wajdi - le guerrier déchainé

Salut les branleurs du net ! Depuis tois semaines, ya plusieurs personnes ki m'ont dit : "ton blog, il est utile" ou "ton blog, il m'a…
Ven 20 jun 2008 26 commentaires
tu aurais pu trouver féminin de "branleurs du net"
heu ... ton blog, j'ignore encore ce qu'il me fait, mais j'y travaille d'arrache pied, tu es dans mes favoris, j'aime bien le coté insolent, provocateur, à contre courant, avec une touche de tendresse qui s'échappe de temps en temps ... Gros bisous
Bougrenette - le 23/06/2008 à 19h29
Décidément on est passé au "Wajdi 2.0" : après le Festival de l'Intimité Cachée, voici un nouvel appel à contribution, ça devient de plus en plus interactif !

C'est difficile de déterminer si quelque chose nous a été "utile" ou pas. Suis-je différent d'avoir lu et participé au blog de Wajdi ? Je pense que oui, mais un peu comme on est différent après avoir lu un livre sur un sujet un peu sulfureux, une sorte de portrait psychologique sur un "type" qu'on ignorait. Un peu comme un livre de Dennis Cooper. Forcément on finit par se poser des questions sur sa propre psychologie, sur sa propre sexualité, mais je ne crois pas que j'ai changé à ce niveau-là : je ne ressemble pas à Wajdi et je n'ai pas envie de lui ressembler.

Mais à la différence d'un livre, ici on pouvait intervenir, et il y a eu une période où j'étais un grand "commentateur" : ce blog m'a été utile dans la mesure où je me suis amusé à utiliser les maigres références philosophiques ou psychanalytiques que je connaissais pour contribuer à ma façon à l'analyse collective de Wajdi !

A côté de ça il y a eu la rencontre humaine. Enfin, "rencontre" n'est pas le mot mais j'ai eu l'honneur de voir Wajdi s'ajouter à mes contacts msn pour discuter de temps à autre, et puis j'ai même été Président du Festival. Je ne sais pas si ça a été très utile mais c'est un bon souvenir.

Et pour information : oui, j'ai été excité par la lecture de certains récits de Wajdi (mais pas par les photos ! ça, ça me laisse indifférent), mais jamais au point de me "teuber", sauf peut-être pour le tout premier texte, que j'avais d'ailleurs lu sur un autre site qui depuis a fermé je crois.

Voilà, j'ai fait ma rédaction ! Les cours sont finis maintenant ? Je peux sortir dans la récré ?
xelias - le 24/06/2008 à 08h16
@ xelias: fait gaffe au ton te ta dernière ligne, vient pas provoquer WajDi sur ce registre. S´il se retrouve maintenant comme prof, avec nous les anciens bons élèves, on va en prendre plein la gueule!
Y´a des plats qui se mangent froids, comme ce délicieux gazpacho andalou... 
zarxas - le 24/06/2008 à 14h36
Benji, ton blog ne sert sans doute à rien mais j'y passe un moment agréable et au moins tu ne fais pas partie de ces gens qui laissent commettre des ignominies sous leurs yeux sans rien dire.

La prochaine fois, c'est promis, je trouverai à quoi sert ton blog....
mtislav - le 25/06/2008 à 10h48

Salut Wajdi,
 
Finalement je me fais violence pour venir répondre à ta sollicitation. Etre spectateur n'est pas sans intérèt quand on n'a rien à dire.
Je m'étais dit que je commenterais de nouveau lorsque Wajdi 3 serait en route, c'est à dire que le Wajdi 2 Ma force   Mes  faiblesses...      Mon   âme     serait devenu 
Mon   âme   Mes faiblesses...   Ma Force
dans cet ordre ,avec la même importance donnée à la taille des caractères.

