wajdi - le guerrier déchainé

Si tu lis ça... c'est ke tu passes trop de temps sur internet ! Va bouger ton corps avec tes potes. Ca fait trop du bien. Ca te…
Lun 30 jui 2007 74 commentaires
Fiso, est-ce ce sport qui te permet d'avoir la cervelle en apesanteur ? Une fraction de seconde de liberté de penser ?
Dan-Oméga - le 02/08/2007 à 09h10

Carte postale numéro 2. Adressée á Wajdi, mais qui peut circuler de main en main en attendant son retour...


C'est une vue panoramique. Il faut que tu t'imagines sur les hauteurs de Buda, dans le quartier du chateau. Pour y arriver, tu as traversé vite les allées pittoresques : trop surfaites, avec leurs boutiques á touristes á chaque coin, et puis tu les connais par coeur ! Tu es passé devant la Basilique Saint-Mathias, sans la visiter. Ce n'est pas qu'elle ne te plaise pas, bien au contraire, avec ses colonnes majestueuses, chaque centimetre de ses pierres peint dans des teintes chaudes, tu t'y es memes toujours senti bien. Mais payer pour visiter une église, ca te débecte. Depuis cinq ou six ans, chaque année, tu passes devant en pestant de la meme maniere. Puis tu as contourné le bastion des pecheurs, sillonné au milieu des touristes, et tu es arrivé sur le parvi d'oú tu domines tout. Budapest á tes pieds. De gauche á droite, ou du Nord au Sud : le Danube dans toute sa splendeur. Face á toi, tout droit : Pest, étal, comme á l'accoutumé, avec ses arteres dessinées á la Haussmann, signe de son temps. Et plus loin, dans le grand est, tu devines á perte de vue l'immense plaine de la Puszta, avec au bout, le vignoble de Tokaj, qui donne un des meilleurs vins du monde, puis l'Ukraine, l'Asie, que sais-je encore ! La lumiere est claire, comme toujours sur les cartes postales, et on ne saurait oú situer sur uns carte la ligne d'horizon. Sur la rive face á toi, légerement sur la gauche, le Parlement et son architecture presque victorienne, les fleches étirées et flamboyantes. Plus á gauche encore, lá oú le Danube s'élargit, l'ile Maguerite impose sa perspective verdoyante. De lá, tu mesures le formidable poumon vert qu'elle représente pour Budapest. On y devine á peine les quelques installations nautiques qu'elle abrite : la toute premiere piscine olympique Hájos Alfred en vieilles briques rouges (celle oú, il y a de cela douze ans déjá, tu pris gout á la natation, aux sensations de glisse qu'elle procure á ton corps, au point de faire depuis, presque quotidiennement, tes 2.000m de longueur), la toute nouvelle installation, inaugurée lors des championnats d'Europe avec Laure Manaudou l'an dernier (tu gardes un souvenir ému de sa victoire et de son record sur 400m, tant tu étais heureux de pouvoir l'y acclamer !). Et puis la plage, la "strand", comme ils disent, oú convergent les week-ends d'innombrables familles pour jouer á l'eau de mille et une facons, mais oú sur la terrasse naturiste se nouent des rendez-vous d'un autre genre. Tu ne pourras réprimer un franc sourire au souvenir de Alec et Teddy. C'est toujours un mystere pour toi quand, du haut de tes 42 balais, et au milieu d'un étalage plutot affriolant, les deux plus beaux mecs du jour jettent leur dévolu sur toi. Que s'était-il passé ? Une entrée réussie ? Un rayonnement particulier dans le sourire ? L'oeil rieur qui aurait retrouvé un peu de son magnétisme ? Le petit bourrelet qui t'obsede sous le nombril qui aurait disparu ? Enfin bon, la mayonnaise avait pris, et puis comme par miracle, malgré un plan plutot sympas dans les douches, qui aurait pu se suffire á lui-meme, tu les avais retouvé quelques minutes plus tard sur le quai du tramway, allant dans la meme direction que toi, avec du coup la meme envie de prolonger l'instant: Coup á boire, frottement de genoux, de mains, petites caresses sous la table, invitation á visiter l'appart (ca tombait bien, ton copain revoyait de vieux potes á lui en ville et en aurait sans doute pour jusqu'assez tard). Tout s'était enchainé avec harmonie. En attardant ton regard sur l'ile margueritte, tu auras calculé sans t'en rendre compte que pour que pareille chose se produise, il faut etre l'été, un dimanche (pour toi, ca fait donc deux ou trois par an). Il faut qu'il fasse beau (il en reste un ou deux), que ton copain n'aie pas planifié une sortie en famille (ca fait un dans le meilleur des cas), que ca tombe le jour oú tu t'es rasé de prés et oú t'es bien dans ton corps, bien dans ta tete... Qu'un bel Hongrois et son ami américain de Philadelphie, manifestement trés soucieux de son corps (et au sourire d'Holliwood), aient envie de mettre un peu de piquant dans leur été... Bref, un plan pareil, de ce niveau-lá, avec les aléas climatiques et les aléas érotiques, ca doit se réussir en moyenne tous les cinq ans. Tu n'avais pas raté ce rendez-vous, tu n'avais plus qu'á espérer que pour tes 47 puis tes 52 balais, il te resterait quelque chose de tes attraits pour pas passer á coté. Pour te réconforter, tu te seras aussi dit qu'heureusement, Dieu n'a pas inventé que les miracles, mais aussi les petits pechers sans grande conséquence, et que dans ce domaine, il a moins regardé á la dépense (al-hamdú li-l-lah !)... A droite, vers le sud, toujours le long du Danube, au pied du pont "Szabadság", le pont de la Liberté, tu observes l'Hotel Gellért et ses fameux bains au cachet art-nouveau, tu te dis que c'est peut-etre bien lá qu tu iras cherché le petit pecher du jour. Ou alors que pour une fois, meme si le resto est un peu luxe, ce serait sympa que tu y invites Zsuzsa, Erika et Enikő, ces trois jeunes filles - aujourd'hui femmes - qui furent tes profs de hongrois, consécutivement, á l'époque oú tu connaissais l'immense bonheur de vivre lá...


