wajdi - le guerrier déchainé
J'aime bien ton côté fanfaron, je m'y retrouve complètement. Il est vif et entraînant. Je connais ce sentiment d'être grisé par sa propre puissance, celui qu'on ressent à être porté par le regard admiratif des autres. Même si je ne l'ai pas vécu à travers le sport de compétition.
Le souci c'est la suite...
Ce qui sépare la lutte de la guerre, c'est la mise à mort. Dans le premier cas le processus est riche d'enseignements, dans le second même le survivant n'en tire rien de bon ; quand il ne s'est pas perdu lui-même.
Toi tu n'es pas un tueur.
Je n'ai pas tout lu de ton blog, je reviendrai sans doute plus tard sur le pourquoi, mais pourtant j'ai été frappé par deux épisodes : la violence à l'égard de ta mère, lorsque tu lui reproches les dommages collatéraux générés par ses préférences de mère d'un champion ; l'épisode au bureau avec cette femme que tu voulais piéger.
La justice n'existe pas, mais l'injustice si. Tu as toujours été du bon côté de l'injustice, ce qui signifie qu'elle en possède un mauvais, tout le monde le sait, mais pas que tu en as été complice. L'injustice forge de solides barreaux et des bombes à retardement. Et on peut rester coincé toute sa vie dans son invisible prison. À l'image de ces couples séparés dont celui qui a décidé la rupture peut se reconstruire, tandis que l'autre reste à jamais enfermé dans quelque chose qui n'existe plus.
A propos de l'injustice dont je veux parler, je pense à un film très juste de Frears, « Prick up your ears ».
Pas le temps de poursuivre maintenant... le travail...
J'suis pas un violent comme gars, si tu me connaissais tu verrais vite ke j'suis doux comme un agneau. Lol. Mais c'est clair, j'me laisse pas marcher sur les pieds. Et j'aime ke cke je décide se produise.
Si j'avais pensé un seul instant qu'il y avait du vent derrière tes phrases, je ne me serai pas arrêté sur ton blog plus de deux clics. Je sais parfaitement quel type de travail et combien d'investissement personnel il faut pour que tes phrases sonnent si juste. « Fanfaronner » n'était pas péjoratif dans mon esprit. Je sens bien que ce mot t'a blessé. Tu rayonnes d'une liberté de ton qui force le respect, parce qu'elle est le reflet incontestable d'une vraie densité intérieure. Tes phrases sont courtes et percutantes parce que tu sais de quoi tu veux parler et où tu te situes. Pas forcément où tu veux aller... Si l'arrogance est le signe infaillible de la médiocrité et de la faiblesse, je ne l'ai jamais confondue avec cette fraîcheur et cette vivacité qui sont l'apannage des gens sûrs d'eux-mêmes et de leur valeur. On appelle ça l'élégance, la classe. La simplicité apparente est le résultat d'un long cheminement. Tu témoignes sans cesse de cette attention aux autres et de cette tendresse qui te garantiront les plus solides des loyautés. J'imagine que tu es beau mec, mais ce dont je suis sûr c'est que tu as une belle âme, et qu'elle se renforcera tandis que l'autre fânera. Mais pourquoi diable t'es tu senti obligé de te justifier ??!
But who is this brilliant Brian ???
y a pas a chier le bondage est un sacré art, qui bien executer peut t'emmener loin dans ton corps et dans ta tete!
RDV au prochain post!