Mais je me suis dit aussi que j'étais trop présomptueux d'éxiger ça de toi ! De quel droit ? Tu as ta liberté de faire et devenir ce que tu veux et si, pendant une période, j'ai tenté de t'influencer en te montrant une autre vision et une autre voie possibles, je ne me sens plus la capacité de le faire. Donc admirer benoîtement et dire tout le bien qu'il me faut penser de ce que je lis, de ce que je vois sans avancer une critique, ne me convient pas. C'est, je crois, ce qui m'a conduit à rester silencieux pendant ces qq mois.
Toi et moi sommes tellement différents que je me demande bien encore maintenant ce qui a fait que la mayonnaise a prise avec de tels ingrédients si peu miscibles. Toi si jeune et moi moins jeune, toi si bogoss et moi moins bogoss, toi si fort et moi si plein de doutes, toi qui prend des risques et moi si prudent, toi si abrupte et vif et moi si posé et réfléchi, toi à la sexualité débridée et moi à la sexualité plus bridée, toi issu de l'immigration maghrébine et moi de souche (autant qu'on puisse l'être !), toi qui a connu la pauvreté et pas moi, toi qui a connu le mépris et pas moi, toi sportif et moi peu, toi qui à connu le rejet et à fait régner ta loi à l'école et pas moi, toi avec ton écriture concise et puissante et moi avec la mienne longue et lourde, toi enfin homme de gauche et moi homme de droite. Cette dernière divergence aurait pu être insurmontable à certains moments et elle ne l'a pas été. Nous nous sommes un peu fait saigner tous les deux et ces moments ont été une épreuve douloureuse, pour moi en tout cas, parce que j'ai craint de tout gâcher en allant au bout de ma conviction. Et puis il y a toutes les autres différences mais la liste serait trop longue.
Alors pourquoi ? Quel à été le liant de tout cela ? Il me semble que nous partageons, toi et moi, quelques vertus dont les plus saillantes sont : la sincérité, la loyauté et notre capacité à nous émouvoir et pour moi le désir impérieux de te découvrir, au moins virtuellement, toujours davantage. Alors encore, pourquoi voulais-je te connaître ? Là on pointe sur les différences. Tu es apparu tellement éloigné de l'image que je me faisais des rebeux, en France donc, que j'ai voulu confronter avec ce qu'ils étaient en réalité à travers toi. Tu as été un très bon avocat et sur beaucoup de points tu m'as convaincu. J 'ajouterai cependant que je ne demandais qu'à l'être parce que j'étais déjà persuadé que vous ne pouviez pas être très éloignés de nous, à la différence près que vous subissiez une intégration forcément difficile compte tenu du choc des cultures entre communautés, encore aggravée par un passé avec des relents de colonisation et de guerre aujourd'hui toujours si sensible. Là-dessus je n'en dirai pas plus, je crois l'avoir déjà fait et je ne veux pas me répéter. Simplement j'ajouterai que le feu des cicatrices de tout ceci est trop ardent pour s'apaiser dans cette génération. Il y a du travail, beaucoup de travail à faire, des deux côtés. Nous sommes condamnés à réussir ! Y-a-t-il une autre alternative ?
Mais au delà du rebeu, il y a l'homme. Et celui-là m'a étonné, séduit par sa richesse, sa détermination, il m'a fait vibrer, je le dis souvent mais je n'ai pas d'autre terme, enthousiasmé, déçu aussi parfois. De ce dernier point je n'ai jamais parlé ici. Peut-être le ferai-je un jour. Il faut bien admettre que tu n'es pas un homme ordinaire. Ton parcours a de quoi surprendre, sans parler seulement que de ton cul et de ta teub, mais ça y-compris. Tu es sorti du ruisseau - ne vois rien de péjoratif dans ce mot - pour parvenir à te faire une place de choix dans ton sport et dans ta vie sur laquelle personne n'aurait parié au départ, sauf toi. Bien sûr cela ne s'est pas fait sans heurts, coups et bosses au corps et à l'âme. D'ailleurs le but de ce blog n'était-il pas au départ d'entamer une thérapie de l'âme, un peu négligée ? Sous la gloriole affichée du procédé, il t'a fallu beaucoup de courage et il t'en faut encore pour aborder certains sujets très personnels que nous tous, moi en tout cas, n'abordons jamais. Cette performance n'est pas si habituelle et elle t'honore. Tu mérites amplement que cette thérapie porte ses fruits, et je crois que c'est le cas si je me retourne sur le chemin parcouru en un an et demi.


Et bien voilà donc ce que tu m'as apporté Wajdi. C'est beaucoup et je t'en remercie.

       

Dan-Oméga - le 26/06/2008 à 22h35
30º en el termómetro, 3 -0 en el marcador, te mando desde aquí un abrazo fuerte con mucho calor andaluz para que compartas con nosotros la locura feliz de esta noche.
No sólo han ganado, han hecho un fútbol bellísimo. Somos orgullosos de ellos. WajDi, nos vemos en la final.
 