Comme toutes les cartes postales, au dos il est écrit : "... et j'espere que pour toi aussi les vacances se passent bien et que vous avez beau temps. Avec mon meilleur souvenir". Oh!91



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Maintenant que j'ai bien saoulé tout le monde (mais Wajdi, ne nous as-tu pas demandé de garder la maison, donc d'occuper l'espace ?), petite explication de texte á ton attention (Ah! toujours ce besoin de répondre et de me justifier) : ces vavances que je passe ici, ce ne sont pas des vacances de découverte, de quete d'exotisme, ou de je ne sais quoi encore. C'est un ressourcement dont j'ai besoin chaque année pour ne pas perdre le fil de cette ville que j'aime. Si quete il y a, c'est celle de sensations déjá éprouvées, le besoin de m'y retrouver comme á la maison, avec des tas de contraintes en moins et des tas de libertés en plus, comme celle de m'attarder, sans excés, dans un cyber espace - des vacances, quoi ! Mon corps y bouge et y exulte comme nulle part ailleurs. Moi aussi je t'aime et j'aime tous tes admirateurs

Oh!91 - le 02/08/2007 à 09h55

Hum, belle carte postale en vérité Oh!91 ! Elle vient à point nommé occuper un peu de cet immense espace qui ressemble à une cathédrale vide. Je parle, un peu, mais seul l'echo me répond.


Depuis que l'officiant à déserté les lieux, les choeurs sont désoeuvrés et muets. Un silence assourdissant. Si au détour d'un pilier je ne trouve pas âme qui vive d'ici peu, je vais aussi partir.


Cruelle réalité de constater que tous étaient là ni pour moi, ni pour toi, ni pour tous. Ils n'étaient là que pour Dieu.


biz

Dan-Oméga - le 02/08/2007 à 14h19

Dan-Oméga,


C'est une vanne ou tu insinues que je suis tête en l'air ?


