends. Je ne te connais pas dans « la réalité », je ne te rencontrerai peut être jamais, mais je grandis en te lisant. Tu m’enseignes.
Je témoigne. Je ne te conseille rien. Le chemin se découvre ne marchant.
Avoir mal et l'admettre n'est certes pas une preuve de faiblesse mais une preuvre d'humanité. Quant à être entendu par les autres, beaucoup n'aiment pas se retrouver face aux difficultés des autres cela occculte les leurs.
Maintenant il faut aussi savoir leur parler, au moins à ceux qui te sont très proches !
Et à défaut au moins nous on t'écoute ! Bisous !
etre en proie a la peine de son ame et ne pouvoir le dire a personne pour preserver limage parfaite que tout le monde a de toi, je connais bien ce genre de sentiment, c'est dure et parfois ca terni le moral , en tout les cas tu n'as pas a etre désolé! désolé de quoi? d'etre un homme ! d'avoir un coeur! tinkiet pas WajDi on te comprend et on est la!
RDV au prochain post
"Personne n\\\'a d\\\'oreilles pour entendre ma plainte"....
Voilà 1 conseil que j\\\'ai trouvé sur le blog de super rebeu :
"Essaye de parler aux gens de cke tu vis, à ta famille par exemple. Tu vas être surpris. Yaura du nouvo dans ta vie"
Cela te rappelle qq chose? ou qq\\\'1?