zarxas - le 27/06/2008 à 00h31

C'est le genre de question qu'on pose pour ses un an, ou ses deux ans de blog, ça. Toi, t'es pas un peu bizarre de nous interpeller comme ça, à froid, à la veille des vacances ?
Je me suis demandé si j'allais te répondre. Parce que je pouvais pas le faire à la légère. Se taire, ou tout dire avec sincérité. Avec force. Avec des mots soupesés. Mais attention, c'est toi qui risque de choper le vertige !
Donc, ton blog, il a... comment dire ? il a tout simplement bouleversé ma vie. Voilà. Si je regarde la vie que je menais en juin 2007, au moment où ton blog entrait dans ma vie, et juin 2008, à peu près tout y est transformé : mes centres d'intérêts, mes ami(e)s, mes loisirs, ma vie sociale, son rythme et sa nature, mes activités domestiques, la gestion de mon temps, mes sorties, ma sexualité, en tout cas la façon de la vivre, de la multiplier, de m'y complaire, de la revendiquer, de m'autoriser à aimer, ma façon de regarder l'avenir, de me projeter, le rapport à mon corps, mon rapport au sport, la gestion de mon stress, ma capacité à construire ma propre sérénité, l'accès à un nouveau bien-être, une nouvelle vivacité intellectuelle aussi... Que sais-je encore ?
Tout n'est sans doute pas à attribuer à ton seul blog. Mais la découverte de celui-ci m'a ouvert des horizons et des pratiques, des capacités à produire de l'analyse et du discours, qui sommeillaient en moi sans trouver à s'exprimer.
Et surtout, tu m'as mis à l'écoute de mon intimité : tu sais que je suis un homo assumé, depuis longtemps. Mes collègues, mes amis, ma famille savent tout de moi. Ou le pensent. Parce que certes, admettre l'homosexualité d'un proche c'est admettre qu'il a des préférences pour les garçons, ou qu'il vit une relation de couple avec un homme, mais souvent ça s'arrête là. Chacun autour de moi est et était à l'aise avec ça. J'ai cette chance. Mais quoi, est-ce là tout ? je vis avec un homme, depuis plus de dix ans, tout le monde est rassuré, mais cela me résume-t-il ? je l'ai cru longtemps, mes incartades en terre extraconjugales étaient comme honteuses, me laissaient sale. Avec Wajdi, je me suis confronté à un personnage qui livrait toute la complexité de son intimité, qui faisait tomber les tabous, bien plus loin que les seules frontières homo-hétéro. Nous nous sommes un temps fritté, à cause de mon scepticisme sur la bisexualité. Mais c'est peut-être cette notion d'intimité, dont on ne m'avait jamais privé mais que j'avais du mal à reconnaitre pour moi même, qui s'en est trouvée restaurée. Comment dire, tu m'as fait passer l'intimité du statut de fait à celui de droit. Je crois que c'est en cela que j'ai gagné une sérénité totalement inédite. Je ne suis pas encore au bout dans l'expression de mes envies : j'assume mes désirs face à des inconnus, mais je peine à en témoigner face aux gens que j'aime. Je ne sais pas encore si c'est un réflexe de survie ou une inhibition résurgente. Mais je considère enfin légitime de laisser mon corps, ma peau, mes yeux, explorer le monde.
Au travail, c'est con à dire, mais j'ai acquis un détachement nouveau vis à vis des tracasseries de la direction, et j'ai par contre gagné en charisme pour manager mon équipe.
Et puis il y a l'écriture et la stimulation intellectuelle. Ton blog m'a ouvert des espaces d'écriture et de confrontation, tu as été hospitalier comme personne. Sans complaisance, sans flagornerie, ton blog m'a toujours été sincère. Tu m'as ouvert un boulevard qui m'a fait  gagner l'autoroute de mon propre blog. La "communauté wajdienne" a su y répondre, et je me suis fait les amis parmi les plus importants du moment. J'y ai retrouvé le goût de la lecture, et surtout celui de l'écriture. Un peu de narcissisme aidant, j'ai montré plein de choses de moi, et tout ce que je pensais honteux s'est avéré partagé, susciter non du rejet mais de la surprise, de l'intérêt, et parfois même, là où c'était le plus improbable, un peu d'admiration.
Grâce à ce regard, à ces regards inattendus, j'ai exploré des parties de moi enfouies, j'ai compris mon sentiment de dette vis à vis des mômes des cités, j'ai admis ma part d'usurpation... Je crois que je ne m'étais jamais autant vivisséqué, et jamais autant accepté.
Contrairement à Xelias, je me suis beaucoup teubé sur tes textes ou tes photos. Pour être honnête, surtout au début. Puis je suis parti en quête de toi, il m'a fallu admettre, ce ne fut pas facile, que Wajdi ne se rencontrait pas, ne s'attrappait pas, ne se livrait pas, mais se répandait, se diffusait, se condensait, apparaissait, disparaissait, au gré d'une vie protégée. Comme Dan-Omega, cette certitude m'a été frustration et douleur.
Mais de tes fans, beaucoup sont devenus des amis proches, intimes, essentiels. Ca restera partie d'un patrimoine à mettre au crédit de ton blog.
Je suis moins là, p'tit frère. Tu y es moins aussi. C'est que la roue tourne. Mais ton leg reste intact. Et j'en prend grand soin. Comme mon amour.
WajDi, si ton univers me reste très étranger à certains égards, je m'en sens toujours aussi proche, au sens affectif du terme, et au sens politique, C'est sans doute ce qui m'a conduit sur tes terres, aussi inabordable que tu paraisses être.

Oh!91 - le 29/06/2008 à 00h16
     ¡ CAMPEONES, CAAAMPEOOOOOOOONEEEEES !!!!!!!!!!!!
zarxas - le 30/06/2008 à 03h26
Aquí, te puedes imaginar, es una noche de locura, y calentita, calentita....
zarxas - le 30/06/2008 à 03h29
Blog It Express :

¡ Ahhh, si no habías gritado "a Viva Espagna" sino más bien " Allez les blés ", tu bolsa estaría más plena!
Dan-Oméga - le 01/07/2008 à 10h22