;)

Fiso - le 02/08/2007 à 17h51

Je suis très sérieux !


Je veux juste m'assurer que pour tes épreuves à venir, tu as toujours les pieds sur terre même quand tu as la cervelle en l'air


Merci de me tenir compagnie.

Dan-Oméga - le 02/08/2007 à 21h05

Je suis là :)


Si tu t'ennuies, tu peux venir faire un tour sur mon blog, on s'y marre bien depuis 2 jours ;)


De quelles épreuves parles-tu ?

Fiso - le 03/08/2007 à 00h17
Xelias, stp, essaie de rester un tout petit peu amical quand meme : on va pas s'étriper sous prétexte que le tolier, il est pas lá. En ce qui me concerne, j'suis p'tetre moins bon en philosophie, mais je revendique autant de sincérité que toi á participer á ce blog. Pour le reste, Wajdi ou pas Wajdi, dévotion ou pas dévotion, écrire est plaisant. Mais pour ca, tu le sais aussi bien que moi, il y a souvent besoin d'une tension. Wajdi me procure, nous procure cette tension, sans doute á son corps défendant. Un mot de lui et je m'arrete. Mais pour l'heure, ton injonction est franchement déplacée. C'est pas elle qui me fera taire... Ah ! J'oubliais (la remarque m'avait sacrément échaudé, surtout venant de toi) : "il faut etre trés bete pour aller se cacher dans un transformateur électrique"... dans le meme ordre d'idée, je te suggere : il faut quand meme pas etre trés malin pour vivre pauvre, ou il faut etre sacrement con pour se faire violer, ou encore il faut etre né idiot pour pas reussir á l'école... Xelias, quand on fait société, c'est pour vivre ensemble. Le plus faible, il peut jamais etre tenu pour responsable, jamais. C'est toujours aux puissants de s'interroger sur leurs responsabilités á eux. Et quand ils s'y refusent, alors il appartient aux gens intelligents, comme toi, moi, Fiso, Dan Oméga, la plupart des commentateurs de ce blog, Wajdi et les millions d'autres etres de bon sens qui vivent dans ce pays de le leur rappeler. En toute amitié. Oh!91
Oh!91 - le 03/08/2007 à 09h53

Ehhhh, les amis, pouuuuuuuuce !


Le maître de chorale (pour ne plus parler de Dieu ni d'officiant) est à peine absent que déjà le choeur chante faux. Stop. On reprend............... Le LA.


Biz à vous. S'il vous plait.  

Dan-Oméga - le 03/08/2007 à 10h21

Oh!91,


Comme toi, je n'ai pas apprécié la sortie de Xélias qui nous met tous les deux dans le même sac. Mais c'est plus sur la forme que sur le fond. Je ne lui en veux pas, il est des moments où ça soulage d'exprimer sa mauvaise humeur. Il nous expliquera ça peut-être.


Par contre dans ce que tu dis je relève une agression aussi contre Xélias et je ne la partage pas non plus :


"dans le meme ordre d'idée, je te suggere : il faut quand meme pas etre trés malin pour vivre pauvre, ou il faut etre sacrement con pour se faire violer, ou encore il faut etre né idiot pour pas reussir á l'école..."


Ces syllogismes sont plus que tendencieux puisque, selon toi, il suffit d'être pauvre, con, bête pour pouvoir etre excusé de tout et pouvoir tout se permettre.


Nous vivons dans une société où justement les lois sont faites pour TOUS. En France nous avons un arsenal de lois reconnu comme plutôt bon. L'ennui c'est que nous sommes incapables de les faire respecter. Commençons par ceux qui balancent des papiers ou des ordures dans les rues par exemple. Que faut-il faire, dire à ces gens :  svp voulez vous ramasser votre papier ? Si je me récolte une injure je dois être content parce c'aurait pu être un coup ! Celui qui vient faire crotter son chien devant ma porte, dois je le remercier et ramasser moi même la merde ?


Tout passe par l'éducation , la formation. C'est ce qu'il faut faire. Mais parfois je souffre de tant d'inconséquences individuelles, d'incivisme. Pas toi ?  


Aller, on arrête là. Nous savons tous ça.  

Dan-Oméga - le 03/08/2007 à 15h57

Ceci n'est pas une carte postale. C'est quasi un flash spécial. Dédicace á Johan, parce qu'il a toujours montré de l'intéret á mon histoire (comme j'aimerai le connaitre d'avantage !), mais aussi á Dan Omega et á Xellias (parce que derriere les coups de gueule, ca reste des fideles), á Boby (parce qu'il est bien seul en ce moment dans ses combats, et que meme s'il n'ecrit pas dans cet espace en l'absence du boss, je le soupconne d'y passer furtivement), et á Fiso qui s'éclate bien de son coté avec ses potes !
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A force de courrir derriere mes chimeres et mes souvenirs, il fallait bien que je finisse par en rattrapper... Ce jeudi, il s'est passé quelque chose de spécial et d'inattendu. J'étais allé passer l'aprés-midi au Palatinus. Avec comme d'habitude deux objectifs : nager, et m'offrir un petit extra. Encore sur la digestion, j'avais décidé de commencer par l'extra. Sur la terrasse naturiste, nous étions qinze, tout au plus, allongés dans des postures somme toute assez classiques. J'observais l'état des stocks et les mouvements d'un oeil distrait. Rien de trés convaincant, il faudrait prendre son temps... Assez vite pourtant un homme est arrivé, du genre que j'aime : pas trop enrobé, l'allure droite, et une bonne gueule, quasi-familiere. Il est venu s'installer presque face á moi, les genoux ramenés vers l'avant le temps de fumer une cigarette. Il me regardait, avec plus d'insistance encore á la vue de mon érection naissante. En quelques minutes á peine, á vrai dire le temps de sa cigarette, nous n'avions plus de doute sur nos intentions respectives. Il a renfilé son maillot, s'est levé, je l'ai suivi, il est descendu dans la direction des douches, puis a bifurqué vers les bassins, mais lentement, comme pour s'assurer que je le suivais. Un peu décontenancé par cette déviation "hors norme", je décidai de poursuivre vers les douches, sans le regarder. Bien m'en a pris car á peine avais-je oté mon maillot et pris possession d'un box de douche, que je le vis arriver á son tour. Malgré un mouvement de tete insistant de ma part pour qu'il me rejoigne dans mon box, il préféra s'installer dans le box d'á coté (soit dit en passant, les box  sont ouverts, des deux cotés d'un couloir central, avec vue imprenable sur le voisin d'en face, puis derriere la cloison, on trouve un autre alignement de douches, toujours ouvertes, mais sans vis-á-vis). J'ai donc fait ni une ni deux, j'ai empoigné mon gel-douche, mon maillot, et l'ai rejoint. A partir de lá, tout reste assez classique : caresses, baisers langoureux, aimables érections, jeux d'épée avec nos bites, baisers ebcore, une tendresse incroyable se dégageait de ce mec. J'étais vraiment bien. Mais assez vite, il s'est dit gené par les regards et les déambulations autour de nous, et m'a proposé de sortir pour aller dans une piscine. Frustrant. Mais ce mec me plaisait, alors j'ai acquiescé. Une fois sortis, il me demande comment je m'appelle, quand-meme (...!), se présente lui-meme : Zoli, me demande si je suis touriste, ce que je confirme, me demande d'oú je suis, je lui dit de France, s'étonne de mon hongrois, ce á quoi je lui réponds avoir vécu á Budapest pendant quatre ans, de1995 á 1999. Lá, un éclair semble traverser son regard : c'est marrant, me dit-il : il y a onze ou douze ans, il a eu un amant francais, il vivait pas trés loin de l'ile Marguerite, il croit bien d'ailleurs qu'il s'appelait, lui aussi... putain, c'était moi ! Zoli, Zoltan, cette familiarité du visage, cette tendresse. Incroyable. Oui, c'est sur, je le connaissais, nous nous étions connus. Tout était trouble malgré tout, des amants, j'en ai eu tant, dans cette ville oú je me suis découvert, oú je me suis libéré, oú j'ai quasiment vécu mon adolescence homosexuelle. Etait-il un amant de la premiere époque, quand j'avais encore tout á apprendre, quand j'ignorais tout de lá oú j'allais ? Avait-il été un amant plus tardif, quand je sombrais dans une frénésie de sexe, mais toujours en quete de l'ame soeur ? Chez lui au contraire, les souvenirs étaient limpides : notre rencontre aux bains Kiraly, nos retrouvailles le lendemain, puis le surlendemain ce diner au Malomtó, cette nuit entiere passée chez moi... une nuit entiere, ce qu'il peut y avoir de plus beau, pour lui comme pour moi, au delá de tous les coups á la petite semaine qu'on ramasse ici ou lá... Nous avions été bien ensemble, au moment présent, j'en avais l'absolue certitude. Et plus nous parlions, plus des choses revenaient á la surface. Combien de temps nous étions nous vus ? Je ne sais plus le dire, lui non plus. Assez vite, c'est lui qui aurait mis fin á la relation. Pourquoi ? Il semble que lui était insupportable l'idée que je sois avec une copine. Ou alors c'était sur le plan sexuel, j'avais parait-il la manie de vouloir reproduire avec lui ce que je faisais avec elle. C'est lui qui le dit, mais c'est possible, j'étais novice, sans imagination, mais c'est drole parce que j'ai bien changé alors !... mais surtout, ca faisait de moi un mec marié comme les autres : qui s'assume pas, qui aime tirer son coup, mais avec qui il n'y a pas d'avenir. Il avait donc mis fin á la relation. Pour se protéger. J'avais souffert, parce que j'avais besoin á cette époque d'etre accompagné dans la découverte de moi-meme, et parce que cet homme m'avait plu. Il avait souffert parce qu'il s'était attaché, et je restais dans sa tete l'inoubliable souvenir du seul amant francais qu'il avait jamais eu. En aprenant que ma relation avec ma copine était finie, que je m'assumais désormais totalement, que je vivais meme depuis dix ans avec un amant hongrois, il s'est défait, je l'ai vu se décomposer. Il s'est senti bete, c'en était immensément touchant. Seul encore aujourd'hui comme il y a douze ans, il porte un regard dépité sur les hommes en général, surtout ceux de son pays et de sa génération : toutes ses tentatives de vie commune ont échoué, de son fait ou d'un autre. Et d'un coup, je l'ai vu voir en moi la grande occasion ratée de sa vie, l'occasion usurpée par un autre, mais par sa faute, parce qu'il n'avait pas voulu croire, pas voulu etre patient, qu'il avait préféré se protéger quand moi pourtant j'étais pret pour le grand amour, quand j'avais besoin du grand amour pour avoir la force de dévaster derriere moi plus de qinze ans de vie usurpée... Notre conversation a bien duré deux heures dans les eaux tiedes de la piscine, c'était intense, des petites caresses discretes nous maintenaient en tension. Mais je devais partir pour rejoindre mon mec chez des amis communs. Nous sommes remontés dans les douches. Ce qui s'y est alors passé est indescriptible. C'était beau, dense, intense, nous étions fermés á tous les regards, au point que je crois bien qu'il n'y en eut meme pas. A la fin, il me dit : ce que l'on vient de faire, ce n'est pas tirer son coup, n'est-ce-pas ? Non, ce n'était pas tirer son coup. Nous avons promis de nous revoir, je dois l'appeler pour lui dire quel soir je serai libre, ce sera sans doute lundi. C'est un peu un saut dans l'inconnu, mais je veux replonger dans son regard et ses caresses. J'irais les yeux fermés. Dieu, que ces vacances sont belles. Oh!91

Oh!91 - le 04/08/2007 à 09h34